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Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate


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Par ailleurs, il faut que vous gardiez à l'esprit que nous sommes sur Internet. Il n'est pas possible de définir exactement le ton de l'interlocuteur. Dans ce cas ci, mon ton était plutôt une indication. Mais si vous êtes si susceptible c'est malheureux.

Ecoute, je ne m'en réjouis pas mais il y a des usages sur internet : le tutoiement et l'emploi de smileys pour adoucir un propos qui peut paraître trop sec.

Dans le premier cas, tutoyer c'est se plier à l'usage de son hôte, pure question de politesse.

Dans le second cas, l'usage de smileys pour adoucir quelque chose qui pourrait paraître trop sec doit finalement être vu comme une preuve d'empathie. Cela montre que tu as pensé que les gens qui te lisent ne sont pas dans ta tête. 

Tiens regarde : ;)

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5. Sont notamment prohibés :


a. les attaques personnelles (invectives, insultes, menaces, harcèlement…)

b. l’abus de sarcasmes, de moquerie et de pratiques de débat déloyales et non constructives

c. l'atteinte à la vie privée des participants ou la diffamation

d. l’incitation au non respect des lois françaises (y compris l’incitation à la fraude fiscale)

e. la violation de droits intellectuels de tiers

f. les messages à seule vocation commerciale

g. tout contenu pornographique (le forum étant accessible aux mineurs)

h. les délires complotistes et les propos haineux

i. tout acte malveillant à l’égard de l’association, de ses propriétés et de ses membres

Mon comportement n'a pas été jusqu'à présent contraire à cette charte. J'ai fait preuve de courtoisie à l'égard de chacun d'entre vous en restant détendu.
Cette liste n'est pas exhaustive. Chaque animateur peut supprimer le cas échéant tout contenu sans préavis ni délai.

 

Mais finalement ceci est à la discrétion de l'administrateur.

En réalité, nous n'avons pas les mêmes valeurs, ni les mêmes principes. C'est dommage nous aurions pu mener un débat constructive et à tout point de vue intéressant. Sauf bien évidemment je vous l'accorde certaine personne qui ont une si faible estime d'eux-mêmes qui n'hésite pas à favoris recours à des qualificatifs, à des propos les plus vils sur le plan intellectuel etc. Je ne vous demande nullement de m'apprécier, juste de respecter mes valeurs. Mais bon, j'ai commis une erreur en partant du postulat que chaque être présent sur ce forum étaient ouvert d'esprit.

 

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Il faut garder à l'esprit que c'est factuellement faux.

Je garde à l'esprit que pour avoir des esclaves, il faut les capturer. Et quand les négriers sont implantés sur des comptoirs, il faut que les prises leur arrivent.
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Si vous ne comprenez pas que cela dérange votre interlocuteur et bien c'est dommage.

Si tu ne comprends pas que, quand on est gentiment invité, on évite de prendre un ton comminatoire envers ses hôtes, alors c'est dommage.
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Si vous ne comprenez pas que cela dérange votre interlocuteur et bien c'est dommage.

Inutile de se formaliser pour le tutoiement, qui n'est en aucun cas un manque de courtoisie ou de respect en ces lieux. Le fond est plus important que la forme. Le sujet est loin d'être inintéressant une fois passé les lieux communs : continuons.

(Et voilà, comment s'en sortir sans un seul vouvoiement ou tutoiement)

  • Yea 1
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[...] Mais bon, j'ai commis une erreur en partant du postulat que chaque être présent sur ce forum étaient ouvert d'esprit.

L'ouverture d'esprit signifie nullement être d'accord. Cela signifie que l'on écoute, non que l'on entende.

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Je garde à l'esprit que pour avoir des esclaves, il faut les capturer. Et quand les négriers sont implantés sur des comptoirs, il faut que les prises leur arrivent.

 

oui mais ça ne change pas que la première phrase était fausse

 

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Bah tu dis :

 

 

Il faut garder à l'esprit qu'au XIXeme, les noirs hors d'Afrique étaient les esclaves et ceux restant en Afrique étaient les esclavagistes.

 

D'abord je sais pas pourquoi le XIX sachant que les traites on commencé au XVe pour l'Atlantique et au VIIe pour la saharienne.
Ensuite, le Danemark avait aboli l'esclavage et stoppé en 1792 et la France en 1793.
Donc il y a avait déjà pas mal d'africains libres hors d'Afrique a cette époque et ça c'est sans compter ceux qui voyageaient, très rares certes, mais qui n'étaient pas esclaves (soit parce qu'ils accompagnaient des Blancs avec qui ils s'étaient plus ou moins liés, soit parce que les élites africaines les envoyaient avec les marchands).
 

Ensuite et surtout il y avait des millions d'Africains esclaves en Afrique. Et beaucoup d'esclaves africains hors d'Afrique avaient été d'abord "esclavagistes" (terme qui, au passage, ne veut pas dire grand chose) et avaient été capturés à leur tour.

Donc : "ceux hors d'Afrique étaient les esclaves". Non.
Et : "ceux en Afrique étaient les esclavagistes". Ben non plus.

 

  • Yea 1
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L'ouverture d'esprit signifie nullement être d'accord. Cela signifie que l'on écoute, non que l'on entende.

Ils ont crû bien faire en s'attaquant à un individu isolé. Ils ont crû pensé que s'acharner sur un individu au prix de lieux communs, de contorsions intellectuelles malhonnêtes suffit à le déstabiliser. Mais ils sont oubliés que l'homme est si sensible à l'orgueil, qu'un individu qui fait l'objet acharné de tentatives de discrédit sur sa personne ressent un sentiment de puissance et d'exaltation.

 

C'est ridicule, hein?

 

En réalité, j'ai évoqué l'ouverture d'esprit en ce qui concerne mes valeurs. J'ai indiquer avec toute la courtoisie possible ma volonté d'être vouvoyé. Mais certains esprit si étriqué de leur personne ont qualifier mon ton de "comminatoire". Que voulez vous? Je ne peux être coupable d'un individu qui pense que son "Moi" est l'Alpha et l'Oméga de l'Univers.

Et que certainement un ton sec est à mettre au profit du style d'écriture (Etudiant en droit) de l'auteur plus que de son attitude.

 

Mais continuons le débat.

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Je note qu'on m'a expressément demandé mon avis sur une vidéo, que je l'ai donné de manière sérieuse et informée, et qu'il n'y a pas eu de réaction. La politesse peut s'exprimer de bien des manières.

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Moi non plus, mais bon on est 25 a lui être tombé dessus aussi et ce sont pas nos commentaires qui méritaient les réponses les plus urgentes.

Comme il suggérait de reprendre le débat, j'image qu'il pourrait commencer par là.

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Je note qu'on m'a expressément demandé mon avis sur une vidéo, que je l'ai donné de manière sérieuse et informée, et qu'il n'y a pas eu de réaction. La politesse peut s'exprimer de bien des manières.

Il a 19 ans et son BAC. C'est jeune et donc sans recul.

Il regarde peut être même Arte.

Rien n'est perdu, gardon espoir.

Fillon est bien devenu libéral.

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Comprendre certes mais certainement pas excuser.

Il faut également prendre en compte ceux pour qui la mise à l'index de l'occident constitue leur fond de commerce. Tous les politiques africains rejettent leurs erreurs, leurs fautes et leurs exactions sur l'occident. C'est toujours l'ex colonisateur/esclavagiste blanc qui est la cause de tout ce qui va mal.

 

Il y a les manipulateurs et les idiots utiles, les sacrifiés. Tant que les africains noirs évoqueront l'esclavagiste blanc comme cause éternelle de leurs malheurs, ils resteront au fond de leur panier de crabes.

 

Si l'on veut faire un parallèle avec le libéralisme, un Homme doit prendre son destin en main, agir en individu responsable car rejeter ses échecs sur autrui, c'est avoir une mentalité d'esclave. 

Oui, je suis totalement d'accord avec vous. Et il est à déplorer cet état de fait.

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Qui veut nuire au développement de Haïti, au juste ? Penses-tu que le sous-développement du pays soit dû aux méchants Blancs ? Crois-tu que les politiciens locaux sont incapables de ruiner leur propre pays ?

Les politiciens locaux sont responsables des incuries de Haiti. 

En ce qui concerne la volonté de nuire à Haiti, je vous renvoie vers le traitement infligé à Louverture.

Et à la fameuse dette originelle : http://www.liberation.fr/planete/2010/03/25/haitila-dette-originelle_617159

 

 

La visite, le 17 février , de Nicolas Sarkozy en Haïti, la première d’un chef d’Etat français depuis l’indépendance en 1804 au détriment de la France, a donné lieu à un curieux dialogue à distance entre les présidents des deux pays. Pour le président René Préval, la page de la colonisation, eu égard aux Haïtiens, est bel et bien tournée, aussi bien sur le plan politique que psychologique. Nicolas Sarkozy, lui, s’est prêté à un exercice plutôt surprenant de la part d’un homme peu enclin à la «repentance» quand il s’agit de parler du passé colonial de la France. «Notre présence ici, a-t-il dit, n’a pas laissé que de bons souvenirs.» Puis il a évoqué les conditions de la séparation entre les deux Etats, avant d’ajouter : «Même si je n’ai pas commencé mon mandat au moment de Charles X, j’en suis quand même responsable au nom de la France.»

En remontant à Charles X, il est clair que le président français parlait de la désormais fameuse dette de l’indépendance, objet ces jours-ci d’une pétition demandant son remboursement pour la reconstruction d’Haïti ravagé par le séisme de janvier (1). De quoi s’agit-il ?

 

Un pays mis au ban des nations

 

Nous sommes en 1825. Après deux décennies de négociations pour tenter de ramener, sous une forme ou une autre, l’ancienne colonie française de Saint-Domingue dans le giron de la métropole, Paris a compris qu’il allait devoir y renoncer. Pris entre le lobby des colons pressés de récupérer ses biens meubles, les esclaves et immeubles, et celui des commerçants prêts à repartir à zéro pour ne pas perdre le marché juteux de «la colonie la plus riche du monde», Charles X, tout juste installé sur le trône, tranche.

Dans une ordonnance en date du 17 avril 1825, il «concède» au jeune Etat son indépendance contre une indemnité de 150 millions de francs-or pour dédommager les anciens colons et l’assurance d’échanges commerciaux privilégiés en faveur de la France.

 

Les Haïtiens sont choqués. D’abord, ils sont indépendants de fait depuis le 1er janvier 1804, après avoir battu la puissante expédition Leclerc/Rochambeau venue rétablir l’esclavage dans la colonie. L’indépendance, ils l’ont déjà payée au prix de leur sang. Ensuite, la somme requise dépasse de loin la réalité financière du pays, ruiné par des années de guerre. Qu’à cela ne tienne ! Paris est prêt à aider le gouvernement haïtien à trouver en France un emprunt à des «conditions convenables». «Vous devriez même insister, écrit le ministre de la Marine, le comte de Chabrol, au porteur de l’ordonnance, pour qu’il ne s’adressât pour cet objet à aucun autre pays.»

Pour amener les Haïtiens à accepter «le pacte le plus généreux dont l’époque actuelle offre l’exemple», Charles X a des arguments de poids. Il fait escorter l’ordonnance par une armada de 14 bâtiments de guerre armés de 528 canons. En cas de refus, toujours selon le ministre de la Marine, Haïti sera «traité en ennemi par la France», dont l’escadre «est prête à établir le blocus le plus rigoureux devant les ports de l’île». A la tête d’un pays mis au ban des nations, sous pression entre autres de l’ex-métropole, et incapable de renouveler les efforts de guerre qui avaient mené à l’indépendance, le président haïtien Jean-Pierre Boyer signe.

Il est convenu de régler, en cinq annuités de 30 millions, l’indemnité doublée d’une remise de 50 % sur les droits de douane pour tout navire battant pavillon français. Cette somme de 150 millions de francs-or représente en fait l’équivalent d’une année de revenus de la colonie aux alentours de la Révolution, soit 15 % du budget annuel de la France. Un premier emprunt de 30 millions, remboursable en vingt-cinq ans, est ainsi souscrit sur la place de Paris, au taux de 6 % l’an. Après déduction des frais et primes, l’Etat haïtien n’en perçoit que 24 millions auxquels il fallait ajouter 6 autres millions de ses fonds propres pour honorer la première traite.

Il se met ainsi en place un jeu financier complexe que la jeune nation va traîner tel un boulet sur plus de cent vingt-cinq ans. Un exemple : sur la base du calcul des frais, primes, intérêts et capital, et d’un éventuel acquittement dans les temps, le premier emprunt seul s’élève à un montant effectif de 81 millions de francs-or. C’est ce que les historiens nomment «la double dette de l’indépendance» : celle envers l’Etat français pour indemniser les anciens colons et celle auprès des banquiers parisiens. Mais la situation économique du pays, après des années de guerre et un blocus, de fait, n’est plus celle de la florissante colonie d’il y a vingt ans. De plus, par crainte du retour des Français, ses dirigeants se sont lancés dans des constructions militaires d’envergure au détriment de la mise en place d’infrastructures de développement.

Le nouvel Etat a d’autant plus de difficulté à rembourser la dette que, au Havre, le cours du café, la principale source de revenus du pays, ne cesse de chuter. En cinq ans, il est passé de 140 à 85 francs les 100 livres. Pour y faire face, Boyer déclare «dette nationale»l’indemnité et crée, pour la payer, un impôt spécifique qui va peser tout particulièrement sur les masses paysannes. De même, il tente de réduire le train de vie de l’Etat, sans renoncer toutefois à la militarisation à outrance du pays. La raison ? Les menaces régulières de l’ex-métropole devant les difficultés d’Haïti à honorer à temps les traites et les demandes de renégociation du montant de l’indemnité. On est dans une impasse.

 

La France contrôle les finances du pays

En 1838, les deux pays trouvent enfin un accord. Louis-Philippe Ier, moins intransigeant que Charles X, signe deux nouveaux traités avec l’ex-colonie française de Saint-Domingue. Par le premier, Sa Majesté le Roi «reconnaît» l’indépendance pleine et entière de la république d’Haïti. Le second revoit à la baisse le solde dû de l’indemnité, qui passe ainsi à 60 millions. Au total, l’indemnité aura été de 90 millions de francs-or, que les Haïtiens vont finir de payer en 1883. Pour y arriver, il a fallu mettre sur pied un système bancaire complexe au travers duquel la France aura contrôlé les finances du pays jusqu’à l’occupation étasunienne de 1915. En revanche, les divers emprunts et intérêts auprès des banques françaises, puis étasuniennes, pour régler la «dette de l’indépendance» ne seront définitivement soldés qu’en 1952.

De l’avis des historiens, le paiement de cette «double dette», sans en être la seule cause, aura pesé très lourd sur la situation catastrophique du pays. C’est, on imagine, ce à quoi pensait le président Sarkozy en se référant à Charles X et en parlant de responsabilité «au nom de la France». Bien sûr, la démarche de l’homme politique n’égalera jamais la générosité gratuite dont le peuple français a fait montre pendant le tremblement de terre du 12 janvier. On ose tout de même espérer que ce curieux exercice de «repentance» ne vise pas qu’à positionner la France sur le marché de la reconstruction d’Haïti qui s’ouvre le 31 mars prochain à New York

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Le libre arbitre des individus n'est pas défendu par l'auteur que tu as cité. Selon lui, n'est libre, car non aliéné, celui qui renoue avec ses racines africaines (racines qu'il aura lui-même défini).

 Vous serez choqué d'apprendre lorsque vous parler à un noir pro black ou panafricain. Il y a toujours le même cheminement intellectuel qui se dégage.

1. "Lorsque j'étais ignorant de mon histoire, je pensais sous le prisme occidental. J'étais apôtre du métissage. Je me défrisais les cheveux etc."

2. "J'Je découvre que l'histoire de mon peuple ne commence pas par l'esclavage.

Par ailleurs, dans La relève 

à l'histoire, il ne s'agit en rien de choisir ses sources...ce serait du cherry picking, procédé qui invalide toute démarche intellectuelle, que ce soit dans le domaine des sciences dures ou des sciences sociales.

 

 

 

 

Malcolm X...

Un bon modèle pour qui aspire à une rébellion adolescente.

Pour le reste, je ne vois pas comment on peut y adhérer dès lors qu'on aspire à un environnement stable, pacifique, cohérent où chacun pourra s'épanouir.

 

 

On peut dire des choses essentialistes ou racialistes sans sombrer dans l'injure ou la diffamation.

 

 

Le fait d'invalider une thèse sur ses motivations plus que sur son contenu c'est faire preuve de sophismes intellectuelles.

Je répondrai donc uniquement à vos arguments qui s'approche un peu de la raison.

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Bien sûr, il faudra déduire des 150 millions ce qui revient de droit à la Rep. Dominicaine pour 20 ans d'exploitation par les haïtiens. C'est drôle la.comptabilité macabre de l'Histoire. On pourrait en faire une chaire.

Et à ton dernier message, c'est le fonctionnement d'absolument toutes les pseudo-sciences à tendance sectaire :

- Avant, je pensais bourgeois, mais maintenant, je suis communiste !

- Avant, je pensais pas BITE, mais maintenant.je suis psychamaliste !

- Etc.

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Le libre arbitre des individus n'est pas défendu par l'auteur que tu as cité. Selon lui, n'est libre, car non aliéné, celui qui renoue avec ses racines africaines (racines qu'il aura lui-même défini).

 Vous serez choqué d'apprendre lorsque vous parler à un noir pro black ou panafricain. Il y a toujours le même cheminement intellectuel qui se dégage.

1. "Lorsque j'étais ignorant de mon histoire, je pensais sous le prisme occidental. J'étais apôtre du métissage. Je me défrisais les cheveux etc."

2. "Je découvre que l'histoire de mon peuple ne commence pas par l'esclavage. C'est la révélation. Je n'ai plus ce complexe d'infériorité qui me poussait à dire que j'étais noir et fier. Je suis à présent moins susceptible d'être influencer par les média maintenant que j'ai exercer mon esprit critique."

3. A partir de la troisième étape, il y a deux chemin soit :

Je dérive vers le communautarisme et je rejette la responsabilité sur l'autre ou sur les noirs aliénés.

Je privilégie la discrétion, et je travaille à mon épanouissement qui permettra à ma communauté de s'épanouir."

 

A cet égard, il est éclairant que dans bon nombre de musiques il est évoqué la volonté de faire tomber les chaînes.

Les musiques roots principalement avec les plus célèbres tel que Bob Marley.

 

Dans une allégorie, John Steve Brunache évoque cet exil des noirs.

 

Gade kisa egzòd fè lakay mwen L'Exode a ébranlé les fondations de ma maison.

Gade kiyès batey pran lakay mwen ?

Gade kisa egzod fè lakay mwen L'Exode a ébranlé les fondations de ma maison.

Gade kiyès batey pran lakat mwen ?

Nèg ayisyen gason vanyan yo Hommes haïtien, hommes vaillants.

Neg ki nan ki nan gora ak neg ginen yo Hommes de l'Ile de Gorée, Hommes de Guinée.

Nèg ayisyen gason vanyan yo Hommes haïtien, Hommes vaillants.

Neg ki nan ki nan gora ak neg ginen yo Hommes de l'Ile de Gorée, Hommes de Guinée.

Kilès k'a ede m chante Qui m'aidera à chanter?

Kilès k'a ede m sakle Qui m'aidera à sarcler? 

KIlès k'a ede m plante Qui m'aidera à planter?

Ki va ede m mwen rekolté Qui m'aidera à récolter?

Anye anye anye anye anye

Frè m  yo ale simbi nan dlo Mes frères sont partis dans les eaux du Simbi.

Frè m yo ale ginen nan bwa Mes frères sont partis dans ce vaste Guinée.

frem yo ale simbi nan bwa Mes frères sont partis dans les eaux du SImbi.

frem yo ale ginen nan bwa Mes frères sont partis dans ce vaste Guinée.

kiles kap edem rache diri Qui m'aidera à récolter cette abondance de riz?

kiles kap edem kase mayi Qui m'aidera à récolter cette abondance de maïs.

Avèk ki m'a va al nan sori Qui sera mon compagnon de route?

Avèk ki m'a va al nan kove Qui sera présent dans ce dure labeur?

KIlès k'a ede m keyi kafe Qui m'aidera à récolter ce café?

KIlès k'a ede m simen piti mi Qui m'aidera à semer ce piti mi?

Sa fè nan mwen g'on sangle wo A présent, mon âme est en sanglot

Ki sanble Yanvalou yan dlo ?

 

Ou pa wè naam yo g'on yon folklo wo ki sanble ak kilti pèp la Nos traditions sont le cachet de nos âmes, le legs de notre culture.

Pa tande kè yo g'on yon tambou wo ki bat tankou tanbou vodou N'entend tu pas le son des tambourins qui s'époumone tel le vaudou?

Timtim bwa chèch kiles ka vinn pran la relev Mes frères ont rendu leur âme, Qui va maintenant prendre la relève?

Pou la kilti k leve tèt wo Afin que notre culture rayonne au-delà des siècles.

Si egzod vinn rasanbleman wo, braceros va tounen kay manman Si cet exode finit par nous rassembler, nos souffrances finiront par s'incliner.

 

Kiles kap vinn pran la relev mete ayiti kjnpe woy. Qui va maintenant prendre la relève afin qu'Haiti prenne place dans le concert des nations?

 

Ici, il n'est pas question de haine de l'autre. Il est question ici du parcours initiatique jalonné de perte d'identité, de souffrances.

On peut faire le parallèle avec l'exode du peuple juif qui s'extirpe de la domination égyptienne.

La liberté du peuple juif dépend étroitement de la confiance qu'il mette en Dieu, des maintiens de leurs traditions. Il n'est pas question de se fondre dans la culture du peuple Egyptien au risque de se perdre. La prospérité d'Haiti dépend étroitement du maintien de sa culture. Au vu de l'Histoire en effet, une nation qui ne se fonde pas sur sa culture est inexistante. 

à l'histoire, il ne s'agit en rien de choisir ses sources...ce serait du cherry picking, procédé qui invalide toute démarche intellectuelle, que ce soit dans le domaine des sciences dures ou des sciences sociales.

 Oui, c'est ce que j'ai tenté de vous faire comprendre.

 

Pour le reste, je ne vois pas comment on peut y adhérer dès lors qu'on aspire à un environnement stable, pacifique, cohérent où chacun pourra s'épanouir.

? Ok.

 

On peut dire des choses essentialistes ou racialistes sans sombrer dans l'injure ou la diffamation.

 Ok.

 

Le fait d'invalider une thèse sur ses motivations plus que sur son contenu c'est faire preuve de sophismes intellectuelles.

Je répondrai donc uniquement à vos arguments qui s'approche un peu de la raison.

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Je suis contre tout projet politique dans le domaine, qu'il vise le métissage ou la ségrégation. Concrètement j'imagine que quand on laisse faire il y a toujours une forme de communautarisme qui s'installe (avec un quartier juif, un quartier chinois etc.).

Nous sommes bien d'accord.

 

Déjà j'en pense que les psychologues sociaux font chier à cacher leurs articles derrière des paywalls.

Parce que ce qui est présenté dans la vidéo n'est pas sérieux : juste une petite trentaine de participants, pas de contrôle avec des enfants blancs, il faudrait aussi contrôler l'environnement (qui pose les questions par exemple), et puis est-ce que c'est seulement réplicable avec des français ? Bref je demande à voir la méthode.

Ensuite il semble que ce résultat n'ait pas toujours pu être répliqué :

 

Par ailleurs pour souligner l'importance de l'environnement sur les réponses (en particulier avec des enfants) :

 

Eux ont commencé par répliquer le résultat (et je note que visiblement le fait que des enfants soient dans des écoles ségrégationnistes n'a pas d'influence...), puis deux assistants (un homme et une femme noirs) ont débarqué pour une "intervention" consistant à féliciter ceux qui avaient choisi la poupée noire, à donner des traits positifs à la poupée noire et à lire des histoires avec des enfants noirs comme protagonistes. Après ça les résultats étaient inversés (bah oui les enfants ne sont pas cons, ils voient bien ce qu'on attend d'eux).

Ce que je retiens de tout ça au final c'est une grosse impression d'amateurisme et c'est dommage.

 

Je comprends tout le monde, je ne suis qu'amour. Ça n'empêche pas que j'ai des adversaires idéologiques.

Mince, l'intuition que j'avais à propos de cette s'est avéré finalement exacte. C'est dommage.  Il serait intéressant de voir le lien entre la  construction de l'enfant et les modèles que nous lui proposons.

 

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Je garde à l'esprit que j'ai en face de moi des êtres humains, oui. Et donc?

Les bourreaux du monde entier étaient des êtres humains. Souvent, il s'agissait d'anciennes victimes. Le prolétaire qui se venge du joug des bourgeois ; le serf qui fait payer aux tsars ; le sans-culotte qui détruit du noble ; l'islamiste qui veut crucifier du chrétien et tuer des juifs ; l'allemand au pays ravagé par les exactions des grands méchants banquiers.

 

L'Histoire est une longue suite d'injustices, de massacres, de vengeances et de révoltes contre un ordre injuste qui finit par répliquer ledit ordre.

 

Alors quoi? Que veut-on dire aux autres, à son prochain? Ce monsieur a choisi de tenir la comptabilité morbide des méfaits du passé, de répandre le ressentiment, de fustiger celles et ceux qui n'ont pas voulu s'y complaire.

La transmission du ressentiment et de la haine aux générations suivantes : voilà donc une chose qui serait digne d'admiration? De compréhension, peut-être?

Hé bien non.

C'est une attitude merdique.

 

Qu'on agisse pour réparer les injustices d'aujourd'hui, je dis oui, mille fois oui -et il y a bien assez à faire à ce sujet, assez pour remplir mille vies-.

Qu'on tienne des discours utilisant les méfaits du passé pour soi-disant "éclairer" la situation d'aujourd'hui mais, en réalité, justifier les méfaits de demain, c'est participer à la perpétuation des vices, des crimes, des erreurs, des préjugés, des égoïsmes partisans qui ont toujours entravé la marché des hommes et toujours transformé leurs vies en bourbier sanglant.

Si tu n'arrives pas à le voir, à le comprendre, je n'y peux rien. Mais ne me demande ni mon assentiment, ni ma compréhension pour ce genre d'individus.

Vous avez terminé. Bien, maintenant que vous êtes descendu de votre tribune, la vérité peut être à présent découvert.

Je souhaiterai que vous étayez vos affirmations par des preuves.

Je ne vois pas où ce monsieur prêche la haine envers une autre ethnie.

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Ces marionnettes sont volontaires.

Il n'y a là pas plus de victimes raciales que dans d'autres cas de jeux de puissance.

C'est vrai que l'assasinat de Lumumba, de Thomas Sankara encourage le fait de ne pas être une marionnette.

Je pensais que le fait de menacer autrui n'était pas franchement libérale. 

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