Aller au contenu

Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate


Messages recommandés

On parle d'un candidat des Républicains, hein. On adapte notre niveau d'exigence en conséquence. Si c'était José qui parlait, bien sûr qu'on serait plus scrupuleux sur ces détails.

Mais un candidat du parti socialiste de droite qui prend pour axe la lutte contre l'Etat (car il s'agit, dans certains secteurs, de ça), c'est un signe fort. Est-il sincère ou pas? Peu importe, au fond. Peut-être qu'il veut juste vendre sa soupe. Mais je trouve rassurant qu'un cynique puisse considérer que la soupe libérale puisse attirer.

 

On est d'accord, ce n'est pas le Guide Suprême, personne ne croit à ça. J'interviens surtout pour tempérer les "ça va dans le bon sens !", "ouah on dirait du libéralisme ?!", etc.

Après, on aurait eu un candidat qui proposait de faire sauter les verrous de l'économie sans raboter l'État, j'imagine que certains ici auraient également vu ça d'un bon œil, sans pour autant tomber dans le panneau.

A côté de ça, on n'avait pas hésité à râler contre les personnes qui sentaient un parfum de libéralisme chez Valls quand il avait sorti : "Créer, innover, produire, investir, réinvestir, lancer de nouveaux produits, voilà encore des jolis mots ! [...] Car ce sont les entreprises qui, en innovant, en risquant les capitaux de leurs actionnaires, en mobilisant leurs salariés, en répondant aux attentes de leurs clients, créent de la valeur, génèrent des richesses qui doivent profiter à tous. Moi j’aime l’entreprise.". [Ceci n'est pas une comparaison entre Valls et Fillon, je vous arrête tout de suite !]

 

Tu peux t'epargner cette perte de temps. Fillon n'est pas liberal et voter pour lui en revendiquant du liberalisme c'est mentir (sauf peut etre sur le droit du travail). Maintenant, chacun occupe son dimanche comme il le souhaite.

 

C'est pas mon genre. Mais j'essaye tout de même d'écouter et de comprendre pourquoi Fillon ne rebute pas totalement certains d'entre nous. :icon_wink:

Lien vers le commentaire

Je me répète mais si on s'arrête à mi-chemin, si le travail est mal fait, je ne suis pas sûr qu'on obtienne des résultats satisfaisants et ça va encore être la faute au mibéralisme. Après, c'est vrai qu'on a rien à perdre, au point où on en est... :icon_neutral:

 

 Je vais résumer le programme Fillon : 

 

 "L'Etat ne reculera nulle part. Il va continuer à s'occuper de votre santé, votre éducation, votre culture, vos médias, votre travail. Mais on va essayer d'être un peu plus précautionneux dans nos dépenses - car il s'agit de vos impôts et futurs impôts -, plus efficaces dans nos méthodes et moins chiants avec nos règles. "

 

 Fillon, c'est le patron de Pôle emploi qui décide qu'il faut mieux faire tourner la machine. Là où le libéral voudrait lui privatiser Pôle emploi. 

 

 Et je persiste à penser que c'est mieux que rien. Car l'économie française a besoin d'oxygène alors qu'elle est au bord du précipice, et on ne peut pas s'en laver les mains. Certains d'entre nous vivent en France, ont de la famille et des amis, on peut pas juste dire en bon troll " Tout va s'effondrer et c'est bien fait pour vous". 

 

 Il s'agit de mon avis. 

Lien vers le commentaire

C'est pas mon genre. Mais j'essaye tout de même d'écouter et de comprendre pourquoi Fillon ne rebute pas totalement certains d'entre nous. :icon_wink:

Ecoute Melenchon ou Hollande celui qui déteste les riches et après écoute Fillon sur l'économie, et tu comprendras pourquoi. Même Hollande et Valls parlent comme Fillon sur l'insécurité, la laïcitude bla bla bla
Lien vers le commentaire

 Je vais résumer le programme Fillon : 

 

 "L'Etat ne reculera nulle part. Il va continuer à s'occuper de votre santé, votre éducation, votre culture, vos médias, votre travail. Mais on va essayer d'être un peu plus précautionneux dans nos dépenses - car il s'agit de vos impôts et futurs impôts -, plus efficaces dans nos méthodes et moins chiants avec nos règles. "

 

 Fillon, c'est le patron de Pôle emploi qui décide qu'il faut mieux faire tourner la machine. Là où le libéral voudrait lui privatiser Pôle emploi. 

 

 Et je persiste à penser que c'est mieux que rien. Car l'économie française a besoin d'oxygène alors qu'elle est au bord du précipice, et on ne peut pas s'en laver les mains. Certains d'entre nous vivent en France, ont de la famille et des amis, on peut pas juste dire en bon troll " Tout va s'effondrer et c'est bien fait pour vous". 

 

 Il s'agit de mon avis. 

 

Il a parlé de débureaucratiser la santé, tout de même.

Alors oui, il ne parle pas de privatiser un secteur entier de l'économie.

Mais rappelons que nous sommes en France. Ses propositions, somme toute assez mesurée, conduisent déjà à le qualifier de tous les noms (avec promesse de grèves historiques voire de guerre civile pour 3 ou 4 heures de taff de plus dans la semaine).

Imagine un José :mrgreen:

Il finirait crucifier avant de terminer une phrase.

Lien vers le commentaire

Je vais résumer le programme Fillon :

"L'Etat ne reculera nulle part. Il va continuer à s'occuper de votre santé, votre éducation, votre culture, vos médias, votre travail. Mais on va essayer d'être un peu plus précautionneux dans nos dépenses - car il s'agit de vos impôts et futurs impôts -, plus efficaces dans nos méthodes et moins chiants avec nos règles. "

Fillon, c'est le patron de Pôle emploi qui décide qu'il faut mieux faire tourner la machine. Là où le libéral voudrait lui privatiser Pôle emploi.

Et je persiste à penser que c'est mieux que rien. Car l'économie française a besoin d'oxygène alors qu'elle est au bord du précipice, et on ne peut pas s'en laver les mains. Certains d'entre nous vivent en France, ont de la famille et des amis, on peut pas juste dire en bon troll " Tout va s'effondrer et c'est bien fait pour vous".

Il s'agit de mon avis.

Voilà. Fillon ne compte pas réduire le périmètre de l'Etat, mais le réformer et le rendre plus efficace et "rentable".

C'est pas libéral mais ça évite la faillite temporairement (un Etat social-démocrate est destiné à la faillite).

Lien vers le commentaire

voter [...] en revendiquant du liberalisme c'est mentir

Certes.

Voter, c'est légitimer un système qui met en selle des dirigeants liberticides presque tout le temps.

Il ne faut pas voter.

Il n'empêche que les arguments de la campagne de François Fillon, et les électeurs de droite qui y adhèrent, sont la meilleure nouvelle qui soit arrivée en France depuis... euh... je n'ai pas connue une autre bonne nouvelle jusqu'à présent.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Je vais résumer le programme Fillon : 

 

 "L'Etat ne reculera nulle part. Il va continuer à s'occuper de votre santé, votre éducation, votre culture, vos médias, votre travail. Mais on va essayer d'être un peu plus précautionneux dans nos dépenses - car il s'agit de vos impôts et futurs impôts -, plus efficaces dans nos méthodes et moins chiants avec nos règles. "

 

 Fillon, c'est le patron de Pôle emploi qui décide qu'il faut mieux faire tourner la machine. Là où le libéral voudrait lui privatiser Pôle emploi. 

 

 Et je persiste à penser que c'est mieux que rien. Car l'économie française a besoin d'oxygène alors qu'elle est au bord du précipice, et on ne peut pas s'en laver les mains. Certains d'entre nous vivent en France, ont de la famille et des amis, on peut pas juste dire en bon troll " Tout va s'effondrer et c'est bien fait pour vous". 

 

 Il s'agit de mon avis.

En gardant a l'esprit que Fillon n'a jamais travaille de sa vie. Thatcher est une fille d'epicier, ne l'oublions pas.
Lien vers le commentaire

J'observe que certaines idées qui vont dans le bon sens séduisent chez les gens à propos de Macron et Fillon. L'anti-liberalisme n'est peut-être plus si ancré que cela.

Je suis d'accord. Le peuple de droite est toujours attaché à l'étatisme, MAIS sent qu'il y a une couille dans le pâté. Bref, le discours de Juppé serait un bon discours median de la droite aujourd'hui, càd quand même plus light tout en étant dans la continuité ("il faut alléger mais rien changer parce que la piscine à 1 euro c'est un droit"). Arrive Fillon qui, pour quelqu'un de normal (i.e non libéral), est très révolutionnaire, et... ça passe pour l'instant. Bref, l'antiliberalisme a peut-être vécu à droite.

A gauche, par contre, point de salut.

 

Je rappelle qu'en dehors de quelques milieux, le discours de Fillon est une première depuis des années pour beaucoup de gens : plus libéral, plus constant et moins populiste/corrompu. Ces trois points semblent plaire.

(Notez que je parle du discours, et non du resultat : aujourd'hui personne ne peut dire s'il va faire quoi que ce soit, voire au contraire en faire plus)

Lien vers le commentaire

Il n'empêche que les arguments de la campagne de François Fillon, et les électeurs de droite qui y adhèrent, sont la meilleure nouvelle qui soit arrivée en France depuis... euh... je n'ai pas connue une autre bonne nouvelle jusqu'à présent.

 

  Il se peut que la gauche soit arrivée au bout de la route. Depuis un quart de siècle le mur de Berlin est tombé mais on attend toujours l'aggiornamento d'une partie de la gauche. L'autre partie n'ose pas trop en faire et se cantonne à des discours d'épicier drapé de moraline histoire de ne pas brusquer la première partie. Le corpus idéologique à gauche est à peu près aussi consistant que les bêlements d'un troupeau de brebis égarées (FN méchant, ultralibéralisme caca etc.). Ca finit par se voir à la longue. Le mariage pour tous n'est pas un projet de société. Vals va tenter de nous vendre la religion laïque mais on n'y croit pas trop sur le moyen terme.

 

  D'un autre côté à droite il reste les leviers réactionnaires, la religion, la liberté (même si, il ne faut pas se le cacher, ce n'est pas du tout le principal). Pendant longtemps la droite est restée à la traine de la gauche en se contentant de réagir sur le plan des valeurs (ouin nous aussi est on est gentil). Il semblerait qu'on sorte de ce schéma avec une droite plus active et laissant la gauche sur le bord du chemin. On observera d'ailleurs comment la gauche est absente de cette primaire (certes c'est une primaire de droite mais il n'y a plus ce sentiment de déférence morale envers la gauche qu'on pouvait sentir avant). 

  • Yea 2
Lien vers le commentaire

Il semblerait qu'on sorte de ce schéma avec une droite plus active et laissant la gauche sur le bord du chemin. [...] il n'y a plus ce sentiment de déférence morale envers la gauche qu'on pouvait sentir avant).

Mon sentiment personnel est que nous sommes à la fin d'un cycle historique ouvert par Mai 68 (dont on fêtera le cinquantenaire dans moins de 2 ans), lequel avait vu une gauchisation croissante de la société, dont le signe le moins incontestable furent 15 ans de Mitterandie. A présent cette hégémonie culturelle de gauche se décompose (cf: http://oratio-obscura.blogspot.fr/2016/09/le-gauchisme-culturel-des-origines-au.html), ce qui laisse penser que les valeurs de droite ont un boulevard devant elles.

La liberté, c'est une autre histoire...

Lien vers le commentaire

Mmmh la gauche n'est pas que laïque, loin de là.

Anticatho peut être mais il y a une bonne part de pro-religieux.

(j'ai vu des enquêtes où les répondants "Oui" à la question "Dieu est important dans ma vie" sont surreprésentés chez ceux se réclamant d'une sensibilité très à gauche.)

Lien vers le commentaire

"A côté de ça, on n'avait pas hésité à râler contre les personnes qui sentaient un parfum de libéralisme chez Valls quand il avait sorti : "Créer, innover, produire, investir, réinvestir, lancer de nouveaux produits, voilà encore des jolis mots ! [...] Car ce sont les entreprises qui, en innovant, en risquant les capitaux de leurs actionnaires, en mobilisant leurs salariés, en répondant aux attentes de leurs clients, créent de la valeur, génèrent des richesses qui doivent profiter à tous. Moi j’aime l’entreprise.". [Ceci n'est pas une comparaison entre Valls et Fillon, je vous arrête tout de suite !]"

 

 

Normal, faut être débile pour croire que cette phrase traduise un quelconque libéralisme économique

 

depuis le triomphe de l'économie de marché et la fin du totalitarisme planificateur même les gauchistes abandonnent la vulgate marxiste pour adopter un discours bisounours du vivre ensemble,donc entre classes. Mais c'est toujours l'économie mixte, et on est même pas en France dans un social-libéralisme dira t-on flexi-sécurité, mais dans de la lourde social-démocratie socialisante

 

Sans compter que ce sont des mot et non des actions, qu'il y a ce vicieux "richesses qui doivent profiter à tous" et que jamais le libéralisme économique ne se réduit à être " pro entreprise" ou même pro compétitivité, au poujadisme

 

et encore on parle que d'économie car pour avoir l'étiquette de libéral tout court il faut l'être politiquement, institutionnellement,sociétalement etc

 

Alors il y a vraiment qu'un crétin de journalitse pour tirer de cette simple phrase que Valls l'autoritariste socialisant soit libéral

Lien vers le commentaire

Quelque soit le candidat de droite élu, y aura des jeans-rebelles pour se la jouer révolution, accompagnés de jean-racaille plus pragmatiques que politisés.

 

Quelques bagnoles cramées, quelques magasins pillés, rien de plus que n'importe quel "mouvement social" aujourd'hui en France.

 

Après quelques beignes de CRS, le lycéen française rejoint les bancs de l'école. Il aura appris, mais un peu tard, que la révolution fait mal à la gueule.

Lien vers le commentaire

Il parait que fifille Fillon est délicieusement jolie.

Est-ce cas chez une petite-fille Juppé ?

En fait Alain Juppé a une petite dernière encore étudiante à HEC.

Assez mimi sur son profil Linkedin.

(où on s'aperçoit que les internautes taquins consultent dans la foulée les miss Villepin et Fillon.)

Lien vers le commentaire

CyB5m9FWIAA5fpA.jpg

Ils sont malades.

Venant de Politis, c'est loin d'être étonnant... Les articles en haut de la couverture donnent d'ailleurs bien le ton.

J'ai peut-être la mémoire qui flanche mais je n'ai pas l'impression que le traitement honteux et godwinesque réservé à Fillon soit si différent de ce qu'a connu le Sarkozy crû 2007. Vous voyez vraiment une aggravation? Bon c'est sûr à l'époque on n'avait pas l'épouvantail Trump à agiter.

Lien vers le commentaire

 Le pragmatisme envahit CP !!!

 

 https://www.contrepoints.org/2016/11/26/272935-deminera-bombe-a-retardement-a-presidentielle

 

 

 

Ceux qui suivent les finalistes de la primaire des Républicains doivent s’affranchir des débats sociétaux stériles actuels. Ni l’un, ni l’autre ne sont de grands défenseurs des libertés individuelles. Aucun ne s’est opposé à la loi LOPPSI 2 renseignement ou au fichier biométrique TES récent. En revanche, seul l’un des deux propose un projet ambitieux de libération de la croissance et de réduction de la dette. Il s’appelle François.

 

https://www.contrepoints.org/2016/11/26/272939-liberale-jai-choisi-fillon

 

 

 

Le programme économique de François Fillon n’est donc pas une simple envolée lyrique, mais un projet ouvertement libéral de redressement de nos finances publiques, reposant sur des notions économiques ayant déjà fait leurs preuves dans le passé. Il évoque dans son livre un échange avec Nicolas Sarkozy au cours duquel il lui avait suggéré d’appliquer des mesures libérales : « Tu sais, François, la liberté, c’est Madelin : 4%4. » Or, justement Nicolas Sarkozy avait été élu grâce à un programme que les observateurs disaient libéral et mondialiste, qu’il n’a pas mis en œuvre. Il a commis l’erreur d’aligner son projet sur les sondages, ce qui lui a fait perdre sa réélection. Espérons que M. Fillon parvienne à tenir ses promesses électorales et fasse enfin entrer la France dans le XXIe siècle ; s’il est élu président.

 

https://www.contrepoints.org/2016/11/26/272911-francois-fillon-ultraliberal-quelques-tweets

 

 

Au final, il reste malgré tout un second choix acceptable pour les libéraux de droite souhaitant voter.

D’abord parce qu’il n’existe pas, à l’heure actuelle, de meilleure alternative, compte tenu de l’état de l’opinion. Pour être élu, et sans doute par conviction, François Fillon se positionne assez précisément au barycentre des droites françaises, et ce barycentre ne peut pas être libéral, puisque de nombreuses droites ne sont pas libérales. En attendant un grand soir libéral hypothétique, beaucoup de libéraux de droite feront le choix d’un pays, pour eux-mêmes et pour leurs enfants, qui ne sombre pas complètement. Reste aux libéraux de conviction à travailler l’opinion publique pour que ce barycentre se rapproche du libéralisme.

Ensuite, parce qu’à force de prononcer le terme liberté, on peut toujours espérer que François Fillon acquière de vrais réflexes libéraux ; à savoir que face à un problème, il favorise la liberté individuelle plutôt que des taxes ou des réglementations.

Enfin parce qu’en assumant une vraie rupture, dans le discours en tout cas avec le chiraquisme/sarkozysme, il ouvre des perspectives de recomposition doctrinale de la droite, mais aussi de la gauche forcée de s’adapter à un candidat de droite assumant son positionnement. Cette recomposition peut permettre ensuite à un discours plus libéral à droite comme à gauche d’émerger.

Il n’y a toujours pas de candidat libéral aux présidentielles, ne serait-ce que pour une candidature de témoignage, mais avec Emmanuel Macron à gauche et François Fillon à droite, l’élection présidentielle de 2017 est moins glauque pour les libéraux que celle de 2012.

Faute de grives, on mange des merles.

 

https://www.contrepoints.org/2016/11/26/272937-apres-primaire-de-droite-grande-bataille-ideologique

 

 

Les résultats du premier tour ont, en tout cas, montré qu’une importante partie de l’électorat de la droite avait voulu saisir l’opportunité historique de réaliser un projet qu’elle porte depuis que la crise économique s’est durablement installée dans notre pays : réformer le compromis français issu de l’après-guerre quant au modèle de l’action publique et de l’État-providence.

Sa précédente fenêtre d’opportunité avait été la courte cohabitation 1986-1988, mais la droite avait rencontré sur son chemin un obstacle insurmontable en la personne d’un François Mitterrand au sommet de son art. Même la présidence Sarkozy n’avait pas donné à la droite une telle fenêtre de tir car entre 2007 et 2012 la gauche n’était pas affaiblie au point où elle l’est aujourd’hui. Elle avait même engrangé des succès électoraux, comme lors des régionales de 2010.

La gauche va-t-elle trouver dans la primaire de la droite le même élan mobilisateur que l’ancien Président socialiste avait alors puisé dans la cohabitation ? Est-elle trop faible et trop divisée pour cela ? Le combat s’annonce plus passionnant que jamais et la présidentielle 2017 pourrait avoir un fort prisme gauche-droite, perturbé néanmoins par le Front national.

Si François Fillon gagne la primaire ce dimanche 27 novembre, la grande bataille idéologique dont il a parlé dans la conclusion de son débat avec Alain Juppé pourrait bien être devant lui.

 

Lien vers le commentaire

Les couleuvres que les gens sont prêts à avaler pour justifier leur envie de voter. "l’un des deux propose un projet ambitieux de libération de la croissance et de réduction de la dette." "un projet ouvertement libéral de redressement de nos finances publiques"

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...