Aller au contenu

Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate


Messages recommandés

Désolé, j'avais mal interprété tes réserves.

Mais, pardon, de la "bonne com libérale" ? "Bonne", "communication", "libérale" ? Tu parles d'un adjectif qui était synonyme de nazisme il y a juste deux semaines. Un politicien aurait donc imaginé utiliser ce mot dans le but de manipuler l'opinion à son avantage ? Mais Machiavel peut aller se rhabiller. C'est d'une audace inouïe !

Libéral en France veut dire "fiscal conservatism". Et Fillon est en effet, à la marge, le candidat le plus "libéral" (selon cette définition) de la droite et du pays. C'est détesté dans les milieux de gauche et donc à la tévé, dans les journaux et autres MSM. Mais la droite (orléaniste, pour reprendre la classification de René Rémond) est perméable à ce type de notions.

Le jour où libéral prendra sa vraie définition dans le spectre politique français, et le jour où une part conséquente de l'ensemble de l'électorat français ne rejette pas immédiatement cette idée (ce qui peut arriver dans un futur proche avec Macron s'il arrête ses conneries socdem) alors il y aura une raison pour se réjouir. Mais là non.

Lien vers le commentaire

Tu vois ce n'est pas la seule discussion que j'ai eu avec des fillonnistes, et j'ai tendance à me référer davantage à mes discussions plutôt qu'aux experts politiques, aux médias et aux instituts de sondage qui se sont largement discrédités et n'ont pas vu la montée du candidat Fillon.

Quand je raconte à certains fillonnistes que je voudrais voir l'Etat réduit aux fonctions régaliennes tout au plus et qu'ils me taxent d'ultra-libéral, désolé mais c'est révélateur ça dit beaucoup de choses.

Encore une fois, les instituts de sondage ont pris une photographie, ce n'est pas une prévision.

Les médias n'ont rien vu venir mais les instituts de sondage sont cohérents avec une montée rapide jusqu'au dernier débat et explosive après le dernier débat. C'est parfaitement juste.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Les primaires de la droite ne concernaient pas la France.

Juste Papyland.

Les vieux ont plus de raison de ne pas aimer Thatcher que les jeunes, ils ont subi le conditionnement social plus longtemps.

 

Lien vers le commentaire

Encore une fois, les instituts de sondage ont pris une photographie, ce n'est pas une prévision.

Les médias n'ont rien vu venir mais les instituts de sondage sont cohérents avec une montée rapide jusqu'au dernier débat et explosive après le dernier débat. C'est parfaitement juste.

On ne sera pas d'accord.
Lien vers le commentaire

On ne sera pas d'accord.

Ma foi, les faits sont têtus mais c'est ton droit.

17-18 une semaine avant le vote, 31 deux jours avant avec à chaque fois de grosses marges d'erreur parce que c'est très difficile à sonder + une participation bien plus élevée que ce que les gens déclaraient.

Les sondeurs ont bon dos mais 1. les gens qui ne comptaient pas voter y sont finalement allés et 2. la décision pour Fillon s'est faite majoritairement dans les tous derniers jours (sortie des urnes de lundi dernier).

 

Franchement, chie sur les médias tant que tu veux, mais un sondeur n'est pas un prévisionniste.

Lien vers le commentaire

Les vieux ont plus de raison de ne pas aimer Thatcher que les jeunes, ils ont subi le conditionnement social plus longtemps.

Une petite partie de la droite a toujours vu Thatcher avec bienveillance, pour son patriotisme, son anti-gauchisme, son opposition aux syndicats et le fait qu'elle ait relevé son pays. Ils sont incapables de citer une mesure concrète qu'elle ait prise, hormis peut-être la fermeture des mines de charbon, s'ils connaissaient le reste ils seraient horrifiés.
Lien vers le commentaire

Un point assez juste de Macron c'est que Fillon ne veut pas toucher aux professions reglementées (électorat de droite).

Il se renie dans son programme sur la Sécu. Pas besoin d'aller plus loin. Ca n'apparaît juste pas dans les "baisses" de dépenses et les baisses d'impôts.

Les gars, soyez sympa, les critiques sont bonnes à lire mais donnez des sources.

Je suis tombé sur l'une des petites mains qui ont participé au programme. Il est fan de CP

Qui ? La petite main ou Fillon ?

Lien vers le commentaire

2. la décision pour Fillon s'est faite majoritairement dans les tous derniers jours (sortie des urnes de lundi dernier).

Pour le gars filloniste que je connais, il m'a dit s'être décidé 3 jours avant.

Avant il était prêt à voter Lemaire.

Quand il a vu Fillon remonter dans les sondages, il est passé à Fillon.

Lien vers le commentaire

@L'Affreux :

De son programme, volet dépenses de santé :

plus de 20 Mds€ (sur 5 ans!) de réduction de la dérive des dépenses de santé, en veillant à ce que leur progression se situe sensiblement en-dessous de 2% par an ; une réforme ambitieuse de la carte hospitalière sera également nécessaire, gage à la fois de maîtrise des dépenses et de qualité des soins, car trop souvent le conservatisme dans ce domaine génère à la fois du gaspillage

Alors si tu privatises la secu (même hors ALD) et que tu arrives à ne faire que 4 milliards de moindre hausse des dépenses de santé, c'est que tu es nul.
  • Yea 1
Lien vers le commentaire

s'ils connaissaient le reste ils seraient horrifiés.

Indeed.

"Thatcher fit une contribution éclairante [lors du débat aux Communes des 20 et 21 novembre, relatif au futur traité de Maastricht]. En s'emparant de l'idée de Tony Benn d'un référendum sur la monnaie unique, elle souligna que si, à l'avenir, les trois partis politiques principaux devaient s'accorder sur l'Union monétaire, le peuple britannique n'aurait pas voix au chapitre sur cette question. Pourtant, les implications constitutionnelles étaient sérieuses. En citant le grand théoricien constitutionnaliste A. V. Dicey, elle estima qu'il serait "nécessaire de tenir un référendum". "Il faut laisser le peuple s'exprimer", conclut-elle. Hurd, Kenneth Clarke et Michael Portillo n'étaient pas d'accord."

-Christopher Booker & Richard North, La Grande Dissimulation, L'Artilleur, coll. "Interventions", 2016 (2003 pour la première édition anglaise), 832 pages, p.431.

Lien vers le commentaire

Les primaires de la droite ne concernaient pas la France.

Juste Papyland.

 

Le poids des ans, la sagesse sans dents.

 

Libéral en France veut dire "fiscal conservatism". Et Fillon est en effet, à la marge, le candidat le plus "libéral" (selon cette définition) de la droite et du pays. C'est détesté dans les milieux de gauche et donc à la tévé, dans les journaux et autres MSM. Mais la droite (orléaniste, pour reprendre la classification de René Rémond) est perméable à ce type de notions.

Le jour où libéral prendra sa vraie définition dans le spectre politique français, et le jour où une part conséquente de l'ensemble de l'électorat français ne rejette pas immédiatement cette idée (ce qui peut arriver dans un futur proche avec Macron s'il arrête ses conneries socdem) alors il y aura une raison pour se réjouir. Mais là non.

 

Oui, il n'est pas libéral mais au moins on peut vaguement espérer (espoir sans doute déçu) un freinage des conneries en matière économiques.

Un Montebourg président, par contre, il n'y aurait aucun espoir à avoir.

 

Le point important, pour nous, sera de réussir à expliquer que la politique pro-business ne résume pas le libéralisme, mais que le libéralisme c'est aussi la dépénalisation du cannabis, la redéfinition du périmètre de l'Etat, la liberté d'opinion pour tous, la liberté religieuse, la liberté de circuler...

Lien vers le commentaire

Des libéraux qui s'ignoraient sans doute...

Ha je ne sais pas mais probablement des gens saoulés par le duo gagnant annoncé par les médias et qui étaient prêts à voter Juppé pour pas avoir Sarkozy, en pensant jusqu'au dernier moment ne pas avoir d'alternative.

Disons que le fait qu'ils aient choisi cette alternative à la place de l'alternative Juppé est mieux qu'un coup de pied au derch... mais pas beaucoup mieux.

Lien vers le commentaire

Quand t'a inventé une taxe absconse sur les cabanes de jardin, y a pas grand chose à attendre de toi en matière d'arrêt des conneries.

 

En face, t'as Valls, Montebourg, Le Pen et Mélanchon.

Même un clown triste thatchérien me paraît préférable à ces gaillards.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Je trouve pas que Valls ait mené une politique moins bonne que Fillon. En fait, la fiscalité a plutot baissé depuis que Valls est premier ministre. Comparé à l'inventivité des gouvernements Fillon...

Lien vers le commentaire

Je trouve pas que Valls ait mené une politique moins bonne que Fillon. En fait, la fiscalité a plutot baissé depuis que Valls est premier ministre. Comparé à l'inventivité des gouvernements Fillon...

Et puis bon Valls avec l'état d'urgence et ses sorties sur la laïcitude et l'islam a appliqué le programme de Fillon
Lien vers le commentaire

Et puis bon Valls avec l'état d'urgence et ses sorties sur la laïcitude et l'islam a appliqué le programme de Fillon

 

Je ne suis pas convaincu que Fillon partage l'approche laïcarde de Valls.

 

Je trouve pas que Valls ait mené une politique moins bonne que Fillon. En fait, la fiscalité a plutot baissé depuis que Valls est premier ministre. Comparé à l'inventivité des gouvernements Fillon...

 

Mouih, il y a eu des cadeaux électoraux à l'approche des élections...

 

Sinon, sur le Point :

 

http://www.lepoint.fr/presidentielle/francois-fillon-le-casse-tete-de-marine-le-pen-28-11-2016-2086248_3121.php

 

 

Que fera Marine Le Pen? La désignation de François Fillon à la primaire de la droite et du centre rebat partout les cartes. Y compris au FN, où, se fiant comme tout le monde aux prédictions du « système », on attendait Alain Juppé – dans le cas du FN, on l'espérait même. Fillon est un drôle d'« objet » politique pour le parti de Marine Le Pen. Contrairement à Nicolas Sarkozy, l'ancien Premier ministre n'offre aucune prise d'ordre comportementale, ni même quoi que ce soit relevant chez lui de la contradiction. Dès 2007, il avait en effet parlé d'un « État en situation de faillite », qu'il souhaite redresser aujourd'hui avec le programme que l'on sait.

 

Par ailleurs, le conservatisme de Fillon s'impose à tous sans qu'il ait besoin de le surjouer : ses prises de position, ses convictions intimes et ses déclarations anciennes ne viennent aucunement contredire sa volonté de défendre une certaine idée l'être français. Pour autant, le FN n'a pas fait du conservatisme culturel un axe majeur de son discours politique. Ses positions sociétales montrent un progressisme d'accompagnement et non d'initiatives. En outre, la dénonciation du libre-échange porte d'abord sur les conséquences économiques et sociales, avant d'être un facteur d'usure de l'identité française. Si l'immigration est contestée, elle l'est pour ces mêmes raisons, en plus des risques qu'elle ferait peser en matière de sécurité. Ainsi Marine Le Pen refuse-t-elle d'adhérer à la thèse qu'elle juge « complotiste » du « grand remplacement ». S'il n'est pas l'affreux jojo décrit par certains durant l'entre-deux-tours de la primaire, François Fillon entend mettre la question de l'immigration au centre des débats, autant par souci économique que culturel. Il préconise ainsi des quotas en fonction de notre capacité d'accueil et notre faculté à intégrer.

Le FN, porte-parole des fonctionnaires et classes moyennes ?

Reste donc un angle d'attaque évident pour le FN : le social. À force de renoncements, la gauche gouvernementale a abandonné cette thématique à Marine Le Pen, la seule voix audible – avec éventuellement Jean-Luc Mélenchon – sur le sujet. Dès lors, va-t-elle incarner durant la campagne de 2017 « l'autre politique » ? La gauche étant, pour l'instant, en miettes, il se pourrait que la présidente du FN soit le porte-voix des fonctionnaires, des classes moyennes, des ruraux et des chômeurs peu qualifiés. Vu ainsi, le contexte pourrait profiter à Florian Philippot, dont la ligne sociale paraît en adéquation avec l'espace qui se dégage et la demande d'une partie des Français.

Il faudra alors parler d'un recentrage sur les questions de souveraineté au FN, au détriment de Marion Maréchal-Le Pen et de ses amis de la fameuse « droite hors les murs », tenants d'une ligne identitaire et, à certains égards, libérale. Que fera au final Marine Le Pen ? Avancera-t-elle sur deux jambes, au risque d'une synthèse peu tranchante, ou fera-t-elle la part belle à la ligne Philippot comme semble l'imposer la désignation de François Fillon ? Marine Le Pen a déjà donné un début de réponse. Dimanche, elle n'a pas hésité à qualifier le programme de Fillon comme « le pire programme de casse sociale qui ait jamais existé ».

 

Le bon côté de Fillon, c'est que, tout à coup, Marine Le Pen ne paraît plus si maléfique à certains journalistes. Après tout, le FN ce n'est que du progressisme d'accompagnement, du social et un peu de protectionnisme.

Lien vers le commentaire

Oubliez Macron. Comme Juppé, il fera pschit comme un mentos dans le coca, et encore, s'il parvient seulement à plonger dedans.

Je m'interrogeais y a quelques mois ici même sur la manipulation des médias à vendre un Juppé dont les français se contrefoutaient. Macron c'est la même manipulation. Le sobriquet de pravda pour parler de la presse n'est pas immérité et n'exagère même pas.
Lien vers le commentaire

Le bon côté de Fillon, c'est que, tout à coup, Marine Le Pen ne paraît plus si maléfique à certains journalistes. Après tout, le FN ce n'est que du progressisme d'accompagnement, du social et un peu de protectionnisme.

 

Et c'est un "bon côté" ?

 

J'avoue que la formule "progressisme d'accompagnement" est absolument inédite (on parle du FN, un parti qui fait toujours campagne contre "les avortements de confort"...). Certains semblent capables d'aller assez loin pour contrer Fillon "l'ultralibéral" (sans doute les subventions massives à la presse n'y sont-elles pas tout à fait étrangères ?...).

Lien vers le commentaire

Et c'est un "bon côté" ?

 

J'avoue que la formule "progressisme d'accompagnement" est absolument inédite (on parle du FN, un parti qui fait toujours campagne contre "les avortements de confort"...). Certains semblent capables d'aller assez loin pour contrer Fillon "l'ultralibéral" (sans doute les subventions massives à la presse n'y sont-elles pas tout à fait étrangères ?...).

 

Bah oui. Les masques tombent. Certains vont préférer le FN à l'ultra-libéralimse destructeur et mortifère. Et vont expliquer la chose à grand renfort de "progressisme d'accompagnement".

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...