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Des(s)ert rural, PAC & potée au chou


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Vu que le thread sur la vague réactionnaire s'abattant sur la France est envahi par des considérations divers et variées sur la condition rurale, je propose de continuer ce dernier sujet ici.
Un modo pourrait-il d'ailleurs déplacer les posts h.s. du thread Y a-t-il une vague réactionnaire actuellement ?

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De toute façon la pauvreté s'est toujours mesurée aux revenus, pas aux services disponibles à proximité, ça n'a pas de sens. Il y a d'autres difficultés en ville qu'il n'y a pas à la campagne.

Le coût de la vie est plus important en ville en plus à cause des transports en commun et du logement par exemple, je ne vois pas comment on peut contester cela. 

Par conséquent je trouve la pauvreté rurale exagérée, pas dit qu'elle n'existait pas, mais elle me semble moindre qu'en ville.

 

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De toute façon la pauvreté s'est toujours mesurée aux revenus, pas aux services disponibles à proximité, ça n'a pas de sens. Il y a d'autres difficultés en ville qu'il n'y a pas à la campagne.

Le coût de la vie est plus important en ville en plus à cause des transports en commun et du logement par exemple, je ne vois pas comment on peut contester cela. 

Par conséquent je trouve la pauvreté rurale exagérée, pas dit qu'elle n'existait pas, mais elle me semble moindre qu'en ville.

 

Les salaires sont souvent plus bas à la campagne et les gens moins éduqués, ...

 

Historiquement (je veux dire : ces 60/70 dernières années), les campagnes sont plus pauvres, à tout point de vue.

 

En moyenne, mais ça tends à changer avec la "ruralisation" (ie : s'acheter une bicoque à 45minutes de voiture de son taf en ville ou zone urbaine), ça fait remonter les moyennes de salaires et de revenus.

 

Et surtout, on a tendance à oublier que chaque étude défini "urbain" ou "rural" de manière différente, à partir de là, les résultats sont du tout au tout différents. Plus la ville est grande, plus la campagne est pauvre puisque, en Belgique, les riches s'installent en banlieue quand le centre est un nid à pauvres et/ou bobo (dans les deux cas, pas bien riches). Et donc plus elle est petite...

 

Faut prendre tout ça en compte si on veut discuter sérieusement.

 

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Les salaires sont souvent plus bas à la campagne

 

Les salaires plus élevés sont une conséquence de la division du travail naturellement largement plus poussée en ville.

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Les salaires sont souvent plus bas à la campagne et les gens moins éduqués, ...

Au niveau des revenus, en moyenne tu en es bien sûr?

En ville la variance est plus importante. On trouve des smicards, des étudiants, des chômeurs, et à l'autre bout des cadres dririgeants (je te la fais en gros). A la campagne on trouve beaucoup de gens au chomage? Tu trouves des agriculteurs, des commerçants dans les bourgs, divers petits entrepreneurs, des notables, des résidences secondaires, des retraités et des gens qui viennent travailler en ville. Les écarts de revenus sont moindres, mais ce n'est plus la paysannerie d'autrefois

Historiquement (je veux dire : ces 60/70 dernières années), les campagnes sont plus pauvres, à tout point de vue.

Justement historiquement oui, mais l'image des paysans qui crèvent de faim et vont en ville pour survivre c'est fini depuis 40 ans.

L'exode rural, du moins en France, est finie depuis un bail, c'est bien que le besoin d'aller vivre en ville -souvent pour des raisons économiques - n'existe plus.

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La « divergence des territoires » : une erreur d’analyse

Dans une tribune publiée par Le Monde du 24 avril 2015 (« Les territoires sont de plus en plus divergents »), Laurent Davezies et Thierry Pech reprennent une analyse qu’ils avaient déjà présentée dans une note de Terra Nova et qui repose sur une erreur d’interprétation.

Leur analyse peut se résumer ainsi à partir de ce qu’ils écrivent : « les inégalités interrégionales de création de richesses – mesurées par le produit intérieur brut (PIB) par habitant – recommençaient à progresser, poussées par la mise en concurrence mondiale généralisée, la course à l’innovation et le basculement d’une économie de production matérielle vers une économie immatérielle (…) Depuis 2000 jusqu’à aujourd’hui, ce rythme [de variation de l’emploi salarié privé] est désormais corrélé à la taille des villes  : plus elles sont grandes, plus forte est leur dynamique ».

Ils considèrent que, dans une économie mondialisée, les grandes métropoles sont les seules à permettre un niveau de créativité et de productivité suffisant pour connaître un véritable développement économique.

Effet de composition

Commençons par remarquer que la surproductivité apparente des « métropoles » est principalement due à l’agglomération parisienne. Les autres grandes villes françaises ne sont pas homogènes et sont loin de présenter une différence de produit intérieur brut (PIB) par habitant aussi importante relativement à d’autres entités spatiales (pour des précisions, voir notre texte, « l’avantage économique apparent des métropoles : un problème de méthode de calcul ? »).

Nous pouvons donc concentrer notre raisonnement sur la spécificité de la région capitale. Le principal problème des propos de Davezies et Pech est que le PIB régional ne mesure pas le dynamisme économique intrinsèque d’une région : il s’agit simplement d’un indicateur statistique agrégé qui reflète en réalité plutôt les inégalités salariales. En effet, l’Insee, comme d’autres organismes statistiques, calcule le PIB régional en ventilant la valeur ajoutée déclarée par les entreprises présentes dans plusieurs régions selon la masse salariale relevant de chacune de ces régions.

La différence de productivité moyenne apparente ne résulte pas mécaniquement de la taille de l’agglomération parisienne comme Davezies et Pech semblent le croire, elle s’explique en réalité pour l’essentiel (le reste étant un simple effet du coût local de la vie, pour le logement en particulier) par un effet de composition.

Si l’Ile-de-France semble particulièrement productive, c’est parce qu’elle comprend beaucoup d’emplois de service liés à la présence de sièges sociaux de grands groupes, de ministères et grandes administrations et de secteurs d’activité rares tels que ceux de la finance ou des industries culturelles. C’est aussi parce qu’elle concentre des services à la personne relevant du luxe, dont la présence est due à la présence de populations à très hauts revenus dans certaines parties de la région (Neuilly, certains arrondissements parisiens).

Très hautes rémunérations

A cette composition des branches d’activité s’ajoute celle des types d’emplois. La région parisienne concentre tout particulièrement les très hautes rémunérations, celles des cadres de la finance et celles de cadres dirigeants.

Si l’on calcule les différences de salaire moyen entre l’Ile-de-France et les autres régions, on découvre que les deux professions qui présentent les plus gros écarts sont les « cadres des marchés financiers » et les « chefs de grande entreprise de 500 salariés et plus ». Or ce sont ces emplois, notamment ceux de la finance, dont les salaires ont connu la plus forte progression dans la période récente (Olivier Godechot, « Financiarisation et fractures sociospatiales », L’année sociologique, 2013, 63, n°1, p. 17-50).

C’est pourquoi l’Ile-de-France est également marquée par des inégalités de revenus importantes : « Les disparités sont les plus marquées en Ile-de-France, particulièrement dans les départements de Paris et des Hauts-de-Seine », écrivent Anne-Thérèse Aerts, Sandra Chirazi et Lucile Cros dans une note très éclairante de l’Insee (« Une pauvreté très présente dans les villes-centres des grands pôles urbains », Insee première, n° 1552, juin 2015).

Pour le dire autrement, Laurent Davezies et Thierry Pech croient voir des différences de productivité là où il y a surtout des inégalités de revenus. Pourquoi certains emplois ou activités sont-ils particulièrement présents en Ile-de-France et absents ou plus rares dans les autres régions françaises ?

Affirmations simplificatrices

L’Ile-de-France présente deux caractéristiques, qui résultent d’une construction historique de longue durée : d’une part, c’est la capitale d’un pays dont l’administration est à la fois très centralisée et très concentrée — les ministères et la plupart des administrations centrales y sont regroupées —, et d’autre part, c’est une grande agglomération très accessible, ce qui en fait un contexte favorable pour des activités à marché mondial relativement rares (entre autres la finance et la mode).

Notons toutefois que ces deux caractéristiques ne sont pas nécessaires à l’obtention d’un chiffre élevé du PIB régional par habitant : selon Eurostat, en Europe, la région de Groningen (petite région rurale et universitaire des Pays-Bas accueillant le siège social du principal transporteur de gaz en Europe, Gasunie) a un ratio plus élevé. Le PIB moyen par habitant est un indicateur statistique résultant de la composition d’activités différentes dont certaines sont présentes dans telle ou telle région à cause de processus historiques de long terme.

C’est une erreur de l’interpréter comme un effet de la concentration de population qui serait homogène sur toutes les activités, de même que c’est une erreur de faire comme si les régions étaient des compétitrices indépendantes alors qu’elles entretiennent des interdépendances considérables, surtout dans un pays comme la France.

Il serait temps d’en finir avec la répétition d’affirmations simplificatrices sur le surcroît de productivité lié à la taille des agglomérations. Répéter à l’infini une analyse erronée ne la rend pas plus juste. Il vaudrait mieux analyser les logiques historiques, sociales et économiques qui ont conduit à la répartition spatiale des activités que nous observons actuellement et sur les logiques qui sont en train de faire évoluer cette répartition, des logiques qui sont bien loin de se réduire à une opposition entre les « métropoles » et le reste du pays.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/29/la-divergence-des-territoires-une-erreur-d-analyse_4664043_3232.html#lEVparR01HmcLPK4.99

 

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Pour le dire autrement, Laurent Davezies et Thierry Pech croient voir des différences de productivité là où il y a surtout des inégalités de revenus. Pourquoi certains emplois ou activités sont-ils particulièrement présents en Ile-de-France et absents ou plus rares dans les autres régions françaises ?

 

Et comme les revenus n'ont rien à voir avec la productivité... oh wait...

 

Pour ce qui est des inégalités avec les vieux de la campagne, il faut se pencher du côté de la retraite par répartition. Avec un système de retraite par capitalisation, ils auraient récupérés les dividendes des villes (et de la mondialisation).

 

 

 

. Pourquoi certains emplois ou activités sont-ils particulièrement présents en Ile-de-France et absents ou plus rares dans les autres régions françaises ?

 

Division du travail.

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Et comme les revenus n'ont rien à voir avec la productivité... oh wait...

 

Pour ce qui est des inégalités avec les vieux de la campagne, il faut se pencher du côté de la retraite par répartition. Avec un système de retraite par capitalisation, ils auraient récupérés les dividendes des villes (et de la mondialisation).

 

 

Division du travail.

 

Tu ne sais pas lire ou tu as lu en diagonale c'est pas grave.

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Ni l'un ni l'autre. Comment peut-on croire qu'il n'y a pas de lien entre être une grande ville et avoir un grand nombre de sièges sociaux et autres activités rares justement parce que c'est en ville qu'on trouve les compétences nécessaires pour les faire tourner ? Sortir quelques anomalies pour des raisons historiques n'est pas un réel argument.

 

 

 

Commençons par remarquer que la surproductivité apparente des « métropoles » est principalement due à l’agglomération parisienne. Les autres grandes villes françaises ne sont pas homogènes et sont loin de présenter une différence de produit intérieur brut (PIB) par habitant aussi importante relativement à d’autres entités spatiales

 

Comment ne peut-on pas remarquer que Paris est de très loin la plus grande métropole de France et que donc logiquement, les écarts avec la campagne seront moins marqués pour les autres métropoles.

 

 

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Ni l'un ni l'autre. Comment peut-on croire qu'il n'y a pas de lien entre être une grande ville et avoir un grand nombre de sièges sociaux et autres activités rares justement parce que c'est en ville qu'on trouve les compétences nécessaires pour les faire tourner ? Sortir quelques anomalies pour des raisons historiques n'est pas un réel argument.

 

 

Comment ne peut-on pas remarquer que Paris est de très loin la plus grande métropole de France et que donc logiquement, les écarts avec la campagne seront moins marqués pour les autres métropoles.

 

La politique française de ces dernières années est basée sur le fait qu'en faisant des grandes régions avec des grandes mégalopoles ont accroitra la richesse créée ce qui est loin d'être démontrée dans les faits. Généralement ce type de papier s'appuie sur l'exemple parisien pour démontrer l'effet taille sur la productivité.

 

Tu t'enflammes dans le vent.

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Dans les faits, si la majorité de la population (et bientôt on pourra même dire la majorité de l'humanité) a quitté la campagne ce n'est pas parce qu'on est plus riche en ville ?

Dans les faits, il est bien dit que les autres métropoles sont plus riches que les campagnes même si la différence est moins marquée (et oui, Paris est bien plus grande qu'aucune autre métropole française).

 

Si la politique française ne marche pas forcément c'est parce que la planification est top down et pas bottom up.

 

Sinon, je croyais qu'on était plus pauvre à la campagne qu'en ville, es-tu en train de me démontrer l'inverse ?

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Dans les faits, si la majorité de la population (et bientôt on pourra même dire la majorité de l'humanité) a quitté la campagne ce n'est pas parce qu'on est plus riche en ville ?

Dans les faits, il est bien dit que les autres métropoles sont plus riches que les campagnes même si la différence est moins marquée (et oui, Paris est bien plus grande qu'aucune autre métropole française).

 

 

 

Bravo tu devrais te lancer dans la paraphrase tu as un avenir tout tracé.

 

 

Si la politique française ne marche pas forcément c'est parce que la planification est top down et pas bottom up.

 

Merci de nous l'avoir expliqué aucun d'entre nous n'avait remarqué.

 

 

Sinon, je croyais qu'on était plus pauvre à la campagne qu'en ville, es-tu en train de me démontrer l'inverse ?

Dans les faits tu fais des grandes affirmations sur les milieux ruraux sans le moindre début de preuve. J'ai dit que tu profites plus des services publics en étant au coeur de la ville qu'à la campagne et que tu as des contraintes budgétaires que tu n'as pas forcément en étant au coeur de la ville rien de plus.

 

Dans les faits, on a toujours pas compris ton histoire de PAC complètement hors sujet que tu as sorti du chapeau.

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 J'ai dit que tu profites plus des services publics en étant au coeur de la ville qu'à la campagne et que tu as des contraintes budgétaires que tu n'as pas forcément en étant au coeur de la ville rien de plus.

 

 

 

Dans les faits tu fais des grandes affirmations sur les milieux ruraux urbains sans le moindre début de preuve.

 

 

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Non tu as sortit ton expérience personnelle qui doit être pris comme une vérité. Tu as aussi dit que ce sont les entreprises qui paient pour les transports en commun tout en refusant d'appliquer la même logique à la taxation de l'essence. Je ne vois pas par quel miracle dans le cas de l'essence ce sont les consommateurs ruraux qui paient mais dans le cas des autres taxes qui touchent les entreprises urbaines, ce ne seraient pas les consommateurs urbains.

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La première affirmation sans preuve du sujet a été : on est plus pauvre à la campagne, grande oubliée de la république. Je ne vois pas pourquoi je ferais l'effort d'être plus rigoureux.

 

Tiens : voilà ton bonheur sur l'arrosage de la ruralité par la PAC : https://www.supagro.fr/capeye/pac-application/Un petit milliard par an pour la campagne, hors agriculteurs (eux c'est 8 milliards).

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La première affirmation sans preuve du sujet a été : on est plus pauvre à la campagne, grande oubliée de la république. Je ne vois pas pourquoi je ferais l'effort d'être plus rigoureux.

 

Tiens : voilà ton bonheur sur l'arrosage de la ruralité par la PAC : https://www.supagro.fr/capeye/pac-application/Un petit milliard par an pour la campagne, hors agriculteurs (eux c'est 8 milliards).

 

Tu n'avais pas plus petit que 1 milliards de subventions ?

 

Juste pour rire.

 

 

Tout ceci est plutôt bien connu des chercheurs travaillant sur ces sujets. Un autre mécanisme moins connu vient d’être étudié par Pierre Bouché, Elisabeth Decoster et Ludovic Halbert dans un article pour la revue Géographie, Economie, Société intitulé « L’épargne réglementée, une géographie méconnue de la circulation de richesse en France ». Ces auteurs s’intéressent à l’épargne sur Livret collectée par la Caisse des Dépôts et Consignations, qui sert massivement à financer le logement social. Les sommes concernées ne sont pas négligeables : on apprend dans l’article que la Direction du Fonds d’Épargne gère 250 Milliards d’euros en 2013, dont environ 55 % sont distribués sous forme de prêts. Comme les lieux de collecte de l’épargne diffèrent des lieux d’investissement, on observe là encore une circulation invisible des richesses qui avait jusqu’à présent échappé aux observateurs.

Que montrent-ils ? Que certains départements épargnent beaucoup plus qu’ils ne perçoivent en termes d’investissement, à commencer par le Cantal (solde négatif de 72 %), l’Aveyron, la Haute-Loire, la Nièvre, la Lozère, ou encore la Manche (-56 %). A l’inverse, d’autres départements affichent des soldes positifs, c’est-à-dire que les montants des prêts qui leurs sont distribués sont plus élevés que ce que les encours observés ne laisseraient supposer. « Il s’agit de départements accueillant une agglomération de grande taille comme le Nord (Lille), la Haute-Garonne (Toulouse), la Gironde (Bordeaux), le Rhône (Lyon), l’Hérault (Montpellier), ou les départements franciliens, aux exceptions de Paris et, surtout, des Yvelines. La Seine-Saint-Denis affiche ainsi le solde positif le plus élevé de France avec +180 % (…) ».

Le Cantal, l’Aveyron et la Lozère viennent au secours de la Seine-Saint-Denis, Lille, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Montpellier. Les « pauvres inefficaces » qui financent les « riches efficaces », voilà qui devrait en consoler certains, voire, soyons fous, les inciter à regarder autrement les dynamiques territoriales…

http://blogs.univ-poitiers.fr/o-bouba-olga/2015/07/13/la-circulation-invisible-des-richesses-quand-le-cantal-laveyron-et-la-lozere-viennent-au-secours-des-metropoles/

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Tu n'avais pas plus petit que 1 milliards de subventions ?

 

1 milliards parmi 9 parmi d'autres.

 

Je t'aime PJE. Tu commences un débat en affirmant que la campagne est plus pauvre que les métropoles et tu me sors plein d'argument pour l'inverse. 

 

Ce que je lis autrement, c'est que les pauvres de la campagne sont obligés de profiter de l'épargne réglementée rémunérée par les impôts des riches des villes qui subventionnent les logements sociaux pour compléter leurs revenus. Les métropoles arrivent à payer et le logement social et les intérêts à la campagne.

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1 milliards parmi 9 parmi d'autres.

 

Je t'aime PJE. Tu commences un débat en affirmant que la campagne est plus pauvre que les métropoles et tu me sors plein d'argument pour l'inverse. Merci.

 

Ce que je lis autrement, c'est que les pauvres de la campagne sont obligés de profiter de l'épargne réglementée rémunérée par les impôts des riches des villes qui subventionnent les logements sociaux pour compléter leurs revenus. Les métropoles arrivent à payer et le logement social et les intérêts à la campagne.

 

Tu n'as jamais rien lu sur le sujet qui est extrêmement complexe mais tu te permets d'affirmer plein de trucs. Je prend des grosses pincettes car je ne maîtrise pas tous éléments et d'ailleurs je ne connais personne parmi ceux qui ont bossé dessus qui affirment autant que toi Tramp qui sait tout sur tout.

 

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Tu n'as jamais rien lu sur le sujet qui est extrêmement complexe

 

C'est ça.

 

 

 

 je ne connais personne parmi ceux qui ont bossé dessus qui affirment autant que toi Tramp qui sait tout sur tout.

 

Je n'ai pas lancé la première affirmation péremptoire mais il y a quelque chose qui fait que tu bloques sur moi. Sûrement de l'amour réciproque.

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C'est ça.

 

 

Je n'ai pas lancé la première affirmation péremptoire mais il y a quelque chose qui fait que tu bloques sur moi. Sûrement de l'amour réciproque.

 

Aucun amour pour toi. Si tu t'étais abstenu de ramener ta science inexacte sur l'article que j'ai posté à la page précédente écrit par des types qui ont bossé le sujet tu aurais été tranquille.

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Au niveau des revenus, en moyenne tu en es bien sûr?

En ville la variance est plus importante. On trouve des smicards, des étudiants, des chômeurs, et à l'autre bout des cadres dririgeants (je te la fais en gros). A la campagne on trouve beaucoup de gens au chomage? Tu trouves des agriculteurs, des commerçants dans les bourgs, divers petits entrepreneurs, des notables, des résidences secondaires, des retraités et des gens qui viennent travailler en ville. Les écarts de revenus sont moindres, mais ce n'est plus la paysannerie d'autrefois

Justement historiquement oui, mais l'image des paysans qui crèvent de faim et vont en ville pour survivre c'est fini depuis 40 ans.

L'exode rural, du moins en France, est finie depuis un bail, c'est bien que le besoin d'aller vivre en ville -souvent pour des raisons économiques - n'existe plus.

 

Voilià, ça évolue très vite, spécialement depuis les années 80. Maintenant on pourrait parler peut-etre pas d'un exode urbain, mais de l’extension de l'urbanité (je pense aux grands villages -qui deviennent des petites villes- dortoir qu'on trouve dans les grandes périphérie urbaines. Les analyses faites a partir des trajets quotidiens ou des relations téléphoniques dans les grandes villes sont intéréssantes. Ca montre que le vrai bassin bruxellois, par exemple, s'étend loin dans le Brabant Wallon, à Liège et jusqu'Anvers.

Tu peux trouver des gens qui vont te dire que les campagnes, ou en tout cas en marge des villes, comme "la france périphérique" ou d'autres que c'est plutôt les quartiers populaires.

Derrière ça, il y a beaucoup de choses à dire. Ceux qui ont une motivation politique (l'extrême gauche garde son biais "les classes pop des centres urbains" ou je ne sais plus quel criminologue qui disait pendant les incendies en banlieue que la vraie pauvreté n'est pas dans les cité mais dans le Cantal), ceux qui ne sont pas d'accord sur la définition de pauvreté, ceux qui ne sont pas d'accord sur la définition de "urbain" et "rural", ...

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Voilià, ça évolue très vite, spécialement depuis les années 80. Maintenant on pourrait parler peut-etre pas d'un exode urbain, mais de l’extension de l'urbanité (je pense aux grands villages -qui deviennent des petites villes- dortoir qu'on trouve dans les grandes périphérie urbaines. Les analyses faites a partir des trajets quotidiens ou des relations téléphoniques dans les grandes villes sont intéréssantes. Ca montre que le vrai bassin bruxellois, par exemple, s'étend loin dans le Brabant Wallon, à Liège et jusqu'Anvers.

 

Ce phénomène é été pas mal étudié, et s'appelle la rurbanisation

 

 

Tu peux trouver des gens qui vont te dire que les campagnes, ou en tout cas en marge des villes, comme "la france périphérique" ou d'autres que c'est plutôt les quartiers populaires.

Derrière ça, il y a beaucoup de choses à dire. Ceux qui ont une motivation politique (l'extrême gauche garde son biais "les classes pop des centres urbains" ou je ne sais plus quel criminologue qui disait pendant les incendies en banlieue que la vraie pauvreté n'est pas dans les cité mais dans le Cantal), ceux qui ne sont pas d'accord sur la définition de pauvreté, ceux qui ne sont pas d'accord sur la définition de "urbain" et "rural", ...

Les rurbains sont dans le 78, voire pour certaines de mes connaissances à 1h-1h30 de train de Paris. Pas dans le Cantal. En gros tu as les campagnes "rurbanisables" (qui permettent de travailler en grande ville), les campagnes agricoles riches(Bordelais, Champagne, Beauce, ...), les campagnes touristiques (qui accueuillent beaucoup de résidences secondaires ou de retraités parfois anglais) .

Et tu as aussi les campagnes pauvres. Pour avoir eu quelques occasions de fréquenter des campagnes réellement isolées, les problèmes de pauvreté y sont dramatiques, et très partiellement compensés par des solidarités familiales. Ce qui ne nie pas nécessairement l'existenc ede pauvreté en Saine-saint Denis, mais c'est une pauvreté différente. Les opportunités économiques en Ile-de-France sont quand même bien plus riches que dans la Creuse (c'est pour ça qu'ils veulent tous être présidents).

La question de l'aménagement du territoire est complexe, et je n'ai personnellement aucune sympathie pour les gens qui veulent le beurre (le cadre campagnard, l'absence de surpopulation, ne pas bouger la où sont les emplois) et l'argent du beurre (les infrastructures, les opportunités et les services disponibles dans les métropoles)

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Pour avoir eu quelques occasions de fréquenter des campagnes réellement isolées, les problèmes de pauvreté y sont dramatiques, et très partiellement compensés par des solidarités familiales.

 

Est-ce que cette pauvreté touche une classe d'âge particulière ?

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Est-ce que cette pauvreté touche une classe d'âge particulière ?

Plus particulièrement des personnes agées :

* les gens plus jeunes peuvent partir plus facilement cherhcer du travail en ville

* les retraites agricoles, des veuves agricoles et ou des artisans/indépendants sont très basses

* les enfants/jeunes/mères isolées bénéficient de plus d'aides sociales là ou les personnes seules ou retraitées n'ont droit à presque rien.

Et lon trouve aussi les célibataires (notamment agriculteurs) qui vivent très chichement d'un métier peu rentable. La colère agricole, par exemple des bonnets rouges, se nourrit aussi d'une misère réelle sur fonds de cours extrêmement bas qui frappe un tissu industriel peu concurrentiel dans notre cadre mondialisé (les cyniques compareront cela aux ouvriers textiles ou aux meuniers)

Mais elle peut être assez diffusée entre classe d'age parfois dans le sens ou elle touche des gens qui n'ont pas un "réseau familial" à même de les aider. Et des familles avec enfants peuvent être d'autant plus touché qu'un enfant pauvre à la campagne aura moins d'opportunité pour sortir de sa condition qu'ne ville.

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Mais elle peut être assez diffusée entre classe d'age parfois dans le sens ou elle touche des gens qui n'ont pas un "réseau familial" à même de les aider. Et des familles avec enfants peuvent être d'autant plus touché qu'un enfant pauvre à la campagne aura moins d'opportunité pour sortir de sa condition qu'ne ville. 

 

Oui mais eux peuvent aller chercher du boulot en ville. Les retraités sont prisonniers par la retraite par répartition : leurs revenu fixe ne leur permet pas de suivre l'augmentation de certains coûts en ville

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Ce phénomène é été pas mal étudié, et s'appelle la rurbanisation

 

 

Les rurbains sont dans le 78, voire pour certaines de mes connaissances à 1h-1h30 de train de Paris. Pas dans le Cantal. En gros tu as les campagnes "rurbanisables" (qui permettent de travailler en grande ville), les campagnes agricoles riches(Bordelais, Champagne, Beauce, ...), les campagnes touristiques (qui accueuillent beaucoup de résidences secondaires ou de retraités parfois anglais) .

Et tu as aussi les campagnes pauvres. Pour avoir eu quelques occasions de fréquenter des campagnes réellement isolées, les problèmes de pauvreté y sont dramatiques, et très partiellement compensés par des solidarités familiales. Ce qui ne nie pas nécessairement l'existenc ede pauvreté en Saine-saint Denis, mais c'est une pauvreté différente. Les opportunités économiques en Ile-de-France sont quand même bien plus riches que dans la Creuse (c'est pour ça qu'ils veulent tous être présidents).

La question de l'aménagement du territoire est complexe, et je n'ai personnellement aucune sympathie pour les gens qui veulent le beurre (le cadre campagnard, l'absence de surpopulation, ne pas bouger la où sont les emplois) et l'argent du beurre (les infrastructures, les opportunités et les services disponibles dans les métropoles)

 

Merci pour ces précisions

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