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Quelle solutions libérales privilégier face aux dilemmes crées par l'Etat?


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Mon point de vue est que le libéral doit simplement soutenir toute réforme qui offre de la liberté et qui va dans le bon sens, peu importe que cela ne respecte pas l'égalité en droits,

 

La liberté pour certains et pas pour d'autres n'est pas la liberté. La tactique des petits pas sera immédiatement interprétée comme de l'hypocrisie et du maintien des privilèges, ce qui sera désastreux politiquement parlant.

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Un statut sacré par l'Etat et manipulé par tout les syndicats, dans sa forme actuelle, non il n'est pas libéral.  Après si c'est toi qui m'emploie pour que je te fasse un site internet, d'individu à individu et de préférence au noir, ça c'est libéral   :icon_wink:

 

Je me suis déjà exprimé pour la libre circulation et un membre du forum suis tout mes postes pour me signaler au moindre au pas. La liberté d'expression bafouée sur un forum libéral, un comble.

 

 

Je ne te suis pas, il se fait que deux fois je te lis, deux fois c'est du n'importe quoi.

Avec ton raisonnement, devenir entrepreneur ce n'est pas non plus libéral parce qu'il faut s'enregistrer auprès de l'ETat, suivre ses règles et payer des impôts.

 

Quant à la liberté d'expression, personne ne t'empêche (pour le moment) de t'exprimer, mais prends bonne note que la liberté d'expression s'oppose à l’État, pas à un espace privé tel que celui-ci. Tu pourrais gicler d'ici que ça ne serait en rien une atteinte à ta liberté de t'exprimer.

 

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Je suis ouvert aux propositions : qu'est-ce qu'il faudrait virer en premier et pourquoi ça plutôt qu'autre chose ?

 

Déjà, j'expose ma méthode me permettant d'arbitrer ce qui est prioritaire.

Pour cela, je consulte les sites suivants :

 

les jaunes budgétaires :

http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/documents-budgetaires/lois-projets-lois-documents-annexes-annee/exercice-2016/projet-loi-finances-2016#.VmBCUb_W54Y

 

la Cour des comptes :

https://www.ccomptes.fr/

 

L'open data (ici de la Cour des comptes) :

https://www.data.gouv.fr/fr/organizations/cour-des-comptes/

 

l'Ifrap, ça peut être éclairant :

http://www.ifrap.org/

(ils aiment aussi lire les jaunes budgétaires et les revues de dépenses)

 

des infographies rigolotes si on veut se simplifier la vie :

http://www.liberation.fr/futurs/2014/10/15/dessine-moi-un-budget-2015_1122326

http://www.liberation.fr/futurs/2014/11/18/2015-le-budget-fait-des-bulles_1141554

http://www.liberation.fr/futurs/2014/01/29/budget-de-l-etat-ou-economiser-des-milliards_976108

 

L'approche sera donc spécifique à la France. Je ne connais pas les sources d'infos pour les autres pays.

 

Cette première approche permet de saisir, à grands traits, "où va l'argent?". Une fois le coût identifié, il reste à identifier "qui coûte quoi", c'est-à-dire la structure bénéficiaire. De ce point de vue, il faut parvenir à identifier un maximum d'établissements publics (administratifs, industriels et commerciaux, d'aménagements), de SEM, de syndicats de transports, d'agences, d'AAI etc. Pour cela, je farfouille les structures administratives des ministères sur leurs sites respectifs.

 

Enfin, une revue de presse quotidienne permet d'identifier au fur et à mesure :

- l'apport réel de chaque politique publique ;

- ses dérives, abus & dysfonctionnements.

 

Une telle approche me paraît relativement rigoureuse mais je manque de temps (et de motivation...) pour la mener à bien à tous les niveaux.

Mais, par exemple, j'avais commencé le job pour le ministère de la Culture. Je vous fournis tel quel mes notes.

 

  • Organisation intérieure du Ministère : Suppression de la Direction Générale de la Création Artistique et de la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles. Limitation des Directions régionales des Affaires Culturelles.

 

Transfert du reste à un secrétariat d’Etat « archives et patrimoine ». [NB : voir en bas du post]

 

  • Radio : Vente de France Bleu, FIP, le Mouv’, France Info, France Musique et France Inter ;
  • Télévision : Vente de France 1, France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô,  et des participations dans Planète Justice, Planète Thalassa, Mezzo, Euronews, CFI, TV5 Monde, Arte.
  • Suppression du CSA, de la HADOPI, du CSMA, du HCEAC, du CSPLA, du Centre National du Livre.
  • Vente du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, du Conservatoire National Supérieur de musique et de danse de Paris (+ Lyon), de l’Ecole nationale supérieure d’art de Cergy, de l’Ecole nationale supérieure de la photographie, de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, Bourges, Dijon, Aubusson, Nancy et Nice, du Palais de la Porte Dorée (Aquarium), de la Cité de la céramique (Sèvres/Limoges), des Ecoles d’architecture, du Centre nationale de la chanson, des variétés et du jazz, du centre national de la danse, de la Comédie Française, de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle, de l’Ecole Nationale Supérieure des métiers de l’image et du son, du Palais de la Découverte, de la Cité des Sciences et de l’Industrie, de la Villette, de l’Opéra national de Paris, du Théâtre National de Chaillot, du Théâtre national de la Colline, du Théâtre national de l’Odéon, du Théâtre national de l’Opéra-Comique,  du Théâtre national de Strasbourg.

Mon approche doit encore être complétée. Mon idée est d'identifier la ligne de moindre résistance : ce qui coûte le plus cher et n'apporte rien. Je n'ai pas tenu compte des sondages ou des rapports de force (syndicats, réseaux...) qu'il faudrait identifier.

 

Cette approche implique une stratégie des "petits pas" : toucher à certains musées, aux archives et ainsi de suite m'a paru totalement infaisable politiquement. Mais la chose relève d'une appréciation discrétionnaire, à défaut de données sur le ressenti des gens. Elle est aussi très chronophage, ce qui limite mon efficacité. Elle est aussi centrée sur l'aspect institutionnel - ce qui est lacunaire (il faut aussi se pencher sur d'autres aspects, notamment les codes à élaguer sérieusement) -.

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Mon point de vue est que le libéral doit simplement soutenir toute réforme qui offre de la liberté et qui va dans le bon sens, peu importe que cela ne respecte pas l'égalité en droits, peu importe si ça distord le marché et peu importe si ça fragilise le système d'une façon ou d'une autre etc.

 

Louis XIV, ce libéral.

 

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Cette approche implique une stratégie des "petits pas" : toucher à certains musées, aux archives et ainsi de suite m'a paru totalement infaisable politiquement. Mais la chose relève d'une appréciation discrétionnaire, à défaut de données sur le ressenti des gens. Elle est aussi très chronophage, ce qui limite mon efficacité. Elle est aussi centrée sur l'aspect institutionnel - ce qui est lacunaire (il faut aussi se pencher sur d'autres aspects, notamment les codes à élaguer sérieusement) -.

 

Ok, chapeau, je suis convaincu. Maintenant il faut trouver des sous pour payer quelqu'un à plein temps pour compléter le boulot.

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Ok, chapeau, je suis convaincu. Maintenant il faut trouver des sous pour payer quelqu'un à plein temps pour compléter le boulot.

 

C'est ironique, là?  :mrgreen:

Par souci d'honnêteté, j'ai préféré présenter les lacunes de ce que j'ai commencé. Du moins, celles dont j'ai conscience. 

 

En tout état de cause, il faut, à mon sens, adopter l'approche stratégique suivante :

 

- sélectionner la ligne de moindre attente pour désarmer l'opposition ;

- puis choisir la ligne de moindre résistance, pour pouvoir faire un maximum avant épuisement du capital politique (ou du mandat). Par exemple, si on veut supprimer une strate administrative, il faut d'abord s'attaquer à la plus vulnérable, puis rogner les plus puissantes progressivement.

 

Exemple concret : défendre l'intervention de l'Etat (moindre attente) dans le domaine de la Justice ou de la Défense, secteurs régaliens en péril. Puis attaquer les FRAC, rendre leur indépendance aux théâtres, privatiser le Mouv', FIP etc. Autre exemple : prôner la défense des chômeurs et des déshérités (moindre attente) pour justifier une libération du travail. Cela sera, je pense, plus efficace que se placer en champion des patrons (nous sommes en France, ne l'oublions pas).

 

Cesser le mouvement dès que la contre-attaque s'organise, organiser une retraite puis changer d'angle. Bref, du classique. 

 

@ Nigel

 

C'est une expression que j'apprécie, car elle est très parlante. J'ignore sa provenance.

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J'aime bien le sujet, j'aime bien la méthode de notre ami Flashy qui permet de s'éloigner rapidement des batailles théoriques qui ne mènent nulle part.

Sur le sujet, je pense bien sûr qu'il faudrait privilégier une approche pragmatique ! Donc effectivement, commencer par supprimer ce qui ne sert à rien, et ne fera pas beaucoup de bruit politique, et de l'autre, favoriser la liberté dans les domaines où les effets positifs se feront sentir rapidement.

La difficulté de cette démarche c'est de rester cohérent d'un point de vue idéologique de manière à ne pas prêter le flanc à des critiques sur les valeurs que l'on défend, et de l'autre, réformer suffisamment pour que les effets soient probants.

Si on prend l'exemple des retraites par exemple, l'idéal serait effectivement un système mixte : une répartition prenant la forme d'un filet de sécurité universel auquel semble attachés une majorité de français, et de l'autre un système réellement libre ou chacun pourrait se constituer un fond de retraite en capitalisant ce qu'il a envie de capitaliser (actions, immobilier, or, argent, et tout ce qu'on peut imaginer).

Le plus complexe à mon sens étant de gérer la transition, pour cela, il faudrait un mandat politique suffisamment fort, l'idéal étant le référendum.

  • Yea 1
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Addendum : à mon avis, les sujets clivants comme religion, drogue, immigration ne devrait pas constituer la vitrine d'un programme libéral de gouvernement. Cela dit, on peut aussi soutenir le contraire du point de vue politique, c'est à dire que ces sujet devraient être défendus parce que clivants, et permettant de séparer le bon grain libéral de l'ivraie crypto-raciste.

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C'est important d'avoir une cartographie. Derrière, je pense qu'il manque la réponse à "Comment tu vends ?". La première raison est que tu crames moins de capital politique en vendant aux "bonnes" personnes, dans les "bonnes" conditions (par exemple, si tu vends l'Opéra Comique, les gens préfèreront que ce soit à l'Association des Amateurs de Jupettes un peu courtes qu'au fonds institutionnel du Qatar). La deuxième raison est qu'il faut que les ventes, à moyen terme, marchent, et que le secteur privé atteigne plus efficacement les anciens objectifs donnés par l'Etat ; ça permet d'avoir des arguments réels de propagande pour préparer le pas suivant.

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C'est important d'avoir une cartographie. Derrière, je pense qu'il manque la réponse à "Comment tu vends ?"

Au plus offrant, évidemment. Et si l'Association des Amateurs de Jupettes un peu courtes considère qu'il serait préférable qu'elle l'ait, il lui reste à enchérir.

Parce que l'immense majorité de la population n'en a rien à secouer de l'AAAJUPC (l'Association Amicale des Amateurs de Jupettes Un Peu Courtes) et préfère largement le blé. Sinon ils se cotiseront. La loi du marché est la plus démocratique.

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Pourquoi au plus offrant ? Est-ce que le rôle d'un gouvernement libéral c'est de maximiser les recettes de l'Etat ?

Peut-être pas, mais le fait de vendre au plus offrant permet: 1) d'éviter l'accusation politique de "brader le patrimoine" ; 2): de récupérer de quoi désendetter l'Etat et financer les baisses d'impôts.

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Au plus offrant, évidemment. Et si l'Association des Amateurs de Jupettes un peu courtes considère qu'il serait préférable qu'elle l'ait, il lui reste à enchérir.

Parce que l'immense majorité de la population n'en a rien à secouer de l'AAAJUPC (l'Association Amicale des Amateurs de Jupettes Un Peu Courtes) et préfère largement le blé. Sinon ils se cotiseront. La loi du marché est la plus démocratique.

 

La loi du marché voit se rencontrer deux acteurs. L'immense majorité des français veut peut-être juste du pognon, mais peut-être qu'elle préfère vendre un peu moins cher en des gens en qui elle a confiance. De belles maisons de campagne vendues au-dessous du marché parce qu'on préfère le projet de tel jeune couple, ce n'est pas si rare :).

 

Peut-être pas, mais le fait de vendre au plus offrant permet: 1) d'éviter l'accusation politique de "brader le patrimoine" ; 2): de récupérer de quoi désendetter l'Etat et financer les baisses d'impôts.

 

Quoique tu fasses, on dira que tu brades le patrimoine parce qu'il ne s'agit pas d'une accusation politique objective, mais d'une attaque rhétorique. Le seul moyen de te défaire véritablement de cette accusation est de réussir à obtenir un consensus fort, oserai-je dire national ?, sur le fonctionnement de la structure de défaisance.

  • Yea 1
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La question des critères de vente est intéressante.

A mon sens, il faut des critères cohérents avec ce qu'on promeut par ailleurs, ainsi exit les critères tenant à la nationalité ou à la qualité du "projet artistique" (l'Etat n'a pas à en juger).

 

Les critères économiques ont ma préférence. Le critère de la viabilité économique me paraît préférable : démontrer que laisser un théâtre se débrouiller par ses propres moyens ne conduit pas nécessairement à sa disparition est un bon point. Après, certaines structures ne sont pas viables sans subsides publiques. Il faudra se résoudre à les laisser s'éteindre. Le but ne doit pas être le statu quo, mais la moindre friction, ce qui implique nécessairement de laisser crever une partie des élites culturelles.

 

Cela dit, cette question relève plus de la "tactique" que de la stratégie.

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La loi du marché voit se rencontrer deux acteurs. L'immense majorité des français veut peut-être juste du pognon, mais peut-être qu'elle préfère vendre un peu moins cher en des gens en qui elle a confiance. De belles maisons de campagne vendues au-dessous du marché parce qu'on préfère le projet de tel jeune couple, ce n'est pas si rare :)

Celui qui a le meilleur projet (i.e. le plus rentable) sera celui qui aura le plus de moyens pour investir.

Tu ne peux pas adapter la vente de la maison de campagne à une échelle nationale, le pognon reste la valeur la plus consensuelle.

Et il reste toujours l'opportunité à ceux qui pensent avoir un meilleur projet de se cotiser.

 

Je propose d'ailleurs de lister ce qu'il faudra vendre, et pour quel prix.

La Cour des Comptes évalue les actifs de l'Etat à 989 milliards, auxquels s'ajoutent les biens prétendument non-cessibles (t'as qu'à croire). Estimons le Louvre et la Tour Eiffel.

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Les modalités de privatisation doivent se faire au cas par cas. Quand on cède des participations minoritaires dans une boîte ce n'est pas la même chose que de privatiser une boîte publique ou un lieu culturel.

Quand on cède une participation minoritaire, on cherche le max de pognon en bonne entente avec les autres actionnaires de la boîte.

Quand on privatise une boîte publique, il faut assez certainement passer par la distribution d'actions aux salariés.

Quand on privatise un truc au potentiel de survie douteux (genre des trucs culturels), je suis assez pour céder le tout gratuitement aux salariés.

Et pour les infrastructures (par exemple), chercher le maximum de pognon peut réduire les capacités d'investissement du nouveau propriétaire et le sous investissement est chronique dans les boîtes publiques. Et quand ce sont des infrastructures routières, filer le contrôle aux riverains peut être une bonne idée.

Tout le foncier non-bâti devrait devenir res nullius.

Les musées sont des cas difficiles, faut il vendre la collection ou la société ?

  • Yea 2
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Globalement d'accord avec Tramp. C'est sûrement pour ça qu'il s'agit d'une question de tactique plus que de stratégie. Chaque situation est différente, mais il y a besoin de principes généraux qui favoriseraient une sorte de subsidiarité. Les organismes de défaisance devraient faire participer ceux qui sont directement intéressés par la vente.

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Peut-être pas, mais le fait de vendre au plus offrant permet: 1) d'éviter l'accusation politique de "brader le patrimoine" ; 2): de récupérer de quoi désendetter l'Etat et financer les baisses d'impôts.

 

Il y en aura toujours pour se plaindre que notre culture est rachetée par des gens ou des groupes qui ont les moyens de l'entretenir. Par contre, ça ne les dérange pas qu'on fasse des rabais à des associations bien françaises et bien dévouées à notre patrimoine. Même si finalement on découvre qu'elles sont à bout de souffle au bout de X temps car ne disposant pas d'une mécanique assez solide pour assurer la survie du lieu / du service, etc... Et puis, il y a fort à parier que quelque part dans cette association se trouve l'ami de ..... qui cherchait à se recaser ou bien à obtenir des responsabilités gratifiantes.

 

Le truc le plus cohérent n'est il pas finalement de mettre en vente au plus offrant avec des conditions particulières sur l'avenir du bien ?

Si personne ne fait une offre suffisamment alléchante ou sérieuse, il ne reste plus qu'à céder ou alors à revoir ses conditions à la baisse. Il me semble que c'est ce qui se passe dans certains coins de France pour du petit patrimoine. La commune vend son château ou son manoir à un privé qui n'a pas le droit de toucher à la façade mais peut transformer l'intérieur en hôtel, résidence privée ou musée privé selon les désirs de l'acquéreur.

 

A propos de la culture, il y a un gros discours à tenir en ce qui concerne la viabilité d'un environnement riche et productif (culturellement parlant évidemment) malgré le désistement de l'État. Aujourd'hui, beaucoup de gens sont persuadés que si l'État coupe les robinets, on finira tous devant TF1. Pourtant il suffit de voir l'efficacité des associations qui se débrouillent sans la générosité de l'État ou les exemples de financements participatifs, etc... Quand tu vois que ce sont les orchestres philharmoniques qui palpent le plus de subsides, tu te dis bien que l'argent déboursé n'est pas une affaire de satisfaction du bien commun ou de je ne sais quelle culture abordable et populaire. Au contraire, les initiatives (le marché ?) qui échappent aux critères des fonctionnaires commissaires de la Kulture nourrissent bien plus efficacement des œuvres et des artistes. Sauf que ça, les gens n'y croient pas pour l'instant.

 

En bref, si tu veux libéraliser libérer des pans de la culture, tu as intérêt à faire entendre en amont qu'ils ne vont pas tous disparaitre et que certains s'en sortiront très bien sans papa État.

  • Yea 1
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Pour moi, pas question de vendre des biens comme les forêts, les bâtiments historiques, les collections d'oeuvres d'art car l'état n'en est pas le propriétaire. En effet, si on considère qu'il s'est rendu acquéreur de ces biens par la spoliation qu'est l'impôt, donc par un vol, le propriétaire de ces biens, ce sont les contribuables qui ont été spoliés, et donc, ce sont eux seuls qui sont susceptibles de décider que faire de ces biens. 

Personnellement, en tant que contribuable, j'accepte que ces biens demeurent communs à condition que leur conservation et leur gestion ne coûte rien à la société. Pour ce faire, il faudrait en transférer la propriété à une association ou une fondation qui aurai ensuite à charge d'assurer les missions qu'on lui confie sans faire appel aux subsides étatiques.

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Quelqu'un sait si Hayek, Mises ou Rothbard ont déjà voté pour un parti ou pas ? Non car ça pourrait constituer une indication. Après tout, si eux le font, pourquoi pas nous.

Je suis à peu près certain que Rothbard a voté pour le Libertarian Party (qu'il a aidé à fonder). Et quand il était jeune (en fac), il a milité pour le candidat Dixiecrate Strom Thurmond. Quant à Hayek et Mises, il est très, très probable qu'ils allaient voter : c'est comme ça qu'on faisait, dans les milieux sociaux où ils ont grandi.
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Pour ce faire, il faudrait en transférer la propriété à une association ou une fondation qui aurai ensuite à charge d'assurer les missions qu'on lui confie sans faire appel aux subsides étatiques.

Comme l'ONF ? Grande réussite en effet.

A côté de chez moi les seuls bois correctement entretenus sont les bois privés qui ne font pas partie de la forêt domaniale. Les bois gérés par l'ONF sont dans un état catastrophique : Tous les ans l'ONF vient, rase un patch de plusieurs hectares, laisse un champ de ruine écologique, clôture, et vend le bois à ADP pour qu'ils puissent mettre dans leur plaquette en papier glacé qu'ils se chauffent à l'énergie renouvelable (en dégageant la masse de CO2 mais qui s'en fout).

 

Alors je ne veux pas généraliser, il y a probablement des bonnes gestions publiques... Non mais de qui je me moque. Vendez tout au plus offrant, c'est la seule solution viable à long terme. La plupart des bâtiments publics ne sont probablement pas auto-finançables, il est impossible de retrouver ceux qui ont été spoliés et leur entretien coûte une blinde à l'Etat.

 

Le patrimoine est tel que même sans conditions de vente les principaux éléments seront préservés comme tel (en façade du moins). Simplement parce que leur modification ou leur rasage ferait perdre bien trop de valeur au nouvel acheteur. Tout ce qui n'est pas économiquement viable (un énième monument historique parisien par exemple) se verra donner une visée plus utile. NYC ne s'est pas construite en gardant tout ce qui pouvait avoir un quelconque intérêt historique.

 

Quitte à reconstruire ailleurs d'ailleurs, pierre par pierre en groupant tout au même endroit pour faire des parcs à thèmes historiques par exemple (ça c'est mon grand rêve).

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http://www.lemonde.fr/cinema/article/2015/12/09/le-succes-de-l-extreme-droite-inquiete-le-milieu-culturel-de-la-cite-du-lion_4827838_3476.html

 

 

Et si le Front national remportait la région Bourgogne-Franche-Comté, le 13  décembre ? Cette question – légitime au regard du score réalisé par le parti de Marine Le Pen au premier tour (31,48 % des suffrages exprimés) – inquiète vivement le milieu culturel, qui craint des coupes claires dans ses comptes. Vue de Belfort, où la trentième édition du festival du film Entrevues s’est achevée le 6 décembre, l’équation est limpide : la région est, jusqu’ici, un vrai partenaire de la vie culturelle belfortaine. Outre le festival Entrevues, elle soutient – à hauteur de 20 % dans certains cas – les budgets de onze lieux et événements emblématiques de la ville, pour un montant total de 800  000 euros. Ainsi, près de 200  000 euros sont alloués au Centre chorégraphique national ; 125  000 euros sont octroyés à la scène nationale Le Granit ; 60  00 euros sont versés à la scène de musiques actuelles (SMAC) La Poudrière. La région contribue également, à hauteur de 120  000  euros, à la restauration de la citadelle, avec son Lion de Bartholdi.
 

 

Voilà le genre d'articles que je mets de côté pour plus tard. C'est toujours utile.
Sinon, j'espère avoir un peu de temps ce WE pour développer un peu certains points.

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Autre exemple :

 

http://www.lepoint.fr/regionales-2015/ile-de-france/regionales-2015-en-ile-de-france-bartolone-teleporte-les-candidats-09-12-2015-1988582_2611.php

 

 

Le Val-de-Marne, un des derniers départements communistes de France, en constitue le meilleur exemple : Julien Dray, parachuté de l'Essonne, cède au second tour la tête de liste au patron départemental du PC, Fabien Guillaud-Bataille, tout en conservant une troisième place qui lui garantit d'être élu. Une victoire au second tour garantit, en effet, une douzaine d'élus dans ce département, quand une défaite en représente a priori six. Mais, parité oblige, avec une candidate EELV, en quatrième position, Annie Lahmer, Pierre Serne n'aurait été qu'en septième position dans son propre département au second tour… et non réélu en cas de défaite finale de la liste Bartolone. La seule solution pour être sûr de sauver le soldat vert : passer du Val-de-Marne au Val-d'Oise, où sa position en tête de liste lui garantit sa réélection, et lui permet d'envisager de rester vice-président du très puissant Stif, le syndicat des transports d'Ile-de-France. Ou comment ne pas croire en la victoire de sa propre liste.

 

Garder un oeil sur les syndicats de transport est essentiel si on veut suivre l'argent et les magouilles.

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