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[dévié]Gio-débat : comment lutter contre le terrorisme ?


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Surveillance de la population, recul des libertés, fermeture des frontières, contrôle d'Internet, etc : On sera tous d'accord ici pour critiquer négativement les mesures sécuritaires prises par l'État après des attentats.
Quel serait donc le bon moyen liberhalal de lutter contre le terrorisme ? Une population armée est-elle vraiment suffisante ? Ne rien faire est-il ce qu'il y a de plus souhaitable ?

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Quel serait donc le bon moyen liberhalal de lutter contre le terrorisme ?

 

Déjà, on parle de quel terrorisme ? Indépendantiste, d'extrême-gauche, d'extrême-droite, islamiste, etc. ?

Ce sont tous des phénomènes très différents à aborder de manière très différentes.

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1/ une politique étrangère favorisant la stabilité et un développement commercial harmonieux des nations avec lesquelles nous sommes en contact.

2/ la dose de courage politique suffisante pour ne pas laisser un problème pourrir pendant 40 ans, puis jouer les surpris quand ce pourrissement sert de "terreau au terrorisme".

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Merde, j'ai commencé une discussion avec Gio. :lol:

 

Tu as été le premier à poser des questions, tu peux t'en sortir !

 

C'est un chrétien qui parle...

 

Donc 3/ prier, puis nuker.

 

 

Plus sérieusement, c'est un sujet qui m'intéresse car on essaye de me troller sur ce sujet en ce moment. Par exemple, certains invoquent ironiquement la liberté d'expression ou la libre association pour s'opposer au démantèlement des cellules islamistes radicales salafistes et terroristes. Autrement dit, intervenir en amont par précaution impliquerait nécessairement une démarche liberticide. :icon_rolleyes:

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Faut déjà se mettre d'accord sur le fait qu'il est impossible d'empêcher tout les crimes et délits d'arriver.

 

Sinon, je dirais avant tout qu'il faut du contrôle social. C'est aux communautés (au sens américain) concernées de faire de la prévention et de marginaliser les terroristes.

  • Yea 3
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...certains invoquent ironiquement la liberté d'expression ou la libre association pour s'opposer au démantèlement des cellules islamistes radicales salafistes et terroristes.

 

Déjà, on ne mélange pas terroristes et "radicaux" en paroles.

On arrête les premiers ; on laisse causer les autres.

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S'attaquer à son financement: on a encore une fois en France un arsenal législatif impressionnant de ce côté, ainsi que des pouvoirs exorbitants donnés au FISC et aux douaniers. il y a déjà tout ce qu'il faut, manque juste la paire de testicules pour s'en servir contre des individus dangereux.

Préjugés dangereux par l'administration.

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Je pense que du point de vue intérieur, le terroriste reste bien décrit comme un criminel en bande organisée. De ce point de vue, les solutions sont toujours les mêmes. Surveillance dans les limites du respect de la propriété privée, et cela n'empêche pas d'y mettre de gros moyens, par exemple privé. Je pense qu'une certaine culture orwellienne nous empêche de voir que toute surveillance n'est pas forcément une agression. Et si nous voulons un droit à ne pas être surveillés il faut se rendre compte qu'il est indépendant de nos autres droits, et très mal défini, voire indésirable s'il empêche chacun de s'informer lui même sur des menaces potentielles à ses autres droits. La question est qui surveille et avec quels moyens, là on rejoint des questions traitées ailleurs, d'équilibre des pouvoirs dans l'organisation de la police (dans un cadre non-anarcapiste évidemment, sinon ça n'a aucun pertinence). Remarquons que la surveillance n'est pas liée à la censure et à la perquisition malgré l'intuition commune.

Ensuite, à l'intérieur toujours, la meilleure défense contre la menace du crime c'est de s'armer, à condition d'être bien formé à la défense, responsabilité qui revient à l'individu. On peut imaginer (encore une fois dans un cadre non anarcapiste) que les autorités régaliennes délivrent des permis (par exemple pour des armes de poing), constitue un corps de délégués.

Enfin, vu de l'extérieur, on ne peut pas faire mieux qu la non intervention, il me semble.

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Surveillance de la population, recul des libertés, fermeture des frontières, contrôle d'Internet, etc : On sera tous d'accord ici pour critiquer négativement les mesures sécuritaires prises par l'État après des attentats.

Quel serait donc le bon moyen liberhalal de lutter contre le terrorisme ? Une population armée est-elle vraiment suffisante ? Ne rien faire est-il ce qu'il y a de plus souhaitable ?

 

Qu'en pense Jan Helfeld? A-t-il fait un monologue débat sur ce sujet?

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Pour lutter contre le terrorisme islamiste il faut infiltrer les mosquées et les associations culturelles dans les quartiers. Les infiltrer ça veut dire avoir une couverture et prendre des informations. La police ne devrait intervenir que si une action terroriste est prévue, pour ma part je ne crois pas que l'on doit arrêter quelqu'un juste pour une prêche limite.

Pour infiltrer ça veut dire qu'il faut recruter des français musulmans, et là pas sûr que cela plaise aux pragmatiques, mais on s'en fout.

Sur le fond je pense aussi qu'une action de contre-propagande est nécessaire, et là ce sont les populations musulmanes qui doivent se bouger et se prendre en charge au quotidien. On peut aussi penser à des sessions dans les prisons pour comprendre et aider les terros à se sortir de là, et là des associations existent.

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S'attaquer au financement de l'Etat Islamique, ça veut dire tuer tous ceux qui y paient des impôts?

On retombe un peu sur le "nuker", dans cette hypothèse.

Gné? Je ne vois pas le rapport, je ne comprends même pas le sens de ton intervention....

 

Je parle de contrôler ceux qui sont sur le territoire français et de saisir les sommes d'argent qu'on ne manque jamais de trouver lors de perquisitions. Sans argent c'est déjà beaucoup plus difficile de planifier un attentat. 

 

Préjugés dangereux par l'administration.

Oui, bah disons que c'est pas le genre de type qui va jouer le jeu du contrôle fiscal avec un inspecteur du FISC.

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Déjà, comprendre comment il apparaît. Un bon vaccin est plus efficace qu'un traitement, même ciblé, qui a des effets iatrogènes potentiels. 

Les actes terroristes de l'ultra gauche à tendance vaguement anarchiste, il en existe encore ? Peut on qualifier les bombinettes corses ou basques d'actes terroristes ? Oui, je pense. Mais atteignent elles des publics innocents, dans le sens cibles indifférenciées ?

 Peut on dire que si la France ne se mêlait pas de faire la morale avec des armes de guerre pour importer la démocratie, dans des pays où règnent des dictatures, il n'y aurait pas de réponses comme celles que l'on subit aujourd'hui ?

Ma question, c'est le droit d'ingérence et ses conséquences, je suis peut être à côté de la plaque. Mais connement, j'ai tendance à dire que la Suisse ne se prend pas de bombes sur le coin de la gueule

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Avant même de penser à lutter contre le terrorisme, il faudrait déjà pouvoir le définir clairement. Cette notion c'est un bordel sans nom.


 


Auparavant le terrorisme se définissait par trois caractéristiques majeures : Violence, volonté de tuer des civils, revendications politiques. Définition qui a démontré maintes fois ses limites de par la multiplication des revendications, de mises en actions (guérilla, résistance ... ) et des acteurs (Etat, groupes, individus). Al-Qaïda n'avait pas de revendications politiques mais il n'était pas possible de ne pas l'intégrer au sein des groupes terroristes. On a habillement rajouté les revendications religieuses. Au contraire d'autres groupes comme la Résistance FR ou les Black Panthers, qui ont eu beau utiliser la violence, n'ont pas été considéré comme terroristes. 


 


L’intérêt même de le définir, c'est la compréhension de l'ampleur du problème. On ne va pas aller défoncer la gueule à tout le monde alors que l'on a pas su distinguer un acte terroriste à une simple provocation, que l'on puisse confondre un groupe à une population entière (#Pasdamalgam). Il est important de combattre le terrorisme, soyons clair, mais il est tout aussi important de garder une certaine hauteur face à ceux que nous considérons comme des barbares, de ne pas tomber en quelque sorte nous-même dans le terrorisme en bafouant le droit de ceux que nous combattons comme, par exemple, en installant une prison spéciale au alentour de Cuba. La première réponse évidente au terrorisme vient de la prévention, l'exaltation des valeurs démocratiques et notamment de la liberté d'expression et de réunion, avoir le sentiment que l'on puisse vraiment tout dire et faire changer les choses.


 


Pour moi c'est là où vient le paradoxe. La France s'est porté sur une voie sécuritaire anti-terroriste pour lutter contre un Etat qui ne fait pas de terrorisme ... Ils tuent simplement à vide, pour démontrer son pouvoir de nuisance et le fait qu'il soit capable de toucher la France, ils n'ont pas de revendications. Dans cette optique il n'y a aucune solution possible. Daech, quelque soit l'opinion que l'on peut avoir dessus, contient des personnes intelligentes qui mettront tout en oeuvre pour continuer à nous toucher. Même la légalisation des armes n'y changerait rien, ils se feront juste pétés comme au Liban. Il y aurait peut-être moins de morts, mais il y en aura toujours et l'Etat s'en branle du nombre de morts, ça sera juste une bonne nouvelle pour se donner encore plus de pouvoirs.


 


Contre le cas Daech, imo ça va juste être une lutte jusqu'à ce qu'ils soient tous morts ou complètement HS parce-que envahi de partout. Contre le terrorisme en lui-même ; toujours plus de libertés.


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Déjà, on parle de quel terrorisme ? Indépendantiste, d'extrême-gauche, d'extrême-droite, islamiste, etc. ?

Ce sont tous des phénomènes très différents à aborder de manière très différentes.

Celui qui défraie la chronique actuellement.

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Pour lutter contre le terrorisme c'est sûr que déjà savoir qui est l'ennemi c'est difficile.

Pour ce qui est du terrorisme islamique il y a certainement des solutions efficaces mais sont elles compatibles avec une société libre? Ex le financement de mosquée (locaux, imams) par des gouvernements radicaux étrangers. Que fait-on ? On interdit le financement, on interdit les imams étrangers ? On finance nous même ?

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Pour lutter contre le terrorisme c'est sûr que déjà savoir qui est l'ennemi c'est difficile.

Pour ce qui est du terrorisme islamique il y a certainement des solutions efficaces mais sont elles compatibles avec une société libre? Ex le financement de mosquée (locaux, imams) par des gouvernements radicaux étrangers. Que fait-on ? On interdit le financement, on interdit les imams étrangers ? On finance nous même ?

Qui sont ces 'on' et ces 'nous' ?

On n'a pas été présentés.

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