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Articles d'hiver intéressants


Mister Polark

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il y a 53 minutes, Tramp a dit :

Le fait que ce soit du droit privé, je ne vois pas en quoi c’est privé. Ça c’est la propagande gauchiste qui essaie de nous faire croire que la SNCF et La Poste ont été privatisées. 

Et la propagande de Reichman qui essaie de nous faire croire qu'il n'y a pas de monopole.

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@Mégille tu vas sans doute aimer ceci https://mises.org/library/war-and-time-preference-american-army-australia (vieil article, mais tu parlais il y a un mois de praxéologie et de polémologie et cet article présente une analyse des conflits et de la violence en temps de guerre autour de la notion de préférence temporelle. La partie sur la sexualité me rappelle ce que j'avais lu sur la semelparité)

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  • 5 months later...
  • 1 month later...

Voici un article qui a réussi à me mettre hors de moi, encore plus que les débilités sanitaires récentes : https://thezvi.wordpress.com/2021/10/28/an-unexpected-victory-container-stacking-at-the-port-of-los-angeles/

 

Pour résumer : le port de Los Angeles était quasi à l’arrêt depuis un moment (semaines ? mois ? l’article ne précise pas). En cause, une surcharge sur le stockage des containers. En cause, une règle empêchant les containers d'être stockés trop en hauteur pour raison esthétiques. Quelqu’un essaie de comprendre pourquoi le port est bloqué. Il se fait expliquer la raison. Il poste sur twitter, va voir des gens, fait le buzz. La règle est suspendue. Le port repart.

 

Combien de milliards de dollars perdus pour RIEN (pardon: des raisons esthétiques) entre temps ? Combien de responsables/managers (du port, de la ville,…), probablement avec des salaires à 5 chiffres POUR GÉRER CE GENRE DE PROBLÈME, ne se sont pas posés la question sur la raison de ce bloquage, n’ont pas pris la peine de creuser assez profond pour découvrir la cause, ou pire le savaient et n’ont rien fait avant le buzz ? Les même responsables/politiciens qui insisteront que sans réglementations et lois, tout irai à vau-l'eau ma bonne dame. Où sont les journalistes dont c’est le métier de révéler ce genre de scandale ? Est-ce que je suis fou (puisque je suis apparemment le seul) à considérer une telle situation scandaleuse, largement pire que les clowneries en -gate qui ont pimentées les dernières élections américaines ?

 

Ce Monde Est Foutu.

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Y a probablement une raison beaucoup plus simple mais pas moins conne.

 

Les managers savaient très bien quel était le problème mais on ne pouvait pas y toucher parce que les règlements dans une administration c'est comme un totem religieux. J'entendais ça littéralement tous les jours.

 

Le fait de leur foutre publiquement le nez dans la merde et exposer leurs conneries au grand jour déclenche un branle-le-bas de combat et subitement, pour sauver la face, et on réalise qu'il est possible de changer le canon religieux. Mais ne pensez pas que les nouvelles règles ne sont pas moins totémiques qu'auparavant.

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J'imagine que ces administrations doivent être des paniers de crabes, et si on ajoute la mentalité "mais on a toujours fait comme ça", le premier qui osera se mouiller en suggérant un changement se prendra un tombereau de merde sur la gueule de la part de tous les autres.

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  • 6 months later...

 

Citation

In the study, the twin who grew up in Korea described living in a loving and harmonious household, while the one who lived in the U.S. shared an upbringing with regular conflict and the eventual divorce of her adoptive parents.

[...]

Another difference revealed in the study was that the woman who grew up in the U.S. developed a more individualist outlook while her Korea-based sister had more collectivist values.

[...]

While it is unknown whether their different upbringings influenced such a discrepancy, the researchers noted that the twin raised in the U.S. had suffered three previous concussions, which could have had an effect on her cognitive abilities.

 

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  • 3 weeks later...

A ce sujet à peu près toute la philosophie classique trouve que la mort c'est pas inquiétant (le fameux argument pourri d'Epicure). Il faut attendre le XXe siècle pour trouver des gens qui commencent à dire que héhé non, c'est super flippant et on a raison d'être super flippés. Mais ils disent aussi que sans ça on supporterait jamais la vie qu'on mène.

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7 hours ago, Vilfredo said:

A ce sujet à peu près toute la philosophie classique trouve que la mort c'est pas inquiétant (le fameux argument pourri d'Epicure).

C'est surtout que jusqu'à la fin du XXe siècle, la mort est perçue comme inéluctable.

 

7 hours ago, Vilfredo said:

Il faut attendre le XXe siècle pour trouver des gens qui commencent à dire que héhé non, c'est super flippant et on a raison d'être super flippés. Mais ils disent aussi que sans ça on supporterait jamais la vie qu'on mène.

Ce qui nécessite l'espoir transhumaniste d'une alternative à la mort.

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Il y a 8 heures, Vilfredo a dit :

A ce sujet à peu près toute la philosophie classique trouve que la mort c'est pas inquiétant (le fameux argument pourri d'Epicure)

L'argumentation d'Epicure (partagé/repris par Sénèque et Montaigne) me semble au contraire très valable.

(et à titre perso, ça me tranquillise bel et bien).

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C’est intéressant, tu dois être la première personne à me dire ça. Généralement c’est précisément le fait de ne plus rien sentir que les gens trouvent terrifiant 

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il y a 5 minutes, Vilfredo a dit :

C’est intéressant, tu dois être la première personne à me dire ça. Généralement c’est précisément le fait de ne plus rien sentir que les gens trouvent terrifiant 

Ah je suis du même avis que @Rübezahlsur ce coup, avant de lire sa lettre à Ménécée j'étais pas mal terrifié par l'obscurité finale, le fait de soudainement de ne plus rien ressentir. Mais l'argumentation d'Epicure est à la fois simple et logique, plus généralement son ton se veut rassurant et produit l'effet escompté (enfin pas pour toi visiblement).

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Tiens ça me rappelle 

 

The mind blanks at the glare. Not in remorse   

—The good not done, the love not given, time   

Torn off unused—nor wretchedly because   

An only life can take so long to climb

Clear of its wrong beginnings, and may never;   

But at the total emptiness for ever,

The sure extinction that we travel to

And shall be lost in always. Not to be here,   

Not to be anywhere,

And soon; nothing more terrible, nothing more true.

 

This is a special way of being afraid

No trick dispels. Religion used to try,

That vast moth-eaten musical brocade

Created to pretend we never die,

And specious stuff that says No rational being 

Can fear a thing it will not feel, not seeing

That this is what we fear—no sight, no sound,   

No touch or taste or smell, nothing to think with,   

Nothing to love or link with,

The anaesthetic from which none come round.

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il y a 19 minutes, Vilfredo a dit :

C’est intéressant, tu dois être la première personne à me dire ça. Généralement c’est précisément le fait de ne plus rien sentir que les gens trouvent terrifiant 

Honnêtement, des gens "terrifiés" par la mort, je n'en connais pas des masses.

Bien sûr, personne n'est content de la perspective de la mort, mais de là à être terrifié, bof.

Les émotions ont aussi pour fonction d'avoir une utilité réelle. Un coup d'adrénaline pour aider à franchir un pas d'escalade, pour se sortir d'un mauvais pas, ok. ça c'est utile.

Mais terrifié ? Terrifié = paralysé par la peur.

Quel est l'intérêt de passer sa vie terrifié (ie inactif) face à un événement qui est de toutes manières inéluctable (et également 100% consubstantiel d'être vivant) ? Perso, ça me semble irrationnel.

Perso, j'ai plutôt tendance à remplir mes journées pour presser le citron autant que possible.

 

Et puis, verre à moitié plein/moitié vide, l'essentiel de la matière qui constitue l'univers est inerte, non vivante.

Cette matière là n'est pas concernée par la mort ... est-ce qu'on l'envie pour autant.

Moi, je suis bien content de ne pas être un galet dans la Durance.

C'est déjà une putain de chance de faire partie des machins animés, apprécions et soyons déjà heureux de ce sacré coup de pot.

 

(https://uplib.fr/wiki/Montaigne contient qqs liens sur le sujet)

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Perso épicure m'a aidé à un moment.

Mais quelque chose qui m'a fait faire un bond dans l'acceptation de la mort c'est de me rendre compte de l'absurdité de croire en quelque chose d'éternel (en tout cas dans notre univers, je passe pour les croyants).

 

Tout à une fin, notre civilisation, l'humanité, etc.

La seule question est le temps que cela mettra pour arriver. On peut chercher à repousser cette échéance, mais 1Mds d'années ou 100ans, finalement cela ne change rien, au final cela aura disparut.

 

Et pour ça, j'aime bien le transhumanisme et ses implications, mais il n'est pas une réponse à la mort, il ne fera au mieux que la repousser. 

La différence c'est que, si cela se passe bien, on n'aura plus la date limite approximative de fin de vie. Mais elle arrivera.

 

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Le transhumanisme est une mauvaise réponse à la peur de la mort. Tant que la probabilité d'être accidentellement détruit est supérieure à 0, sur une durée infinie, la mort devient virtuellement certaine. On pourrait même ajouter que ça augmente l'incertitude concernant le moment de la mort, ce qui est peut-être pire. On peut envisager de répondre à ça en émettant l'hypothèse que les gens mettraient fin volontairement à leur vie au bout d'un certain temps, et le fassent en moyenne avant que le risque de mourir accidentellement ne devienne plus grand, mais ça reviendrait à admettre que la mort est souhaitable (puisqu'elle serait souhaitée) dans certains cas ou au bout d'un certain temps. Je dis tout ça en étant persuadé de pouvoir passer plusieurs millénaires sans m'ennuyer (et je plains ceux dont ce n'est pas le cas). J'aurais enfin le temps de lire tout ce que je veux lire, de méditer, d'avoir un nombre de partenaires sexuels réguliers égal à mon nombre de Dunbar, et peut-être même de jouer à des jeux vidéos. Mais une durée finie, au regard de l'infinité de l'immortalité qu'on désire, reste toujours négligeable (ou alors, tout aussi susceptible d'être "bonne" ou "pleine de sens" si elle est courte).

Mais pour la même raison, l'immortalité que l'on est susceptible de chercher par l'accomplissement d'oeuvres (artistiques ou autre), ou par la reproduction, est tout aussi factice et vaine.

 

Il me semble que si la mort est nécessaire, alors elle ne peut pas être dite mauvaise, puisque le bon et le mauvais, étant normatifs, ne s'appliquent qu'à ce qui dépend de nous et que l'on peut changer. (il me semble que ce qui n'est pas une possibilité réelle ne peut pas être une nécessité, même morale) Inversement, il me semble que si l'immortalité est espérable, on ne peut qu'espérer l'avoir déjà, puisque je ne vois pas comment un changement pourrait nous rendre, à un certain niveau, hors de tout changement.

L'auteur fait un petit saut logique quand il saute de l'immortalité à une vie plus ou moins longue. Vouloir vivre un million d'années, ce n'est pas la même chose que vouloir vivre sempiternellement, et l'infini est tout aussi grand du point de vue du millionnaire (en années de vie) que du notre ou de celui du papillon. Et ceci étant dit, de deux vies finies quelconque, il me semble que la plus longue n'est pas toujours la meilleure. Ca me semble presque idiot de le préciser, mais je préfère de loin 30 ans de bonheur, de joie d'être bien entouré, de fierté de mes accomplissements, etc, à 100 de souffrance de maladie chronique, de solitude, de honte et de culpabilité. 

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De fait si on éliminait déjà le déclin physique et mental et les grosses saloperies genre cancer et démences, ça serait déjà une victoire absolue du transhumanisme de mon point de vue. Parce que la peur de souffrir, de se perdre ou de devenir un fardeau, pour le coup, c'est parfaitement concret.

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Il y a 3 heures, Rübezahl a dit :

Honnêtement, des gens "terrifiés" par la mort, je n'en connais pas des masses.

Tu ne fréquentes pas assez de boomers. :lol: Ils sont certes rarement activement terrifiés par la mort (à moins qu'on les taquine en la leur rappelant), mais leur négation de l'inévitable est beaucoup trop active pour passer pour un simple refus.

 

Il y a 2 heures, Mégille a dit :

Le transhumanisme est une mauvaise réponse à la peur de la mort.

Oui, c'est un peu une quête de nouvelles amulettes païennes, après l'effondrement du christianisme. 

 

Il y a 2 heures, Mégille a dit :

Mais pour la même raison, l'immortalité que l'on est susceptible de chercher par l'accomplissement d'oeuvres (artistiques ou autre), ou par la reproduction, est tout aussi factice et vaine.

Ce point, en revanche, me semble tout à fait douteux.

 

Il y a 2 heures, Lancelot a dit :

De fait si on éliminait déjà le déclin physique et mental et les grosses saloperies genre cancer et démences, ça serait déjà une victoire absolue du transhumanisme de mon point de vue. Parce que la peur de souffrir, de se perdre ou de devenir un fardeau, pour le coup, c'est parfaitement concret.

This.

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il y a 33 minutes, Rincevent a dit :

Ce point, en revanche, me semble tout à fait douteux.

Pourtant, ça aussi finira par disparaître. En tant que stratégie pour obtenir l'immortalité, ça ne marche donc pas plus. Tout au plus, la différence est qu'avec un peu de chance, on est déjà mort lorsque notre oeuvre/notre lignage sombre dans l'oubli. Ca permet de vivre dans l'illusion que ce sera bien éternel... mais c'est le corollaire du fait du fait que l'on est justement déjà mort lorsque ça arrive, ce à propos de quoi personne ne peut s'illusionner. 

 

Même si la procréation et l'immortalité par les œuvres jouissent traditionnellement d'une meilleure image (et sont, étonnement, rarement jugées orgueilleuses et folles) que les moyens scientifiques ou pseudo-scientifiques d'obtention de l'immortalité, ma vision n'est pas tout à fait neuve non plus. C'est déjà celle de Platon, pour qui la recherche de l'immortalité par la procréation (et l'amour monogame, d'ailleurs) est le pallier le plus bas de la contemplation du Beau. (et de la reconnaissance de la part de nous qui lui est semblable, en quoi consiste la véritable immortalité)

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