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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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Mouai, est ce que montebourg avait fait le même effet ?

Montebourg n'est pas un BG. En plus il fait vraiment aristo.

Ce que je veux dire c'est que Macron ne serait probablement pas si populaire s'il n'était pas rangé à gauche. Idem pour DSK jadis.

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Macron a encore sorti une pique à Valls/Hollande, cette fois-ci sur la déchéance de nationalité et je suis encore peu ou prou d'accord avec lui

 

http://www.leparisien.fr/politique/decheance-de-nationalite-macron-rejoint-le-rang-des-frondeurs-selon-filippetti-10-02-2016-5531395.php


Emmanuel Macron surgit là où on ne l'attendait pas. Mardi soir, lors d'une conférence organisée par la Fondation France-Israël, le ministre de l’Économie a critiqué la déchéance de nationalité, alors que les députés adoptaient la mesure à l'Assemblée nationale.
 

« On a prêté trop d'importance à ce débat », a jugé l'un des ministres les plus populaires du gouvernement. « J'ai, à titre personnel, un inconfort philosophique avec la place que ce débat a prise. (...) On ne traite pas le mal en l'expulsant de la communauté nationale. Il faut prévenir et punir implacablement dans la communauté nationale ».

 

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Ah il a une formation de philo ? Il doit nécessairement avoir quelques philosophes chouchous. Ce serait intéressant de savoir lesquels.

 

Je suis en philo à Nanterre et j'ai entendu dire que Macron a fait un mémoire sur la théorie du droit de Hegel, mais je ne sais plus qui le supervisait.

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Macron serait hégelien ?

 

J'en doute. Macron tend vers le libéralisme, Hegel non (sans être un anti-libéral forcené certes, mais bon. Et puis sa postérité se partage entre collectivistes de droite et de gauche, à la notable exception de Stirner).

« Hegel voit dans la Société civile, l'inverse d'une société, une société à l'envers, en tant qu'elle est le lieu où l'individu se représente comme étant le but, la totalité, et la société comme le simple moyen de ses intérêts. Cela, bien avant qu'il y ait système du besoin, c'est-à-dire, bien que le mouvement de l'offre et de la demande, les fluctuations de la valeur du travail et de la marchandise n'est pas leur origine dans les individus. Il nous paraît que ce que Hegel retient dès le Système de la vie éthique de l'économie politique, c'est que le système du besoin se bloque, dans la mesure où il n'aboutit pas au bien-être général, que ses mécanismes de régulation (corporations) ne suffissent pas à éviter, d'une part, la concentration de la richesse et de l'autre, le dénuement (il est possible comme le prétend P. Chamley que Hegel ait repris cela, sans chercher à en expliquer le processus, chez le mercantiliste Stuart), et que, sans l'Etat proprement dit, la société civile sous le seul gouvernement du système du besoin, loin d'être autarcique, risquerait d'aboutir à la destruction du peuple, par la dissolution de son lien éthique. »

« [Pour Hegel] le gouvernement a des besoins universels de trois ordres: l'aide à ceux qui vivent dans une indigence permanente et universelle, le traitement de ceux qui font partie de l'état universel (les fonctionnaires), le financement des travaux publics. » -Solange Mercier-Josa, Hegel et la société, in L'Homme et la société, n°35-36, 1975.

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 J'en doute. Macron tend vers le libéralisme, Hegel non 

Je sais que Hegel ne tend pas vers le libéralisme, certains pensent même qu'il est la matrice de l'antilibéralisme au XXe siècle. Mais Hegel se préoccupe plus de métaphysique que de politique...

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Hegel se préoccupe plus de métaphysique que de politique...

 

Je ne pense pas qu'on puisse dire ça. Les Principes de la philosophie du droit, c'est une œuvre de philosophie politique typiquement. Et même dans la Phénoménologie de l'Esprit, le chapitre 4 sur la dialectique du maître et de l'esclave est bien politique.

 

Cela étant je pense qu'on pourrait produire une interprétation libérale de la dialectique du maître et de l'esclave. Mais bon, on peut en faire tellement d'interprétations...

« Il y eut Hegel. C'était un penseur profond et ses écrits sont un trésor d'idées stimulantes. Mais il œuvrait sous l'emprise d'une illusion : celle que l'Esprit (Geist), l'Absolu se révélait à travers ses paroles. Rien dans l'univers n'était caché pour Hegel. Le malheur était que son langage fût si ambigu qu'on pouvait l'interpréter de diverses manières. Les hégéliens de droite l'interprétaient comme une adhésion au système prussien de gouvernement autocratique et aux dogmes de l'Église de Prusse. Les hégéliens de gauche y lisaient l'athéisme, l'extrémisme révolutionnaire intransigeant, et des doctrines anarchisantes. »

-Ludwig von Mises, L'Action humaine.

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En écho à l'article de H16 sur ce qu'il reste de la loi macron :

Le Monde.fr - Le gouvernement renonce aux grands panneaux publicitaires à l’entrée des petites villes

Le projet de décret d’application de la loi Macron n’autorise les grands panneaux qu’aux abords des stades accueillant plus de 15 000 spectateurs.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/09/le-gouvernement-renonce-a-liberaliser-l-affichage-publicitaire-dans-les-petites-villes_4862239_3244.html

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Je suis en philo à Nanterre et j'ai entendu dire que Macron a fait un mémoire sur la théorie du droit de Hegel, mais je ne sais plus qui le supervisait.

Etienne Balibar. Mais apparemment Balibar lui-même ne s'en souvient pas. Son mémoire était (ou aurait été) sur l'intérêt général, niveau libéralisme ça se pose là.

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