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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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A-t-il les moyens de récolter 500 signatures sans l'appui du PS ? Son mouvement embryonnaire risque de ne pas être suffisant, non ?

 

Hollande et Macron envisagent probablement de faire exploser le PS à moyen terme, pour fonder leur "Parti du Progrès". Ils devraient récupérer en amont toute une frange centriste du PS. Le soutien de Collomb et de Hollande doit suffire pour les 500 signatures.

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CPNT avait réussi à récupérer plus de 600 signatures à l'époque.

Autre contexte. Les deux partis de Gouvernment n'imaginaient pas que chaque voix compterait pour arriver au second tour. Si le PS avait pu revenir en arrière, ils n'auraient jamais laissé Taubira et Che se presenter.

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Il serait bien con d'aller au primaire de la gauche. 

Il faut qu'il aille aux présidentielles, son électorat n'est pas au PS.

 

Hollande et Macron envisagent probablement de faire exploser le PS à moyen terme, pour fonder leur "Parti du Progrès". Ils devraient récupérer en amont toute une frange centriste du PS. Le soutien de Collomb et de Hollande doit suffire pour les 500 signatures.

Ca peut se tenter, mais les cadres du PS vont hurler à la haute trahison avec l'accusation de paver la voie à MLP pour le deuxième tour.

Ce serait fun en tout cas

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 Ca peut se tenter, mais les cadres du PS vont hurler à la haute trahison avec l'accusation de paver la voie à MLP pour le deuxième tour.

Ce serait fun en tout cas

 

Ils gueuleront mais elle est déjà au deuxième tour, depuis longtemps...

Il y a plusieurs questions.

- Hollande candidat ? si oui, c'est chaud pour Macron. Sinon :

- Montebourg candidat ? si oui, c'est chaud pour Macron.

- Sarkozy candidat ? si oui, il y a superposition partielle avec Bayrou, c'est mauvais pour les deux.

 

Ni Hollande, ni Sarkozy (donc ni Bayrou), ni Montebourg candidat, c'est le scénario optimal pour Macron. 

 

Improbable. 

 

Mais il aura ses 500 signatures parce que le père Collomb fera en sorte que ça passe. Il n'a jamais pu blairer Hollande et a un positionnement politique proche de Macron.

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- Hollande candidat ? si oui, c'est chaud pour Macron.

Je suis certain qu'il n'ira pas dans ce cas

- Montebourg candidat ? si oui, c'est chaud pour Macron.

Je ne vois pas pourquoi. Je pense qu'il peut y aller

- Sarkozy candidat ? si oui, il y a superposition partielle avec Bayrou, c'est mauvais pour les deux.

Certes, mais il peut espérer siphonner Bayrou. Je pense qu'il irait quand même.

Bref, pour moi ça dépend que de Hollande.

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Autre contexte. Les deux partis de Gouvernment n'imaginaient pas que chaque voix compterait pour arriver au second tour. Si le PS avait pu revenir en arrière, ils n'auraient jamais laissé Taubira et Che se presenter.

 

Attention, en plus Hollande a changé les regles pour les parrainages (publicité etc...), beaucoup plus dur de les obtenir sans soutien lourd visiblement, Méluche s'est plaint de ça notamment (raison pour laquelle le soutien du PC est important).

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En tout cas, c'est beaucoup plus agréable d'être associé à Macron qu'à Madelin.

On fait jeune pleins d'avenirs, j'aime bien :P

 

Mouai. Tous les politiciens flattent la jeunesse et veulent paraître proche d'elle, car ils savent très bien que c'est la partie la plus manipulable de la population.

 

Sur Macron, je vais faire mon idéaliste de service, mais il a encore de la marge avant d'articuler un discours proprement politique (inspirant, instituant du collectif). Un candidat libéral a même encore plus besoin de la maitrise de la dimension symbolique que ses concurrents, dans la mesure où il se refuse à pré-vendre des privilèges à telle ou telle clientèle. Et on ne suscite guère l'enthousiasme populaire en mettant en avant l'utilité de la libéralisation du transport par cars, ce qui est a peu près la seule chose que l'ex-ministre de l'Économie peut mettre à son actif.

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L’entourage d’Emmanuel Macron a démenti, mardi 8 novembre dans l’après-midi, auprès du Monde l’information selon laquelle l’ancien ministre aurait décidé d’être candidat à l’élection présidentielle, comme l’a affirmé l’Agence France-Presse en milieu de journée.

« La question n’est pas encore tranchée et seul Emmanuel Macron a la réponse », assure un proche contacté par Le Monde. L’ancien protégé de François Hollande devrait néanmoins faire connaître sa position au plus tard le 10 décembre, date à laquelle il doit tenir un grand meeting à Paris, explique cette même source.

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/11/08/emmanuel-macron-n-est-toujours-pas-candidat_5027471_4854003.html

 

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http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2017/20161108.OBS0914/emmanuel-macron-annonce-ses-8-mesures-chocs-dans-l-obs.html

 

 

Emmanuel Macron annonce ses 8 mesures chocs dans "l'Obs" 15608628-emmanuel-macron-annonce-ses-8-mLe fondateur d'En Marche ! en meeting, le 5 novembre. (Alain Guilhot/Divergence) EXCLUSIF. Dans une interview à "l’Obs", l'ex-ministre de l'Economie, qui devrait se déclarer candidat à la présidence de la République d'ici au 10 décembre, révèle son programme. Sur l'école, le social, les jeunes, le chômage, en voici les principales propositions.

 

1- Autonomie des établissements dans le primaire

Parce qu’il pense que la mère des batailles se joue dans le primaire et qu’il veut aider plus ceux qui en ont le plus besoin, il prône "une vraie autonomie pédagogique pour les établissements" (méthodes différentes, plus de profs par classes et des professionnels plus expérimentés et mieux payés dans les écoles des quartiers les moins favorisés). Il faut selon lui leur donner "beaucoup plus de moyens et beaucoup plus d’autonomie. Il faut arrêter de saupoudrer et assumer d’y investir de façon différenciée. [...]"
 

2- Réforme de la carte scolaire

Pour assurer une véritable mixité sociale, pour que les écoles accueillent des publics vraiment divers, que les enfants des quartiers aient le droit d’aller dans les établissements des centres-villes, Emmanuel Macron défend une vraie réforme de la carte scolaire. "On doit absolument la faire évoluer", affirme-t-il, s’appuyant sur l’exemple d’une mère de famille de La Paillade, à Montpellier, qui lui a confié : "Moi, avec la carte scolaire, je n’ai pas le droit de mettre mon gamin à l’école en centre-ville, c’est injuste. Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles".
 

3- Durée du travail en fonction de l’âge

Les jeunes veulent travailler plus et les vieux doivent travailler moins. Telle est la philosophie d’Emmanuel Macron, qui prône donc une durée hebdomadaire qui fluctue avec l’âge.

"Il faut s’adapter aux individus. On peut ainsi imaginer que les branches professionnelles négocient une possibilité pour les salariés qui le souhaiteraient de travailler moins à partir de 50 ou 55 ans : 30 heures, 32 heures, pourquoi pas ? En revanche, quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas long. Il faut donc plus de souplesse, plus de flexibilité."

 

4- Fin des 35 heures pour les jeunes

Il le répète :

"Quand on est jeune, 35 heures, ce n’est pas assez. On veut travailler plus, on veut apprendre son job. Et puis, il y a un principe de réalité. Un entrepreneur raisonne ainsi : ce jeune n’est pas qualifié, je veux bien l’embaucher mais il va apprendre son job en entrant dans mon entreprise, donc il faut qu’il effectue davantage d’heures."

Gagneront-ils vraiment plus s’ils travaillent plus ? La question est ouverte. En tout cas, il ne le garantit pas.

 

5- Retraite à la carte

Partir à la retraite "à 60 ans, à 65 ans ou à 67 ans", en fonction des individus, des métiers exercés, des situations personnelles, pour Emmanuel Macron, tout doit être possible :

"Il faut pouvoir moduler selon les individus et les situations. Si on se contente d’appliquer des critères de pénibilité de manière arbitraire, on ne fera que recréer des régimes spéciaux."

 

6- Droit au chômage pour les travailleurs indépendants et les autoentrepreneurs

Si Emmanuel Macron accède au pouvoir, eux aussi auront la possibilité d’être indemnisés s’ils se retrouvent au chômage :

"Nous devrons donner des droits nouveaux et rentrer dans une logique beaucoup plus transparente, qui ne sera plus pensée en fonction de la durée et du montant des cotisations, mais qui protégera des aléas de la vie professionnelle ceux qui aujourd’hui ne sont pas couverts. En particulier ceux qui sont au régime de la microentreprise ou les indépendants."

 

7- Droit au chômage en cas de démission

Si le programme d'Emmanuel Macron est appliqué, les salariés au bord du burn-out n’auront plus peur de démissionner de leur emploi : ils auront eux aussi droit à des allocations.
 

8- Nationalisation de l’Unédic

C’est la fin du paritarisme, pour lui les partenaires sociaux ne sont pas les garants de l’intérêt général. Il veut donc que l’Etat qui paie gère lui-même l’Unédic.

"Il est hypocrite de prétendre que l’assurance-chômage est encore un système paritaire : ce régime est en déficit permanent [...] et c’est l’Etat qui en garantit in fine l’équilibre financier [...] Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités et gère lui-même l’Unedic. Car il n’y a rien de pire qu’un système où celui qui décide n’est pas celui qui paie."

 

 

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