Aller au contenu

Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


Messages recommandés

Le problème, ce ne sont pas les syndicats en réalité.
Le problème va venir d'une frange radicalisée, loin d'être anecdotique, qui considère que taper du flic n'est (ma foi) pas injustifié, attaquer des banques non plus, et qui va foutre un boxon complet à Nantes, Rennes, Paris à un degré très fort.
Il va pleuvoir du "Osons causer", du "Mr Mondialisation" et autres Danicaligula de merde pour expliquer et justifier des exactions de plus en plus graves, et un refus de plus en plus franc de la démocratie ("ce n'est pas mon Président !" : heureusement que nos aïeuls ne s'amusaient pas à ça à chaque élection...).

Lien vers le commentaire
il y a 21 minutes, h16 a dit :

 

Heu la rue, les syndicats, les prébendes et les professions réglementées n'ont pas été dissoutes par Hollande, hein. La moindre réformichette, tu auras la CGT, FO, LO, et les habituels à sortir les merguez. 

 

A part pour les portiques écotaxes, la première opposition aux réformes de Hollande a été sa propre majorité, qui se faisait pour partie le relais des syndicats et excitait la contestation. Pas sûr qu'on ait une telle configuration sous Macron.

Lien vers le commentaire
il y a 4 minutes, Sanson a dit :

 

A part pour les portiques écotaxes, la première opposition aux réformes de Hollande a été sa propre majorité, qui se faisait pour partie le relais des syndicats et excitait la contestation. Pas sûr qu'on ait une telle configuration sous Macron.

 

Tu oublies la loi El Khomri, qui s'est traduite par des mouvements en rue (Nuit Debout). Le Mariage Pour Tous a légèrement mobilisé aussi. Les petits prurits des taxis avec Uber ont laissé des traces. Les notaires et les pharmaciens ont obtenu un retrait des modifications qui étaient prévues au départ...

 

Bref. On verra bien, mais s'il ne se passe rien en rue, c'est garanti que ce sera parce que les réformes sont complètement bidons.

 

Lien vers le commentaire

La loi El Khomri a justement été l'objet d'une guérilla parlementaire.

 

J'attends toujours de voir si des manifs peuvent faire reculer une hypothétique majorité EM. A la rigueur pour des revendications catégorielles de catégories turbulentes (agriculteurs...), mais pour le reste Macron, lui, n'a jamais déclaré que la finance est son ennemi.

Lien vers le commentaire

Je me demande s'il aura la force de faire face aux manifs violentes, aux gauchistes merluchoniens, aux syndicats sans édulcorer au maximum ses réformes. 

Je ne le sens pas du tout, ça sera du surplace pendant cinq ans. Mais s'il est courageux, il peut y avoir du mieux. Attendons de voir. Mais je ne suis pas du tout enjoué. 

Lien vers le commentaire
il y a 11 minutes, Jukebox a dit :

Je me demande s'il aura la force de faire face aux manifs violentes, aux gauchistes merluchoniens, aux syndicats sans édulcorer au maximum ses réformes. 

Je ne le sens pas du tout, ça sera du surplace pendant cinq ans. Mais s'il est courageux, il peut y avoir du mieux. Attendons de voir. Mais je ne suis pas du tout enjoué. 

 

C'est pas forcément Macron qui va manquer de courage, faut aussi regarder du côté de la police.

Lien vers le commentaire

Je ne soupçonnais pas un tel rejet de la part des fanboys de Mélenchon pour Macron. Ce dernier est vraiment un chat de Schrödinger de la politique française : il arrive à passer pour lisse, vide, insignifiant et, tout à la fois, pour l'Antéchrist, le futur fossoyeur de la République, celui qui apportera misère et désolation.

  • Yea 2
Lien vers le commentaire
il y a 21 minutes, Johnnieboy a dit :

Je ne soupçonnais pas un tel rejet de la part des fanboys de Mélenchon pour Macron. Ce dernier est vraiment un chat de Schrödinger de la politique française : il arrive à passer pour lisse, vide, insignifiant et, tout à la fois, pour l'Antéchrist, le futur fossoyeur de la République, celui qui apportera misère et désolation.

J'ajoute que cela me surprend d'autant plus que Macron est le seul à ne pas avoir fait campagne contre qui que ce soit. À croire que les Français tiennent absolument à ce qu'on leur désigne un ennemi.

  • Yea 3
Lien vers le commentaire

Bah c'est normal, gauchiste hystérique vs banquier/social-traitre.

Les mecs ont une vision délirante de l'économie française, ils pensent vraiment que ça fait 30ans que les gouvernements détruisent l'Etat (social notamment) et sont sous influence "ultra"-libéral. 

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

 

il y a 12 minutes, Johnnieboy a dit :

J'ajoute que cela me surprend d'autant plus que Macron est le seul à ne pas avoir fait campagne contre qui que ce soit. À croire que les Français tiennent absolument à ce que leur désigne un ennemi.

 

On oubliera la première phrase, mais les citations sont intéressantes ; ce n'est pas propre aux français.

 

Le 20/04/2017 à 11:51, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Je ne te le fais pas dire. Et ça me renforce dans l'idée qu'une grosse branlée se prépare.

 

"Ce n’est que dans la mesure où les différences démocratiques se heurtent à des forces ou à des discours qui les nient toutes que ces différences peuvent se substituer les unes aux autres. L’enjeu, ici, est la création d’une « volonté collective » (Gramsci), d’un « nous » ; et ceci requiert la détermination d’un « ils ». C’est pourquoi la construction d’une volonté collective nécessite qu’un adversaire soit défini." -Chantal Mouffe, "Communisme ou démocratie radicale", Actuel Marx (n° 48), 2/2010, p.87.

 

« La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c'est la discrimination de l'ami et de l'ennemi. » -Carl Schmitt, La notion de politique.

Lien vers le commentaire
il y a une heure, Johnnieboy a dit :

Je ne soupçonnais pas un tel rejet de la part des fanboys de Mélenchon pour Macron. Ce dernier est vraiment un chat de Schrödinger de la politique française : il arrive à passer pour lisse, vide, insignifiant et, tout à la fois, pour l'Antéchrist, le futur fossoyeur de la République, celui qui apportera misère et désolation.

 

 Ca me le rend sympathique. Toute cette haine envers un jeune BG intelligent et qui a osé! réussir sa vie et gagner du fric ! Le chien...

 

 Puis surtout, tout ce foin autour de la banque Rothschild, ça pue l'antisémitisme - je ne dis pas que ça en est mais que ça en vient.

  • Yea 3
Lien vers le commentaire
il y a 24 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

C'est un fake, n'est-ce pas ? Dites-moi que c'est un fake des soraliens.

 

Sans être un fake, ça a toutes les chances d'être une sélection des pires réponses, une manipulation classique.

  • Yea 2
Lien vers le commentaire
1 hour ago, Johnnieboy said:

Je ne soupçonnais pas un tel rejet de la part des fanboys de Mélenchon pour Macron. Ce dernier est vraiment un chat de Schrödinger de la politique française : il arrive à passer pour lisse, vide, insignifiant et, tout à la fois, pour l'Antéchrist, le futur fossoyeur de la République, celui qui apportera misère et désolation.

Vrai. Ils vont finir par me le rendre sympathique ces cons. Eux et les mecs de l'alt-right qui se mettent à défendre Le Pen avec un aveuglement digne des pires SJW parce que c'est le nouveau Trump tavu?

Lien vers le commentaire

C'est clair que depuis le résultat, les nationalistes et les socialistes écument de rage contre Macron. Piètre consolation, qui donne plutôt une impression de montée aux extrêmes des clivages politiques.

 

Citation

 

 


Macron est l’ennemi de la France, Macron est l’ennemi du peuple, Macron est l’ennemi de tout projet socialiste, de tout projet populaire, de tout projet patriotique. Il l’est de façon absolue, bien plus encore qu’un Hollande ou qu’un Sarkozy, qu’un Hamon ou qu’un Fillon, perpétuellement dans l’équivoque et la demie mesure. Macron est, de manière évidente, de manière indiscutable, l’homme à liquider en priorité dans ces élections présidentielles. C’est sur lui qu’il faut concentrer toutes les forces, toutes les énergies, toutes les volontés. Et s’il a le malheur d’être élu, son gouvernement sera, par excellence, le gouvernement à abattre. Qu’il triomphe ou qu’il s’effondre, il représente en miroir, en inversion, tout ce que nous devons être, tout ce que nous devons dire, tout ce que nous devons penser. Il est le candidat libéral-libertaire, le candidat du libéralisme intégral, il est donc le candidat de la cohérence, d’un projet aussi solide qu’un système, qu’un bloc, qu’un tout indissociable.
 

 

http://rebellion-sre.fr/macron-divine-surprise/

Lien vers le commentaire
il y a 33 minutes, Nigel a dit :

Puis surtout, tout ce foin autour de la banque Rothschild, ça pue l'antisémitisme - je ne dis pas que ça en est mais que ça en vient.

Disons que ça recycle des thèmes connus aussi bien chez ceux qui en ont conscience que ceux chez qui ce n'est pas complètement conscient.

 

Et c'est la même chose pour la loi de 73, appelée par ses opposants "loi Pompidou-Rothschild".

Lien vers le commentaire
il y a 34 minutes, Lancelot a dit :

Vrai. Ils vont finir par me le rendre sympathique ces cons. Eux et les mecs de l'alt-right qui se mettent à défendre Le Pen avec un aveuglement digne des pires SJW parce que c'est le nouveau Trump tavu?

Et s'il n'y avait que l'alt right, ça serait rien.

Mais enfin, Macron faisait quand même partie des deux hypothèses les moins catastrophiques.

A quelques centaines de milliers de voix près, on se retrouvait dans une bien plus grosse merde. Alors bon, c'était pas trop probable mais enfin, c'est pas comme si on découvrait que ça serait de toute façon pas la joie.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...