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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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Déjà qu'il ne pouvait pas franchement proposer des réformes qui auraient pu être bénéfiques, maintenant il va pouvoir passer tout sont temps à piocher dans la caisse avant de partir.

 

Comme quoi, il est exactement comme tous les autres cloportes, seule la bonne mamelle d'argent gratuit les motives. C'est qui déjà qui le prenait pour un libéral-compatible ?

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Sympa!

"ce que les jeunes veulent c'est pas un RSA, c'est un premier taf, même payé sous le smic horaire" c'est vraiment liberal.

 

Je ne suis plus l'actualité politique, mais ca me semble vraiment sortir des sentiers battus non?

après il est bon orateur, et il s'adresse à des jeunes.. mais néanmoins..

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"Le libéralisme est une valeur de gauche" par le Collectif des jeunes avec Macron

 

 

Le libéralisme serait-il un gros mot à gauche ? Les réactions vives que les propos d’Emmanuel Macron ont pu susciter sur ce sujet mais aussi sa volonté de donner à chacun le droit à la réussite individuelle et les moyens d’y arriver méritent de poser le débat. Or, l’action de la gauche a toujours eu pour sens de se consacrer à l’émancipation de l’individu.

Le libéralisme, par essence, croit en l’individu, en ses capacités d’action et d’autodétermination. Toutefois avec une limite, celle où l’action d’entreprendre de chacun ne grève pas celle de l’autre. C’est dans ce cadre que les valeurs de la gauche fournissent le levier nécessaire qui permet de s’opposer à l’émergence de toute forme de puissance tutélaire ou de paternalisme et de combattre les inégalités, qu’elles soient de naissance ou pas.

Être de Gauche, c’est donner à chacun les moyens de réussir son émancipation individuelle et collective. La liberté est donc par conséquent un des éléments indissociables de notre corpus idéologique. Redonner de la liberté, c’est impulser de la mobilité sociale et géographique dans les parcours individuels ainsi que de l’opportunité dans le quotidien de chacun. Il s’agit tout simplement d’insuffler de l’espoir à travers le projet d’une justice sociale plus grande.

Assumer le schisme idéologique

Être de Gauche, c’est faire rentrer la liberté dans le quotidien des catégories les plus faibles. Il s’agit de redonner des droits réels – des droits d’actions – effectifs pour tous alors qu’aujourd’hui ils ne le sont souvent que pour une partie de la population. À cet égard, la véritable égalité est de donner à chacun les mêmes chances de réussir ses choix.

Pourtant, en tentant de bricoler des mécanismes de rattrapage destinés à corriger, a posteriori, des situations individuelles, la gauche a renoncé à combattre les déterminismes sociaux à la racine.

Nous assumons le schisme idéologique de la gauche française. Nous pensons que l’égalité réelle est un préalable à la liberté future de l’individu. En cela, la gauche a un rôle moteur à jouer pour permettre à chacun de bénéficier des mêmes chances dès la naissance. Elle doit se battre contre les inégalités économiques certes, mais aussi sociales et culturelles.

Dans ce schéma, nous demeurons convaincus du rôle primordial de l’Etat qui en tout état de cause n’est pas absent du schéma libéral. Au contraire, l’Etat conserve sa fonction de protecteur impartial des droits et de garant de la liberté et des sécurités attachées aux individus, qu’elles soient personnelles ou matérielles. Il est également le gestionnaire des biens publics, gérant, pour le compte de la société, les infrastructures vitales à cette dernière et empêchant ainsi à toute corporation de s’en emparer.

Si être de gauche, c’est être libéral, nous pensons que cette liberté doit aussi transparaître dans nos valeurs sociales et notre vision d’une société plus juste. Les questions de l’égalité réelle et d’une liberté d’entreprendre équitable, c’est-à-dire accessible à tous de la même manière, se rejoignent intimement et mettent en lumière les blocages que nous pouvons observer dans la pratique.

Si la gauche veut se réapproprier la valeur de liberté, sœur jumelle de l’égalité, trois axes de réflexions et de réformes pour une société plus juste et plus libre doivent être développés :

- Le combat pour l’égalité des chances et l’égalité réelle de chacun et pour la réduction des inégalités de fait ou inégalités de naissance ;

- L’adaptation de notre marché du travail à une société mixte faite d’une part, de salariés – mais non plus de salariés fordistes – et d’autre part d’entrepreneurs libéraux ;

- Une politique d’entrepreneuriat accessible à tous, par la création de guichet unique et la centralisation de l’accompagnement des investisseurs.

 
Plouf, plouf, plouf. C'est quand même chiant que tout le monde veuille être libéral mais que personne ne le soit.
 
Ah, et les auteurs :
 
Les signataires de cette tribune sont Alaric Audard (banquier d’affaires), Sacha Houlié (avocat), Florian Humez (analyste financier), Pierre Le Texier (consultant en communication) et Pierre Person (consultant sécurité intérieure). Ils sont tous administrateurs du think tank la Gauche Libre.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/19/le-liberalisme-est-une-valeur-de-gauche_4868237_3232.html#IWfBEKuyZSQAFxZu.99

 

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l’Etat conserve sa fonction de protecteur impartial des droits et de garant de la liberté et des sécurités attachées aux individus, qu’elles soient personnelles ou matérielles. Il est également le gestionnaire des biens publics, gérant, pour le compte de la société, les infrastructures vitales à cette dernière et empêchant ainsi à toute corporation de s’en emparer.

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Je comprends pas comment ils arrivent a articuler egalite et liberte comme ils le font sans voir que ca colle pas

L'articulation se fait via le joker État, entité de nature apparentée divine, sur laquelle il y a 0 recul du fait de son caractère divin.

Un problème ? un coup d'État, et hop ça repart !

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Y aurait-il un nouveau courant idéologique qui serait une sorte de libéralisme de gauche ?

 

Comme rien n'a marché, la marque "libéralisme" commence à retrouver de son attrait.

Mais comme il ne faudrait pas que les choses changent trop, il faut que ça reste idéologiquement socialiste.

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Moi ce que je comprend pas avec le gouvernement Hollande c'est pourquoi il conserve aussi longtemps un "libéral" comme Macron?

Je me pose cette question car la France est quant même un pays relativement antilibéral

 

Par exemple Madelin(l'équivalent de droite de Macron) a tenu seulement 3 mois dans le gouvernement Chirac de 1995.

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Pour faire plaisir à l'Allemagne et emmerder Valls. Toute autre hypothèse (comme un désir de ce qu'il veut vraiment pour la France) reviendrait à attribuer un soucis du Bien Commun à Hollande aussi crédible que la présence de licornes en Corée du Nord.

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Y aurait-il un nouveau courant idéologique qui serait une sorte de libéralisme de gauche ?

 

Pour le coup c'est une étiquette. "Permettre à chacun de bénéficier des mêmes chances dès la naissance" est tout simplement incompatible avec la réalité, mais un égalitariste conséquent finira par se dire que le communisme orthodoxe et la tenue unisexe de Mao échouent moins à s'approcher de l'objectif que quoi que ce soit d'autre.

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Avec les dents, ça me semble éxagéré : il suffit de libéraliser :D

 

Pour ouvrir quelques pauvres lignes de bus, il a quand même fallu dégainer le 49.3

 

Le prix politique était élevé

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Si en ouvrant 734 lignes on crée 1300 emplois, on pourrait obliger les gens à aller travailler en bus à au moins 50km de chez eux, non ?

 

Ca ferait, 40000000 de travailleurs ; à 57 personnes par bus, on aurait 701754 nouvelles lignes soit 1 242 890 emplois. On aurait fait la moitié du chemin !

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Emmanuel Macron prépare son mouvement pour 2017

 
"Cela fait plusieurs mois que l’on s’organise, mais ça y est, ça va venir vite, ce n’est plus qu’une question de semaines", assure l’une des très rares personnes à être dans la confidence. Selon nos informations, Emmanuel Macron, sans en avoir averti ni l’Elysée ni Matignon, va lancer son association, un mouvement à mi-chemin du laboratoire d’idées et du parti politique.
 
Les statuts ne sont pas encore déposés, mais une première version a déjà été rédigée : l'association "ne s’interdit pas de soutenir des initiatives proprement politiques ou de participer à des campagnes électorales". L'opération, commencée cet automne, avait été mise sous le boisseau par les attentats du 13 novembre. Mais depuis la rentrée de janvier, elle est à nouveau d'actualité.
 
Le ministre de l'Economie a tout prévu. Ce n’est pas un, mais deux livres qu'il se prépare aussi à publier. Même le financement a été pensé, lors d’une série de réunions, toujours à Bercy, toujours en présence de Macron. Son entourage assure qu'il veut avant tout pousser ses idées, mais les questions ne vont pas manquer.
 
Va-t-il démissionner ? Annoncer sa candidature à la présidentielle de 2017 ? "Tout va dépendre de la manière dont l’Elysée et Matignon percevront son initiative", répond un proche.

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160302.OBS5653/info-obs-emmanuel-macron-prepare-son-mouvement-pour-2017.html

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