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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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The Fragility of Politics: What Paul Ricoeur Can Teach Us About the French Election
 

Citation

 

[...]

 

Not unlike the condition of the Whirlpool workers, who were waiting not just for Macron but also for the day when they would become redundant. Earlier that same day, learning that Macron planned to meet nearby with the factory’s union representatives, his opponent in the presidential race, Marine Le Pen, made a surprise visit to the factory. Leader of the anti-immigrant, anti-Muslim, anti-Europe, and extreme-right National Front, Le Pen lambasted the free market policies — embodied, she declared, by Macron — that had led to the factory’s decision to relocate to Poland. This, she vowed, would not happen under her watch. Putting the finishing touch on her public relations coup, Le Pen then took dozens of selfies with the workers, who though they historically vote for the left, were nevertheless thrilled by Le Pen’s seeming solicitude and sympathetic convictions.


Widely seen as a technocrat who made his fortune as an investment manager at Rothschild & Co., as well as the glistening product of the very grande écoles that his mentor Ricoeur never knew, Macron was left with what seemed a public relations disaster. But faced with potential catastrophe, a student of Ricoeur would see an opportunity, even a duty. Following his meeting with the local union leaders, Macron went to the factory, waded into the crowd of workers, and, with megaphone in hand, launched into a sharp and blunt give and take with the workers.


Inevitably, from the fringes of the crowd, there arose catcalls and insults, but in the tense face to face between Macron and those closest to him, the confrontation gave way to the beginnings of dialogue. Distinguishing himself from Le Pen and Jean-Luc Mélenchon, the leader of the extreme left Defiant France, Macron declared: “I will not promise that I will nationalize your factory. The answer to what is happening is not to suppress globalization or close the borders. Do not be fooled by those who tell you otherwise. They are lying to you. Unhappily, there will always be companies that fail.”


When a worker demanded to know what Macron would do as president, he vowed that his government would invest heavily in retraining programs for endangered industries. Hearing frustrated groans, Macron replied by telling the workers that he did not come to “promise the moon,” but instead that he would fight for them: “We all have responsibilities. If I did not respect your work, your fears, and your anger, I would not be here today.” He then made one more promise: “I will return, without cameras and even if I lose.”


The recognition of the other’s singularity, the recognition that there are no simple solutions and that confrontations must become dialogues — creating a space, even in parking lots, where answers might not be found but questions will find respectful listeners — all reflect the ethics proposed by Macron’s teacher. So, too, does Macron’s repeated invocation of promises, both those he would make — such as returning to Amiens to meet the workers — and those he would not, like Le Pen’s to keep Whirlpool’s operations in Amiens. By making a promise, Ricoeur argues, one not only shapes the expectations of the other but also those one has of oneself. When we make a promise, we pledge fidelity to the one for whom it is made, making our future selves hostage to the other’s esteem. No less important, though, we also, by taking the full measure of the promise, make ourselves more coherent and more worthy of self-esteem over time.


Ultimately, for Ricoeur, the consistency and cogency of our lives must be judged by our attachment to the promises we make to ourselves and to others. When he served as doyen at the University of Paris at Nanterre during the student rebellion of 1968 and 1969, Ricoeur attempted what Macron did at the Whirlpool factory. When he learned that a group of student radicals forbade professors to enter the cafeteria, Ricoeur nevertheless walked into the room in the hope of dialogue. Instead, one of the students, approaching him with the lid of a garbage can, placed it on top of Ricoeur’s head. This tableau, which could easily have been repeated with Macron at Whirlpool, grimly illustrates what Ricoeur called the fragility of politics. Fifty years later, politics have become, if anything, even more fragile. The consistency and cogency of the French Republic, threatened by a new generation of ideological extremists, will also live, or die, by Macron’s ability to live up to his own promises.

 

 

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The recognition of the other’s singularity, the recognition that there are no simple solutions and that confrontations must become dialogues — creating a space, even in parking lots, where answers might not be found but questions will find respectful listeners — all reflect the ethics proposed by Macron’s teacher.

 

On peut aussi considérer que c'est le fonctionnement normal d'une vie démocratique. Hollande aussi est aller voir des ouvriers en colère pendant sa campagne.

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25 minutes ago, Johnathan R. Razorback said:

 

 

 

On peut aussi considérer que c'est le fonctionnement normal d'une vie démocratique. Hollande aussi est aller voir des ouvriers en colère pendant sa campagne.

Hollande et Macron sont tout de même différents. 

Hollande, il monte sur un camion pour faire des promesses tandis que Macron vient les voir en face pour leur dire que l'Etat n'a pas à se mêler des affaires d'une entreprise privée. 

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Il y a 3 heures, Rincevent a dit :

Et dès lors que le Président était élu par les parlementaires. 

Oui bon, le souverain a introduit l'élection du président au suffrage universel direct en 1962 (pour l'appliquer dès 1965), cette importante modification intervient tout de même rapidement!

La cohabitation est permise mais ce n'est pas une obligation, loin de là.

 

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Il y a 2 heures, Mathieu_D a dit :

Au fait, à part par l'image qu'il renvoie, en quoi Hollande a-t-il été moins bon que Sarkozy ?

 

Quand on n'est pas partisans (où catho tradi), on peut les considérer équivalents. Le premier est ridicule par son manque de charisme, le second par sa vulgarité. Avoir Macron après eux, c'est une upgrade dans la suite... présidentielle alors que t'avais plutôt l'habitude de l'hôtel Formule 1 en bord d'autoroute.

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Le 3/5/2017 à 11:14, Bézoukhov a dit :

D'ailleurs Lauren Southern est allée poser à La Traboule hier. Putain de libéraux de combat.

 

C'est une guignole qui pige rien au libéralisme, quand on soutient Le Pen, sa politique national-socialiste protectionniste et qui tend sur le fascisme avec sa vision de la laïcité, on se réclame pas libéral.

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33 minutes ago, Johnnieboy said:

 

Quand on n'est pas partisans (où catho tradi), on peut les considérer équivalents. Le premier est ridicule par son manque de charisme, le second par sa vulgarité. Avoir Macron après eux, c'est une upgrade dans la suite... présidentielle alors que t'avais plutôt l'habitude de l'hôtel Formule 1 en bord d'autoroute.

Quand même Hollande a réussi la destruction de son parti, la montée à plus de 40% des extrêmes et une absence totale de leadership en europe et un suivisme servile des US (Syrie) dans ce qu'ils ont de pire, dont la mesure phare du quinquenat est la mariage pour tous. Ca me paraît plus horrible que pour Sarko.

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Il y a 2 heures, Reykjavik a dit :

Oui bon, le souverain a introduit l'élection du président au suffrage universel direct en 1962 (pour l'appliquer dès 1965), cette importante modification intervient tout de même rapidement!

Elle a beau intervenir rapidement, ce n'est pas du tout ce qui avait été vendu aux Français. Raymond Aron écrit quelque part qu'il a volontiers soutenu l'instauration de la Vème République telle qu'elle a été proposée en 1958, mais qu'il n'aurait jamais donné son accord à la nouvelle constitution si le Président y provenait du suffrage universel direct.

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Il y a 6 heures, Rincevent a dit :

Et dès lors que le Président était élu par les parlementaires. 

 

Hum…personne n'a relevé cette fâcheuse confusion avec les IIIe et IVe républiques.

En 1958, le président était élu par un collège de grands électeurs et non par les parlementaires.

 

Dès le départ, l'idée était de rendre le président indépendant des parlementaires.

Mais du fait du précédent de 1848, de Gaulle ne pouvait pas faire avaler aux parlementaires la désignation au suffrage universel. Il a profité des attentats de l'OAS…

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21 minutes ago, Dardanus said:

 

Hum…personne n'a relevé cette fâcheuse confusion avec les IIIe et IVe républiques.

En 1958, le président était élu par un collège de grands électeurs et non par les parlementaires.

 

Dès le départ, l'idée était de rendre le président indépendant des parlementaires.

Mais du fait du précédent de 1848, de Gaulle ne pouvait pas faire avaler aux parlementaires la désignation au suffrage universel. Il a profité des attentats de l'OAS…

Il paraît que c'était aussi une stratégie politique : un adversaire politique qui aurait eu le vent en poupe chez les grands électeurs menaçait sa position de président. Je ne me souviens absolument plus de son nom, je vérifierai.

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Il y a 1 heure, Kassad a dit :

Quand même Hollande a réussi la destruction de son parti, la montée à plus de 40% des extrêmes et une absence totale de leadership en europe et un suivisme servile des US (Syrie) dans ce qu'ils ont de pire, dont la mesure phare du quinquenat est la mariage pour tous. Ca me paraît plus horrible que pour Sarko.

 

Sarkozy a fait tuer Kadhafi. La montée des fascistes ne date pas de Hollande. Non ils se valent.

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Il y a 1 heure, Kassad a dit :

Quand même Hollande a réussi la destruction de son parti, la montée à plus de 40% des extrêmes et une absence totale de leadership en europe et un suivisme servile des US (Syrie) dans ce qu'ils ont de pire, dont la mesure phare du quinquenat est la mariage pour tous. Ca me paraît plus horrible que pour Sarko.

Son parti : tant mieux, ce fut une bonne chose. Exprès ou pas, ça clarifie la politique française.

Le leadership en Europe, si c'est pour le laisser aux Allemands plutôt que de faire n'importe quoi : tant mieux.

Sarko porte quasiment toute la responsabilité de la Libye, c'est bien pire que ce qu'on a pu faire en Syrie.

 

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Il paraît que c'était aussi une stratégie politique : un adversaire politique qui aurait eu le vent en poupe chez les grands électeurs menaçait sa position de président. Je ne me souviens absolument plus de son nom, je vérifierai.

Parlerais-tu de Gaston Monnerville, president du sénat ?
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35 minutes ago, L'affreux said:

 

Sarkozy a fait tuer Kadhafi. La montée des fascistes ne date pas de Hollande. Non ils se valent.

Cravate de travers contre grosse Rolex blin bling. On est dans un combat d'infirmes. Je garde pour Sarkozy le fait qu'il a eu un contexte économique international moins clément que celui dont n'a rien fait Hollande. 

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Nan tu as le biais temporel. Hollande vient de nous écorcher, Sarkozy ça fait plus longtemps, c'est tout.

 

Pour le contexte économique désolé mais je ne prends pas. La France ne manque pas d'infrastructures, ni de moyens, ni de têtes bien faites. Un mauvais capitaine est un mauvais capitaine, qu'il y ait du grain ou non ne change rien.

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il y a une heure, Dardanus a dit :

Hum…personne n'a relevé cette fâcheuse confusion avec les IIIe et IVe républiques.

En 1958, le président était élu par un collège de grands électeurs et non par les parlementaires.

Confusion de ma part, en effet. I stand corrected, d'autant que ma conclusion n'en est pas altérée. 

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il y a une heure, Kassad a dit :

Cravate de travers contre grosse Rolex blin bling. On est dans un combat d'infirmes. Je garde pour Sarkozy le fait qu'il a eu un contexte économique international moins clément que celui dont n'a rien fait Hollande. 

 

C'est Sarkozy qui a décidé de saigner les finances publiques comme personne ne l'avait jamais fait avant - pas meme Mitterrand - puis qui a décidé de saigner les contribuables plutôt que de remettre les finances en ordre.

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il y a 16 minutes, Nigel a dit :

Tiens, aujourd'hui, j'ai appris que Macron était réellement gay. 

 

 Le jour où ça sortira, on passera encore pour des obsédés à l'étranger^^

Quoi t'as une sex tape ?

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