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L'Afrique, bonne hôtesse


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Ce découpage en tribu est une idée aussi idiote que vouloir le faire en France, qu on ne peut avoir que si on ne connait rien à l Afrique, et surtout à ses mutations internes, à son histoire culturelle, politique et militaire et ses migrations.

Les cartes qu on voit sur le découpage ethnique de l Afrique sont bidons. Elles nient les differences internes et maximisent les differences externes. L ethnie n à que peu de réalité et de force opératoire quand on s approche de près. Aussi peu que "bretons" ou "wallon".

Ce qu il va se passer quand tu proposeras " refaites vos frontières", c est que tu va déclencher des guerres pour les ressources naturelles, des guerres pour récupérer des territoires precoloniaux plus ou moins imaginaires, et j en passe.

T as vu les débat sur les régions en France ? Imagine pareil. Avec des machettes et des jeunes de 18 ans excités.

Bon découpage, sachant qu au sein de la même maison, on peut en trouver plusieurs...

 

Ok, ma question était très naïve. Il faut croire que je connais plus la géologie de l'Afrique que ses habitants. :mrgreen:

Simplement, lorsqu'on me dit que quel que soit dirigeant se trouvant élu, il manque de légitimité ou il ne nourrit aucune cohésion, j'en viens à me demander si le problème ne vient pas également du territoire qu'il doit représenter. :jesaispo:

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Il manque ni plus no moins de légitimité que Hollande, s'il est élu démocratiquement hein.

La différence c'est peut être que l'Africain moyen va décider de l'ignorer et de faire sans lui et que le Français moyen va accepter son sort et attendre la prochaine élection

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  • 3 weeks later...

Le Monde.fr - Abidjan tente de stopper la fuite de son « or brun »

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves de cacao, voit 7 % à 11 % de ses récoltes vendus dans les pays frontaliers, où les prix sont plus attractifs.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/02/05/abidjan-tente-de-stopper-la-fuite-de-son-or-brun_4860448_3212.html

Le gouvernement de Côte d'Ivoire pleure parce qu'il n'arrive pas à forcer ses paysans à lui vendre leur récolte pour une misère pour que lui s'en mette plein les poches. Salauds de paysans capitalistes !

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Le premier commentaire :

L’auteur de cet article devrait faire un peu d’économie: le cours du cacao est autour de 1700 francs cfa le kilo, si le gouvernement l’achète 1000 c’est parce que c’est lui qui fait la marge ensuite. On comprend le désarroi des producteurs, l état prélève sa dime sur leur travail, on imgine ce qui se passerait en France si les agriculteurs devaient vendre à la moitié des cojrs pour engraisser l’état...

J'aurais un compte sur lemonde que je lui dirais que la taxe bidule plus taxe machin, ça doit faire 50% des cours à peu près en France :D.
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C'est pareil dans toute la région pour les noix de Cajou.

Le prix fixé par le gouvernement est genre 10x inferieur au prix du marché.

Du coup, devinez ou partent les noix... :D

Y a penurie de noix dans tout le pays, en acheter coute une petite fortune horz saison parce que y a pas de stock alors qu'on en produit des tonnes.

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  • 2 weeks later...

 

 

Ouganda : Yoweri Museveni réélu pour la 5ème fois consécutive Ouganda

 

Le Président ougandais est au pouvoir depuis 1986.

 

L’élection n’a pas laissé le temps de la surprise. Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 30 ans, a été réélu président de l’Ouganda pour un cinquième mandat de cinq ans, a annoncé samedi la Commission électorale. Yoweri Museveni a obtenu 60,75% des voix, loin devant son principal rival, Kizza Besigye (35,37%).

 

Plus jeune, l’ancien guérilléro, né en 1944, dénonçait ces dirigeants africains qui « veulent rester trop longtemps au pouvoir ». Mais il passe à son tour aujourd’hui pour un dirigeant incapable de lâcher les rênes du pouvoir.

 

L’opposition critique une « parodie d’élections »

 

Kizza Besigye, a rejeté les résultats d’une « parodie d’élections », quelques minutes après l’annonce de la réélection du président sortant. « Je vous demande, au nom des courageux citoyens ougandais, de rejeter les résultats de cette parodie d’élections », a-t-il ajouté à l’attention de la communauté internationale.

 

« Nous avons juste été témoins de ce qui doit avoir (jamais) été le processus électoral le plus frauduleux en Ouganda », a repris le candidat de l’opposition, qui a affirmé avoir été placé en « résidence surveillée » et a adressé une longue liste de reproches au régime et aux organes de l’Etat. « La Commission électorale n’est pas indépendante et tout le monde a pu observer son incompétence technique », a-t-il estimé, avant de dénoncer les gros retards enregistrés jeudi, le jour du vote, le blocage des réseaux sociaux, les restrictions à la liberté d’expression et les arrestations de ses partisans.

 

Dans le top 5 des présidents les plus accrochés au pouvoir

 

Ancien marxiste, Yoweri Museveni avait été placé dans les années 1990 par Washington au sein de la « nouvelle génération de dirigeants africains » censée remplacer les inamovibles potentats post-indépendances.

Vingt ans plus tard, il est en cinquième position des présidents en poste depuis le plus longtemps sur le continent, derrière Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Jose Eduardo Dos Santos (Angola), Robert Mugabe (Zimbabwe) et Paul Biya (Cameroun).

Personnage charismatique, n’hésitant pas à faire de l’humour en public, reconnaissable à son éternel chapeau rond à large bords, il s’est attiré la bienveillance de la communauté internationale en mettant en place une armée disciplinée, luttant contre la pandémie du VIH-sida et développant l’économie de son pays. Revers de la médaille, l’Ouganda de Museveni est également frappé par une corruption endémique, une absence dans les faits de séparation des pouvoirs au profit de la présidence et des violations récurrentes des droits de l’Homme.

 

Peu concerné par la communauté internationale

 

Mais le chef de l’Etat semble n’avoir que faire des critiques de la communauté internationale, qu’il se plaît régulièrement à brocarder, d’autant qu’il s’est imposé au fil des ans comme un acteur régional incontournable. Le contingent ougandais forme depuis 2007 la colonne vertébrale de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), qui lutte contre les insurgés shebab, affiliés à Al-Qaïda.

Plus récemment, les troupes ougandaises ont joué un rôle-clé au Soudan du Sud, en guerre civile depuis plus de deux ans. Leur intervention fin 2013 a contribué à conforter le gouvernement du président Salva Kiir face aux rebelles.

 

Arrivé au pouvoir en 1986

 

Fils d’éleveurs de bétail issu de la tribu Ankole (ouest) et diplômé en sciences politiques et en économie à Dar es-Salaam (Tanzanie), Museveni a une carrière bien remplie de guérillero et d’homme politique. Début 1981, il créé l’Armée de résistance nationale (NRA), composée au départ de 27 hommes, et lance des raids victorieux sur des casernes militaires dans l’ouest du pays.

Après cinq ans de lutte contre le régime despotique d’Obote, la NRA prend Kampala. Museveni, investi président le 29 janvier 1986, entame son long règne. Museveni interdit le multipartisme, estimant que les formations politiques sont à l’origine des violences qui ont ensanglanté l’Ouganda depuis son indépendance en 1962.

 

« J’ai du travail à la maison, j’ai des vaches à garder »

 

En 2005, tout en réintroduisant le multipartisme à la faveur d’un référendum, il modifie la Constitution pour abroger la limitation du nombre de mandats présidentiels, ce que bon nombre d’anciens alliés ne lui pardonneront pas. Entretemps, il a défait des rébellions ou conclu des accords avec pas moins de quatorze mouvements rebelles et s’est finalement débarrassé de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui a fui le nord du pays il y a une dizaine d’années vers les pays voisins.

« Si je perds l’élection, je quitterai le pouvoir. J’ai du travail qui m’attend à la maison, des vaches à garder », disait-il avant ce scrutin présidentiel. Il a finalement conservé le pouvoir, grâce surtout au soutien de la campagne ougandaise. Mais il aura du mal à se réconcilier les villes, en particulier Kampala, où la jeunesse, victime d’un chômage de masse, a depuis longtemps perdu foi en lui.

 

 

http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/021712448898-ouganda-yoweri-museveni-reelu-pour-la-5eme-fois-consecutive-1201677.php#xtor=RSS-37

 

 

 

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  • 2 weeks later...

Le Monde.fr - « Nette augmentation » des cas d’abus sexuels commis par des casques bleus

Selon l’ONU, 69 cas auraient été commis en 2015, dont une majorité en Centrafrique et en République démocratique du Congo.

http://www.lemonde.fr/international/article/2016/03/04/soixante-neuf-cas-d-abus-sexuels-commis-par-des-casques-bleus-recenses-par-l-onu-en-2015_4876345_3210.html

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L'Onu a publié un rapport alarmant sur la situation au Soudan du Sud. Zeid Ra'ad Al Hussein, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, mentionne une utilisation massive du viol par les combattants "comme instrument de terreur et comme arme de guerre", tout cela en accord avec les autorités.

Dans son rapport, l'Onu assure que "des groupes alliés au gouvernement sont autorisés à violer les femmes en guise de salaire".

https://fr.sputniknews.com/international/201603111023293294-sud-soudan-combattants-autorises-violer/

:(

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  • 2 weeks later...

 

Ne cherchez plus. Les chiffres sont formels : c’est en Afrique que l’on trouve le plus fort taux de femmes entrepreneures au monde. Un pied de nez aux obstacles qui se dressent pourtant sur leur chemin. Une énergie communicative qui inspire par delà les frontières. On les trouve plus précisément en Afrique sub-saharienne, selon une étude réalisée par le consortium The Global Entrepreneurship Monitor (GEM), parue en février 2015. Effectivement, elles représentent 27% des entrepreneurs dans cette zone.

http://businessofeminin.com/feature/les-femmes-moteurs-de-leconomie-africaine/

 

  • Yea 1
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  • 2 weeks later...

Des soldats français accusés d'avoir forcé des jeunes filles à des actes de zoophilie

 

La France a promis jeudi 31 mars de faire "toute la lumière" sur les accusations de viols commis par ses soldats en Centrafrique, les Nations unies étant une nouvelle fois ébranlées par plus d'une centaine d'allégations de sévices visant aussi ses Casques bleus dans le pays.
 

"Les cas d'abus et d'exploitation sexuels allégués sont particulièrement révoltants et odieux", a dénoncé l'ambassadeur français auprès des Nations unies François Delattre, à propos d'accusations de violences sexuelles et même de bestialité révélées par l'ONU quelques heures plus tôt.
 

Ainsi, l'organisation a reçu des informations indiquant que des soldats français de la force Sangaris auraient forcé en 2014 des jeunes filles à avoir des rapports sexuels avec des animaux en échange d'une petite somme d'argent, a indiqué à l'AFP un de ses responsables à New York.
 

Selon l'ONG AIDS-Free World, trois jeunes filles ont affirmé à un officier des Nations unies qu'elles avaient été déshabillées et attachées par un militaire de Sangaris dans un camp puis forcées d'avoir des relations sexuelles avec un chien.

François Delattre a promis de "faire toute la lumière" sur ces allégations visant des soldats de la force Sangaris, qui faisait déjà l'objet d'une enquête de la justice française pour d'autres cas présumés de viols dans ce pays meurtri par des années de guerre.

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Apparemment :

Alors que l’ambassadeur de France à l’ONU a déclaré que Paris « veut faire toute la lumière » sur les accusations visant ses soldats, un membre de l’entourage du ministre de la défense fait part de son incrédulité. « C’est trop énorme, dit-il. Nous avons mené une enquête interne fin 2014-début 2015 sur cette affaire du chien et l’on a découvert qu’il s’agissait d’une vidéo zoophile qui se transmettait de portable à portable, dans laquelle il n’y a aucun militaire français et qui n’a pas été tournée en Centrafrique. » « Il faut que l’on démonte au plus vite cette affaire », conclut cette source.

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Des files de voitures à perte de vue, des embouteillages monstre émaillés d'esclandres... L'ambiance est électrique à Lagos, alors que la pénurie de carburant a atteint son apogée cette semaine au Nigeria, risquant de faire fuir les investisseurs.

Selon les médias locaux, des paramilitaires auraient tiré sur des vendeurs de pétrole au marché noir, alors que dans l'Etat de Lagos, le gouverneur a prononcé une interdiction kafkaïenne, celle des "files injustifiées", pour tenter de fluidifier le trafic.

Dans l'espoir d'échapper à la cohue, les plus courageux passent la nuit à faire la queue. "J'ai dormi dans la voiture, sur le siège arrière. J'ai besoin d'essence," confie à l'AFP Kenny Giwa, un chauffeur de taxi de 26 ans.

Sa détermination a payé. Juste après l'aube, mercredi, sa Golf bleue défraîchie a passé le seuil de la station-essence pour faire le plein à 86,50 nairas (0,43 euro) le litre.

Mais son exploit ne lui offre qu'un court répit. "Si j'en achète aujourd'hui, ça va durer deux jours, puis je referai la queue", soupire le chauffeur de taxi, "le prix du marché noir est trop élevé".

A un jet de pierre, des vendeurs à la sauvette agitent des bidons d'essence jaunes en attendant des clients plus riches - ou plus désespérés - prêts à payer le double pour éviter les queues cauchemardesques.

"Nous sommes le premier pays producteur de pétrole en Afrique, c'est de la mauvaise gestion, de la cupidité et de la corruption," s'indigne Muyiwa Oke.

Ce chercheur en pharmacie vient d'acheter de l'essence sur le marché noir à 250 nairas le litre, soit trois fois le prix officiel. "Le trafic est fou. Dès que je suis à la moitié de mon réservoir, je commence à chercher. Je ne veux pas rester coincé."

- 'détresse financière' -

Le Nigeria n'en est pas à sa première pénurie de carburant. En dépit de son immense richesse pétrolière, après des années de mauvaise gestion, les raffineries appartenant à l'Etat ne travaillent qu'à une fraction de leur capacité de 445.000 barils par jour, selon l'agence Bloomberg.

Mais cette dernière crise est particulièrement grave, une situation que des experts attribuent à la chute globale des prix du brut et aux restrictions à l'importation.

"Les commerçants en aval sont probablement dans une véritable détresse financière en ce moment," estime Alan Cameron, économiste à Exotix, basé à Londres.

A court de dollars, les importateurs de carburant sont obligés de se fournir sur le marché noir, où le naira oscille autour de 220 nairas le dollar. Au final, les importateurs paient la différence sans aucune compensation.

Pour remédier à cette situation, le ministre du Pétrole Emmanuel Kachikwu a conclu un accord avec les entreprises énergétiques internationales présentes au Nigeria pour fournir une aide à l'importation d'environ 200 millions de dollars.

"Il s'agit probablement de la question la plus difficile depuis mon arrivée," a déclaré le ministre dans un discours publié jeudi sur sa page Facebook, admettant que cette aide financière n'était qu'un "tampon" et non une solution à long terme.

Le ministre a toutefois promis que "d'ici la deuxième semaine d'avril, nous devrions sortir de la situation des files d'attente".

Lorsque Buhari a été élu président l'année dernière, les investisseurs se montraient optimistes pour le Nigeria, enhardis par un transfert pacifique du pouvoir et la forte croissance du PIB.

Mais la chute des prix du pétrole - qui compte pour deux tiers des revenus du gouvernement nigérian - et la politique monétaire peu orthodoxe de Buhari ont radicalement changé leurs perspectives.

Les cours mondiaux du pétrole ont chuté de 70% depuis 2014, privant le Nigeria, premier producteur de brut du continent, de sa principale source de revenus et faisant dégringoler à la fois la croissance et la monnaie locale, le naira.

Au lieu de dévaluer, comme le recommande le Fonds monétaire international, le gouvernement a préféré maintenir le même taux officiel (entre 197 et 199 nairas pour un dollar) mais interdire l'importation de certains produits et protéger les réserves en devises restantes.

"Le Nigeria est à un tournant crucial", estime Anna Rosenberg, directrice de la recherche en Afrique subsaharienne au Frontier Strategy Group. "Le pays pourrait se débrouiller cette année avec une croissance relativement faible, mais seulement si le gouvernement ajuste la politique monétaire et laisse le naira se dévaluer."

http://information.tv5monde.com/en-continu/nigeria-des-kilometres-de-queue-pour-faire-le-plein-dans-un-pays-court-de-carburant

 

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