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Présidentielles 2017, le Grand Jeu  

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  1. 1. Selon vous, qui va remporter la marmite présidentielle en 2017?

    • François Hollande
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Messages recommandés

Citation

 

Faut-il encore un ministère des sports ?

 

Depuis une dizaine d’années, faute de moyens, le ministère des sports peine de plus en plus à exister au sein des différents gouvernements.

 

La date a été cochée depuis longtemps. Le 13 septembre, Thierry Braillard ne sera certainement plus secrétaire d’Etat chargé des sports ; l’élection présidentielle sera passée par là. Mais ce jour-là il suivra attentivement l’élection, à Lima, de la ville hôte des Jeux olympiques (JO) 2024, qui se jouera entre Paris et Los Angeles, après le retrait de Budapest fin février.

 

« Si Paris, ce que je souhaite vraiment, et j’ai donné toute mon énergie pour cela, obtient l’organisation des Jeux, il y aura un avant et un après en matière de politique sportive dans notre pays », estime-t-il, espérant qu’une victoire donnera plus de poids au sport dans les arbitrages gouvernementaux.

 

Pourtant, M. Braillard est resté très discret lors du lancement de la campagne internationale de Paris 2024, le 3 février au Trocadéro. A quelques pas de la tour Eiffel, le triple champion olympique de canoë, Tony Estanguet, coprésident de la candidature parisienne, a aimanté l’attention médiatique, tandis que la maire socialiste de la capitale, Anne Hidalgo, et le premier ministre, Bernard Cazeneuve, y sont allés de leur discours de soutien. Ni Thierry Braillard (PRG) ni Patrick Kanner (PS), le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, ne sont intervenus pour prendre la parole sur l’estrade.

 

La charge symbolique de cet effacement doit être relativisée. Cette mise en retrait relève avant tout d’un choix stratégique : l’un des principaux reproches formulés à l’encontre des précédentes candidatures françaises avait été l’omniprésence du monde politique. Place, donc, au mouvement sportif. Mais l’anecdote soulève toutefois avec acuité la question du rôle du ministère des sports et de son périmètre d’intervention.

« Le ministre qui va voir les matchs »


Alors que la France compte quelque 16 millions de licenciés dans des clubs sportifs, le budget consacré par l’Etat à ce domaine – le sport scolaire, lui, est comptabilisé dans l’enveloppe du ministère de l’éducation nationale – tourne autour de 520 millions d’euros. Soit à peine 0,14 % du budget 2017.

 

 

http://www.lemonde.fr/sport/article/2017/03/24/un-ministere-a-bout-de-souffle_5099924_3242.html

 

 

 

 

Et chez les chouineurs:


 

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Manifestation de viticulteurs: "nous sommes complètement délaissés, oubliés par nos politiques"

 25/03/2017 à 13h19

 

Les viticulteurs de la région Occitanie manifestent ce samedi à Narbonne afin d'alerter les candidats à l'élection présidentielle car ils estiment être les grands oubliés de la campagne. L'objectif est aussi de critiquer la concurrence, jugée déloyale, venue d'Espagne.

 

Les viticulteurs sont en colère et ils vont l'exprimer ce samedi dans les rues de Narbonne. En effet, des milliers d'entre eux sont attendus pour un rassemblement qui a pour but d’alerter les candidats à l’élection présidentielle. Car, selon eux, agriculture et viticulture sont les grands oubliés de la campagne. Ils vont aussi dénoncer la concurrence déloyale des vignerons espagnols. "Chaque jour la situation se détériore un peu plus, déplore Eric Rouanet, président des viticulteurs de l’Aude. On a donc décidé de jeter une bouteille de vin dans la campagne pour dire aux candidats 'Attention, on a des revendications précises et si personne ne fait rien, après les vendanges, on va droit vers une catastrophe économique'".

 

"Aujourd'hui, les Espagnols sont capables de produire du vin à 30 euros l'hectolitre. Nous, à ce prix, en six mois, il n'y a plus de viticulture en France, s'emporte-t-il. On est trois fois plus cher! Pourquoi? Parce qu'un ouvrier espagnol vaut sept euros quand, nous, c'est quinze euros". Eric Fongaro, jeune viticulteur âgé de 25 ans, installé dans le Minervois, entre Lézignan et Narbonne, manifeste ce samedi pour exprimer son ras-le-bol: "Nous sommes complètement délaissés, oubliés par nos politiques".

 

Une situation qui le préoccupe énormément et il se montre donc très pessimiste pour l'avenir: "Tous les jours, on perd beaucoup d'argent. C'est un réel problème". Et, à une centaine de kilomètres de l'Espagne, ce qui inquiète le plus, c'est l'arrivée massive des vins ibériques, comme le souligne, David Farail, 33 ans, viticulteur à Moux: "Les Espagnols vendent leur vin 30 euros l'hectolitre alors que, nous, nous le vendons 70 euros. Ils ont beaucoup moins de charges d'exploitation, ils ne payent pas les taxes foncières et payent leurs ouvriers beaucoup moins chers que nous… C'est de la concurrence déloyale".


 

 

http://rmc.bfmtv.com/emission/manifestation-de-viticulteurs-nous-sommes-completement-delaisses-oublies-par-nos-politiques-1129244.html

 

 

 

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Des viticulteurs en colère détruisent le vin espagnol

30 mars 2017, 13h31

 

On reviendra et on sera encore plus nombreux!": dénonçant une concurrence "déloyale" et des étiquetages parfois trompeurs, plusieurs dizaines de viticulteurs gardois ont "contrôlé" jeudi matin les rayons vin de supermarchés nîmois, détruisant bouteilles et fontaines à vin d'origine espagnole.


"On va leur imposer que dans le Gard, il n'y ait plus de vins étrangers dans les rayons des supermarchés: nos caves sont pleines", lance Xavier Fabre, porte-parole du nouveau Syndicat des vignerons du Gard (SVG) avant le départ d'un long convoi de voitures de dizaines de viticulteurs plutôt remontés.


Première étape de l'opération menée par les Jeunes agriculteurs du Gard et le SVG: un Carrefour de Nîmes. Visiblement repérée ou attendue par la direction et la sécurité, la troupe se rue vers 09H00, sous l'oeil médusé des rares clients, en direction du rayon vin. Des bag-in-box "Beaumanoir" et d'autres vins espagnols dans un packaging semblant pourtant bien français sont bientôt exhibés.


"Visiblement le message n'a pas été entendu", commente le porte-parole du SVG en allusion à l'ultimatum lancé une semaine auparavant pour ne plus "qu'un seul vin étranger soit présent dans les rayons" de la grande distribution. 


Les premières casses se produisent dans le rayon, où les vins incriminés ruissèlent sur le sol. "Vous ne faites rien, il y a la presse avec eux", ordonne à voix basse dans un talkie-walkie un responsable de la sécurité du magasin. 


En sortant, les viticulteurs collent à travers le magasin des étiquettes du SVG "acheter un vin français c'est soutenir une économie locale...Nous produisons l'excellence, ils vous vendent la médiocrité. Non aux vins d'importation".
Le "triste butin" selon l'expression d'un viticulteur quinquagénaire est éventré et brisé devant le magasin. 

 


 

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/des-viticulteurs-en-colere-detruisent-le-vin-espagnol-30-03-2017-6809586.php

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il y a 3 minutes, poney a dit :

Je vais aller acheter du vin espagnol cet après midi juste pour faire chier ces cons.

Faut les comprendre un peu. Si j'étais dans leur situation, ça me ferait bien c... aussi. C'est toujours le même problème, ils demandent que l'État s'occupe d'eux alors qu'ils devraient réclamer l'inverse.

 

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J'ai pas de compassion pour des gens dont l'unique revendication est le protectionnisme et qui osent affirmer que si les vins de merde français sont remplacés par des vins de merde espagnols ce sera la fin de la viticulture en France. Je n'entends pas parler de ce genre d'émeutes sur la côte de Nuits. Ils insultent leur profession.

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Ils disent eux même que les Espagnols sont moins emmerdés par l'état espagnol.

 

La seul logique c'est de demander pareil en France.

 

Leur réaction c'est aller dans un supermarché pour tout péter.

 

Qu'ils fassent faillite.

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Ils n'ont qu'à faire un effort dans leurs revendications. 

Les ouvriers espagnols vont coûter moins cher encore longtemps. On ne peut pas y faire grand chose - à part ouvrir les vannes pour qu'ils viennent bosser en France, eux ou des Polonais... Jdcjdr

 

J'ai une pote viticultrice près d'Avignon, elle ne veut pas interdire les vins étrangers.

 

Quand c'est des jeunes qui foutent le feu à un lycée, c'est pas les appels à la compassion qui abondent. 

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Yaka fokon. Le problème c'est l'ignorance des mécanismes économiques, et l'idée magique que l'État va s'occuper de ta vie de façon bénéfique.

Qu'est ce qu'elle fait ta copine d'Avignon, pour que sa situation ne soit pas catastrophique ? 

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Rien de spécial et son vin n'est pas particulierement bon.

 

Y aura toujours des gens qui auront des difficultés et qui feront faillite. Ca ne me gène pas qu'on reporte la faute sur l'Etat mais il faut apporter des éléments un peu concret. L'Espagne c'est pas un paradis fiscal et réglementaire. Y a pas si longtemps c'était un pays au bord de la faillite avec 20% de chomeurs. On ne va pas me faire croire qu'ils sont super avantagés par rapport aux Français. Et surtout, l'ensemble de la filière viticole française n'est pas au bord du dépôt de bilan.

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De ce que j'ai compris ils reprochent aux supermarchés de vendre des vins espagnols sous le vocables de vins français. Je peux comprendre que l'arnaque a du mal a passé mais pas le vandalisme.

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il y a 3 minutes, Tramp a dit :

Je ne vois pas où tu es allé/vous êtes allés chercher qu'il y a écrit vin de France sur des vins espagnols.

http://journalmetro.com/monde/1111458/des-viticuleurs-francais-denoncent-le-vin-espagnol/

 

 

Citation

Ils soutiennent que l’étiquetage des vins espagnols comporte des noms et des illustrations à consonance française telles que des images de baguettes pour amener les consommateurs à croire qu’ils se procurent un vin du pays, dont le prix est plus élevé.

 

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il y a 24 minutes, Tramp a dit :

Je ne vois pas où tu es allé/vous êtes allés chercher qu'il y a écrit vin de France sur des vins espagnols.

 

Non mais lisez ce qu'ils disent :

 

Citation

En sortant, les viticulteurs collent à travers le magasin des étiquettes du SVG "acheter un vin français c'est soutenir une économie locale...Nous produisons l'excellence, ils vous vendent la médiocrité. Non aux vins d'importation".

 

"Nos vins sont tellement bons que les clients préfèrent en acheter d'autres."

S'il y a une escroquerie dans le vin en France, c'est d'essayer de faire croire au consommateur qu'être du "vin produit en France" suffit pour être l'excellence et ainsi surfer sur le succès des grands terroirs et vignobles. Les Espagnols ne font pas autre chose.

edit : tous les Bordeaux dégueux qui s'appellent "Grand Vin de Bordeaux", les Moselbiers qui s'appellent "Bière de Luxe" ou tout ceux qui profitent de l'appellation Pommard ou autre, facture 10 balles de plus alors que toutes les parcelles de Pommard ne se valent pas... Les viticulteurs français sont les rois de l'étiquetage qui surfe sur les succes des autres.

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C'est ecrit "vin de table, France, blanc, provenance UE" et il devine que c'est de l'Espagnol. Le plus probable c'est que c'est du vin français qu'ils viennent de détruire. À moins de croire sur parole des délinquants pris en flagrant délit.

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Il semblerait tout de même à la lecture des articles, qu'il y ait une légère tromperie sur la marchandise ; après tout qu'il y ait du vin californien ou espagnol ou algérien ou que sais-je, c'est pas un problème ; mais là, bon.... je comprends les boules des viticulteurs français, mais je n'approuve pas leur méthode de voyou

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il y a une heure, Tramp a dit :

Je mets les vins du Gard dans la liste de ceux que je ne bois pas. 

Ouais pas malin ça. 

Dans la famille, on a des vignerons qui privilégient la qualité et qui en vivent bien plutôt que de se plaindre des autres vins cheapos espagnols (qui sont rarement bons d'ailleurs). Et c'est dans le Gard et l'Hérault.

Faut pas croire tout ce qu'on te raconte à la téloche... Quand tu as 10% des enseignants en grève, t'en as 90% qui n'y sont pas ;)

  • Yea 2
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il y a 2 minutes, Cugieran a dit :

Ouais pas malin ça. 

Dans la famille, on a des vignerons qui privilégient la qualité et qui en vivent bien plutôt que de se plaindre des autres vins. Et c'est dans le Gard et l'Hérault.

Faut pas croire tout ce qu'on te raconte à la téloche... Quand tu as 10% des enseignants en grève, t'en as 90% qui n'y sont pas ;)

 

Offre moi une bouteille et je rajouterais peut-être ces producteurs à la liste de ce que je bois ;):)

 

edit : j'ai bien dit d'ailleurs que ces types insultaient leur profession.

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à l’instant, Tramp a dit :

Offre moi une bouteille et je rajouterais peut-être ces producteurs à la liste de ce que je bois ;)

Ben oui facile...

Tu en as là, de gens qui ne se plaignent pas et bossent :

http://www.lagrappecevenole.fr/gamme-raiols.php

Le blanc est divin en particulier.

Du coté de Bourdic aussi on ferme sa gueule et on avance :

http://www.collines-du-bourdic.com/#

 

Mais évite les costières de Nîmes, c'est des chouineurs.

 

Bref... présidentielles maintenant...

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Oui mais ça, le viticulteur peut pas le dire, car il tape un client potentiel. Mieux vaut taper le méchant étranger.

 

Si ça se trouve, le raisin est cueilli en France, mais tout le reste du processus de transformation et de mise en bouteille est fait en Espagne. Donc ils ont le droit de mettre une baguette, mais pas deux, et encore moins un camembert. D'où l'origine "UE"

Hypothèse contre-productive oui, d'autant que je bois pas de vin.

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43 minutes ago, ttoinou said:

Il y a marqué origine France oui ou non sur ces vins ? Faut vraiment être con pour acheter un vin espagnol en pensant qu'il est français parce qu'il y a une baguette et un camembert dessus

Hum, une étiquette écrite en français avec tous les codes franchouilles sur un vin d'ailleurs c'est quand même possible d'y voir de la tromperie.

(moi je suis déjà trop snob pour fonder mon achat de vin sur une appelation régionale bien trop large donc je ne suis pas vraiment concerné, mais bon)

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Il y a 4 heures, Tramp a dit :

J'ai pas de compassion pour des gens dont l'unique revendication est le protectionnisme et qui osent affirmer que si les vins de merde français sont remplacés par des vins de merde espagnols ce sera la fin de la viticulture en France. Je n'entends pas parler de ce genre d'émeutes sur la côte de Nuits. Ils insultent leur profession.

 

Ma première réaction, c'est aussi un rejet puissant face à leur comportement et à leur discours.

 

Maintenant, on ne peut pas nier qu'effectivement, les différences de cout de production liées à la règlementation sont mortelles pour leur activité et que c'est forcément rageant de se voir exclut d'un marché et de voir son activite détruite pour cette raison.

 

Si le protectionnisme n'est pas une solution pour contrebalancer les effets de la règlementation, c'est clair que faire tomber des barrières protectionnistes sans faire tomber en même temps les barrières règlementaires fait aussi beaucoup de dégat.

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