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Les opposants à la réserve fractionnaire tombent vraiment dans le n'importe quoi


Bastiat

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Une date n'est pas un délai.

Le livret A est un dépôt à vue.

La banque verse des intérêts sur ce dépôt.

La CDC prête ces fonds contre intérêts.

Ergo, ça a beau avoir l'appellation de dépôt à vue, c'est de facto un dépôt à terme.

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Le livret A est un dépôt à vue.

La banque verse des intérêts sur ce dépôt.

La CDC prête ces fonds contre intérêts.

Ergo, ça a beau avoir l'appellation de dépôt à vue, c'est de facto un dépôt à terme.

Comment la CDC peut-elle prêter ces fonds qui lui seront rendu à une date prévue, alors que l'épargnant peut retirer à tout moment son argent ? Elle invente l'argent entre temps ?
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Comment la CDC peut-elle prêter ces fonds qui lui seront rendu à une date prévue, alors que l'épargnant peut retirer à tout moment son argent ? Elle invente l'argent entre temps ?

Ben, elle gère sa tréso, comme les banques (et toutes les entreprises en fait)
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Et pour deux propositions 100%, le choix de deux monnaies de base peut faire une différence considérable.

ce titre est à l'évidence faussement neutre.

Encore une preuve accablante du "n'importe quoi" des "opposants à la réserve fractionnaire"

 

Etre contre les réserves fractionnaires c'est pas forcément être un fétichiste de Rothbard les gars :(

Non mais il existe une tendance, bien représentée ici, à spéculer sur les arrières pensées des gens en présentant ses conclusions peu charitables comme une évidence, et donc à dépeindre le LvMI comme une secte "d'idolâtres". C'est pas comme s'il y avait besoin de prouver ce qu'on avance, hein. 

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D'accord avec cela, mais c'est bien ce que dit De Soto en affirmant que le client de la banque ne sait absolument pas ce qu'il signe.

ha pardon, je croyais que tu disais que c'était par nature une escroquerie

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Toujours selon De Soto, l'argent placé sur un compte de dépôt à vue ne peut rien apporter puisqu'il n'est pas investi. Au contraire, la banque rend un service en le stockant donc c'est à nous de payer pour cet argent. Bien évidement sur les dépôts à terme, il est normal d'etre rémunéré mais alors l'argent n'est pas disponible pour la durée du placement prévue par le contrat. Les autres contrats relèvent purement et simplement de l'escroquerie.

Et bien De Soto a une définition un peu extensible de l'escroquerie. :) Il n'y a tout simplement pas d'argent sur un compte à vue, mais une reconnaissance de dette rémissible à tout instant : l'argent n'est pas sur le compte, puisqu'il est réellement investi ailleurs (sauf une partie que la banque, prévoyante, garde de côté pour les gens qui viennent réaliser une partie de cette reconnaissance de dettes, ou comme on dit, "retirer de l'argent").

D'accord avec cela, mais c'est bien ce que dit De Soto en affirmant que le client de la banque ne sait absolument pas ce qu'il signe.

Ah, ça c'est pas faux. Mais comme depuis vingt-cinq siècles : caveat emptor.
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D'accord avec cela, mais c'est bien ce que dit De Soto en affirmant que le client de la banque ne sait absolument pas ce qu'il signe.

 

Ce contrat lui permet d'échanger de la monnaie de base (ici la monnaie-banque-centrale) ou de la monnaie-banque-A contre de la monnaie-banque-B et inversement

Dans notre système monétaire, ces 3 monnaies portent le même nom (€, $, etc.), ce qui prête à confusion. Mais dans un système de banque libre, il n'en est rien.

La monnaie de base (probablement or/argent) est bien distincte des monnaie-banque-A et B, libellés en grammes d'or par exemple, sous forme de billets marqués des logos bancaires respectifs ou de lignes de compte.

 

Encore une preuve accablante du "n'importe quoi" des "opposants à la réserve fractionnaire"

 

Heureusement que Jeff Deist (le président du Mises) qui n'est ni Autrichien ni "100%", à eu la présence d'esprit dans ce nouvel article du 11 janvier , d'interroger un Suisse sur le sujet.

 

Non mais il existe une tendance, bien représentée ici, à spéculer sur les arrières pensées des gens en présentant ses conclusions peu charitables comme une évidence, et donc à dépeindre le LvMI comme une secte "d'idolâtres". C'est pas comme s'il y avait besoin de prouver ce qu'on avance, hein.

Je note que Selgin Selgin est passé au Cato

https://www.linkedin.com/profile/view?id=ADEAAAX4htABokQyw8P_s7Vwfp5i1X2wrpofMag

Lui et White notament sont sponsorisé par le Cato, pas par le Mises, ce qui est dommage pour l'école autrichienne.

http://www.alt-m.org/contributors/

http://www.cato.org/centers/center-monetary-financial-alternatives

Quand je fais une recherche de Selgin sur la Mises.org je tombe sur du ... Salteno, qui est 100%

https://mises.org/search/site/selgin/type/blog

Il n'y a pas (plus ?) d'article de Selgin sur le Mises depuis le 29 avril 2009

https://mises.org/search/site/selgin/author/node%3A1139

 

Alors que les 100%, Salerno, Cochran sont contributeurs réguliers.

Donc oui, les "réserve fractionnaire" ont pris le large du Mises, en tout cas vu de l'extérieur et ça m’attriste, leurs relations ne semblent pas être idyllique.

http://www.alt-m.org/2015/03/20/where-was-the-tom-woods-show-when-hayek-needed-it/

https://mises.org/blog/selgin-rides-again

Après tu auras peut être un avis plus "insider" que moi.

Ceci étant, a mon humble avis, comme tu le sais, les deux camps on tort, la réserve fractionnaire ne marche pas avec la responsabilité limitée implicitement admise, et le "100%" n'est pas la bonne réponse à ce problème.

La solution pour la réserve fractionnaire, la responsabilité entière, relève plus de la théorie juridique qu'économique ou plutôt des deux combinées, ça n'aide pas.

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Ceci étant, a mon humble avis, comme tu le sais, les deux camps on tort, la réserve fractionnaire ne marche pas avec la responsabilité limitée implicitement admise, et le "100%" n'est pas la bonne réponse à ce problème.

La solution pour la réserve fractionnaire, la responsabilité entière, relève plus de la théorie juridique qu'économique ou plutôt des deux combinées, ça n'aide pas.

 

Pourquoi dis-tu que la réserve fractionnaire serait incompatible avec la responsabilité limitée ?

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Pourquoi dis-tu que la réserve fractionnaire serait incompatible avec la responsabilité limitée ?

 

La réserve fractionnaire est parfaitement légitime à mes yeux.

 

La couverture 100% (réponse fausse à un vrais problème) interdit au banquier de faire du crédit (échange de créance contre créance) au profit du prêt (échange de créance contre une autre chose, de l'or par exemple), dé facto, le risque de dette ne se pose pratiquement plus, sauf pour les dettes judiciaires par exemple. C'est une proposition qui est beaucoup plus contraignante que la responsabilité entière (en plus d'être contraire à la liberté contractuelle), la quelle n'interdit en rien le risque de crédit mais qui n'en protège pas par privilège.

 

La responsabilité limitée supprime pour les dirigeants et actionnaires le besoin de disposer fonds propres pour protéger leur patrimoine non professionnel (le domicile par exemple), et maintenir la continuité des affaires avec son capital organisationnel et sa réputation. Combinée à la réserve fractionnaire elle permet d'avoir un passif tendant au 100% de dettes en faisant courir les gros risques par les clients et fournisseurs en violation des contrats passés, et par le contribuable. Au passage cette situation laisse contribue à propager l'idée sotte que les banques "créent de la monnaie ex-nihilo" (sans capital).

Les gros risques (ceux qui feraient descendre l'action sous zéro) pris par les sociétés ne sont donc pas coté pleinement, simplement parce que les marchés on peu besoin de les identifier et de les mesurer. De surcroît, cette prise de risque s’accompagne d'un accroissement du bilan qui permet d’accéder au statut envié de too big to fail...

 

La responsabilité entière (normale devrait-on dire) oblige les associés et dirigeants à prendre en compte la totalité des risques qu'ils prennent, à les assumer eux même ou à en transférer contractuellement à des tiers spécialisés comme les sociétés d'assurance par exemple, pour partie au moins.

Celui qui ne veut risquer que ses apports, doit renoncer à tout pouvoir de décision sur la conduite de l'organisation (société ou association peut importe), les obligations (qui n'ont pas de droit de vote) sont faites pour cela. Je défends l'idée que aucun système monétaire ne peut fonctionner correctement sans responsabilité entière qui est un disposition libérale par excellence.

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La couverture 100% (réponse fausse à un vrais problème) interdit au banquier de faire du crédit

Si, mais avec son argent.

En plus, je ne vois pas en quoi il est question de couverture, à moins que tu ne mélanges la réserve fractionnaire avec le taux de capitaux propres des accords de Bâle.

 

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Si, mais avec son argent.

En plus, je ne vois pas en quoi il est question de couverture, à moins que tu ne mélanges la réserve fractionnaire avec le taux de capitaux propres des accords de Bâle.

 

 

Dans ce cas c'est du prêt, (métal contre créance), pas du crédit (créance contre créance). Pour moi ce n'est plus de la banque mais du fond de placement, vous confiez votre argent à un organisme qui le place et vous n'y touchez pas pendant 10 ans. vous pouvez peut être vendre votre créance sur le font de placement, mais ça n'est pas aussi liquide que de la monnaie-banque.

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responsabilité entière qui est un disposition libérale par excellence.

Pourquoi ? Dans le cadre de la responsabilité limitée le cocontractant est au courant du risque, et contracte malgré tout. Quand un mec prête de l'argent à sa banque contre intérêts, il est au courant du risque de défaillance de la banque, et il sait très bien que le P-DG n'ira pas renflouer la banque.

Interdire les contrats formant des personnes morales à responsabilité limitée est un obstacle à la liberté contractuelle, qui n'a aucun fondement dans la défense des autres droits naturels.

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Pourquoi ? Dans le cadre de la responsabilité limitée le cocontractant est au courant du risque, et contracte malgré tout. Quand un mec prête de l'argent à sa banque contre intérêts, il est au courant du risque de défaillance de la banque, et il sait très bien que le P-DG n'ira pas renflouer la banque.

Interdire les contrats formant des personnes morales à responsabilité limitée est un obstacle à la liberté contractuelle, qui n'a aucun fondement dans la défense des autres droits naturels.

 

Le terme "risque" est ennuyeux, parce qu'il à une connotation probabiliste, aléatoire. Si la responsabilité limitée n'est pas une disposition contractuelle, mais au contraire, à toujours été un privilège régalien, et aujourd'hui une disposition d'ordre public, c'est qu'elle n'en a pas les prérequis. A un contrat, il faut un consentement et un objet au quel on consent. Ce dernier n'est pas suffisamment définissable pour la Responsabilité limitée, au point qu'elle est la porte ouverte à la fraude et à l'aléa moral le plus complet. C'est même selon moi l'un des principal facteur de métastases réglementaires toujours plus nombreuses pour essayer de contenir le problème plutôt que d'en supprimer la source non identifiée (voir acclamée....).

Ce qui est contractuel dans l'ouverture d'un compte, c'est que le banquier doit vous rendre VOTRE argent. Et c'est à celà que la responsabilité limité permet de déroger en ayant l'assurance que le voleur ne sera pas puni.

Etre au courant du "risque" de vol n'excuse en rien le vol.

De même être au courant du risque de se faire écraser par une voiture conduite par un chauffard ne l'excuse pas.

De même votre maison est aspergé de combustible nucléaire par l'explosion de votre fournisseur d’électricité, ça ne l'excuse en rien sous prétexte que vous avez un contrat de fourniture d’électricité.

De même si à votre cours de boxe, vous vous faites défoncer la mâchoire parce que le formateur n'a pas mis les équipements de sécurité évidement nécessaires à l'apprentissage de la discipline.

De même l’architecte qui construit votre maison si elle s'écroule, la responsabilité personnelle l'incite à faire attention et a prendre une assurance pour une partie des risques que lui professionnel responsable juge trop lourds.

 

Il y a une différence de nature essentielle entre savoir et agréer contractuellement.

Notez qu'a présent, pour une banque il n'est même plus nécessaire d'être en liquidation pour renier ses dettes ...

 

Les réserves des banques ne tendent même pas vers le ratio réglementaire obligatoire. Difficile d'affirmer dans ces conditions qu'il tendrait naturellement vers 0.

 

Les banques à responsabilité limitées poussent des cris d'orfraie quand les ratios sont augmenté, il est clair qu'elles s'en passeraient bien. Mais le probléme est plus vaste, la reglementation ne peut que singer la responsabilité. C'est la qualité entiére du bilan et des processus de gestion du risque de la société qui doivent être pris en compte.

Le législateur a essayé de définir des niveaux de fonds propres, une foi l'aspec quantitatif envisagé, il a essayé de définir des critères qualitatifs pour ces fonds propres, et la solution qu'il a trouvé c'est de faire appel aux agences de notation pour en évaluer la composition ... vous voyez ou je veux en venir ...

Rien ne remplacera pleinement la responsabilité.

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Heureusement que Jeff Deist (le président du Mises) qui n'est ni Autrichien ni "100%", à eu la présence d'esprit dans ce nouvel article du 11 janvier , d'interroger un Suisse sur le sujet.

 

Heureusement que cette interview est évoquée dans l'article que j'ai posté, comme ça tu ne peux pas faire comme si ce n'était pas le cas, et comme si cette interview illustrait ton propos, selon lequel d'une voix, le LvMI s'alignerait de manière à peine masquée sur la ligne pro-fiat money, pro banque centrale, des promoteurs du référendum (ce qui est à première vue ridicule, tant il est clair que c'est justement par le LvMI qu'on devient habituellement familier d'une ligne anti fiat money, anti banque centrale, etc.)

 

Je note que Selgin Selgin est passé au Cato

https://www.linkedin.com/profile/view?id=ADEAAAX4htABokQyw8P_s7Vwfp5i1X2wrpofMag

Lui et White notament sont sponsorisé par le Cato, pas par le Mises, ce qui est dommage pour l'école autrichienne.

http://www.alt-m.org/contributors/

http://www.cato.org/centers/center-monetary-financial-alternatives

Quand je fais une recherche de Selgin sur la Mises.org je tombe sur du ... Salteno, qui est 100%

https://mises.org/search/site/selgin/type/blog

Il n'y a pas (plus ?) d'article de Selgin sur le Mises depuis le 29 avril 2009

https://mises.org/search/site/selgin/author/node%3A1139

 

Alors que les 100%, Salerno, Cochran sont contributeurs réguliers.

Donc oui, les "réserve fractionnaire" ont pris le large du Mises, en tout cas vu de l'extérieur et ça m’attriste, leurs relations ne semblent pas être idyllique.

http://www.alt-m.org/2015/03/20/where-was-the-tom-woods-show-when-hayek-needed-it/

https://mises.org/blog/selgin-rides-again

 

So what? Evidemment que les libéraux hostiles aux réserves fractionnaires gravitent plus autour du LvMI  même si en réalité c'est plus compliqué que ça, comme ne voudront pas le voir ceux qui ont décidé à l'avance qu'il était question d'une secte. De même qu'ils ne voudront pas voir que le seul truc en jeu n'est pas une question normative mais aussi une question positive (on a affaire à des gens qui ne sont pas d'accord sur comment ça marche, pas simplement sur la question de savoir où il y a fraude ou non), puisque dans l'univers du militant, il n'y a de question qui compte que "pour ou contre?".

Beau noyage de poisson en tout cas. Le fait est que l'article que j'ai posté montre très explicitement que ton histoire de prise de position favorable au projet des mecs qui ont lancé le référendum était grotesque, comme on pouvait s'y attendre à première vue.

Je cite Deist:

 

 

(...) the Vollgeld initiative calls for giving the Swiss Central Bank absolute control over money creation. Money is too important to be left in the hands of even nominally private, profit-seeking commercial banks. 

This is the philosophy of the Swiss Sovereign Money movement that’s behind Vollgeld, a loose coalition of anti-capitalist and anti-banking groups that certainly don’t want money to operate as a market commodity. Money, they argue, is so important that it must be issued and run only by the “sovereign”-- a curious term in a country that has fully rejected monarchs and centralized power at least since its federal constitution was approved in 1848. It evidences, perhaps, the same kind of loyalist fervor for centralized state control that European subjects once showed for their Kings and Queens.

In this sense the Swiss sovereign money movement has an American cousin in modern-day Greenbackers. Greenbackers in the US also want monopolized control over money, but through Congress directly rather than a central bank. In fact, they got their start by having the Union government pay for its Civil War military buildup by issuing unbacked currency.

Today’s Greenbackers include former congressman Dennis Kucinich, and presidential hopeful Bernie Sanders is a fellow-traveler of sorts who favors favors Modern Monetary Theory. Greenbackers are populist, anti-capitalist, and at least nominally anti-Fed, who correctly see the confluence between central banks and commercial banks as an unjust enrichment scheme for Wall Street.

But enriching DC instead, by handing control over monetary policy from guileful central bankers to dimwitted members of Congress, is not the answer. As economist Bob Murphy explains, the Greenbacker solution-- open political control over money by a central legislative body-- is deeply flawed:

This is a very convoluted process, but when one drills down to its essence, the Fed and the commercial banks are arguably giant counterfeiters. In this light, it is completely understandable that so many people reject the current system and seek to replace it with something seemingly more democratic.

It’s here where the modern Greenbackers go awry. Recognizing the absurdity of allowing bankers to issue new money, and then lend it to the government (taxpayers) at interest, the Greenbackers want to cut out the middleman. They want the government to reclaim control of the printing press—which of course need not even “print” money in this age of electronic financial transactions—and to issue new money whenever its spending exceeds its revenue. This would still be inflationary and raise prices (other things equal), to be sure, but modern Greenbackers argue that at least the taxpayers wouldn’t be shackled with a national debt hanging over them, requiring massive transfers just to pay interest each year.

To repeat,
this cure could be worse than the disease
. The fundamental danger is that an unchecked power to issue new money might prove too tempting for political officials, who would seek to curry favor with the public through various spending programs that were “paid for” through a general rise in prices. Yes, the present system is indeed absurd, but at least citizens understand—however vaguely—that massive government budget deficits will ultimately prove painful. This recognition, as well as the procedural requirement of periodically raising the formal debt ceiling, at least puts some brake on the growth in federal spending.

 

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La couverture 100% (réponse fausse à un vrais problème) interdit au banquier de faire du crédit (échange de créance contre créance) au profit du prêt (échange de créance contre une autre chose, de l'or par exemple), dé facto, le risque de dette ne se pose pratiquement plus, sauf pour les dettes judiciaires par exemple. C'est une proposition qui est beaucoup plus contraignante que la responsabilité entière (en plus d'être contraire à la liberté contractuelle), la quelle n'interdit en rien le risque de crédit mais qui n'en protège pas par privilège.

WTF? Dans le langage courant, "crédit" et "prêt" c'est la même chose. Ainsi parle-t-on de crédit à la consommation par exemple. Et en quoi est-il particulièrement question d'échange de "créance contre créance" dans un système à réserve fractionnaire?

Enfin, quel intérêt de venir parler de responsabilité limitée ou non ici? C'est un autre problème.

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Heureusement que cette interview est évoquée dans l'article que j'ai posté, comme ça tu ne peux pas faire comme si ce n'était pas le cas, et comme si cette interview illustrait ton propos, selon lequel d'une voix, le LvMI s'alignerait de manière à peine masquée sur la ligne pro-fiat money, pro banque centrale, des promoteurs du référendum (ce qui est à première vue ridicule, tant il est clair que c'est justement par le LvMI qu'on devient habituellement familier d'une ligne anti fiat money, anti banque centrale, etc.)

Le premier article de ce tread est clairement faussement neutre, et celui qui l'a écrit envisageait (envisage toujours peut être) cette initiative comme positive. Ce qui ne dit rien sur les diverse opinions au sain du LvMI sur cette initiative.

 

So what? Evidemment que les libéraux hostiles aux réserves fractionnaires gravitent plus autour du LvMI  même si en réalité c'est plus compliqué que ça, comme ne voudront pas le voir ceux qui ont décidé à l'avance qu'il était question d'une secte.

strawman de base

et tu feint de ne pas voir que le depart de deux chercheurs éminent sur la banque libre comme Selgin et White coté Cato, est plus qu'un fait divers, c'est un drame pour le LvMI. Deist à raison d'être trés dur

"I'm convinced, furthermore, that the world would be better off if half of everything written containing the phrase "Austrian economics," excepting works pertaining to the history of economic thought, had never been written, and if the rest had omitted the phrase."

 

De même qu'ils ne voudront pas voir que le seul truc en jeu n'est pas une question normative mais aussi une question positive (on a affaire à des gens qui ne sont pas d'accord sur comment ça marche, pas simplement sur la question de savoir où il y a fraude ou non), puisque dans l'univers du militant, il n'y a de question qui compte que "pour ou contre?".

 

Mon propos est strictement positif, notamment ici, strawman encore

La réserve fractionnaire (en responsabilité limitée) ne fonctionne pas, et les "100%" ont raison de le dire, et ont tord de penser que la réserve fractionnaire est le problème.

 

Beau noyage de poisson en tout cas. Le fait est que l'article que j'ai posté montre très explicitement que ton histoire de prise de position favorable au projet des mecs qui ont lancé le référendum était grotesque, comme on pouvait s'y attendre à première vue.

Je cite Deist:

 

 Cet article du 11/01/2016 à été posté 2 semaines après le lancement de ce fil  le 28/12/2015 et c'est une heureuse remise à l'heure des pendules.

 

 

WTF? Dans le langage courant, "crédit" et "prêt" c'est la même chose. Ainsi parle-t-on de crédit à la consommation par exemple. Et en quoi est-il particulièrement question d'échange de "créance contre créance" dans un système à réserve fractionnaire?

Enfin, quel intérêt de venir parler de responsabilité limitée ou non ici? C'est un autre problème.

Dans le language courant "prix" est "cout" sont confondu, heureusement qu'on utilise pas les terme du langage courant. le Swap (creance contre creance) caracterise l'activité bancaire de credit, ce qui est un métier différent de preter des livres (ou des lingots d'or).

Si tu ne vois pas le lien entre couverture bancaire et responsabilité des dirigeants et actionnaires, je t'invite vivement à y reflechir.

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Le premier article de ce tread est clairement faussement neutre, et celui qui l'a écrit envisageait (envisage toujours peut être) cette initiative comme positive. Ce qui ne dit rien sur les diverse opinions au sain du LvMI sur cette initiative. 

 

Ah bon? Au début de ce fil, c'était censé dire quelque chose sur LE point de vue du Mises. Bref.

Sinon, comment tu décides qu'un article neutre est faussement ou vraiment neutre? Au doigt mouillé apparemment. Ne serait-ce pas plus raisonnable pour inférer quelque chose à ce sujet de se référer à ce que l'auteur dit habituellement? Il est évident sur ces bases qu'il est invraisemblable que Thornton approuve le projet des promoteurs du référendum.

 

strawman de base

 

(...)

 

Mon propos est strictement positif, notamment ici, strawman encore

La réserve fractionnaire (en responsabilité limitée) ne fonctionne pas, et les "100%" ont raison de le dire, et ont tord de penser que la réserve fractionnaire est le problème.

 

Pas d'homme de paille. Ce n'est pas de toi que je parle quand j'évoque ceux qui avancent qu'on a affaire à une secte. Cf. plus haut l'utilisation des termes "idolâtre" ou "fétichiste" à propos d'une "ligne officielle" (on dirait qu'il est question d'un parti politique...)

 

et tu feint de ne pas voir que le depart de deux chercheurs éminent sur la banque libre comme Selgin et White coté Cato, est plus qu'un fait divers, c'est un drame pour le LvMI. Deist à raison d'être trés dur

"I'm convinced, furthermore, that the world would be better off if half of everything written containing the phrase "Austrian economics," excepting works pertaining to the history of economic thought, had never been written, and if the rest had omitted the phrase."

WTF. Départ? Drame?

De quel départ tu parles? Pour partir il faut d'abord y avoir été. En dehors du petit livre de Selgin publié par le Mises sur la praxéologie quand il était thésard, l'association a toujours été limitée que je sache.

Et ce n'est pas Deist qui "est très dur". Ce que tu cites c'est le propos de Selgin. Deist cite Selgin en train, tel un Krugman dans le NYT, de troller en traitant comme d'hab Hülsmann & co d'hommes des cavernes (des gens qui n'hésitent pas par ailleurs et malgré tout cela à citer, mentionner, et même recommander certains articles de White et Selgin quand ils les trouvent d'intérêt, où l'on voit qui a une attitude de scholar...)

 

 Cet article du 11/01/2016 à été posté 2 semaines après le lancement de ce fil  le 28/12/2015 et c'est une heureuse remise à l'heure des pendules.

Bien sûr l'article a été posté après. Personne n'a suggéré que l'article avait été publié avant donc so what? Le point est que cela confirme ce qu'on pouvait raisonnablement supposer avant. 

 

Dans le language courant "prix" est "cout" sont confondu, heureusement qu'on utilise pas les terme du langage courant. le Swap (creance contre creance) caracterise l'activité bancaire de credit, ce qui est un métier différent de preter des livres (ou des lingots d'or).

Hein? Il y avait pas d'activité bancaire de crédit avant qu'on utilise des swaps alors? Je crois que ta définition de "crédit" t'est très personnelle.

 

Si tu ne vois pas le lien entre couverture bancaire et responsabilité des dirigeants et actionnaires, je t'invite vivement à y reflechir.

Evidemment qu'il peut y avoir un lien, ce n'est pas la question. Mon propos est que c'est analytiquement une question séparée. Il y a mille autres trucs/lois susceptibles d'affecter le fonctionnement du système bancaire. Est-ce qu'on va devoir parler de toutes ces choses quand on parle de réserves fractionnaires? Non, à moins qu'il y'ait un lien nécessaire.

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