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La liberté : fin ou moyen ?


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D'après vous, pourquoi la liberté vaut-elle d'être défendue en dernière instance ?

  • Pour elle-même, en tant que valeur ultime et fin en soi ne nécessitant pas d'autre justification ?
  • Ou pour quelque chose de "supérieur", pour ce qu'elle engendre, et dont elle serait le moyen ?
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D'après vous, pourquoi la liberté vaut-elle d'être défendue en dernière instance ?

  • Pour elle-même, en tant que valeur ultime et fin en soi ne nécessitant pas d'autre justification ?
  • Ou pour quelque chose de "supérieur", pour ce qu'elle engendre, et dont elle serait le moyen ?

 

Parce que je le vaut bien.

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Parce que son absence est la pire des choses.

Je raisonne sûrement à l'envers cela-dit. Mais empiriquement c'est la meilleure raison que j'ai trouvé. Là où la Liberté disparaît, rien de bien ne la remplace.

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 En tout cas, Ron Paul défendrait le libéralisme même si il ne "fonctionnait" pas sur le plan économique. Je ne pense pas que ça soit le cas de Mises... Ni réellement le mien.

 

 David Friedmann s'amuse de tout ça dans une partie de son livre, j'avoue trouvé ça pertinent.

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D'après vous, pourquoi la liberté vaut-elle d'être défendue en dernière instance ?

  • Pour elle-même, en tant que valeur ultime et fin en soi ne nécessitant pas d'autre justification ?
  • Ou pour quelque chose de "supérieur", pour ce qu'elle engendre, et dont elle serait le moyen ?

La liberté est un moyen qui permet de poursuivre un bien plus élevé, le bonheur.

Si ça n'était pas le cas, il serait irrationnel de la défendre.

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La liberté est un moyen qui permet de poursuivre un bien plus élevé, le bonheur.

Si ça n'était pas le cas, il serait irrationnel de la défendre.

 

Peut-être la liberté est le bonheur.

 

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La liberté est un moyen qui permet de poursuivre un bien plus élevé, le bonheur.

Si ça n'était pas le cas, il serait irrationnel de la défendre.

Y'a tellement de métaphysique à discuter là dessus c'est passionnant.

La liberté est-elle la façon la plus optimale d'obtenir le bonheur ? Si non, a-t-elle d'autres avantages ?

Pourquoi ne pas simplement, je ne sais pas, se droguer pour atteindre le bonheur ? Ça paraît plus rapide et moins contraignant que la Liberté.

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D'après vous, pourquoi la liberté vaut-elle d'être défendue en dernière instance ?

  • Pour elle-même, en tant que valeur ultime et fin en soi ne nécessitant pas d'autre justification ?
  • Ou pour quelque chose de "supérieur", pour ce qu'elle engendre, et dont elle serait le moyen ?

 

 

Je dirais juste qu'elle doit être défendue par principe

Après on peut détailler de quelle(s) liberté(s) tu causes ?

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– Il y a un libéralisme superficiel qui considère la liberté comme une valeur en soi. La liberté vaudrait par elle-même et ne serait subordonnée à rien d’autre. Ce libéralisme-là est donc

prêt à sacrifier à la liberté toutes les autres valeurs.

 

Il y a un niveau plus profond, où l’on n’attache du prix à la liberté qu’en tant qu’elle permet le progrès intellectuel, politique et économique. La liberté n’est donc plus une fin en soi, mais un moyen en vue d’une fin autre qu’elle, le progrès.

 

Enfin, il y a un libéralisme pour lequel le progrès lui-même n’est qu’un moyen en vue de fins éthiques et eschatologiques supérieures. S’il faut le progrès, c’est pour faire ce que Dieu nous commande, nourrir les pauvres, guérir les malades, hâter la venue des temps messianiques. S’il faut la liberté pour qu’il y ait le progrès, on désirera ardemment la liberté. Mais on la désirera comme moyen d’un moyen pour obtenir la seule fin qui compte par elle- même, l’exercice de la charité. Le corollaire est que, si l’on connaissait d’autres moyens, on sacrifierait éventuellement la liberté. Mais il se trouve qu’on n’en connaît pas : tous les efforts de la raison et de l’intelligence montrent que, si l’on veut secourir l’homme qui souffre, on doit provoquer le progrès, et que si l’on veut le progrès, il faut promouvoir la liberté sous toutes ses formes. C’est pour cette raison intellectuellement contraignante qu’on prône le libéralisme. Celui-ci est alors intimement lié à une vision élargie de la société et de l’homme. Il n’est pas seulement une théorie scientifique, il est une philosophie. 

 

 

In: http://institutdeslibertes.org/quatre-theses-au-sujet-des-rapports-entre-liberalisme-et-christianisme/?print=pdf

 

Auteur: Philippe Nemo. 

  • Yea 1
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Pourquoi ne pas simplement, je ne sais pas, se droguer pour atteindre le bonheur ? Ça paraît plus rapide et moins contraignant que la Liberté.

 

 Je me pose la question à cause du transhumanisme. Si le plaisir, le bonheur, n'est qu'une réaction cérébrale/chimique, alors imaginons qu'on arrive à créer un machine nous permettant de simuler ce sentiment de plaisir cérébrale mais de manière permanente et au plus haut niveau physiquement sensible. On aurait plus aucune raison de bouger, de faire une action - comme le disait Mises. Donc l'humanité s'arrêterait. Fin de l'Histoire.

 

 Car pourquoi refuser le bonheur permanent ? Aucune raison. Donc la Fin de l'Histoire ressemblera à un gigantesque suicide organisme et collectif au sein d'une machine. 

 

 Pas besoin de Francis Fukuyama ! :P

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N'est pas superficial. Il a dit que la liberté est un moyen "en vue d’une fin autre qu’elle, le progrès."

 

Il est dangereux de penser en ces termes, remplace le terme "progrès" pour "bien commun" et vous allez vous tourner dans un dictateur....

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Fin en soi. Elle a beaucoup de conséquences positives, mais elle se suffit sur le plan moral.

La liberté est un moyen qui permet de poursuivre un bien plus élevé, le bonheur.Si ça n'était pas le cas, il serait irrationnel de la défendre.

Si tu découvrais un moyen coercitif garantissant de fournir plus de bonheur à l'humanité que la liberté, tu l'adopterais ?

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" La liberté n'est pas un moyen pour une fin politique plus haute. Elle est la fin politique la plus haute. Ce n'est pas en vue de réaliser une bonne administration publique que la liberté est nécessaire, mais pour assurer la poursuite des buts les plus élevés de la société civile et de la vie privée. " Lord Acton.

 

Je grille Rincevincent :)

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La liberté est une façon de marcher sur les chemins. A chacun de choisir le chemin qu’il souhaite.

 

La liberté permettra ainsi à telle personne de chercher une vie intéressante, à une autre de chercher la connaissance, à une autre de chercher le bonheur, à une autre de chercher une vie simple sous la vigne et l’olivier, à une autre de chercher la pleine utilisation de ses capacités, à une autre de chercher Dieu, à une autre de chercher la gloriole, les plaisirs ou l’argent, à une autre de chercher…  ses clefs. 

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Marlenus, par définition, une coercition ne se propose pas, elle s'impose de force.

Quand tu signes un contrat d'esclavage volontaire (si par exemple tu penses que c'est l'esclavage le bonheur absolu), tu es libre de le signer.

Après seulement s'exercera la coercition.

 

Par contre si la question est:

 

Peut-on faire le bonheur de quelqu'un sans qu'il soit d'accord?

Là ok. Suis d'avis que c'est impossible.

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Après on peut détailler de quelle(s) liberté(s) tu causes ?

Je parle de la liberté (comme "absence de coercition" pour faire vite, comme on l'entend habituellement ici) en général.

" La liberté n'est pas un moyen pour une fin politique plus haute. Elle est la fin politique la plus haute. Ce n'est pas en vue de réaliser une bonne administration publique que la liberté est nécessaire, mais pour assurer la poursuite des buts les plus élevés de la société civile et de la vie privée. " Lord Acton.

Cette citation semble dire une chose et son contraire.

Dans la première phrase on a l'impression que la liberté est une fin en soi et à la fin de la dernière phrase, il dit que la liberté est un moyen... ("d'assurer la poursuite des buts les plus élevés de la société...")

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Je parle de la liberté (comme "absence de coercition" pour faire vite, comme on l'entend habituellement ici) en général.

Cette citation semble dire une chose et son contraire.

Dans la première phrase on a l'impression que la liberté est une fin en soi et à la fin de la dernière phrase, il dit que la liberté est un moyen... ("d'assurer la poursuite des buts les plus élevés de la société...")

Ce n'est pas contradictoire.
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Bof…

Si la liberté est un moyen pour réaliser une fin qui lui est supérieure, on trouvera toujours à un moment ou un autre quelqu'un ou un mouvement politique convaincu qu'on y arrivera d'une façon plus efficace par d'autres moyens…

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