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La French Tech et les start-ups gauloises


Bézoukhov

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Il y a 4 heures, nsn a dit :

Je ne pense pas qu'il faille les considérer comme des subventions mais surtout comme des investissements. La BPI ne subventionne pas les projets en mais y investit au même titre que les autres fonds, avec une préférence tacite mais marquée pour les projets a haut potentiel commercial et pas uniquement technologique (comme le CIR).

 

La BPI subventionne. Sinon, une banque commerciale le ferait à sa place.

 

On apprend en étant confronté à la réalité et aux contraintes qui vont avec. Les gens qui ont le pognon gratuit prennent de mauvaises décisions parce que les contraintes aident à choisir en réduisant le champ des possibles. C’est le même mécanisme à l’oeuvre avec les taux d’interets trop bas. 

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Il y a 1 heure, Tramp a dit :

La BPI subventionne. Sinon, une banque commerciale le ferait à sa place.

 

On apprend en étant confronté à la réalité et aux contraintes qui vont avec. Les gens qui ont le pognon gratuit prennent de mauvaises décisions parce que les contraintes aident à choisir en réduisant le champ des possibles. C’est le même mécanisme à l’oeuvre avec les taux d’interets trop bas. 

 

Non elle ne subventionne pas, elle investit et monte au capital. Et non le capital risque ne se trouve pas dans une banque commerciale 

 

Et encore une fois ce n'est pas du pognon gratuit. C'est du capital qui est investit. 

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il y a 59 minutes, cedric.org a dit :

Je vois que je n'aurais visiblement pas de réponse à la seule remarque intéressante que j'ai faite.

De quelle remarque parlez vous ? 

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4 hours ago, cedric.org said:

Plus sérieusement, j'aimerais bien comprendre la logique que tu tiens, qui est la logique dominante : les américains ont l'esprit start-up et ça marche vachement bien sans investissement public, donc on va donenr à la France l'esprit start-up et ça va marcher vachement bien en arrosant de pognon.

Juste en dessous des histoires de slips.

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il y a 1 minute, cedric.org a dit :

Juste en dessous des histoires de slips.

 

Le problème est avant tout culturel. Les américains sont historiquement libres débrouillards et entreprenants. C'est sur ces valeurs qu'ils ont construit leur société sur le continent. L'investissement le risque la dette c'est leur dada. Ils n'ont pas besoin d'investissement public pour stimuler cet état d'esprit. 

C'est évidement le contraire en France ou l'inertie culturelle est trop important, même si ca change avec les jeunes générations plus mondialisées. Si les français avaient plus le gout de l’investissement productif et moins celui de la rente la BPI et Cie n'auraient pas raison d'être.  

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1 hour ago, nsn said:

la dette c'est leur dada.

Pas d'accord, nous aussi. Je suis sûr qu'on peut faire mieux qu'eux!

 

Donc en fait ton raisonnement c'est "donnons des prêts gratuits à des mecs pour qu'ils montent des boîtes sur des produits que personne n'aurait eu l'idée de faire seulement la blague d'en parler quelques années auparavent, pour qu'ils survivent pendant 5 ans avant de mettre la clef sous la porte : ça va en faire de grand leaders et managers". Non. Ca fait une génération de mecs qui prennent du risque sur de la merde mal packagée et qui se retrouveront à poil dès qu'il s'agira du monde réel.

 

La preuve que ça marche! Depuis 2012, BPIFrance a permis de faire entrer dans le monde des grands un nombre incalculable de licornes... Ah non pardon, on me dit que les licornes françaises n'ont pas eu besoin de ces conneries pour avancer (bien que pour Doctolib, ça se discute). C'est qu'on n'a pas donné assez sans doute.

 

Ah, si seulement on avait un Techstars public, ça aiderait tellement, ça permettrait aux entrepreneurs de rencontrer les ministres, les prefets, les inspecteurs des finances, les membres du CESE, etc.

 

...

 

En fait, je vais te dire une chose : moi qui travaille dans le milieu, quand je vois une boîte qui marque sur son site : "ils nous font confiance : BPIFrance" ou avant "OSEO", et bien en général je me méfie et ça se vérifie souvent.

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il y a 54 minutes, cedric.org a dit :

Pas d'accord, nous aussi. Je suis sûr qu'on peut faire mieux qu'eux!

 

Donc en fait ton raisonnement c'est "donnons des prêts gratuits à des mecs pour qu'ils montent des boîtes sur des produits que personne n'aurait eu l'idée de faire seulement la blague d'en parler quelques années auparavent, pour qu'ils survivent pendant 5 ans avant de mettre la clef sous la porte : ça va en faire de grand leaders et managers". Non. Ca fait une génération de mecs qui prennent du risque sur de la merde mal packagée et qui se retrouveront à poil dès qu'il s'agira du monde réel.

C'est évidemment une caricature grossière de mes propos. Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit sur des projets a fort potentiel commercial (et social parfois je l'avoue) et sur des critères de sélection très difficiles. Surtout que les sommes dont on parle reste insignifiantes à l'échelle d'un budget. 

 

Mais au final libre a vous de penser que cet argent sert a fiancer les projets ringards de quelques branleurs qui retourneront au chômage sans avoir généré le moindre CA. Je pense que vous seriez loin de la réalité et que l’intervention de la BPI a été salutaire pour attirer et garder pas mal de talents et capitaux qui restent deux des piliers de la croissance. Je ne le vois absolument pas comme un gâchis d'argent public et je pense que les retombées sont positives pour la compétitive francaise sur les nouveaux marchés (Il faut voir au dela du slip connecté..): Après ça reste de la politique ça se discute.

 

 

 

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Ayant eu à faire à la BPI pour quelques subventions (bien goutteuses il faut l'avouer), je peux dire que ce sont des branleurs de première.

Pas un interlocuteur de potable, franchement j'ai l'impression de les avoir escroquer.

En gros les mecs donnent du pognons la ou les politiques leurs disent de le mettre. C'est une sorte de "super réserve parlementaire" pour le gouvernement.

 

 

 

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il y a 14 minutes, nsn a dit :

C'est évidemment une caricature grossière de mes propos. Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit sur des projets a fort potentiel commercial (et social parfois je l'avoue) et sur des critères de sélection très difficiles. Surtout que les sommes dont on parle reste insignifiantes à l'échelle d'un budget. 

 

Mais au final libre a vous de penser que cet argent sert a fiancer les projets ringards de quelques branleurs qui retourneront au chômage sans avoir généré le moindre CA. Je pense que vous seriez loin de la réalité et que l’intervention de la BPI a été salutaire pour attirer et garder pas mal de talents et capitaux qui restent deux des piliers de la croissance. Je ne le vois absolument pas comme un gâchis d'argent public et je pense que les retombées sont positives pour la compétitive francaise sur les nouveaux marchés (Il faut voir au dela du slip connecté..): Après ça reste de la politique ça se discute.

 

 

 

Pour être de la partie, on n'obtient pas d'argent de la BPI sans remplir 25 liasses de papiers qui prennent un temps fou, qu'on ne peut utiliser ailleurs. JEI et CIR c'est un peu pareil mais c'est basé sur du solide (relativement ?‍♂️ ).

Tous les projets sont à fort potentiel commercial jusqu'au moment où il faut convertir des prospects, donc du CA, et présenter un produit cohérent et fiable. Là ça devient plus dur.

Je ne suis pas expert de la BPI mais si tu es une startup tu as plus de chances de taper des subventions qu'une entrée au CA. Si tu es une plus grosse boite, là c'est différent.

Ce que je dis est théorique car le crony-capitalisme fait que les politiques jouent à l'apprenti sorcier en décrétant par avance d'où vont venir les innovations, mais on a pas inventé la voiture en subventionnant les éleveurs de chevaux. Faut laisser faire le marché qui va décider lui même.

 

Comme le dit @cedric.org si tu as marqué BPI partout c'est potentiellement que les gars on passé trop de temps à s’occuper de ça au détriment du vrai développement de la boite. On parle de startup n'est-ce-pas, pas de boites de 100 personnes. T'as autre chose à foutre.

Comme d'hab il faut que l'Etat s'occupe de tout sinon il ne se passe rien ? On peut comprendre la logique de pousser ça dans une socdem comme la France mais ce n'est pas son rôle. Ou alors CPEF car tout le monde a peur d'investir ou de lancer des startup. Mais si tu veux lancer des récupérateurs de piles bio ou des piscines écolos connectées, tu n'as pas besoin de la BPI, utilise tes sous. Pas de nécessité de déverser des tombereaux d'argent public. La French Tech ça n'existe qu'en France, il n'y a pas de Italia Tech. Ca sert surtout à se toucher chez les politiques.

 

De là à dire que ceux qui échoueront deviendront vendeurs à la fnac faut pas exagérer, je suis d'accord avec toi, on monte pas une startup comme ça, il faut des compétences et casser un schéma de carrière traditionnel, et puis il faut tu temps, c'est un combat contre soi même pour se forcer à persévérer et ne pas lâcher, donc ça forge le caractère et augmente ses compétences. Mais pas de problèmes pour eux, ils iront bosser à l'étranger vu qu'ils seront en décalage complet avec l'état d'esprit de leur pays. L'adage dit qu'il faut faire faillite au moins une fois avant de pouvoir réussir, je crois que c'est pas loin de la vérité. En France, tu étais fiché à la BdF pour cause de faillite, ailleurs on voit ça comme une qualité. Chacun en pense ce qu'il veut.

 

Je comprends ton raisonnement, l'économie française est dominé par des grands groupes qui ont la main sur tous les petits et intermédiaires, la profondeur du marché fait qu'il faut l'Etat pour empêcher le rachat par des américains ou autres, pour ceux qui ont développé en France. Je le vois, le problème c'est l'état d’esprit français plus conservateur et moins prise de risque qu'ailleurs et ça empêche d'avancer. Dans d'autres coins, en Europe, c'est business friendly, on se sent accueilli plus aimablement que par nos armées étatiques ou autres agences pseudo étatiques.

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Il y a 8 heures, nsn a dit :

C'est évidemment une caricature grossière de mes propos. Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit sur des projets a fort potentiel commercial (et social parfois je l'avoue) et sur des critères de sélection très difficiles. Surtout que les sommes dont on parle reste insignifiantes à l'échelle d'un budget. 

 

Quel est le ROE ?

 

La BPI c’est simple :

- soit les projets sont pourris et l’argent est gaspillé.

- soit les projets sont biens et les investisseurs et banques commerciales perdent des opportunités dont le retour sur investissement aurait permi de financer encore d’autres projets par la   suite

 

Dans les deux cas, ça doit disparaître 

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Il y a 13 heures, nsn a dit :

 

Le problème est avant tout culturel. Les américains sont historiquement libres débrouillards et entreprenants. C'est sur ces valeurs qu'ils ont construit leur société sur le continent. L'investissement le risque la dette c'est leur dada. Ils n'ont pas besoin d'investissement public pour stimuler cet état d'esprit. 

C'est évidement le contraire en France ou l'inertie culturelle est trop important, même si ca change avec les jeunes générations plus mondialisées. Si les français avaient plus le gout de l’investissement productif et moins celui de la rente la BPI et Cie n'auraient pas raison d'être.  

 

Blablabla

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Il y a 11 heures, cedric.org a dit :

En fait, je vais te dire une chose : moi qui travaille dans le milieu, quand je vois une boîte qui marque sur son site : "ils nous font confiance : BPIFrance" ou avant "OSEO", et bien en général je me méfie et ça se vérifie souvent.

 

:chine: Hahahaha! Pareil, je fuis et évite consciencieusement de travailler avec ces gens là, sauf à prendre moult précautions pour me faire payer, par exemple.

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10 hours ago, nsn said:

Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit sur des projets a fort potentiel commercial [...] Surtout que les sommes dont on parle reste insignifiantes à l'échelle d'un budget.

Dixit chaque directeur de projet sur des milliers de projets de l'état français.

Il y a toujours une bonne excuse pour balancer le pognon des autres.

 

Si tu m'avais dit que c'est quelque chose qui rapporte donc qu'on peut être pragmatique et fermer les yeux pour se concentrer sur des choses plus importantes, OK, mais ta vision paternaliste du "l'état asphyxie toute tentative d'entreprenariat français, ce qui a découragé des générations entières, donc il faut que l'état balance du pognon suite à une sélection (lire: une obligation pour les candidats d'y passer au moins 15 jours à temps complet à plusieurs personnes) pour donner le gout de l'entreprenariat et former les gens, au lieu de juste lever les milliers de lois débiles qui peuvent te ruiner si tu montes une boîte sans une armée de fonctions support et arrêter de prendre de base 50% de ce que gagne la boîte", c'est niet. Pas ici en tout cas. On est sur libéraux.org, pas connivence.org.

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10 hours ago, nsn said:

C'est évidemment une caricature grossière de mes propos. Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit sur des projets a fort potentiel commercial (et social parfois je l'avoue) et sur des critères de sélection très difficiles.

L'Etat ne peut pas gérer le risque entrepreneurial car il investit l'argent des autres et pas celui de la personne qui investit dans un projet.

Échec d'un projet  dans lequel on a investit? Pas grave.

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Il y a 13 heures, nsn a dit :

Si les français avaient plus le gout de l’investissement productif et moins celui de la rente la BPI et Cie n'auraient pas raison d'être.

 

Selon toi la culture française est déficiente, l'État français doit pallier.

Les étatistes, leur mépris et leurs bonnes intentions…

 

Il y a 10 heures, nsn a dit :

Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit sur des projets a fort potentiel commercial

 

Tramp a déjà répondu, si les projets étaient bons ils trouveraient des investisseurs.

Ce n'est pas ici que tu réussiras à faire applaudir un pompier pyromane.

Tu ne t'ai jamais dit que si l'État français était moins vorace les investisseurs prospéreraient ?

  • Yea 1
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11 hours ago, nsn said:

l’intervention de la BPI a été salutaire pour attirer et garder pas mal de talents et capitaux qui restent deux des piliers de la croissance.

Hahahaha je ne l'avais pas vu celle la. Elle est magique. Je la garde et j'envoie ça a tous mes potes qui se sont taillés chez Facebook, Google, Amazon, Apple & co (bref, aux talents dont tu parles), bien entendu au mieux au RU, sinon aux US. Ils vont me répondre qu'ils ont été cons de partir malgré l'action de la BPI.

 

Edit : j'envoie aussi à mes potes entrepreneurs en France (ils ont du courage et du mérite) qui se sont tous passés de la BPI pour monter leur business. Ils ont sans doute été cons aussi.

  • Haha 1
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Il y a 3 heures, cedric.org a dit :

Hahahaha je ne l'avais pas vu celle la. Elle est magique. Je la garde et j'envoie ça a tous mes potes qui se sont taillés chez Facebook, Google, Amazon, Apple & co (bref, aux talents dont tu parles), bien entendu au mieux au RU, sinon aux US. Ils vont me répondre qu'ils ont été cons de partir malgré l'action de la BPI.

 

Edit : j'envoie aussi à mes potes entrepreneurs en France (ils ont du courage et du mérite) qui se sont tous passés de la BPI pour monter leur business. Ils ont sans doute été cons aussi.

Vous avez certainement bcp d'amis mais ne faites pas de votre cas particulier une généralité nationale. La BPI (pas qu'elle bien sur) a indéniablement contribué à améliorer l'attractivité de la France pour ce type de ressources en prenant le risque d'investir. Le marché se structure, les équipes et les projets sont de meilleure qualité et les investissements privés croissent. Rien à voir avec l'exode que vous tentez de dépendre Pour vos amis partis on pourrait en trouver bien plus qui auraient pu partir mais qui sont restés. 

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Il y a 4 heures, L'affreux a dit :

Selon toi la culture française est déficiente, l'État français doit pallier.

Les étatistes, leur mépris et leurs bonnes intentions…

 

Je n'ai jamais dit qu'il était du devoir de l'état de le faire

 

Il y a 4 heures, L'affreux a dit :

Tramp a déjà répondu, si les projets étaient bons ils trouveraient des investisseurs.

Ce n'est pas ici que tu réussiras à faire applaudir un pompier pyromane.

Tu ne t'ai jamais dit que si l'État français était moins vorace les investisseurs prospéreraient ?

 

Et j'ai répondu que ces investissements permettaient d'améliorer la qualité des projets, la productivité, l'attractivité et l'état d'esprit. J'en suis convaincu mais je comprends que vous n'êtes pas d'accords. 

 

 

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Il y a 4 heures, Mathieu_D a dit :

L'Etat ne peut pas gérer le risque entrepreneurial car il investit l'argent des autres et pas celui de la personne qui investit dans un projet.

Échec d'un projet  dans lequel on a investit? Pas grave.

 

Dogmatisme. La finance c'est investir l'argent des autres. Après oui l'Etat ne peut investir que l'argent qu'il vous prend ou qu'il ne vous rend pas. Mais comme dit plus haut nous faisons face a une mutation inquiétante de la création d e richesse dans l'économie marchande et la France n'était pas mais est un peu mieux positionnée pour relever le défi. Le déclassent menace réellement une part trop importante des actifs et les avancées technologiques a venir posent la question de savoir si la jeunesse sera en mesure de trouver les moyens de créée de la valeur de façon compétitive. 

 

Oui l'action publique peut en l’occurrence inciter les jeunes actifs à se poser la question de comment créer concrètement et efficacement  de la valeur au niveau global plutôt que de demander la hausse du SMIC ou la suppression des CDD. 

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15 minutes ago, nsn said:

La finance c'est investir l'argent des autres.

Dogmatisme. Si une banque privée fait de la merde avec l'argent des clients, elle tombe. Si l'état fait n'importe quoi avec l'argent des citoyens, il augmente les impots/la dette.

 

47 minutes ago, nsn said:

La BPI (pas qu'elle bien sur) a indéniablement contribué à améliorer l'attractivité de la France pour ce type de ressources en prenant le risque d'investir. Le marché se structure, les équipes et les projets sont de meilleure qualité et les investissements privés croissent. Rien à voir avec l'exode que vous tentez de dépendre Pour vos amis partis on pourrait en trouver bien plus qui auraient pu partir mais qui sont restés. 

Aucun problème de compétitivité donc, le capital et les cerveaux viennent en France par millions grace à la BPI... Ah non, pas du tout.

 

Il va falloir sourcer tout ça un peu et être un peu plus sérieux: quelle start-up miraculeuse a été attirée en France grace à la BPI?

 

35 minutes ago, nsn said:

Je n'ai jamais dit qu'il était du devoir de l'état de le faire

Hmmmm

On 5/9/2019 at 1:34 PM, nsn said:

 

Ces investissements et l’intervention publique ne sont pas vraiment nécessaires mais permettent d’accélérer le développement des compétences et la fréquence des tests/échecs sur le terrain. Sans eux trop peu de boites/personnes auraient la chance de pouvoir s'exercer à l'exercice aussi librement;, les retours d’expérience seraient moins nombreux,  la confrontation aux problématiques et l’apprentissage général beaucoup plus long etc.

 

On 5/9/2019 at 11:55 AM, nsn said:

 

Au contraire cette phase est préliminaire et en quelque sorte nécessaire.

 

15 hours ago, nsn said:

Ce que je maintient c'est que l'argent public n'est mais donné mais investit

 

 

Mais si ce n'est pas du devoir de le faire, on peut supprimer la BPI sans souci, non?

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3 minutes ago, cedric.org said:

Aucun problème de compétitivité donc, le capital et les cerveaux viennent en France par millions grace à la BPI... Ah non, pas du tout.

Le pilotage de la performance. Toujours magnifique dans le public au niveau stratégique. (au niveau opérationnel les gens savent compter les sous)

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Il y a 4 heures, cedric.org a dit :

Si tu m'avais dit que c'est quelque chose qui rapporte donc qu'on peut être pragmatique et fermer les yeux pour se concentrer sur des choses plus importantes, OK, mais ta vision paternaliste du "l'état asphyxie toute tentative d'entreprenariat français, ce qui a découragé des générations entières, donc il faut que l'état balance du pognon suite à une sélection (lire: une obligation pour les candidats d'y passer au moins 15 jours à temps complet à plusieurs personnes) pour donner le gout de l'entreprenariat et former les gens, au lieu de juste lever les milliers de lois débiles qui peuvent te ruiner si tu montes une boîte sans une armée de fonctions support et arrêter de prendre de base 50% de ce que gagne la boîte", c'est niet. Pas ici en tout cas. On est sur libéraux.org, pas connivence.org.

J'entends l'argument et je suis d'accord e, partie  On peut être libéral mais aussi réaliste et oui pragmatique. Personne ne pourra réformer a un tel point la France. Le peuple ne l'acceptera pas et il faut faire avec le peuple que l'ion a. Oui réduire le poids et le bras de l'Etat serait vertueux mais ça n'arrivera pas. Et cela rend encore plus blutant le besoin de positionner la jeunesse française sur la carte du nouveau monde éco et oui ça peut passer par l'action publique compte tenu du contexte. 

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il y a 11 minutes, cedric.org a dit :

 

Mais si ce n'est pas du devoir de le faire, on peut supprimer la BPI sans souci, non?

 

Bien sûr qu'on peut. D'un point de vue théorique mais d'un point de vue pragmatique je pense que dans notre contexte son existence se justifie dans une certaine mesure. Je ne pense pas que nous aurions été mieux lotis sans ces efforts là. 

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il y a 2 minutes, nsn a dit :

J'entends l'argument et je suis d'accord e, partie  On peut être libéral mais aussi réaliste et oui pragmatique. 

 

Cela ne veut rien dire.

Si être "pragmatique" c'est contrevenir à ses idéaux de liberté alors on n'est pas libéral. On n'est pas "un peu" libre, ou a demi libre. On est libre où on ne l'est pas.

 

Je vais faire un parallèle avec les Droits Naturels. Naturels parce qu'en rapport avec la nature de l'Homme. On ne peut pas, par pragmatisme, renier sa nature d'Homme, même un petit peu. Nous ne sommes pas des chevaux ou des fourmis, même pas un peu, nous sommes des humains. 

Avec la liberté, c'est la même chose: si tu veux la grignoter, par pragmatisme,  c'est que tu ne considères pas autrui comme un Homme.

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Il y a 15 heures, Frenhofer a dit :

Je comprends ton raisonnement, l'économie française est dominé par des grands groupes qui ont la main sur tous les petits et intermédiaires, la profondeur du marché fait qu'il faut l'Etat pour empêcher le rachat par des américains ou autres, pour ceux qui ont développé en France. Je le vois, le problème c'est l'état d’esprit français plus conservateur et moins prise de risque qu'ailleurs et ça empêche d'avancer. Dans d'autres coins, en Europe, c'est business friendly, on se sent accueilli plus aimablement que par nos armées étatiques ou autres agences pseudo étatiques.

 

C'est un des points qui est trop ignoré dans ces échanges. Oui on peut se lamenter sur un énième effort de dirigisme bien pesant mais concrètement sur le terrain les mentalité et la culture changent et c'est positif. C'est nécessaire. 

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