Aller au contenu

Libertarianisme et foie gras (de criminel)


Messages recommandés

Quels sont ou seraient les principes qui interdiraient ou limiteraient, dans un modèle purement libertarien, le traitement alimentaire dans un premier temps (et la commercialisation dans un second) des corps des criminels condamnés à mort ? Ou encore des morts ayant librement et en toute conscience légué ou vendu leur corps à un organisme pouvant s'en occuper de la sorte ?

Ou pourrait-on voir un jour sur les étalages d'une épicerie d'une société libérée du foie gras d'humain (de bourgeois nourris au grain, ou la version cheap bloc de foie gras Lidl de violeur-tueur) ?

Lien vers le commentaire

Manger son espèce ce n'est pas bon pour la santé.

Y'a quelques animaux qui le font mais c'est vraiment pas une habitude chez les omni/carnivores. Et chez l'être humain c'est vraiment pas bon.

Mes poules adoraient manger du poulet par exemple.

Lien vers le commentaire
 

Quels sont ou seraient les principes qui interdiraient ou limiteraient, dans un modèle purement libertarien, le traitement alimentaire dans un premier temps (et la commercialisation dans un second) des corps des criminels condamnés à mort ?

 

Les cadavres appartiennent aux familles des condamnés.

De plus, même celles-ci n'ont pas le droit de faire n'importe quoi avec: même dans un monde libertarien, je doute que la profanation de dépouille, de sépulture, le cannibalisme ou la nécrophilie soient considérées comme autre chose que des crimes.

 

Ou encore des morts ayant librement et en toute conscience légué ou vendu leur corps à un organisme pouvant s'en occuper de la sorte ?

Tu veux dire comme aujourd'hui quand on lège son corps à la science ?

 

 

Ou pourrait-on voir un jour sur les étalages d'une épicerie d'une société libérée du foie gras d'humain (de bourgeois nourris au grain, ou la version cheap bloc de foie gras Lidl de violeur-tueur) ?

 

 

le cannibalisme est un crime dans les nations civilisées, et je dute que ce ne le soit pas dans un monde libertarien

 

Lien vers le commentaire

 

 

le cannibalisme est un crime dans les nations civilisées, et je dute que ce ne le soit pas dans un monde libertarien

 

 

Selon quels critères ? Qu'est-ce qui, dans le DN, pourrait en faire un crime ?

Lien vers le commentaire

 

Tu veux dire comme aujourd'hui quand on lège son corps à la science ?

 

 

 

Oui. Si je veux léguer mon corps à kitekat par exemple, car les boulettes à base de chair humaine sont un régal pour les chats

Lien vers le commentaire

Manger son espèce ce n'est pas bon pour la santé.

Y'a quelques animaux qui le font mais c'est vraiment pas une habitude chez les omni/carnivores. Et chez l'être humain c'est vraiment pas bon.

Mes poules adoraient manger du poulet par exemple.

 

Tout le monde n'aime pas manger du poulpe vivant, mais il n'est pas interdit à une minorité de le faire

 

Si le délire d'une personne est de manger de l'humain, "juste pour essayer"... Si une clientèle existe pour ça, selon quels principes pourrait-on formellement l'en priver ?

Lien vers le commentaire

Les mêmes principes que dans un modèle pas purement libertarien.

 

Bien sûr la morale réprouverait, au moins pendant un temps, la consommation d'humains.

 

La question porte davantage sur les principes juridiques formels :

 

Si à terme on se rend compte que cela permet des préparations auxquelles toujours plus de monde prendrait goût ainsi que de sacrés avantages économiques, qu'est-ce qui justifierait dans 500 ans que certains irréductibles libertariens condamment cette pratique au nom du DN par exemple ?

Lien vers le commentaire

Peut être tout simplement parce qu'il y a des tabous universels ? On mange pas son père et on couche pas avec sa mère ?

122570images2.jpg

Je doute de l'universalité.

Des tabous biologiques c'est certain, après ils ne sont malheureusement pas outrepassables.

Je pense qu'on a besoin d'un expert du DN, parce que simple commoner je ne vois pas, quelque soit le type de société, ce qui empêcherait quelqu'un de faire don de son cadavre aux croquette kitkat.

Et je relis cette phrase et j'ai mal au cœur.

Lien vers le commentaire

A partir du moment où on peut décider de léguer son corps à la science pour que des élèves de 3è année jouent avec, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le léguer aux croquettes kitekat ou à une maison close nécrophile.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Selon quels critères ? Qu'est-ce qui, dans le DN, pourrait en faire un crime ?

Le droit naturel je sais pas, mais je connais peu de juges ni de société qui l'accepteraient, et qui considéreraient ça autrement que comme un crime

 

Oui. Si je veux léguer mon corps à kitekat par exemple, car les boulettes à base de chair humaine sont un régal pour les chats

si une entreprise veut vendre de la chair humaine, pourquoi pas

quand elle se fera plastiquer elle regrettera.

 

Tout le monde n'aime pas manger du poulpe vivant, mais il n'est pas interdit à une minorité de le faire

 

Si le délire d'une personne est de manger de l'humain, "juste pour essayer"... Si une clientèle existe pour ça, selon quels principes pourrait-on formellement l'en priver ?

déjà le problème de l'approvisionnement

il faut des gens qui demandent explicitement à ce que leurs corps soient consommés

parce que le corps, sinon, appartient à la famille qui ne peut pas en disposer n'importe comment. le fait que dans toutes les sociétés, sans exceptions ou presque, la profanation de dépouille et de sépulture soit un crime très grave et particulièrement infamant n'est pas un hasard.

 

Bien sûr la morale réprouverait, au moins pendant un temps, la consommation d'humains.

 

La question porte davantage sur les principes juridiques formels :

 

Si à terme on se rend compte que cela permet des préparations auxquelles toujours plus de monde prendrait goût ainsi que de sacrés avantages économiques, qu'est-ce qui justifierait dans 500 ans que certains irréductibles libertariens condamment cette pratique au nom du DN par exemple ?

 

au nom du DN je sais pas. Mais les êtres humains, le temps avançant, ont eu plus tendance à bannir ce genre de comportement qu'à l'approuver.

Parce que c'est pas le tout de parler de droit naturel, faut encore parler de la société qui fait appliquer ce droit.

Et honnêtement, je doute qu'une quelconque société ayant dépassée le stade de "ramasseur de noix de coco et baiseurs de chèvres" accepte le cannibalisme dans son sein.

Lien vers le commentaire

Mais on s'en fout de la société, ce qui importe c'est la volonté individuelle pour peu qu'elle ne cause pas de dommages à autrui.

bien sur que non on ne s'en fout pas de la société, tu connais un droit qui s'applique en dehors de celle-ci, ex nihilo, avec la sentence divine qui te tombe dessus ?

  • Yea 2
Lien vers le commentaire

C'est le genre de question qui me fait penser qu'il y a une tentation totalitaire dans le libéralisme. Celle de vouloir répondre à toute les questions selon un critère de liberhallalisme ou non. L'être humain, son fonctionnement, et ses interactions sont tellement complexes et divers que c'est de toutes les façons voués à l'échec.

 

La réponse à ce sujet? Il n'y en a pas, il n'existe pas d'axiome libéral permettant de résoudre le problème. Vous pouvez vous lancer dans un duel de branlette pseudo intellectuelle si vous n'avez que cela à faire de votre dimanche ;)

  • Yea 5
Lien vers le commentaire

bien sur que non on ne s'en fout pas de la société, tu connais un droit qui s'applique en dehors de celle-ci, ex nihilo, avec la sentence divine qui te tombe dessus ?

Le concept du droit naturel est qu'il est insensible à ce que la société juge "moral" ou non. Il implique aussi que chacun peut agir à sa guise à partir du moment où il n'empiète pas sur le DN d'autrui. Dans l'action de léguer son cadavre à Kitekat croquettes, personne n'empiète sur le DN de quiconque, c'est donc compatible avec ce dernier, peu importe ce qu'en pense le reste de la société.
Lien vers le commentaire

Les articles postés pourraient t’intéresser je pense, notamment pour les critiques du DN moderne apportées (même si ce n’est pas en lien direct avec le fois-gras de prisonnier sibérien ou les croquettes pour girafes faites à partir d’abats de Mathieu_D).

Lien vers le commentaire

Le concept du droit naturel est qu'il est insensible à ce que la société juge "moral" ou non. Il implique aussi que chacun peut agir à sa guise à partir du moment où il n'empiète pas sur le DN d'autrui. Dans l'action de léguer son cadavre à Kitekat croquettes, personne n'empiète sur le DN de quiconque, c'est donc compatible avec ce dernier, peu importe ce qu'en pense le reste de la société.

il va s'appliquer magiquement ?

Lien vers le commentaire

il va s'appliquer magiquement ?

Il va s'appliquer par une assemblée de juges et juristes ayant assimilé par la raison ce droit. Tout comme les sentences modernes s'appliquent en lieu et place de la loi du Talion, pourtant largement plébiscitée par la société de l'époque.
Lien vers le commentaire

Les articles postés pourraient t’intéresser je pense, notamment pour les critiques du DN moderne apportées (même si ce n’est pas en lien direct avec le fois-gras de prisonnier sibérien ou les croquettes pour girafes faites à partir d’abats de Mathieu_D).

J'ai lu celui qui critique Rothbard. J'étais un peu déçu, la moitié de l'article étant rempli de "*rant rant rant* Rothbard à la méthodo douteuse c'est pas un philosophe *rant rant*"

Mais sinon le reste est intéressant. Merci.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...