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Grâce partielle de Jacqueline Sauvage par Hollande - le retour


ali m'gregor

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"une voisine déclara que Jacqueline Sauvage avait giflé son mari Elle affirme également que Jacqueline Sauvage la suivait et l’invectivait".

 

Cet élément du dossier explique parfaitement pourquoi Jacqueline Sauvage est restée 47 ans avec sa racaille de mari...Le pire avec les femmes battues, c'est leur très grande ressemblance avec les hommes qui les battent

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L'affaire Jacqueline Sauvage pose une question fondamentale mais tabou: alors qu'on peut aller au tribunal pour une simple gifle sur un inconnu, la famille demeure une institution sacrée au point qu'on peut facilement y violer, frapper et torturer pendant 50 ans sans être inquiété par la police et la justice... Une zone d'extraterritorialité implicite.

Jacqueline Sauvage a tué son mari parce qu'elle n'a jamais pu  le dénoncer, parce qu'elle avait peur. Pas de lui mais de la justice qui lui aurait dit en substance : L'État de droit ne s'applique pas dans le cercle sacré de la famille, retournez chez-vous vous faire massacrer, nous informons votre mari de votre visite.

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Jacqueline Sauvage a tué son mari pour qu'il arrête de la frapper. J'aurais eu de la compassion si elle l'avait tué pour qu'il arrête de violer leurs enfants. La vérité c'est qu'elle a tué son mari parce qu'il n'offrait plus rien en échange des coups, les enfants étant partis, elle ne pouvait plus les dominer par mari violent interposé.

Il est aussi très troublant que Jacqueline Sauvage ait décidée de liquider son protecteur au moment où le fils venait de fuir le giron familial, c'est à dire où la présence du protecteur ne lui permettait plus de se comporter en prédatrice.

Au tribunal, Jacqueline Sauvage ne parlait pas, ou alors à voix basse, c'est typique de la femme belliqueuse et violente incapable de se défendre avec des mots, sans l'appui d'un protecteur violent qui lui permet d'invectiver et d'intimider.

Sauvage a malheureusement le profil classique de la femme qui se prend une rouste et qui une heure après appelle le mari pour qu'il en foute une au gosse.

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Jacqueline Sauvage a tué son mari pour qu'il arrête de la frapper. J'aurais eu de la compassion si elle l'avait tué pour qu'il arrête de violer leurs enfants. La vérité c'est qu'elle a tué son mari parce qu'il n'offrait plus rien en échange des coups, les enfants étant partis, elle ne pouvait plus les dominer par mari violent interposé.

Il est aussi très troublant que Jacqueline Sauvage ait décidée de liquider son protecteur au moment où le fils venait de fuir le giron familial, c'est à dire où la présence du protecteur ne lui permettait plus de se comporter en prédatrice.

Au tribunal, Jacqueline Sauvage ne parlait pas, ou alors à voix basse, c'est typique de la femme belliqueuse et violente incapable de se défendre avec des mots, sans l'appui d'un protecteur violent qui lui permet d'invectiver et d'intimider.

Sauvage a malheureusement le profil classique de la femme qui se prend une rouste et qui une heure après appelle le mari pour qu'il en foute une au gosse.

C'est du sarcasme ?
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Il y a des femmes victimes de violences conjugales qui ne quittent pas leur mari car elles perdent également un certain confort matériel et financier. Bien sûr que le mari violent peut l'être à l'encontre des enfants, de façon plus ou moins directe. Quoiqu'il en soit, vivre dans ce climat c'est forcément perturbant et déstabilisant, ça augure rien de bon pour l'âge adulte. Mêm si les gamins ne se prennent pas des bouffes ou ne sont pas insultés et rabaissés.

Mais je vois pas comment on peut traduire un comportement violent ou belliqueux de quelqu'un qui parle doucement au tribunal, ça peut aussi être tout à fait l'inverse.

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Il y a des femmes victimes de violences conjugales qui ne quittent pas leur mari car elles perdent également un certain confort matériel et financier.

Il y a aussi des victimes de travail forcé qui restent dans leur entreprise car elle leur paye un salaire. Chaque individu est un tout, chaque conjoint est à prendre ou à laisser. On ne pas pas vouloir obtenir le charme stimulant de Tramp sans son trolling facétieux.

Pour revenir au sujet initial, l'affaire Sauvage est devenue pourrie à cause de défenseurs pourris. On peut s'interroger sur (ou souhaiter) la clémence pour une femme qui a connu une vie difficile. Mais ce que certains réclament de façon quasi-explicite, c'est, pour une femme en conflit ouvert avec son conjoint,  le droit à abatre icelui avec sans que l'ajustice grançaise n'y trouve à redire.

Dans ces conditions, difficile de considérer favorablement  une demande de grâce.

De façon générale, je suis pour un usage, même étendu, du droit de grâce tant que celui-ci sait se dissocier aussi violemment que possible de l'approbation. Quitte à refuser systématiquement toute possibilité de grâce lorsque le coupable (ou ses "soutiens") militent de facto pour une réhabilitation

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Je ne vois pas de quoi on débat.

Elle a été condamnée en premier jugement, puis en appel, à chaque fois, ** à chaque fois ** par un tribunal populaire qui avait toutes les pièces du dossier en main.

2x12 personnes qui disent : coupable, moi, ça me parle.

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Des erreurs judiciaires cela arrive mais là j'ai plus l'impression que les médias en font une victime symbolique. Heureusement que la Justice ne fonctionne pas à la soupe médiatique, cela me rassurer encore un peu sur notre système judiciaire.

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Elle a eu des avocates bizarres, oui.

Je suis désolé, mais même sans être pénaliste, choisir comme unique ligne de défense la légitime défense (alors qu'on parle d'un achat de fusil la veille, ou un truc du genre, et de trois coups de fusil dans le dos), c'est osé. Voire incompréhensible.

L'autre ligne de défense consistait à la faire passer pour une victime. Elle, ainsi que ses filles. Filles qui revenaient souvent voir leur père. Et lui laissait leurs enfants. Démarche qui a, de mémoire, un peu surpris la magistrate.

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Oui Eolas (pas un droitard anti-féministe) avait fait un billet là-dessus, défense pourrie, sinon elle serait déjà sortie.

Probablement pas. Je rappelle : deux jurys l'ont condamnée. 2x12 crétins ? 2x12 insensibles, froids et éloignés de toute empathie ? À d'autres.
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Un probable mélange des deux.

24 crétins insensibles ?

C'est tout de même pas de bol. Sachant que les juridictions françaises font tout pour éviter les assises dans les cas de légitime défense car les juges savent qu'ils seront infoutus d'embastiller le happy-trigger, le peuple ayant une grande mansuétude pour ces cas-là, je trouve ça réellement étonnifiant voire très improbable.

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Non c'est pas ça le sujet, il dit qu'avec une autre défense, au lieu de plaider l'acquittement impossible et la légitime défense, mais par exemple en jouant sur les circonstances atténuantes, la peine aurait pu être plus faible.

Ca, c'est nettement plus raisonnable.
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Probablement pas. Je rappelle : deux jurys l'ont condamnée. 2x12 crétins ? 2x12 insensibles, froids et éloignés de toute empathie ? À d'autres.

Sortie, ne veut pas dire innocente.

Cela veut dire reconnue coupable et pouvant bénéficier, à l'heure actuelle, d'une mesure de liberté semi provisoire.

Eolas, avait montré que l'avocat général avait vendu la peine aux jurés comme:

"Si vous la condamnez à ça, elle sera sortie en Janvier 2017". Ce qui était faux.

Mais les avocats de la défense ne l'ont pas relevé.

Ce qui fait que les jurés ont décidé de la peine, en pensant qu'elle serait sortie en Janvier 2017.

Dans ses réquisitions, à l’appui de la peine qu’il demandait, l’avocat général a usé d’un argument puissant sur l’esprit des jurés : il leur a indiqué la date probable de sortie de l’accusée en annonçant qu’elle se situerait, en suivant ses réquisitions et avec le jeu des réductions de peine et de la libération conditionnelle, environ un an après le procès (il a donné la date de janvier 2017). Les jurés sont sensibles à ce critère, qui est dans leur esprit l’effet réel de leur décision, le passé ne comptant guère pour eux dans une affaire qu’ils découvrent à l’audience. Fatalitas, cette information était erronée, et fatalitas fatalitatum, la défense, les yeux fixés sur l’acquittement, n’a pas rectifié cette erreur

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Oui bon là on est dans le pur procès d'intention et l'enfumage technique. Les jurés ont pensé que. Peut-être ou pas. En définitive, elle a été condamnée, deux fois, par 12 personnes différentes. Elle fait sa peine et point.

Et s'il en allait comme ça pour tous les détenus, les choses seraient bien plus simples pour tout le monde.

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24 crétins insensibles ?

C'est tout de même pas de bol. Sachant que les juridictions françaises font tout pour éviter les assises dans les cas de légitime défense car les juges savent qu'ils seront infoutus d'embastiller le happy-trigger, le peuple ayant une grande mansuétude pour ces cas-là, je trouve ça réellement étonnifiant voire très improbable.

 

Non, je dis : combo mauvaise défense + présentation des faits de façon douteuse (j'ai un vague souvenir de l'article d'éolas), cfr la décision à très large majorité du jury = grosse condamnation

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Non c'est pas ça le sujet, il dit qu'avec une autre défense, au lieu de plaider l'acquittement impossible et la légitime défense, mais par exemple en jouant sur les circonstances atténuantes, la peine aurait pu être plus faible. 

 

Les avocates ont aussi plaidé les circonstances atténuantes. Ce que je leur reproche, c'est d'avoir privilégier un beau storytelling (Jacqueline, victime d'une brute immonde, violant ses filles & battant sa femme : elle n'a fait que se rebeller contre cette oppression terrible) qui ne collait pas totalement aux faits :

 

1/ Jacqueline Sauvage dit qu'elle était médicamentée ; son sang dit que non.

2/ Jacqueline Sauvage dit que son mari l'avait durement tabassée ; son corps dit que non, à l'exception d'une trace à la lèvre témoignant d'une probable gifle.

3/ elle dit que ça s'est passé à telle heure, les témoins jurent avoir entendu les coups de feu à telle autre heure.

4/ les filles et l'accusée jurent avoir été des victimes ; mais ni les voisins, ni les petits-enfants n'ont jamais rien vu, entendu ou deviné.

5/ une des filles dit avoir fugué à 17 ans et avoir porté plainte à la gendarmerie ; on lui dit qu'il y a aucune trace de ça ; elle se souvient avoir subtilité le procès-verbal et l'avoir brûlé dans les toilettes avant de s'évader de la gendarmerie ; aucun procès-verbal d'incident ni aucune trace quelconque ne vient confirmer ce récit surprenant ;

6/ Jacqueline Sauvage serait une victime effrayée, dominée, sous l'emprise du mâle violent ; les témoins attestent qu'elle a poursuivi en voiture une maîtresse de son mari pour la tabasser, qu'elle était autoritaire, violente etc (l'administration pénitentiaire a confirmé) ;

 

Cela a donc échoué.

En appel, les avocates ont effectivement tout misé sur la légitime défense (qui ne tenait absolument pas la route......) et ont brandi le syndrome des femmes battues pour expliquer le passage à l'acte (syndrome qu'il fallait croire sur parole, pas un expert n'ayant été mobilisé pour en confirmer l'existence ou le contenu exact, ou sa pertinence dans ce cas précis...).

 

En résumé, il faut croire au storytelling malgré l'absence de preuve + des faits venant, non pas l'anéantir, mais le nuancer ; il faut retenir la légitime défense malgré le fait que les conditions n'en sont pas remplies ; il faut croire sur parole des avocats brandissant un syndrome de nature psychiatrique parce que, ma foi, ce sont des femmes et qu'on parle d'une femme.

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