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Le retour de la vengeance de l'Action française chez les fachos


Astha

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Non mais oh, Jaurès a abandonné peut à peu l'antisémitisme du fait même de l'Affaire Dreyfus !

Et Maurras lui a construit sa pensée politique du fait même de l'Affaire Dreyfus.

Et c'est là toute la différence.

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Maurras était un antisémite de raison n'est-ce pas. Pas comme cette brute d'Hitler.

 

En 1905 : « L’antisémitisme est une force naturelle à utiliser. »

 

En 1908, sur une affiche de l’action française : « La République est le gouvernement des Juifs, des Juifs traitres, des juifs voleurs, des juifs corrupteurs du peuple et persécuteurs de la religion catholique »

 

A propos d’Abraham Schrameck, ministre de l’Intérieur, en 1925 : « Ce serait sans haine et sans crainte que je donnerais l’ordre de répandre votre sang de chien. »

Et pour Léon Blum : « C’est en tant que Juif qu’il faut voir, concevoir, entendre, combattre et abattre le Blum. » (15 mai 1936)

 

Et le gentil Bainville, le si brave Bainville en 1927, pas antisémite pour deux sous :

« C’est la grande impureté de son sang, c’est la névrose juive qui fait de Henri [sic] Heine un poète malsain, un poète a déconseiller et à éviter. »

 

« M. Bourget a réussi à créer un type frappant de juif jeune, riche, intelligent, enthousiaste et qui se donne corps et âme à l’anarchisme. Son Crémieux-Dax, chez qui a marqué ce singulier et dangereux mélange, propre aux juifs, de millénarisme et de sens pratique, de frénésie religieuse et de froid calcul vaudra comme l’exact portrait des disciples bourgeois de Jaurès. »

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 J'ai jamais dit que Maurras et l'Action Française n'étaient pas antisémites. Mais qu'à gauche, on y aller aussi, et pas dans la subtilité. Sauf qu'étrangement, on accuse toujours de racisme les premiers, et rarement les seconds.  

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J'ai jamais dit que Maurras et l'Action Française n'étaient pas antisémites. Mais qu'à gauche, on y aller aussi, et pas dans la subtilité. Sauf qu'étrangement, on accuse toujours de racisme les premiers, et rarement les seconds.

Ah, la gauche a aussi eu son antisémitisme ? Personne n'avait jamais osé écrire cette vérité si subversive en ces lieux !

Sinon, je pensais qu'on était sur un fil sur l'Action française...

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Mais cela c'est curieux : dès qu'on rappelle l'antisémitisme du "parti de l'intelligence" aussitôt l'on sort l'antisémitisme de gauche. Comme ces élèves à qui on fait une remarque : pourquoi, moi, je ne suis pas le seul…

C'est un fil sur l'AF car sur lib.org, on se montre sans pitié pour la gauche (ce qui ne me gêne nullement, je ne suis pas socialiste, pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué) mais parfois bien indulgent sur le supposé "libéralisme" d'une partie de l'extrême droite.

Et l'Affaire Dreyfus a bien eu deux conséquences : une nette diminution de l'antisémitisme de gauche (qui renaitra chez certains sous la forme de l'antisionisme) et le développement, inversement, d'un antisémitisme de droite et d'extrême-droite.

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mais parfois bien indulgent sur le supposé "libéralisme" d'une partie de l'extrême droite.

Sur certains thèmes oui, on peut le voir sur contrepoints malheureusement pas tellement ici.

Et l'Affaire Dreyfus a bien eu deux conséquences : une nette diminution de l'antisémitisme de gauche (qui renaitra chez certains sous la forme de l'antisionisme) et le développement, inversement, d'un antisémitisme de droite et d'extrême-droite.

Elle renaîtra sous la forme du pacifisme en 40 aussi.
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La gauche a renoncé pour des raisons tactiques à l'antisémitisme. Un auteur a remarqué de façon très intéressante qu'une grande partie des dreyfusards ont, par la suite, donné dans le pacifisme puis dans la collaboration.

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La gauche a renoncé pour des raisons tactiques à l'antisémitisme. Un auteur a remarqué de façon très intéressante qu'une grande partie des dreyfusards ont, par la suite, donné dans le pacifisme puis dans la collaboration.

 

Disons que quand vous tenez un discours d'émancipation de l'humanité, il est plus facile de renoncer par tactique à l'antisémitisme que quand vous tenez un discours de purification de la France catholique de ces éléments allogènes.

Là au contraire par tactique vous choisissez l'antisémitisme en espérant élargir votre audience. Alors que la gauche renonçait à un thème susceptible de toucher le public populaire.

 

Cette étude est bien gentille mais elle concerne des dreyfusards encore vivants plus de 40 ans après l'Affaire : quand ils étaient jeunes, ils étaient idéalistes; devenus vieux, ils sont devenus conformistes et conservateurs.

La belle découverte.

Du fait de l'époque des deux événements (Affaire et Occupation) toutes les figures importantes du dreyfusisme étaient mortes et enterrés. Certains étaient déjà morts en 1914 : Scheurer-Kestner, Zola, Picquart…

 

Quant au pacifisme c'était un sentiment très largement répandu dans tous les milieux au lendemain de la boucherie de 14-18 : on se demande vraiment pourquoi…Donc que de nombreux ex-dreyfusards le soient devenus, rien d'étonnant.

 

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Non mais oh, Jaurès a abandonné peut à peu l'antisémitisme du fait même de l'Affaire Dreyfus !

Et Maurras lui a construit sa pensée politique du fait même de l'Affaire Dreyfus.

Et c'est là toute la différence.

 

Jaurès a été l'ami de nombreux juifs dès ses années d'études. d'ou sa phrase en 1892 :

 

je compte parmi eux, depuis longtemps, des amis excellents qui jettent sans doute pour moi un reflet favorable sur l’ensemble d’Israël. Je n’aime pas les querelles de race, et je me tiens à l’idéal de la révolution française, c’est qu’au fond, il n’y a qu’une seule race : l’humanité  » 

 

 

Pour en revenir à l'AF d'Aix Marseille, ils sont loin de l'AF de l'entre deux guerres, ils ressemblent à des identitaires lambda avec un verni monarchiste.

 

Pour raconter ma vie, j'ai eu l'occasion de discuter avec deux d'entre eux à la sortie de l'Eglise du Sacré Coeur à Marseille, et ça faisait peine.

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Et de nombreux anti dreyfusards jeunes et cons à l'époque de l'Affaire se sont retrouvés dans la Résistance...

 

Ils n'aimaient pas les Allemands dans leur jeunesse et toujours pas l'âge venu. Ils étaient anti-allemands et non anti-nazis d'ailleurs. Ils n'ont pas changé.

Il est, de toute façon, bien connu que la (très peu nombreuse) résistance en 1940 a particulièrement recruté chez les royalistes. Et De Gaulle (qui venait de ce milieu là) était un peu antisémite sur les bords.

 

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Ils n'aimaient pas les Allemands dans leur jeunesse et toujours pas l'âge venu. Ils étaient anti-allemands et non anti-nazis d'ailleurs. Ils n'ont pas changé.

Il est, de toute façon, bien connu que la (très peu nombreuse) résistance en 1940 a particulièrement recruté chez les royalistes. Et De Gaulle (qui venait de ce milieu là) était un peu antisémite sur les bords.

Maurras était hostile au nazisme tout en étant anti allemand.

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Maurras était hostile au nazisme tout en étant anti allemand.

 

Mais il rêvait depuis 1910 d'une défaite française qui permettrait enfin le renversement de la république haïe. On comprend que la débâcle a été pour lui une "divine surprise".

Il faut vraiment être sur ce forum pour voir trainer dans la boue des libéraux vivants et défendre des vieilles badernes antilibérales décédées.

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Mais il rêvait depuis 1910 d'une défaite française qui permettrait enfin le renversement de la république haïe. On comprend que la débâcle a été pour lui une "divine surprise".

Il faut vraiment être sur ce forum pour voir trainer dans la boue des libéraux vivants et défendre des vieilles badernes antilibérales décédées.

 

Précisez un ou deux points d'Histoire c'est défendre de vieilles badernes anti libérales et trainer dans la boue des libéraux vivants?

 

On peut apprécier et trouver intéressant des personnes et des mouvements d'idées sans s'en sentir proche ou s'en rapporter. Il est étrange pour un historien de défendre qu'il ne faut s'intéresser qu'aux personnes vivantes et encore, seulement si elles pensent comme nous.

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Précisez un ou deux points d'Histoire c'est défendre de vieilles badernes anti libérales et trainer dans la boue des libéraux vivants?

On peut apprécier et trouver intéressant des personnes et des mouvements d'idées sans s'en sentir proche ou s'en rapporter. Il est étrange pour un historien de défendre qu'il ne faut s'intéresser qu'aux personnes vivantes et encore, seulement si elles pensent comme nous.

Tu te ridiculises. À aucun moment Dardanus n'a défendu que l'on s'intéresse à qui que ce soit. Par ailleurs, celui qui me semble préciser un ou deux points de l'Histoire impartialement, c'est plutôt lui que toi.

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Tu te ridiculises. À aucun moment Dardanus n'a défendu que l'on s'intéresse à qui que ce soit. Par ailleurs, celui qui me semble préciser un ou deux points de l'Histoire impartialement, c'est plutôt lui que toi.

 

 

Vu son précédent message ad hominem je ne crois pas que ma remarques ait été déplacée. Je ne suis pas un défenseur de Mauras mais relire sous la plume de Dardanus des poncifs éculés...

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L'AF, ça change à chaque génération, et une génération dure cinq ans. Il y a cinq ans, l'AF était fédéraliste, sécessioniste et minarchiste. Et très axée sur les libertés individuelles. Maintenant ils sont cons. Dans cinq ans ils seront autre chose.

Cinq ans, c'est particulièrement rapide. Les effectifs se renouvèlent ? Seulement ceux qui parlent ? Ou bien ils changent d'idées ?

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Disons que ce sont des jeunes, voire très jeunes. L'AF, c'est avant tout une école de pensée, avec certes deux trois activités rigolotes et sportives (collage, tractage, vente à la criée), mais surtout des conférences et une université d'été. Donc souvent les gens partent une fois qu'ils ont atteint l'âge de se marier ou de faire de la politique concrète, et aussi quand ils en ont marre de supporter l'inertie des très vieux qui sont encore là, eux, et verrouillent toute nouveauté idéologique et stratégique à partir d'un certain niveau.

C'est un mouvement qui a ses limites, mais ses bons côtés aussi. Il y a une très grande liberté d'esprit à l'Action française : quelques points communs basiques (le roi, l'anti-démocratie), mais énormément de diversité dans les opinions des militants et de curiosité intellectuelle, des discussions passionnantes, une grande liberté dans les sujets abordés.

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