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Commission parlementaire 13 novembre : témoignages de victimes ou proches


Antoninov

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Entendu brièvement sur France 2 hier..

 

La froideur et le manque de tact (euphémismes) du personnel à l'identification des corps:

"ne vous inquiétez pas, si on ne peut pas vous montrer le visage, on vous montrera une main ou un pied"

 

La standardiste de la police, qui demande a une otage barricadée de parler plus fort

Elle essaie de s'expliquer mais les autres otages lui disent de faire moins de bruit,

finalement la standardiste lui reproche de bloquer la ligne pour les autres vraies urgences et lui dit "tant pis pour vous" avant de lui raccrocher au nez

 

Un autre père qui raconte la quantité de gens incompétents ou pas informés du tout, pour savoir si son ou ses enfants sont sur la liste des victimes ou pas...

(parfois oui parfois non)

 

etc.

 

http://www.france24.com/fr/20160216-attentats-13-novembre-paris-saintdenis-victimes-critiques-enquete-bataclan-terrorisme

 

http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2016/02/15/les-victimes-du-13-novembre-face-a-la-commission-d-enquete-parlementaire_4865714_4809495.html

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Sur le côté pas/mal informé : on ne peut pas vraiment leur en vouloir, c'est loin d'être facile de ranger et d'identifier des corps. C'est stressant pour les familles mais c'est loin d'être une faute de la police.

Pour le reste il y a des anecdotes croustillantes et honteuses, comme la standardiste qui raccroche au nez d'une "otage" et cet humour gras du bide "eh, si on n'a pas le visage, on vous f'ra identifier une main !"

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C'est révoltant. D'abord oui les dysfontionnements du système de sécurité en amont et en aval sont clairement visibles, et le système médical au sens large également.

Mais ce qui est révoltant c'est de voir le comportement désinvolte de certains travailleurs au sein de la police et dans les hôpitaux. Et avant de me faire un procès gratuit que je serais politiquement incorrect, comme lorsqu'il s'est agi de l'éducation nationale, je parle bien de certains éléments (ce que beaucoup de témoignages ont mis en lumière) et pas de l'ensemble du personnel en France. M'enfin merde, faut être un gros incompétent et un débile mental pour sortir:

"Ne vous inquiétez pas si on ne vous montre pas la tête, vous verrez un pied"

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La dame explique aussi que la BRI a été incapable de négocier correctement avec ..... des otages, son groupe d'otages, qui ont refusé d'ouvrir la porte jusqu'à ce qu'un des mecs présents pète un plomb et gueule à la fenêtre pour savoir qui était derrière cette fichue porte.

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  • 1 month later...

"Il y avait des gens de Sentinelle à proximité du Bataclan. Un gradé de la Brigade anti-criminalité (BAC) se trouve près d'une porte de secours et dit aux militaires: 'Allez! On y va!'. (...) Le détachement Sentinelle a dit: 'Non, j'ai pas d'ordres pour bouger'. Alors [le policier] lui dit: 'Alors passe moi ton Famas!'", a déclaré Jean-Luc Taltavull. Au final, le militaire refusera de lui donner son arme et restera à l'extérieur du Bataclan.

Cette anecdote vise à dénoncer le manque de coopération entre les militaires et les policiers sur le terrain. Il a également insisté sur la nécessité de donner à chaque patrouille de police une arme automatique.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/03/25/97001-20160325FILWWW00120-13-novembre-un-militaire-aurait-refuse-d-intervenir-au-bataclan-faute-d-ordre.php

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Ce n'est pas un manque de coordination. C'est le respect d'un cadre juridique précis celui de la réquisition des armées par le préfet de police de Paris.

De plus, il me semble que cette histoire est du pipeau en bois d'arbre. D'ailleurs, il se dit que le RAID a demandé aux soldats de se mettre en appui face au bâtiment pour faciliter l'entrée. Ils l'ont fait. Un terroriste serait sorti, il se serait fait abattre par les militaires.

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Ce n'est pas un manque de coordination. C'est le respect d'un cadre juridique précis celui de la réquisition des armées par le préfet de police de Paris.

De plus, il me semble que cette histoire est du pipeau en bois d'arbre. D'ailleurs, il se dit que le RAID a demandé aux soldats de se mettre en appui face au bâtiment pour faciliter l'entrée. Ils l'ont fait. Un terroriste serait sorti, il se serait fait abattre par les militaires.

 

Dans l'histoire, ce qui me choque, c'est plus le comportement du flic, le fait qu'il ne sache pas ce que le militaire fait la, le fait qu'il lui demande son arme (pétalol), que la réponse du militaire.

  • Yea 1
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Ce n'est pas un manque de coordination. C'est le respect d'un cadre juridique précis celui de la réquisition des armées par le préfet de police de Paris.

De plus, il me semble que cette histoire est du pipeau en bois d'arbre. D'ailleurs, il se dit que le RAID a demandé aux soldats de se mettre en appui face au bâtiment pour faciliter l'entrée. Ils l'ont fait. Un terroriste serait sorti, il se serait fait abattre par les militaires.

 

Rejoignant immédiatement la rue de Charonne, un groupe est spontanément déployé en renfort des forces de police alors en cours d’intervention. En coopération avec les forces de sécurité intérieure, les militaires assurent le bouclage de la zone, établissant un périmètre de sécurité pour éviter tout risque de sur-attentat et mettant en place des check-points pour faire ralentir les véhicules. Un mode d’action éprouvé en opérations extérieures visant à la fois à rassurer la population mais surtout permettre à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, la Sécurité civile et la Croix-Rouge de se focaliser sur les secours aux victimes sans se soucier de leur propre sécurité. Renforcés durant la nuit par une section du 54e régiment d’artillerie, les militaires ont tenu la position toute la nuit, permettant ensuite à la police judiciaire de débuter son travail d’investigation dans la zone.

 

En parallèle, d’autres militaires du régiment également engagés sur Sentinelle ont déployé un dispositif devant le Bataclan au moment de la prise d’otages ; durant des heures, ils ont tenu la position à quelques mètres de la salle de spectacle jusqu’à l’arrivée des forces d’intervention (BRI et RAID), assurant la couverture de leur mise en place jusqu’au déclenchement de l’assaut.

 

Source : http://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/attentats-de-la-rue-de-charonne-et-du-bataclan-le-1er-regiment-de-chasseurs-au-caeur-de-l-action

 

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Oh la honte. Au contraire du commissaire de la Bac qui est entré, les militaires ont "pendant des heures" sécurisé le périmètre tandis que que les otages se faisaient tirer comme des lapins. Enfin, rien que l'on ne sache déjà. 

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Il y a qq temps, j'avais eu l'occasion de discuter avec un policier (inspecteur) français. Il m'expliquait justement toute l'animosité qu'il y avait entre la gent militaire et la police. En gros, même en cas de problème évident (comme là au Bataclan), les militaires ne feront rien sans ordre, et surtout pas si les ordres ou les incitations viennent de la police (qu'ils détestent). De leur côté, les policiers le leur rendent bien. Lorsque, sur certaines opérations, des militaires sont mêlés à des policiers, les uns empêchent les autres de travailler dans la plus parfaite réciprocité.

 

Si l'on y ajoute les multiples mille-feuilles administratifs, on comprend toute l'efficacité de la gestion terroriste en France par les deux entités.

 

Au fait, quizz rapide : savez-vous combien d'institutions différentes gèrent l'anti-terrorisme en France ?

 

 

...

 

22.

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Il y a qq temps, j'avais eu l'occasion de discuter avec un policier (inspecteur) français. Il m'expliquait justement toute l'animosité qu'il y avait entre la gent militaire et la police. En gros, même en cas de problème évident (comme là au Bataclan), les militaires ne feront rien sans ordre, et surtout pas si les ordres ou les incitations viennent de la police (qu'ils détestent). De leur côté, les policiers le leur rendent bien. Lorsque, sur certaines opérations, des militaires sont mêlés à des policiers, les uns empêchent les autres de travailler dans la plus parfaite réciprocité.

De mon côté, je constate tout l'inverse. Que les policiers regrettent que les militaires n'aient pas de souplesse, je peux le comprendre. Il doit oublier que les militaires agissent dans le cadre d'une réquisition. Celle-ci les requièrent pour faire des choses précises. Peut être que ton inspecteur ne le comprend pas.

Mais aller à dire que cela se tire dans les pattes, c'est plus que surprenant. Je constate au contraire une excellente entente de terrain.

Si l'on y ajoute les multiples mille-feuilles administratifs, on comprend toute l'efficacité de la gestion terroriste en France par les deux entités.

Le problème me semble surtout ici.

Les vrais tensions sont au niveau des cabinets entre ministère et dans grandes directions de l'Interieur. Là, c'est sanglant.

Au fait, quizz rapide : savez-vous combien d'institutions différentes gèrent l'anti-terrorisme en France ?

...

22.

Que places-tu dans ces organismes ?
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  • 5 years later...

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