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Réforme du droit du travail, esclavagimse & mineurs de fond


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1) On me sort l'exemple de l'Allemagne ou de l'Angleterre, où si les gens ont trouvé un travail, ils ne sont pas parvenus à améliorer leur situation (chiffres de la pauvreté vs ceux du chômage). Je me vois mal leur sortir que je préfère un pauvre payé par un client ou un patron plutôt que payé par mes impôts...

 

 Bah justement, l'exemple de l'Allemagne et de l'Angleterre est parlant. Les travailleurs sont pauvres ? Pourtant les immigrés visent ces pays ; et Cameron et Merkel restent très populaires. Et j'ai bien dit populaire, pas juste élu et par défaut en plus. 

 

 Donc soit les anglais et les allemands sont des crétins qui ne comprennent rien (ce que pense Mélenchon d'ailleurs), soit ils sont satisfaits de cette situation qui doit pas être si mal. Pourquoi pas les français ?

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 Bah justement, l'exemple de l'Allemagne et de l'Angleterre est parlant. Les travailleurs sont pauvres ? Pourtant les immigrés visent ces pays 

 

Les plus pauvres sont également plsu riches que les plus pauvres français. Bien sûr ils sont pauvres par rapport au reste de la population du même pays, mais la France a bien plus de gens coincés dansu ne misère éternelle.

L'angle d'attaque ce serait plutôt ça: d'un côté la personne coincée à jamais dans la misère, avec zéro avenir, zéro possibilité de voir sa vie évoluer et s'améliorer, bref la misère totale à vie. Psychologiquement atroce. D'un autre côté, la précarité, pas forcément facile non plus mais au moins la personne vit par elle même et a un espoir de voir sa vie s'améliorer, et de quitter un jour ce statut de précarité si le système n'est pas trop coincé.

Le problème, c'est que ça ne marche pas forcément, malgré toute la logique humaine à l'oeuvre (ou plutôt, pas sur les gens trop lobotomisés). le dernier connard à qui j'ai sortir ça m'a littéralement répondu qu'il préférait que les gens restent dans la misère dépendants des aides sociales plutôt qu'ils soient précaires et "esclaves du patronat". Ces gens en arrivent à souhaiter la misère aux autres sans honte pour respecter leurs petits idéaux.

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Que malgré l'utilisation tordue qu'en font les défenseurs du fonctionnariat pour tous, la précarité n'est pas synonyme de pauvreté, mais d'incertitude quant à ce que sera le marché demain. C'est le fonctionnement normal de l'économie pour tout le monde.

 

Que je sache, dans les pays où l'on peut virer sans justification des salariés, ça n'empêche pas ces derniers de faire des projets à long terme en fondant une famille et en devenant propriétaires.

allons, ne sais tu pas qu'ne dehors de la france c'est germinal ?

 

si les francais regardaient en dehors de la france comment ça se passe, on aurait déjà nos putains de magasins d'ouverts le dimanche et des syndicats qui tiennent la route

 

je suis parti pas longtemps, juste 8 mois à l'étranger, mais c'est hallucinant de voir combien tu te rends compte ensuite à quel point la france est un pays de petits provinciaux qui se touchent le nombril en se branlant sur leur propre semence

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Merci pour vos réponses, je verrai quels autres contre-arguments on me sortira la prochaine fois.

 

Depuis quand raisonne-t-on en terme d'intérêt général ? La réponse libérale consiste à rappeler que l'assistanat repose sur la spoliation et viole donc mes droits.

 

Ahaha, l'impôt c'est du vol, ça n'a jamais marché de mon côté.

 

Les plus pauvres sont également plsu riches que les plus pauvres français. Bien sûr ils sont pauvres par rapport au reste de la population du même pays, mais la France a bien plus de gens coincés dansu ne misère éternelle.

L'angle d'attaque ce serait plutôt ça: d'un côté la personne coincée à jamais dans la misère, avec zéro avenir, zéro possibilité de voir sa vie évoluer et s'améliorer, bref la misère totale à vie. Psychologiquement atroce. D'un autre côté, la précarité, pas forcément facile non plus mais au moins la personne vit par elle même et a un espoir de voir sa vie s'améliorer, et de quitter un jour ce statut de précarité si le système n'est pas trop coincé.

Le problème, c'est que ça ne marche pas forcément, malgré toute la logique humaine à l'oeuvre (ou plutôt, pas sur les gens trop lobotomisés). le dernier connard à qui j'ai sortir ça m'a littéralement répondu qu'il préférait que les gens restent dans la misère dépendants des aides sociales plutôt qu'ils soient précaires et "esclaves du patronat". Ces gens en arrivent à souhaiter la misère aux autres sans honte pour respecter leurs petits idéaux.

 

C'est un discours que je ressors très souvent : on doit choisir entre un système qui décide sciemment d'abandonner des gens sur le bas côté pour permettre à d'autres d'avancer, ou bien, on préfère un système qui permet à chacun d'avancer selon ses moyens. C'est pour l'instant la logique qui fait le plus tilter mes contradicteurs jusqu'à aujourd'hui, sur des sujets comme le SMIC, les privilèges, etc...

Par contre, les gens sont beaucoup plus pessimistes qu'avant : ils ne croient plus à "l'espoir de voir sa vie s'améliorer", à la possibilité de "quitter un jour ce statut de précaire"... Des exemples parlants de système qui se sont relevés grâce à la flexibilité après la crise ?

 

allons, ne sais tu pas qu'ne dehors de la france c'est germinal ?

 

si les francais regardaient en dehors de la france comment ça se passe, on aurait déjà nos putains de magasins d'ouverts le dimanche et des syndicats qui tiennent la route

 

je suis parti pas longtemps, juste 8 mois à l'étranger, mais c'est hallucinant de voir combien tu te rends compte ensuite à quel point la france est un pays de petits provinciaux qui se touchent le nombril en se branlant sur leur propre semence

 

Je crois que j'en ai parlé sur ce forum mais ça fait partie des raisons qui me poussent à sérieusement envisager de m'expatrier. Et dans ma génération, parmi mes amis, j'ai l'impression que la rupture se fait de plus en plus forte entre ceux qui imaginent leur avenir à l'étranger pour profiter de nouvelles meilleures opportunités et ceux qui préfèrent rester manifester en France.

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Des exemples parlants de système qui se sont relevés grâce à la flexibilité après la crise ?

La Suède des années 1990. Ça vaut le coup de se documenter (parce que les Français en sont restés au paradis du socialisme démocratique, alors que c'est aujourd'hui un des marchés du travail les plus libres/flexibles au monde).
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L'un des gros problèmes en france, c'est que l'on a un système qui fonctionne bien pour toi si tu es en CDI.

 

Si tu es en CDI tu as accès aux logements (sinon avec les lois pro-locataires, tu galères à mort), tu as accès aux crédits dans les banques, etc.

 

Or là, j'ai l'impression que les jeunes comprennent que la flexibilité c'est beaucoup moins de CDI qui sera définitivement réservé à 2 parties de la population (fonctionnaire et CSP++), tandis que les autres galèrerons toujours.

Tu peux donc leur citer les exemples d'autres pays, sauf que comme ils ne fonctionnent pas comme la france, cela ne marchera pas. Eux ils rêvent du CDI où tu es le roi en société.

 

Je me demande à quel point d'ailleurs il ne faut pas changer d'abord toutes ses lois qui font que les CDIs sont largement favorisé (les lois prolocataires par exemple) et donc faire en sorte que l'on puisse voir que l'on s'en sort sans ce CDI.

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L'un des gros problèmes en france, c'est que l'on a un système qui fonctionne bien pour toi si tu es en CDI.

Si tu es en CDI tu as accès aux logements (sinon avec les lois pro-locataires, tu galères à mort), tu as accès aux crédits dans les banques, etc.

Or là, j'ai l'impression que les jeunes comprennent que la flexibilité c'est beaucoup moins de CDI qui sera définitivement réservé à 2 parties de la population (fonctionnaire et CSP++), tandis que les autres galèrerons toujours.

Tu peux donc leur citer les exemples d'autres pays, sauf que comme ils ne fonctionnent pas comme la france, cela ne marchera pas. Eux ils rêvent du CDI où tu es le roi en société.

Je me demande à quel point d'ailleurs il ne faut pas changer d'abord toutes ses lois qui font que les CDIs sont largement favorisé (les lois prolocataires par exemple) et donc faire en sorte que l'on puisse voir que l'on s'en sort sans ce CDI.

Ton postulat c'est qu'il y aura moins de CDI. Il n'y en a que 10% aujourd'hui à l'embauche. Ça ne changera presque rien.
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Le temps où il n'y avait que le mari qui travaillait, lui en CDI ca pouvait suffire.

Mais depuis un moment les 20-30 ans, avant de fonder une famille (et/ou d'acheter un logement), attendent que tout les 2 aient une situation professionnelle stable, et le CDI est  très souvent le graal.

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L'un des gros problèmes en france, c'est que l'on a un système qui fonctionne bien pour toi si tu es en CDI.

 

Si tu es en CDI tu as accès aux logements (sinon avec les lois pro-locataires, tu galères à mort), tu as accès aux crédits dans les banques, etc.

 

Or là, j'ai l'impression que les jeunes comprennent que la flexibilité c'est beaucoup moins de CDI qui sera définitivement réservé à 2 parties de la population (fonctionnaire et CSP++), tandis que les autres galèrerons toujours.

Tu peux donc leur citer les exemples d'autres pays, sauf que comme ils ne fonctionnent pas comme la france, cela ne marchera pas. Eux ils rêvent du CDI où tu es le roi en société.

 

Je me demande à quel point d'ailleurs il ne faut pas changer d'abord toutes ses lois qui font que les CDIs sont largement favorisé (les lois prolocataires par exemple) et donc faire en sorte que l'on puisse voir que l'on s'en sort sans ce CDI.

 

Tout à fait, ça fait partie des craintes des personnes avec qui j'ai pu parler. Le CDI est perçu comme une solution pour sortir de la précarité et ça ne rime pas forcément avec flexibilité.

J'espère qu'on ne va pas faire la moitié du chemin du côté du travail sans rien toucher au reste : si ça échoue, il n'y aura aucune remise en question ou envie d'accélérer les réformes, on renoncera tout simplement.

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Il n'y a pas 10 % de travailleurs en CDI. Ça n'a pas de sens de dire qu'il y a 10 % de CDI parce qu'un mec est en CDI et un autre a fait 10 CDD dans l'intervalle.

Et où ai-je dit qu'il y avait 10% de CDI ?

Tu peux triturer les chiffres comme tu veux, un jeune aujourd'hui a moins de 10% de chance d'obtenir un CDI aujourd'hui.

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Et où ai-je dit qu'il y avait 10% de CDI ?

Tu peux triturer les chiffres comme tu veux, un jeune aujourd'hui a moins de 10% de chance d'obtenir un CDI aujourd'hui.

Tu veux dire que moins de 10 % des premiers emplois sont des CDI ?

Je ne comprends pas d'où tu sors ce 10 % ni ce que ça veut dire "10 % de chance d'obtenir un CDI".

Sur la littérature sur le sujet je vois 13 % d'emploi temporaire en 2012 et 50 % pour les 15-24 ans en incluant l'apprentissage.

Sinon l'étude parle bien de 90 % d'embauches en temporaire, chiffre qui se calcule en nombre de DUE. (Donc forcément un contrat par mission ça chiffre plus vite en nombre de paperasse.)

  • Yea 1
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Tu veux dire que moins de 10 % des premiers emplois sont des CDI ?

Je ne comprends pas d'où tu sors ce 10 % ni ce que ça veut dire "10 % de chance d'obtenir un CDI".

Sur la littérature sur le sujet je vois 13 % d'emploi temporaire en 2012 et 50 % pour les 15-24 ans en incluant l'apprentissage.

Sinon l'étude parle bien de 90 % d'embauches en temporaire, chiffre qui se calcule en nombre de DUE. (Donc forcément un contrat par mission ça chiffre plus vite en nombre de paperasse.)

Tous les journalistes sont d'accord pour dire que 10% des embauches se font en CDI. Regarder la proportion de CDI dans la population n'a pas de sens ici.
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Tous les journalistes sont d'accord pour dire que 10% des embauches se font en CDI. Regarder la proportion de CDI dans la population n'a pas de sens ici.

Je ne te comprends pas. Explicite s'il te plaît.
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Ha vraiment ? J'me rends pas compte.

Ça plaît à ceux qui ont une aversion au risque, oui, ça je vois. De la à parler de statut...

Typiquement, beaucoup de CE donnent leurs avantages qu'après une certaine ancienneté.

Dans mon entreprise, logiquement tu as le droit à tout, tout de suite mais on a quasiment pas de CDD.

Sauf une branche, qui elle fonctionne beaucoup avec des contrats courts, eux ils y ont le droit qu'après 3 mois d'ancienneté de suite. Et je crois que 50 à 60% des employés ne l'atteigne pas.

 

Il y en a d'autres, mais celui-ci me semble significatif.

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Je dis qu'aujourd'hui un jeune a une chance sur dix d'obtenir un cdi. Se dire que la réforme diminuera ce nombre ne changera (pratiquement) pas la perception des jeunes puisqu'il est deja difficilement inaccessible pour eux.

C'est faux.

 

Ton chiffre, dit, sur 10 offres d'emplois pourvues, 1 est en CDI et 9 en contrat court.

 

Comme le faisait remarquer un autre intervenant, c'est totalement logique.

Dans ma vie j'ai fait beaucoup plus de CDD que de CDI. Sauf qu'en terme d'année de carrière le CDI est largement devant.

 

Les salariés sont en CDI à 87% et en contrat court à 13%.

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