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Réforme du droit du travail, esclavagimse & mineurs de fond


Messages recommandés

il y a 19 minutes, Marlenus a dit :

En socialie cela n'existe pas cette situation.

En libéralie cela peut exister mais faut m'expliquer le principe du SMIC en libéralie.

Ouais t'as deux ans de chômage et après c'est le RSA. Super.

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10 minutes ago, Neomatix said:

Ouais t'as deux ans de chômage et après c'est le RSA. Super.

Bizarrement, la plupart des personnes en poste, actuellement, préfèrent ça qu'un boulot payé au dessous du SMIC.

 

La suppression du SMIC c'est bien pour les gens sans expériences qui veulent s'en faire. Ce sont eux qui en seront les grands bénéficiaires.


Pas les gars qui sont déjà en poste à des salaires supérieurs au SMIC. Eux ils y gagneront quasiment rien (à part en tant qu'employeur particulier).

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Oui comme consommateur aussi.


Mais à la base on parlait de la suppression du SMIC comme facteur contre les entreprises faisant qu'il y aurait plus de concurrences entre elles.

Perso, pour les salaires déjà au dessus du SMIC, j'en doute ou à la marge.

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8 minutes ago, Marlenus said:

Oui comme consommateur aussi.


Mais à la base on parlait de la suppression du SMIC comme facteur contre les entreprises faisant qu'il y aurait plus de concurrences entre elles.

Perso, pour les salaires déjà au dessus du SMIC, j'en doute ou à la marge.

Pour les salaires au dessus du smic, on voit déjà nettement moins d'exploitation, car l'employé peut toujours dire "je me casse si tu me fais chier" quitte à perdre 100 euros par mois.

Mais surtout pour ces salaires on a déjà une rentabilité "optimale", alors qu'au Smic, on est obligé de coller les employés au plafond pour qu'ils soient rentables. Forcément, c'est assez désagréable.

 

A étudier dans les pays ne pratiquant pas de SMIC.

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3 minutes ago, Nigel said:

 En Suisse et en Finlande, il y a pas de SMIC, et l'Allemagne s'en est passé pendant longtemps. 

Du coup, quelle conclusion quant à la pénibilité dans les travaux manuels peu qualifiés?

 

Deux possibilités :

- ils sont juste moins payés en moyenne (mais il y en a plus sur le marché) ET ça reste horrible

- ils sont moins payés en moyenne (mais il y en a plus sur le marché) MAIS leurs conditions de travail s'améliore

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Ben en Suisse en tout cas ils sont tous payés comme des porcs (l'ouvrier qui se paie un déjeuner à 14 francs sans sourciller). Mais ils bossent bien, ce n'est pas la DDE.

 

Il y avait cette phrase du figolu au moment de l'instauration du SMIC dans le canton de Neuchâtel (20 francs de l'heure) : "avec 41.759 francs suisses (36.303 euros), soit 3.480 francs suisses par mois, il est très difficile de vivre en Suisse sans aides sociales". Je vis convenablement avec trois fois moins, j'ai même acheté du whisky et des cigares cet aprèm. C'est dire si la PPA est loin d'être aussi violente.

Le seul problème c'est le prix de la viande. Mais je pense que tous les cantons se sont mis d'accord pour la payer un peu plus cher afin d'éviter de se retrouver avec des appenzellois dans le reste du pays.

 

En Finlande il y a pas mal d'accords de branche je crois.

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9 minutes ago, Neomatix said:

Ben en Suisse en tout cas ils sont tous payés comme des porcs (l'ouvrier qui se paie un déjeuner à 14 francs sans sourciller). Mais ils bossent bien, ce n'est pas la DDE.

 

Il y avait cette phrase du figolu au moment de l'instauration du SMIC dans le canton de Neuchâtel (20 francs de l'heure) : "avec 41.759 francs suisses (36.303 euros), soit 3.480 francs suisses par mois, il est très difficile de vivre en Suisse sans aides sociales". Je vis convenablement avec trois fois moins, j'ai même acheté du whisky et des cigares cet aprèm. C'est dire si la PPA est loin d'être aussi violente.

Le seul problème c'est le prix de la viande. Mais je pense que tous les cantons se sont mis d'accord pour la payer un peu plus cher afin d'éviter de se retrouver avec des appenzellois dans le reste du pays.

 

En Finlande il y a pas mal d'accords de branche je crois.

Je parlais en cout total pour l'employeur, j'imagine bien qu'en net c'est bien plus! ;)

Et je parle des conditions de travail, pas des bienfaits de l'absence de SMIC (qui fait consensus ici...).

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il y a 11 minutes, Bisounours a dit :

que quelque chose qui semble aussi évident doive être inscrit dans le marbre de la loi ? il y aurait donc des employeurs qui assoiffent leurs esclaves ?

 

Si on part du principe de l’evidence, la loi serait réduite à peau de chagrin. Ne pas tuer son prochain paraît tout aussi évident, mais il faut la loi pour y apporter les condamnations requises.

 

Il me paraît évident que des mecs seraient suffisamment radins et court-termistes pour laisser crever de soif. Ça marche aussi pour le chauffage.

 

Je comprends bien la critique du nombre infini de réglementations, mais je suis persuadé que même en Liberalie non-Anarcap t’aurais un truc du genre.

 

 

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Il y a 2 heures, Librekom a dit :

Aujourd'hui j'ai appris que "L'employeur à une obligation legale de pourvoir de l'eau potable et fraîche pour ses employés selon l’Article R.232-3 du Code du travail"

 

T'es pas à jour, niveau numérotation. Cela a changé en 2008.

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Il y a 9 heures, Librekom a dit :

Aujourd'hui j'ai appris que "L'employeur à une obligation legale de pourvoir de l'eau potable et fraîche pour ses employés selon l’Article R.232-3 du Code du travail"

 

Il a aussi obligation de fournir des douches* et des chiottes chauffés, un lavabo pour dix personnes, des armoires verrouillables dans les vestiaires, etc ..

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006187836&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20020117

 

*

Citation

Dans les établissements où sont effectués certains travaux insalubres et salissants et dont la liste est fixée par des arrêtés des ministres chargés du travail ou de l'agriculture, et, en tant que de besoin, du ministre chargé de la santé, après avis du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels ou de la Commission nationale d'hygiène et de sécurité du travail en agriculture

 

Et je reviens sur le fait que les arrêtés de ce genre ne sont pas référencés sur les sites du gouvernement. Pas d'autre choix que de demander à la CCI en croisant les doigts pour qu'ils sachent ou d'acheter le dalloz tous les ans.

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23 hours ago, Bisounours said:

que quelque chose qui semble aussi évident doive être inscrit dans le marbre de la loi ? il y aurait donc des employeurs qui assoiffent leurs esclaves ?

Ou des employeurs qui pensent qu'ils payent assez ses employés pour que ceux-ci achètent eux même leur eau.

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Des éboueurs marseillais  d'une société privée sont en grève, car une prime leur a été supprimée  ; et j'apprends que la ville fait maintenant appel à un prestataire extérieur ?

http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/10/15/greve-des-eboueurs-a-marseille-le-maire-demande-l-intervention-de-l-etat-pour-la-sante-publique_5201320_3224.html

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/10/15/97001-20171015FILWWW00109-greve-des-eboueurs-a-marseille-gaudin-en-appelle-au-prefet.php

 

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Ça me rappelle le mur des cons.

 

A la différence qu'ici c'est une entreprise privée qui peut bien faire ce qu'elle veut, là où le SNM est un agent politique qui gratte pour ses intérêts et ses idéologies.

 

Edit - eh m... j'avais pas vu les deux pages de thread en plus :D bon bah je parlais du fichier à la con chez un distributeur qualifiant les branleurs de branleurs. 

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  • 3 weeks later...

Le simulateur d'indemnités de licenciement abusif choque les syndicats

 

Citation

« Totalement scandaleux ! » tonne Eric Scherrer, le président du Seci-Unsa, le syndicat des employés du commerce et de l'industrie. « Voilà la porte ouverte à tous les abus », s'étouffe de son côté Philippe Nackaerts, secrétaire général du Comité CGT-Chômeurs. Depuis quelques jours, un nouvel outil mis en ligne sur Servicepublic.fr, le site officiel de l'administration, à la suite de la publication au « Journal officiel », fin septembre, des ordonnances réformant le Code du travail, déclenche une salve de réactions outrées tant dans les rangs syndicaux que sur les réseaux sociaux.

En cause ? Le « simulateur des indemnités en cas de licenciement abusif » à destination des chefs d'entreprise et des salariés qui indique le montant minimal et maximal susceptible d'être fixé par les juges des prud'hommes en cas de licenciement abusif, c'est-à-dire sans cause réelle ni sérieuse.

 

En quoi consiste concrètement cet outil ? En quelques clics, Jean-Marc — appelons-le ainsi —, patron d'une entreprise de plus de onze salariés, peut désormais savoir en se connectant sur le site Servicepublic.fr qu'il devra débourser trois mois de salaire brut au minimum et sept mois de salaire brut au maximum s'il veut se séparer du dénommé Robert, six ans d'ancienneté. Si c'est plutôt Sylvie, embauchée depuis douze ans, que Jean-Marc veut licencier, il devra payer jusqu'à onze mois de salaire brut. De la même manière, Robert et Sylvie peuvent aussi être informés grâce à ce site de la somme qu'ils vont toucher s'ils sont licenciés abusivement par Jean-Marc.

 

« Cet outil est une manière pour chacun d'accéder au droit sans avoir recours aux avocats », résume Me Julien Hadjaj, avocat spécialiste du droit du travail. « Avant les ordonnances, la somme était fixée à l'appréciation du juge. Avec le nouveau Code du travail, la somme d'argent à débourser en cas de licenciement est encadrée. De plus en plus, le site Servicepublic met des outils administratifs à destination du public comme les formulaires Cerfa (pour les demandes de passeport ou au cas de cession de véhicule) », poursuit l'avocat.

Au Medef, on applaudit : « C'est une bonne initiative car cela permet à tout le monde de comprendre l'impact de la réforme qui vient d'entrer en vigueur, souligne un porte-parole. Pouvoir anticiper et ne pas avoir de surprise en cas de retournement de situation est un élément très important pour la confiance », poursuit ce porte-parole. Une confiance qui ne semble guère partagée par Philippe Nackaert, de la CGT. « Dans les faits, on sait très bien que les salariés ne vont pas s'amuser à faire des calculs alambiqués au cas où ils sont virés. En général, ils font le calcul après », glisse-t-il. « Que la loi permette d'imposer un tarif, c'est une chose. Mais que le gouvernement en fasse la promotion en disant aux chefs d'entreprise : faites vos calculs !, c'est choquant », renchérit Eric Scherrer. Contacté, le ministère du Travail n'a pas donné suite.

 

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  • 1 month later...
On 19/12/2017 at 11:21 AM, Romy said:

https://www.capital.fr/votre-carriere/sondage-exclusif-yougov-capital-40-des-francais-envisagent-de-demissionner-en-2018-1261564

 

Ce n'est pas très clair si 40% des actifs envisagent de démissionner ou de démissionner seulement s'ils sont indemnisés.

L'effet d'aubaine pourrait potentiellement être gigantesque.

Vu le nombre de personnes qui tentent d'obtenir une rupture conventionnelle lors de leur départ juste pour "prendre du temps" (traduire : prendre 6 mois de vacances aux frais de la princesse), ça ne m'étonne pas.

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  • 2 weeks later...

J'entends aux infos que l'Islande se dote d'une loi pénalisant la différence salariale entre homme  et femmes, qui jouerait en défaveur des femmes, bien sûr. Ce qui m'étonne, mais je connais pas le monde du travail islandais.

Évidemment, ensuite, l'inévitable refrain sur la même chose en France. Alors de deux choses l'une : soit il y a un fail juridique, et j'en doute, soit c'est une fois de plus un gros cas de journalisme, mais relayé à ce point, c'est impressionnant car il est im-po-ssi-ble de démentir cela sans passer pour un gros con sexiste.

ou bien, 3ème possibilité, c'est vrai..... :dents: 

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

https://www.capital.fr/votre-carriere/un-comble-les-contrats-aides-ont-nuit-a-la-carriere-de-leurs-beneficiaires-1270580#

 

Mais c’est sur le rôle et les objectifs assignés à chaque type de contrats que la Cour se montre la plus incisive. Et plus particulièrement à l’encontre des contrats d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE), contrats aidés qui ont cours uniquement dans le secteur non-marchand, c’est-à-dire principalement dans les associations et les collectivités territoriales. Les Sages rappellent que ce type de contrats est totalement contre-productif. Et pour cause, “deux ans et demi après leur entrée en CAE, les bénéficiaires ont une probabilité d’être en CDI de 8 points plus faible que s’ils n’étaient pas passés par ce dispositif”, rappellent-ils notamment.

 

Qui l'eût cru? :closedeyes:

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3 minutes ago, Romy said:

https://www.capital.fr/votre-carriere/un-comble-les-contrats-aides-ont-nuit-a-la-carriere-de-leurs-beneficiaires-1270580#

 

Mais c’est sur le rôle et les objectifs assignés à chaque type de contrats que la Cour se montre la plus incisive. Et plus particulièrement à l’encontre des contrats d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE), contrats aidés qui ont cours uniquement dans le secteur non-marchand, c’est-à-dire principalement dans les associations et les collectivités territoriales. Les Sages rappellent que ce type de contrats est totalement contre-productif. Et pour cause, “deux ans et demi après leur entrée en CAE, les bénéficiaires ont une probabilité d’être en CDI de 8 points plus faible que s’ils n’étaient pas passés par ce dispositif”, rappellent-ils notamment.

 

Qui l'eût cru? :closedeyes:

J'aimerais connaitre par rapport à quel public ils font cette comparaison.


Car les CUI-CAE que j'ai croisé, j'en aurais pris aucun en emploi "normal". C'était tous des cabossés de la vie.

 

Alors je ne défend pas les CUI-CAE, je dis juste que j'ai l'impression qu'ils s'adressent à des personnes qui sont exclut du monde du travail (et que cela ne les aide pas à retrouver du travail après ça, ça on est ok).

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il y a 13 minutes, Romy a dit :

https://www.capital.fr/votre-carriere/un-comble-les-contrats-aides-ont-nuit-a-la-carriere-de-leurs-beneficiaires-1270580#

 

Mais c’est sur le rôle et les objectifs assignés à chaque type de contrats que la Cour se montre la plus incisive. Et plus particulièrement à l’encontre des contrats d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE), contrats aidés qui ont cours uniquement dans le secteur non-marchand, c’est-à-dire principalement dans les associations et les collectivités territoriales. Les Sages rappellent que ce type de contrats est totalement contre-productif. Et pour cause, “deux ans et demi après leur entrée en CAE, les bénéficiaires ont une probabilité d’être en CDI de 8 points plus faible que s’ils n’étaient pas passés par ce dispositif”, rappellent-ils notamment.

 

Qui l'eût cru? :closedeyes:

 

C'est reconnu sur le site même du ministère du travail. Ce qui n'empêche pas Macron de les continuer et exclusivement dans la fonction publique. Donc là où c'est le pire. Je ne vois pas comment on ne peut pas considérer cela comme de la malveillance.

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il y a 31 minutes, Marlenus a dit :

J'aimerais connaitre par rapport à quel public ils font cette comparaison.


Car les CUI-CAE que j'ai croisé, j'en aurais pris aucun en emploi "normal". C'était tous des cabossés de la vie.

 

Alors je ne défend pas les CUI-CAE, je dis juste que j'ai l'impression qu'ils s'adressent à des personnes qui sont exclut du monde du travail (et que cela ne les aide pas à retrouver du travail après ça, ça on est ok).

Effectivement. Ces chiffres viennent de la DARES et dans le rapport de la Cour des Comptes, on n'a pas d'explication sur la méthodologie mais on note:

"Plus encore, les études disponibles montrent que le passage par un contrat aidé du secteur non marchand peut avoir un effet nul, voire négatif, sur la trajectoire professionnelle des bénéficiaires. Plusieurs explications peuvent être proposées pour expliquer ce phénomène, dont celle d’un «enfermement» des personnes sur des postes n’ayant pas vocation à être pérennisés, dans un secteur offrant peu de débouchés, et avec une expérience non transférable vers d’autres employeurs".

C'est tout simplement du bon sens, maintenir des personnes dans des emplois sans valeur leur fait perdre un temps précieux qui aurait pu être utilisé pour suivre une formation qualifiante. Mais ce genre de rapports ne nous dit pas si les bénéficiaires auraient été aptes à suivre telle ou telle formation, ou à être embauchés à un poste d'entrée peu qualifié type fast food (qui font pourtant bien plus pour l'emploi et l'insertion que l’État mais il faut être un peu dégourdi pour être pris).

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