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Réforme du droit du travail, esclavagimse & mineurs de fond


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2 minutes ago, Romy said:

C'est tout simplement du bon sens, maintenir des personnes dans des emplois sans valeur leur fait perdre un temps précieux qui aurait pu être utilisé pour suivre une formation qualifiante. Mais ce genre de rapports ne nous dit pas si les bénéficiaires auraient été aptes à suivre telle ou telle formation, ou à être embauchés à un poste d'entrée peu qualifié type fast food (qui font pourtant bien plus pour l'emploi et l'insertion que l’État mais il faut être un peu dégourdi pour être pris).

Suis tout à fait d'accord sur le principe, sauf que le public des CUI-CAE sont de 3 sortes:

 

-Les handicapés sur lesquels j'ai peu de choses à dire connaissant moins bien cette population que les autres dans les CUI-CAE.

 

-Les chômeurs agés (qui sont pour le coup peu qualifiés) qui utilisent ces postes comme dernier emploi avant la retraite et dont aucun employeur ne voulait payé au SMIC (là j'en ai vu quelques uns).

 

-Les chômeurs de longue durée. Donc des personnes qui auraient put utiliser leur temps de chômage pour se former mais qui pour diverses raisons ne l'ont pas fait. Ceux dont je parlais quand je parlais de cabossés de la vie.

 

 

Actuellement mon opinion c'est effectivement que les CUI-CAE sont un vaste gaspillage d'argent public. Un pansement sur une jambe de bois qui n'améliore rien.
Par contre si je suis convaincu de l'inefficacité suis plus dubitatif sur l'effet réellement néfaste sur ceux qui en bénéficient.

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Je pense que Marlenus a raison.

 

Les emplois aidés concernent surtout des "publics très éloignés de l'emploi", si l'étude se contente de montrer que "malgré les contrats aidés, certains publics restent peu employables" c'est plutôt logique.

 

Les contrats aidés peuvent avoir des défauts (mettre des gens dans un optique "para-fonctionnaire ou rien", ou leur mettre dans la tête que leur productivité en contrat aidé est suffisante pour justifier une embauche ferme sans amélioration de leur productivité personnelle), mais le dispositif a pu marcher plutôt bien pour certains.

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:lecon: Anéfé, les emplois aidés dans le secteur public (ou privé associatif) sont occupés pour la plupart par des personnes bénéficiant des minima sociaux, du RMI/RSA. Ces contrats de travail sont mis en oeuvre dans le cadre de l'insertion socio-professionnelle, donc réservés à un public éloigné de l'emploi, pour parler genre. Le seul avantage, c'est l'accès à une formation éventuelle, utile pour une minorité, et le fait de pouvoir cumuler un peu le salaire et le rmi, par exemple. Mais la plupart se retrouve à échéance dans sa situation de départ. 

J'avais environ une centaine de bénéficiaires du RMI à "insérer" ; traduire à faire chier avec des pseudos contrats d'insertion obligatoires, à contenu variable, en fonction du parcours de la personne. Ça peut aller de "ramener les bouteilles vides à la consigne" à "se lever le matin pour aller à l'atelier guirlande en crêpon du centre social" à "s'inscrire à pole emploi" ou quand ils sont à fond "aide financière pour aller bosser aux espaces verts" voire même "formation afpa"....

Au bout de pas longtemps, j'ai lâché l'affaire et arrêté de faire chier les semi débiles de 58 ans qui avaient raté le concours de la cotorep et attendaient leur minimum vieillesse (la majorité en fait) pour me consacrer aux hippies et autres surfeurs fils à papa logés dans la maison de vacances. 

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  • 2 weeks later...

Rémunération des fonctionnaires au mérite, le retour

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/02/19/20002-20180219ARTFIG00146-darmanin-relance-le-debat-sur-le-salaire-au-merite-pour-les-fonctionnaires.php

 

 

Ça me fait bien rigoler

Une prime au mérite avait été instituée au niveau de la FPT qui m'employait, attribuée après l'évaluation annuelle avec le n+1 ; quelle fumisterie !

La plupart des collègues était opposées au principe trop pas juste qui pénalisait les plus faibles, les malades au bénéfice des plus forts (qui se tapaient le boulot des absents), du coup, c'était juste une mascarade, la prime a fini par être divisée entre les agents

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il y a 17 minutes, Tramp a dit :

Faudrait déjà savoir comment on mesure le mérite des fonctionnaires. 

Le mérite est un bien grand mot pour définir quelques critères basiques. Certaines fonctions sont facilement  évaluables. Et d'autres moins.

On peut commencer par la ponctualité, la présence, la restitution de rapports dans les délais impartis, les retours du public. Si le n+1 est assez proche, c'est pas trop dur, par exemple dans une équipe de manutention hospitalière, repérer le branleur toujours appuyé sur un mur, ça doit pas être compliqué. 

Le souci effectivement, c'est que pour évaluer certaines missions, il faudrait accepter de valider les "cancans" de couloir...

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il y a 8 minutes, Marlenus a dit :

Il faudrait voir comment cela marche dans le privé.

 

 

Oui, effectivement. Je suppose que les grosses entreprises  rencontrent les mêmes difficultés et disposent de glandeurs bien planqués. La différence principale c'est tout de même le risque de licenciement, mais là aussi, vu la galère pour licencier les personnes malfaisantes, ça doit pas être simple.

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il y a 14 minutes, Bisounours a dit :

Le mérite est un bien grand mot pour définir quelques critères basiques. Certaines fonctions sont facilement  évaluables. Et d'autres moins.

On peut commencer par la ponctualité, la présence, la restitution de rapports dans les délais impartis, les retours du public. Si le n+1 est assez proche, c'est pas trop dur, par exemple dans une équipe de manutention hospitalière, repérer le branleur toujours appuyé sur un mur, ça doit pas être compliqué. 

Le souci effectivement, c'est que pour évaluer certaines missions, il faudrait accepter de valider les "cancans" de couloir...

 

Donc il faudrait donner une prime à ceux qui font le minimum pour lequel ils sont déjà payés ?

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1 minute ago, Bisounours said:

Oui, effectivement. Je suppose que les grosses entreprises  rencontrent les mêmes difficultés et disposent de glandeurs bien planqués. La différence principale c'est tout de même le risque de licenciement.

Dans les grosses entreprises, licencier un glandeur n'est pas facile non plus. Le risque est faible, tu vas plutôt le placardiser au courrier ou à d'autres activités annexes qui deviennent vite les endroit à glandu reconnu.

  • Yea 1
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il y a 12 minutes, Marlenus a dit :

Il faudrait voir comment cela marche dans le privé.

 

 

 

Dans le privé, les gens sont de près ou de loin liés à des contingences financières.

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à l’instant, Tramp a dit :

 

Donc il faudrait donner une prime à ceux qui font le minimum pour lequel ils sont déjà payés ?

Mais bien sûr que non, il faut en filer une à ceux qui font davantage que leur boulot, et qui le font bien. Par exemple, remplacer un collègue absent en faisant son job, ça mérite une bonification.

Le problème c'est que justement, cette prime est une mascarade car elle est filée dès lors que tu fais ton job, comme tu le soulignes. Dans mon job, je me souviens d'une fille qui n'en avait pas eu car elle était allée chercher loin sa glandouille, je te dis pas le scandale.

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il y a 1 minute, Tramp a dit :

 

Dans le privé, les gens sont de près ou de loin liés à des contingences financières.

bof.... comme le dit Marlenus, dans les grosses boites genre assurance, je suis pas certaine qu'on vire les branleurs ou qu'ils soient mal notés

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il y a 28 minutes, Bisounours a dit :

bof.... comme le dit Marlenus, dans les grosses boites genre assurance, je suis pas certaine qu'on vire les branleurs ou qu'ils soient mal notés

 

Ce qui ne change au rien à la possibilité d'évaluer ou non.

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16 minutes ago, Bézoukhov said:

La différence principale, c'est que dans le privé, les bons se cassent autre part lorsqu'ils ne sont pas reconnus en tant que tels. Et ça contraint à les rémunérer par rapport au monde extérieur à l'entreprise. Le statut de fonctionnaire l'empêche plus ou moins...

Pas vraiment non.

 

Pour le même poste sur le papier, travailler dans une petite collectivité locale ou à l'assemblée nationale, cela ne sera pas du tout la même chose niveau rémunération.

 

Après faut savoir bien mener sa barque pour aller dans les endroits qui rémunèrent le plus.

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il y a 15 minutes, Bézoukhov a dit :

Le statut de fonctionnaire l'empêche plus ou moins..

Oui, c'est le principal obstacle à une saine gestion du service au public, l'emploi à vie tue toute vélléité de faire mieux pour la grande majorité des agents.

Mais il persiste l'idée que le service public n'a pas pour vocation d'être rentable, hélas

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il y a une heure, Doctrinaire a dit :

Je me demande si cette rémunération au mérite ne pas d'avantage creuser l'écart salarial entre hommes et femmes.

C'est très probable. Le profil type du forçat de travail, c'est quand même le père de famille.

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Il y a 2 heures, Adrian a dit :

Avec le mérite dans la FP, je sens venir les mauvaises incitations.

 

Il n'y a pas beaucoup de leviers à disposition des managers publics pour sanctionner les mauvais comportements et valoriser les bons, et quand ils existent ils sont souvent longs à mettre en place, aléatoires, et peuvent potentiellement apporter beaucoup d'emmerdes.

 

Laisser une certaine latitude aux chefs pour valoriser les bons irait dans le bon sens.

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les responsabilités sont assez diluées dans la fonction publique ; par exemple, quand ça merde au niveau des services d'aide à l'enfance, c'est toujours des discutes à n'en plus finir sur qui va au tribunal, ou au commissariat. Chacun cherche son pépin désespérement

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il y a 9 minutes, Sanson a dit :

ça dépend du niveau, mais y a eu des carrières bien impactées par des conflits de management, l'incapacité à tenir un délai... et quand c’est exposé politiquement ça peut mettre à plat des carrières.

 

Bref y a pas eu de sanction. Les gars ont juste moins que leur rêve qui ne leur est pas dû. Ils sont donc bien totalement irresponsables. 

Les types du succès louvois ont été promu par exemple. 

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