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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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Les supermarchés du département qui vendent du pain devront fermer leur rayon boulangerie un jour par semaine, pour se conformer à l'arrêté préfectoral qui impose une journée de fermeture hebdomadaire. Le préfet avait demandé une enquête auprès de tous les boulangers des Pyrénées-Atlantiques. Le résultat, publié ce mardi, montre que 64% d'entre eux souhaitent baisser le rideau une fois par semaine. Et la mesure va donc s'appliquer à tout le monde, y compris aux supermarché ouverts 7 jours sur 7.

 

"Il y aura effectivement un choix à faire", confirme le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand. "Nous avons maintenant une vision extrêmement claire de la situation, qui me conduit à indiquer tout aussi clairement qu'il n'y aura pas d'abrogation de cet arrêté".

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand

Le préfet envisage toutefois un aménagement du texte, qui autorise l'ouverture 7 jours sur 7 de juin à septembre dans les zones touristiques. Cette autorisation pourrait être étendue jusqu'au mois d'octobre, ainsi qu'à Noël et à Pâques. De nouvelles réunions doivent avoir lieu avec les professionnels.

L'arrêté sera modifié avant le 30 juin, date du début de la saison estivale. Et il y aura des contrôles dès cet été.

 

Ce pays :facepalm:

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Question sur un phénomène sévissant en France et que j'ai souvent déploré dès mon plus jeune âge, à la suite de déplacements un peu partout dans l'hexagone : comment peut on expliquer historiquement la concentration de l'activité à Paris et sa proche banlieue en France et du coup un certain "délaissement" de la province ? (avec toutes les conséquences que l'on peut déplorer : difficulté à pouvoir s'installer ailleurs, surexploitation immobilière des terrains en Ile de France entrainant la disparition progressive des espaces verts, embouteillage régulier, pollution, ...)

 

Serait il possible de voir l'activité fleurir ailleurs et si oui comment ?

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C'est une question que je me pose souvent.
Faute de pouvoir m'expatrier à l'étranger, je désire (déjà) commencer par fuir Paris & la folie qui y règne.

 

Souci : il y a moins d'activités ailleurs. Donc moins de clients. Donc moins de cabinets.

C'est triste.

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J'ai toujours pensé que c'était lié à la concentration du pouvoir politique, depuis des siècles, dans cette zone.

 

Et au fait que les flux de pognon qui accompagnent l'exercice du pouvoir rejaillissent d'abord au plus près des centres de pouvoirs.

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Question sur un phénomène sévissant en France et que j'ai souvent déploré dès mon plus jeune âge, à la suite de déplacements un peu partout dans l'hexagone : comment peut on expliquer historiquement la concentration de l'activité à Paris et sa proche banlieue en France et du coup un certain "délaissement" de la province ? (avec toutes les conséquences que l'on peut déplorer : difficulté à pouvoir s'installer ailleurs, surexploitation immobilière des terrains en Ile de France entrainant la disparition progressive des espaces verts, embouteillage régulier, pollution, ...)

Serait il possible de voir l'activité fleurir ailleurs et si oui comment ?

Le SMIC rend plein de gens inemployables en province parce que la division du travail y est moins fine. Du coup les gens montent à Paris.

Et il y a le robinet de pognon gratuit aussi historiquement.

  • Yea 1
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J'ai toujours pensé que c'était lié à la concentration du pouvoir politique, depuis des siècles, dans cette zone.

Et au fait que les flux de pognon qui accompagnent l'exercice du pouvoir rejaillissent d'abord au plus près des centres de pouvoirs.

Le pouvoir politique concentré mais pas que. Ca c'est ce qui s'est passé dans un premier temps, on va dire dans un long processus à partir du XVIe siècle et qui culmine avec la Révolution. Mais à l'epoque la France vit à la campagne et les villes de Province vivent.

Le deuxième effet kiss cool c'est l'industrialisation et le chemin de fer au XIXeme siècle qui agglomèrent des populations aux abords des grandes gares parisiennes, aux limites de l'actuel Paris et dans la petite couronne. Ces gens cherchent du boulot en ville et le chemin de fer facilite leur arrivée. Ceci dit ce sont plus les campagnes et les villes moyennes de Province qui ont souffert de cela, pas tellement les grandes villes de Province comme Lille ou Lyon par exemple.

Ce qui a achevé le processus c'est l'investissement massif de l'Etat entre les années 50 et 70 sur la région parisienne en terme de logements comme les HLM, de bureaux comme La Défense et en infrastructures de transports comme le réseau RER, le réseau TGV en étoile autour de Paris, les aéroports d'Orly et Roissy par lesquelles les grandes compagnies aériennes étaient obligées légalement d'atterrir en France. Ce fut le coup de massue. Désormais toutes les grandes boites françaises et internationales s'implantèrent à Paris, pour des raisons évidentes puisque bureaux et transports attirent les entreprises, elles savaient également qu'elles y trouveraient employés et main d'œuvre étant donné la forte construction de logements publics à l'époque. Et aujourd'hui Paris est une grande agglomération de niveau international, pendant que la Province se déserte.

La politique de décentralisation à partir des années 80 n'a rien changé du tout à cela. Aujourd'hui on est dans un cercle vicieux puisqu'à leur tour étant donné que les entreprises s'implantent en région parisienne les provinciaux montent pour y trouver du travail qu'il n'y a plus ailleurs. Et à leur tour les élites politiques locales en Province ont ajouté leur pourriture, c'est limite si la moitié de la population ne dépend pas dans certaines régions des administrations publiques, si elles ne sont pas fonctionnaires elles touchent des aides pour survivre.

Aujourd'hui c'est l'étalement urbain en région parisienne à mesure que viennent de plus en plus de monde mais qu'il est de plus en plus dur de vivre dans Paris because limites administratives à la construction, à l'achat et la location, because politiques anti-voitures, et sous-investissement depuis presque 40 ans en infrastructures de transports, ce qui pousse entreprises et particuliers à aller de plus en plus loin du centre de Paris.

Pourquoi avoir tout miser sur Paris? Ca remonte aux rois et les républicains ont continué. Les rois de France ont maté la noblesse de Province, les élites locales sont devenues les obligés de la cour royale et certains ont préféré même monter sur Paris puisque le pouvoir était désormais à la cour. Inconsciemment Paris avait gagné. La tradition s'est perpétuée et le culte de la grandeur typiquement français a poussé à tout miser sur Paris et à en faire la vitrine et le grand symbole de la France dans tous les domaines.

  • Yea 1
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Merci pour ces réponses intéressantes.

 

J'ajouterais peut être un autre élément, culturel celui ci, en ce sens que Paris a été au cours de son histoire une ville à la mode d'un point de vue littéraire, artistique, et de ce fait attractive, tout en étant incontestablement belle encore aujourd'hui dans son centre, ce qui en fait l'une des villes les plus visitées par des touristes au monde.

 

On le voit bien notamment dans les romans de Dostoïevski : les moscovites et pétersbourgeois aristocrates et de la bourgeoisie montante se faisait un point d'honneur d'apprendre d'autres langues européennes que la leur, et notamment le français.

 

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J'ajouterais peut être un autre élément, culturel celui ci, en ce sens que Paris a été au cours de son histoire une ville à la mode d'un point de vue littéraire, artistique, et de ce fait attractive, tout en étant incontestablement belle encore aujourd'hui dans son centre

 

Tout cela, ce sont des effets de la concentration du pouvoir (et de la richesse), pas des causes à proprement parler. Les artistes ont longtemps été des courtisans ou des gens bénéficiant de la protection de mécènes à la Cour, qu'ils divertissaient, ou pour laquelle ils travaillaient.

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Merci pour ces réponses intéressantes.

J'ajouterais peut être un autre élément, culturel celui ci, en ce sens que Paris a été au cours de son histoire une ville à la mode d'un point de vue littéraire, artistique, et de ce fait attractive, tout en étant incontestablement belle encore aujourd'hui dans son centre, ce qui en fait l'une des villes les plus visitées par des touristes au monde.

On le voit bien notamment dans les romans de Dostoïevski : les moscovites et pétersbourgeois aristocrates et de la bourgeoisie montante se faisait un point d'honneur d'apprendre d'autres langues européennes que la leur, et notamment le français.

Oui mais cela est dû d'abord au fait que beaucoup de ces productions artistiques venaient des deniers du roi. Par la suite on peut dire que la concentration de grandes familles d'entrepreneurs et de mécènes sur la capitale a permis au XIXeme siecle l'éclosion d'un véritable centre artistique.

EDIT:Jonathan a répondu avant moi la même chose

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Les familles des victimes des attentats du 13 novembre devront-elles payer les impôts dus par leurs défunts?

 

La France s’émeut de la psycho-rigidité du Trésor public, qui réclame aux familles des victimes des attentats du 13 novembre à Paris, les impôts des disparus. Combien de témoignages faudra-t-il avant que les autorités réagissent dans la bonne direction?

 

[...]

 

Un maquis juridique

Ce manque d’empathie du Trésor public, pour qui sans doute la loi est dure, mais c’est la loi, prouve une fois de plus que, comme le dit le proverbe, le diable aime à se loger dans les détails. Mais à lire la suite du long entretien que 20 minutes tient avec Emmanuel Domenach, on se rend compte du maquis juridique absolument asymétrique auquel sont confrontées les familles des victimes des attentats pour faire valoir leurs droits et souvent assurer leur survie financière. Asymétrique puisque aussi bien les autorités sont souvent plus promptes à réclamer sans aucun tact ce que la loi leur permet d’exiger, que d’autres autorités lambinent à faire connaître les droits de toutes celles et ceux qui ont été impactés par les événements.

 

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Quai-Branly : la belle-fille de Jean-Pierre Jouyet pistonnée ?

 

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Elle s’appelle Judith de Warren. Elle est l’héritière de la prestigieuse dynastie Taittinger - les champagnes - et, accessoirement, la belle-fille de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée et meilleur ami de François Hollande. A 25 ans, la voilà qui vient d’être nommée adjointe au directeur du mécénat du Musée du Quai-Branly.

Une promotion qui, comme l’indique "la Lettre A", passe mal en interne. Le mois dernier, les syndicats du musée ont adressé à Stéphane Martin, le président de l’établissement, une lettre ouverte afin de protester contre ce recrutement qui "ne respecte pas le cadre de gestion défini avec la direction"

 

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C'est très tentant le piston, et placer des connaissances, ça existe partout, à tous les niveaux ; ce qui est drôle c'est quand ça provient de donneurs de leçons de morale

Dans le petit hôpital de mon bled, la quantité d'employés entrés par piston de l'un ou l'autre des élus en place, est assez impressionnante ; j'ose pas imaginer ailleurs

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Contrat annulé après que le Stade soit construit. Elle va vite la justice française :

Le Monde.fr - Nouveau stade de Bordeaux : le Conseil d’Etat annule le contrat, jugé « irrégulier »

L’enceinte des Girondins a été construite pour l’Euro qui débute le 10 juin. La mairie dispose de quatre mois pour régulariser la situation.

http://www.lemonde.fr/football/article/2016/05/11/nouveau-stade-de-bordeaux-le-conseil-d-etat-annule-le-contrat-juge-irregulier_4917622_1616938.html

Le maire de Bordeaux n'est cité nulle part.

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Son coût est estimé à 183 millions d’euros (hors taxes), financé dans le cadre de ce PPP par l’Etat, la mairie, les collectivités (à l’exception du département de la Gironde) et les Girondins. Après une mise au pot initiale de 20 millions d’euros et un emprunt, les pensionnaires de L1 paieront un loyer de 3,85 millions d’euros par an pendant trente ans [...], dont la municipalité est caution

Un jour viendra on apprendra les tableaux de cash flow à l'ENA.

-2% de rentabilité, si tout va bien. Magnifique.

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