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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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Point ici de "violences", ni de "tensions". ?

 

Bon sinon cette histoire d'immolation me révolte pour ce qu'elle révèle de la politisation des jeunes très précaires.

 

Les leaders des associations de gauche les préfèrent multi-redoublants militant pour des causes impossibles que dans un job (même temporaire, même à temps partiel) leur permettant de survivre. Voilà où ça mène.

 

Ma compagne a eu sa licence en travaillant 25h par semaine, puis elle a interrompu ses études un an pour travailler, puis elle est rentrée dans une école sur concours. J'ai l'impression que mon entourage regorge d'exemples de ce genre, mais non, la version officielle de la gauche c'est que le travail est une aliénation intégrale dont on ne revient jamais.

 

Brûlez en enfer.

  • Yea 7
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Le 07/11/2019 à 14:01, Largo Winch a dit :

 

 

Pujadas la soutient tandis que la revue "L'incorrect" pour laquelle elle travaillait vient de la virer aujourd'hui pour ces propos...

 

 

 

 

Tout le monde prétend être subversif en France mais personne ne veut l'être et en assumer les conséquences.

  • Yea 1
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En arriver à chercher une mort atroce pour défendre des idées idiotes c'est d'une tristesse sans nom.

Il s'est foutu dans la merde tout seul comme un gland : il s'est consacré au militantisme politique au sein de la faculté où ses études de sciences po le poursuivaient de loin. En privilégiant ses engagements alakon dans un mouvement de gauche extrême, il triplait sa licence ce qui a eu pour effet de supprimer sa bourse de 450 euros mensuels , et il n'avait pas non plus de temps pour faire des petits boulots alimentaires à cause de ses activités politiques. Bonjour le contact avec la réalité !

 

Le problème n'est pas tant l'abandon des jeunes en rase campagne que la conviction qu'ils ont que les études supérieures sont l'alfa et l'omega de la réussite. Combien d'échecs après une première année de fac de n'importe quoi ?

 

Il habitait chez ses parents à Saint Étienne. C'est pas vraiment un trou non plus. Comment imaginer que tous les parents de France se rapprochent de la ville universitaire où leur enfant veut étudier (ou glander) ? Ils ont aussi leur vie professionnelle à accomplir. Entre autres.

Ce n'est pas qu'un problème de logement, mais de trop d'étudiants qui errent sans but dans des non projets. Commencons par sélectionner l'entrée à l'université, ça résoudra une bonne partie des difficultés.

 

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/ce-que-l-on-sait-de-l-immolation-d-un-etudiant-a-lyon_3699163.html

  • Yea 3
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Le 08/11/2019 à 05:58, fryer a dit :

ump.org lol

 

J'ai vu l"extrait en entier et mon avis reste le même. La nana nous fait une sortie pas classe du tout sur un sujet qui n'a même pas à être soulevé. Plutôt que de taper sur le coupable i.e. l'Etat voire de proposer des solutions, c'est sur les victimes du système qu'elle préfère agir. Mes remarques :

- ça convainc qui ?

- les catholiques ce n'est pas censé faire dans la charité et l'amour du prochain ?

- ce qui en ressort c'est vraiment le coté supériorité morale de "je sais mieux qu'elle comment faire mes choix de vie". Quitte à faire des suppositions derrière hein. Allez, soyons créatifs, elle a bien une maison de campagne qu'elle veut pas vendre lol

 

Bref dans tous les cas, pour un débat public c'est 0 patate les gars. Un peu d'humilité ne ferait de mal à certains.

 

D'ailleurs ya qu'ici qu'on parle de l'autre et ses 5 marmots hein, tout le monde bug sur la 1ère mère, celle qui a 2 enfants, smicarde et qui paie une taxe d'habitation.

 

Cerise sur le gâteau de ce joyeux débat, avoir des parangons de la responsabilité individuelle sur ce sujet miteux en choisissant une troll proche de MMLP *clap clap*



C'est là où je suis complètement d'accord. Au lieu de taper sur une mère de famille célibataire qui galère (on va convaincre qui en faisant ça, sérieusement ?), il faut proposer des solutions positives et libérales. 

  • Yea 2
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il y a 10 minutes, Bisounours a dit :

Le problème n'est pas tant l'abandon des jeunes en rase campagne que la conviction qu'ils ont que les études supérieures sont l'alfa et l'omega de la réussite. Combien d'échecs après une première année de fac de n'importe quoi ?

 

On pourra le répéter autant de fois que l'on voudra, mais ce tabou autour des études, que l'on pourrait résumer à "orienter un jeune ailleurs que dans le supérieur c'est nier son potentiel et l'assigner à un rôle indigne" est perpétué et instillé dans les esprits par l'éducation nationale, et le pouvoir de ce léviathan est formidable. Heureusement il est possible de sauver ses propres enfants.

  • Yea 4
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il y a 24 minutes, Anton_K a dit :

Ma compagne a eu sa licence en travaillant 25h par semaine, puis elle a interrompu ses études un an pour travailler, puis elle est rentrée dans une école sur concours. J'ai l'impression que mon entourage regorge d'exemples de ce genre, mais non, la version officielle de la gauche c'est que le travail est une aliénation intégrale dont on ne revient jamais.

 

Parcours similaire pour une personne de mon entourage, durant tout son cursus en fac (i.e. de la L3 à sa soutenance de thèse) : boulot en parallèle + prêt étudiant (pour boucler sa thèse) (et pas de bourses parce que phobie administrative + un côté randien parfois effrayant). Des moments difficiles à traverser (c'est rien de le dire d'après ce que j'ai compris) mais pas impossible.

 

il y a 24 minutes, Anton_K a dit :

Brûlez en enfer.

 

Voilà, ces gens (leaders des associations de gauche:

1/ créent de la peur et de la détresse alors que la situation n'est pas forcément intenable (des solutions peuvent exister pour les étudiants en difficulté. Remarque : je ne dis pas que c'est toujours le cas ou facile),

2/ empêchent au passage une partie des étudiants d'étudier (avec les blocages réguliers dans certaines facs) et, donc, d'obtenir leur diplôme plus rapidement puis de travailler (et donc de s'en sortir) (plus la réputation de la fac qui en pâti).

 

Ironiquement, ce sont les étudiants précaires, dont ils prétendent défendre les intérêts, qui sont les plus impactés par ces deux points.

Et si une partie des membres de ces assos sont probablement sincères, il est difficile de ne pas noter qu'il y a quelques incitatifs pour que certains utilisent les points 1 et 2 : les blocages et les grands discours permettent pour les plus dégourdis d'obtenir une certaine visibilité et donc de gravir les échelons au sein de ces organisations voire d'être repérés par un politicien quelconque et donc d'obtenir un poste (assistant parlementaire par exemple) permettant, à termes, une carrière politique.

Je notais d'ailleurs, lors du dernier blocage à Nanterre l'année dernière qu'une partie des bloqueurs ne suivaient qu'un cursus complémentaire dans cette fac, étant en réalité étudiants à Science Po Paris : ils auront donc un diplôme reconnu et n'auront pas à payer le prix du blocage qu'ils appelaient de leur vœux.

 

Note : un point qui m'intéresserait : ces orgas de gauche ont-elles mis en place un système de mutuelle financé par la cotisation de leurs adhérents (par exemple) en vue d'aider ses membres les plus mal lotis ?

  • Yea 3
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il y a une heure, Johnnieboy a dit :

Au lieu de taper sur une mère de famille célibataire qui galère (on va convaincre qui en faisant ça, sérieusement ?), il faut proposer des solutions positives et libérales. 

... si on croit aux solutions bottom-up plutôt que top-down,

et bien il faut aussi commencer par arrêter de glorifier les gens qui ne s'en sortent pas du fait de leur empilement de mauvais choix.

Arrêter de larmoyer avec eux, de leur dire que rien n'est de leur faute, tout est de la faute de la société, des riches, des capitalistes.

Perso, je ne vois aucun pays socialiste s'en sortir durablement sans faire aussi ce travail là, qui concerne tout le monde.

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il y a 2 minutes, Rübezahl a dit :

... si on croit aux solutions bottom-up plutôt que top-down,

et bien il faut aussi commencer par arrêter de glorifier les gens qui ne s'en sortent pas du fait de leur empilement de mauvais choix.

Arrêter de larmoyer avec eux, de leur dire que rien n'est de leur faute, tout est de la faute de la société, des riches, des capitalistes.

Perso, je ne vois aucun pays socialiste s'en sortir durablement sans faire aussi ce travail là, qui concerne tout le monde.


Ce travail, comme tu l'appelles, il est illusoire de croire qu'il puisse être accompli. On ne peut pas reprogrammer le logiciel bien inscrit dans la tête de tous les Français. La vérité, c'est qu'il faut ruser. Il faut convaincre les gens qu'ils sont d'accord avec nous sans même qu'ils se rendent compte du camp auquel on appartient. Il faut larmoyer avec eux et leur expliquer que l'on a des solutions (libérales, évidemment) pour qu'ils arrivent à s'en sortir. L'avantage que l'on a pour nous, c'est que les Français n'aiment pas leurs politiciens, il n'est donc pas très difficile de leur faire admettre que ce qu'il leur est proposé depuis des décennies est de la merde. Ce qui est plus difficile, c'est de leur faire admettre que nos solutions sont meilleures et différentes de ce qu'on leur propose. Et qu'il n'ont pas besoin de plus dans la même direction mais d'aller dans la direction opposée. Je pense que c'est ça la politique.

Penser que l'on peut changer les gens, c'est ce que l'on reproche constamment aux gauchistes.

  • Yea 2
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il y a 23 minutes, Rübezahl a dit :

... si on croit aux solutions bottom-up plutôt que top-down,

et bien il faut aussi commencer par arrêter de glorifier les gens qui ne s'en sortent pas du fait de leur empilement de mauvais choix.

Arrêter de larmoyer avec eux, de leur dire que rien n'est de leur faute, tout est de la faute de la société, des riches, des capitalistes.

Perso, je ne vois aucun pays socialiste s'en sortir durablement sans faire aussi ce travail là, qui concerne tout le monde.

Où as-tu lu ça ?

Crois-tu que la meilleure réponse c'est de leur balancer direct le couplet sur la responsabilité ? La seule réponse que tu auras en face sera de l'agressivité, et ce sera normal.

Je l'ai testé quotidiennement. Il y a le fond et la forme. Dire à un toxico bien fait pour ta gueule ne le fera pas arrêter de se camer.

 

 

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il y a 19 minutes, Johnnieboy a dit :

Penser que l'on peut changer les gens, c'est ce que l'on reproche constamment aux gauchistes.

Il y a 2 façons d'essayer de changer les gens : en les informant et en leur proposant des choses, sans coercition. Et puis la méthode gauchiste, de force.

Je propose évidemment la méthode sans coercition.

Qui implique, attention ça pique, d'arrêter de bêler selon les bêlements dominants.

 

Car il y a aussi un autre versant, qu'on n'évoque pas assez.

à force de hurler/cracher sur les riches, les capitalistes, etc,

et bien il y a un paquet de gens, entre 2 eaux, qui préfèrent de ce fait adopter profil bas et ne rien tenter.

Plutôt la médiocrité pépère sans être désigné à la vindicte populaire que s'en sortir, et se faire chier dessus 24/7/365.

 

 

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il y a 6 minutes, Bisounours a dit :

Je l'ai testé quotidiennement. Il y a le fond et la forme. Dire à un toxico bien fait pour ta gueule ne le fera pas arrêter de se camer.

J'ai aussi vu la formule inverse, de chialer avec ... et bien, surprise, surprise, ça ne fonctionne pas non plus.

 

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A propos du mec qui s'est immolé... On parle d'un gars qui n'a plus eu ses bourses parce qu'il a redoublé trois fois sa L2 de sociologie. Je veux bien faire preuve d'humanité et de pitié, mais au bout d'un moment...

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Il y a 4 heures, Bisounours a dit :

Le problème n'est pas tant l'abandon des jeunes en rase campagne que la conviction qu'ils ont que les études supérieures sont l'alfa et l'omega de la réussite. Combien d'échecs après une première année de fac de n'importe quoi ?

Nan mais c'est pas un problème des études comme l'alpha et l'omega de la réussite. Il n'en n'avait absolument rien à secouer des études et s'en servait juste comme prétexte pour récupérer du pognon public.

Il y a 4 heures, Bisounours a dit :

Ce n'est pas qu'un problème de logement, mais de trop d'étudiants qui errent sans but dans des non projets. Commencons par sélectionner l'entrée à l'université, ça résoudra une bonne partie des difficultés.

La sélection à l'entrée des universités s'appelle le Bac. Evidemment c'est une vaste blague par rapport aux A-levels, à l'Abitur, la Maturita, l'IB, etc.

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3 hours ago, Bisounours said:

Crois-tu que la meilleure réponse c'est de leur balancer direct le couplet sur la responsabilité ? La seule réponse que tu auras en face sera de l'agressivité, et ce sera normal.

 

:lol:

Alors celle-là c'est la meilleure !

 

Relis donc ce que tu as écrit quelques minutes plus tôt concernant l'étudiant :

 

5 hours ago, Bisounours said:

En arriver à chercher une mort atroce pour défendre des idées idiotes c'est d'une tristesse sans nom.

Il s'est foutu dans la merde tout seul comme un gland : il s'est consacré au militantisme politique au sein de la faculté où ses études de sciences po le poursuivaient de loin. En privilégiant ses engagements alakon dans un mouvement de gauche extrême, il triplait sa licence ce qui a eu pour effet de supprimer sa bourse de 450 euros mensuels , et il n'avait pas non plus de temps pour faire des petits boulots alimentaires à cause de ses activités politiques. Bonjour le contact avec la réalité !

 

Le problème n'est pas tant l'abandon des jeunes en rase campagne que la conviction qu'ils ont que les études supérieures sont l'alfa et l'omega de la réussite. Combien d'échecs après une première année de fac de n'importe quoi ?

 

Il habitait chez ses parents à Saint Étienne. C'est pas vraiment un trou non plus. Comment imaginer que tous les parents de France se rapprochent de la ville universitaire où leur enfant veut étudier (ou glander) ? Ils ont aussi leur vie professionnelle à accomplir. Entre autres.

Ce n'est pas qu'un problème de logement, mais de trop d'étudiants qui errent sans but dans des non projets. Commencons par sélectionner l'entrée à l'université, ça résoudra une bonne partie des difficultés.

 

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/ce-que-l-on-sait-de-l-immolation-d-un-etudiant-a-lyon_3699163.html

 

Je propose que tu ailles tenir ce discours chez Pujadas pour voir si tu auras le même succès que Julie Graziani ;)

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4 hours ago, Johnnieboy said:


1. On ne peut pas reprogrammer le logiciel bien inscrit dans la tête de tous les Français.

 

2. Il faut (...) leur expliquer que l'on a des solutions (libérales, évidemment) pour qu'ils arrivent à s'en sortir.

 

2 s'oppose à 1

Le logiciel socialiste inscrit dans la tête c'est d'être pris en charge par la collectivité, d'être sorti de la merde par la collectivité.

Les solutions libérales que tu comptes proposer reposent sur une prémisse opposée à ce logiciel : que l'individu souhaite s'en sortir par lui-même, et non d'être pris en charge par autrui...

 

Tu pourras certainement convaincre quelques personnes individuellement par cette démarche. Mais à l'échelle de la société, je n'y crois pas trop. On ne peut pas éviter le combat de valeurs, àmha.

 

  • Yea 2
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il y a 3 minutes, Largo Winch a dit :

 

2 s'oppose à 1

Le logiciel socialiste inscrit dans la tête c'est d'être pris en charge par la collectivité, d'être sorti de la merde par la collectivité.

Les solutions libérales que tu comptes proposer reposent sur une prémisse opposée à ce logiciel : que l'individu souhaite s'en sortir par lui-même, et non d'être pris en charge par autrui...

 

Tu pourras certainement convaincre quelques personnes individuellement par cette démarche. Mais à l'échelle de la société, je n'y crois pas trop. On ne peut pas éviter le combat de valeurs, àmha.

 

 

Je ne suis pas d'accord. Obtenir un travail lorsqu'il y a 10% de chômage, c'est beaucoup, beaucoup plus difficile que lorsqu'il y a 5% de chômage. Il ne faudrait pas une révolution libérale en France pour que l'on passe à 5%. 

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3 hours ago, Bisounours said:

Où as-tu lu ça ?

Crois-tu que la meilleure réponse c'est de leur balancer direct le couplet sur la responsabilité ? La seule réponse que tu auras en face sera de l'agressivité, et ce sera normal.

Je l'ai testé quotidiennement. Il y a le fond et la forme. Dire à un toxico bien fait pour ta gueule ne le fera pas arrêter de se camer.

 

Oui bien sûr, tu as totalement raison. Mais il s'agit ici d'une démarche de soutien personnalisée.

Ce que tu peux faire à l'échelle d'un individu, au cas par cas, à mon avis ça ne peut pas fonctionner en termes de discours politique qui vise à convaincre globalement une majorité de personnes. Des phénomènes de coalitions, de meutes qui réagiront de façon grégaire, avec leur logiciel (pour reprendre l'expression de Johnnieboy) partagé, et rejetteront en bloc les solutions proposées si elles ne correspondent pas à leur système de valeurs...

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8 minutes ago, Johnnieboy said:

Je ne suis pas d'accord. Obtenir un travail lorsqu'il y a 10% de chômage, c'est beaucoup, beaucoup plus difficile que lorsqu'il y a 5% de chômage. Il ne faudrait pas une révolution libérale en France pour que l'on passe à 5%.

 

Sauf que ça fait une 40aine d'années que la France n'a pas réussi à passer en dessous des 7%. Des occasions de réduire fortement le chômage, il y en a eu plein en 40 ans. D'ailleurs, des pays voisins l'ont fait.

Non il y a une "préférence française pour le chômage" inscrite dans le logiciel des Français.

  • Yea 1
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il y a 30 minutes, Largo Winch a dit :

 

:lol:

Alors celle-là c'est la meilleure !

 

Relis donc ce que tu as écrit quelques minutes plus tôt concernant l'étudiant :

 

 

Je propose que tu ailles tenir ce discours chez Pujadas pour voir si tu auras le même succès que Julie Graziani ;)

 

Même si je suis d'accord avec toi, il y a une différence au niveau de la personne critiqué. Pour l'étudiant c'est un militant au sein d'un syndicat d'extrème gauche donc le bilan sympathie sera beaucoup plus politisé (je pense que tu sors de la gauche dure tout le monde s'en fout de lui).

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il y a 13 minutes, Johnnieboy a dit :

... Il ne faudrait pas une révolution libérale en France pour que l'on passe à 5%. 

Je ne suis hélas encore pas d'accord.

Le chômage en France (et tout ce qui gravite autour) est ama là pour durer, à des niveaux importants.

C'est comme un cercueil où 4 vis suffiraient pour tenir le couvercle,

sauf que la haine vaudoue des zélites fr pour le capitalisme fait qu'il y a actuellement une 50aine de vis sur le cercueil.

Et que chaque année, le rituel d'intronisation des minustres consiste à rajouter quelques vis.

Et quand un moustique s'approche d'une vis, tous les chiens de garde hurlent au jugement dernier.

 

Le couvercle ne sera plus jamais dévissé gentiment.

Le cercueil cède par-dessous (black etc)

... de là à ce que ça remonte au niveau officiel. De l'eau va encore couler.

 

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il y a 54 minutes, Johnnieboy a dit :

 

Je ne suis pas d'accord. Obtenir un travail lorsqu'il y a 10% de chômage, c'est beaucoup, beaucoup plus difficile que lorsqu'il y a 5% de chômage. Il ne faudrait pas une révolution libérale en France pour que l'on passe à 5%. 

 

Faudrait déjà qu’ils veulent travailler. Or, ils ne veulent pas bosser le soir, le dimanche, gagner moins que le smic, faire plus de 6 mois d’affilée sans prendre 2 mois de vacances...

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@Largo Winch

Je ne trouve aucune contradiction dans ce que j'ai écrit.

Chacun a sa part de responsabilité, qui reste à déterminer en fonction de critères qui lui sont plus ou moins étrangers (contexte économique, politique, familial) :

- pour la femme qui se dit dans la merde et non aidée (ce qui est factuellement faux) on ne connait pas son histoire, et je redis que la réponse de Graziani, pour juste qu'elle est sur le fond, est nulle sur la forme et contre productive

- pour l'étudiant combustible je pars du principe qu'il avait connaissance des conditions de maintien de sa bourse d'études, ce qu'il a négligé pour faire de la politique (choix débile dont il est responsable à 100 %) et qui l'a empêché de bosser un peu pour boucler ses fins de mois. Mais peut-être aussi n'avait-il pas le niveau ?

 

Je fais le parallèle avec le toxico que je reçois : si je veux l'aider, je ne commence pas par lui dire qu'il est con de s'être mis dans la merde et bien fait pour toi connard.

Dans tous les cas, je suis libre de penser que la mère isolée qui chougne, l'étudiant gauchiste, et le toxico sont responsables de leur merdier, et des parasites indécrottables, mais je me garderais bien de leur balancer ça dans la tronche si ils viennent me demander de l'aide, du fric, des renseignements. Car de toute façon, ils ne font que solliciter des aides légales auxquelles ils ont droit (oui, hélas, mais c'est comme ça) et que je ne peux leur refuser. Mais ensuite, on discute, surtout si ils reviennent régulièrement chercher leur dose, et là, je ferais moins dans la dentelle.

 

Concernant le discours politique, c'est pareil à mon avis, le fond et la comm, faire passer le message.

 

En l'état actuel, le réflexe de la plupart des ménages en France, c'est de faire appel aux dispositifs existants supposés les aider, ce qu'ils font en fait dans l'immédiat, comme le shoot du camé, mais qui voudra une dose plus forte ensuite.

Pour arrêter de se camer, mon toxico a du chemin à faire, à commencer par une cure de détox. Si je le culpabilise, ça marchera pas. Il faut qu'il trouve la vie meilleure sans sa drogue.

Bah pour la politique, je pense un peu pareil. Avant de supprimer une piquouze de x ou y, faire en sorte que globalement, ce soit moins désirable et nécessaire. Supprimer l'aide au logement quand c'est moins compliqué de trouver un logement moins cher par exemple. Mais commencer par virer l'apl et dire démerdez-vous bande de parasites, c'est pas la bonne soluce.

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il y a une heure, Largo Winch a dit :

 

Sauf que ça fait une 40aine d'années que la France n'a pas réussi à passer en dessous des 7%. Des occasions de réduire fortement le chômage, il y en a eu plein en 40 ans. D'ailleurs, des pays voisins l'ont fait.

Non il y a une "préférence française pour le chômage" inscrite dans le logiciel des Français.

 

Non, la baisse du chômage, c'est clairement possible grâce à des changements top-down. Quand on libéralise, ça couine un tout petit peu mais ça ne tient jamais vraiment.

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La préférence temporelle pour le chomage peut se comprendre dès l'instant où on bénéficie d'avantages annexes, de possibilités de travail au black, de déplacements réduits etc. C'est le même principe que pour le RSA. Surtout pour un smicard avec une perspective nulle d'évolution.

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il y a 19 minutes, Johnnieboy a dit :

 

Non, la baisse du chômage, c'est clairement possible grâce à des changements top-down. Quand on libéralise, ça couine un tout petit peu mais ça ne tient jamais vraiment.

 

Juste quelques pavés, magasins pillés et cocktails Molotovs

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il y a 48 minutes, Bisounours a dit :

@Largo Winch

Je ne trouve aucune contradiction dans ce que j'ai écrit.

Chacun a sa part de responsabilité, qui reste à déterminer en fonction de critères qui lui sont plus ou moins étrangers (contexte économique, politique, familial) :

- pour la femme qui se dit dans la merde et non aidée (ce qui est factuellement faux) on ne connait pas son histoire, et je redis que la réponse de Graziani, pour juste qu'elle est sur le fond, est nulle sur la forme et contre productive

- pour l'étudiant combustible je pars du principe qu'il avait connaissance des conditions de maintien de sa bourse d'études, ce qu'il a négligé pour faire de la politique (choix débile dont il est responsable à 100 %) et qui l'a empêché de bosser un peu pour boucler ses fins de mois. Mais peut-être aussi n'avait-il pas le niveau ?

 

Je fais le parallèle avec le toxico que je reçois : si je veux l'aider, je ne commence pas par lui dire qu'il est con de s'être mis dans la merde et bien fait pour toi connard.

Dans tous les cas, je suis libre de penser que la mère isolée qui chougne, l'étudiant gauchiste, et le toxico sont responsables de leur merdier, et des parasites indécrottables, mais je me garderais bien de leur balancer ça dans la tronche si ils viennent me demander de l'aide, du fric, des renseignements. Car de toute façon, ils ne font que solliciter des aides légales auxquelles ils ont droit (oui, hélas, mais c'est comme ça) et que je ne peux leur refuser. Mais ensuite, on discute, surtout si ils reviennent régulièrement chercher leur dose, et là, je ferais moins dans la dentelle.

 

Concernant le discours politique, c'est pareil à mon avis, le fond et la comm, faire passer le message.

 

En l'état actuel, le réflexe de la plupart des ménages en France, c'est de faire appel aux dispositifs existants supposés les aider, ce qu'ils font en fait dans l'immédiat, comme le shoot du camé, mais qui voudra une dose plus forte ensuite.

Pour arrêter de se camer, mon toxico a du chemin à faire, à commencer par une cure de détox. Si je le culpabilise, ça marchera pas. Il faut qu'il trouve la vie meilleure sans sa drogue.

Bah pour la politique, je pense un peu pareil. Avant de supprimer une piquouze de x ou y, faire en sorte que globalement, ce soit moins désirable et nécessaire. Supprimer l'aide au logement quand c'est moins compliqué de trouver un logement moins cher par exemple. Mais commencer par virer l'apl et dire démerdez-vous bande de parasites, c'est pas la bonne soluce.

 

S’il n’était pas socialement valorisé d’être un parasite, les aides seraient moins désirables. Il n’y a plus aucune honte en France non seulement de vivre aux crochets de la société mais en plus en trichant !

Toute les semaines sur les groupes - publics ! - de Français à Lisbonne un connard vient demander comment on s’arrange pour poser des congés pour prendre l’avion pour se rendre à ses RDV Pôle Emploi en France pour continuer à cumuler chomedu Français et travail semi glandeur au Portugal. 0 honte les gars. 

Je vous dit pas l’image déplorable qu’ont les Français au Portugal. 

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à l’instant, Tramp a dit :

S’il n’était pas socialement valorisé d’être un parasite

Je crois pas, non. Il s'agit juste de profiter de ce que le système te propose et de calculer rationnellement où se trouve ton intérêt immédiat. Alors c'est certain que ceux qui raisonnent comme ça ne cherchent pas à pisser très loin, mais ils s'en foutent. De toute façon ils ont pas d'ambition personnelle. Soit par manque de neurones, soit par manque de dignité, ou un peu des deux.

il y a 4 minutes, Tramp a dit :

comment on s’arrange

C'est un métier que celui de parasite, faut pas croire !

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