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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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La poste se met en grève, avec le soutien des élus, quand on embauche un gars du village voisin plutôt que le gars de chez nous:

 

https://www.corsematin.com/articles/aleria-greve-eclair-et-gain-de-cause-au-centre-de-tri-de-la-poste-116861

 

"La direction a fait le choix de titulariser un employé de Ghisonaccia sur le centre d'Aleria, indique Claire Calendini, représentante de Force Ouvrière (FO). Nous n'avons évidemment rien contre cette personne mais cette mutation vient directement prendre la place d'un jeune originaire d'Aleria"

 

Pour info, Ghisonaccia et Aléria, c'est même pas 15mn en voiture.

 

 

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Faut pas s'en étonner, c'est a peu près tout ce qu'il reste comme "combat" à mener pour Farce Ouvrière, ils font avec ce qu'ils peuvent pour ne pas se faire oublier.

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Christophe Barbier, le prototype de l'intellectuel en chambre; le summum du bavardage hors-sol; le professionnel du verbiage qui adore s'écouter parler (et se regarder à la télé) pour aligner des mots vides de sens.  Le soi-disant journaliste qui a déclaré "Se confronter au terrain pollue l'esprit de l'éditorialiste."

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Jusqu’à récemment je ne savais pas qui c’était et quelqu’un m’avait dit “mais si c’est l’homme à l’écharpe rouge!” Qu’un “intellectuel” (si pseudo intellectuel soit-il) soit principalement reconnaissable à ça en dit long: le mec n’a jamais écrit le moindre article, éditorial, livre digne de rester dans la mémoire collective. C’est un peu comme si quelqu’un disait pour Sartre: “mais si c’est l’homme avec un strabisme!”

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Il y a 1 heure, Vilfredo Pareto a dit :

Jusqu’à récemment je ne savais pas qui c’était et quelqu’un m’avait dit “mais si c’est l’homme à l’écharpe rouge!” Qu’un “intellectuel” (si pseudo intellectuel soit-il) soit principalement reconnaissable à ça en dit long: le mec n’a jamais écrit le moindre article, éditorial, livre digne de rester dans la mémoire collective. C’est un peu comme si quelqu’un disait pour Sartre: “mais si c’est l’homme avec un strabisme!”

 

Mme on lui doit d'avoir jouer dans Doutes, c'est pas rien.

https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-gnangnan/sentimental/doutes-chronique-du-sentiment-politique.html

 

Film où il ne s'est, d'ailleurs, jamais aussi bien analysé :

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Vous prenez n'importe quel classement de liberté (celui du CATO, de la Freedom House) et vous allez vous retrouver avec un top 10 composé majoritairement de monarchies constitutionnelles: 

Royaume de Norvège, Royaume de Suède, Royaume du Danemark Royaume des Pays-Bas, voire les pays du Commonwealth qui sont sous le contrôle de la Monarchie Britannique (Canada, Australie et Nouvelle-Zelande).

 

Ce n'est pas un hasard à mon avis: enlevé la dimension politique du chef de l'Etat réduit l'électoralisme et les risques d'un populisme qui gangrènerait tout l'appareil de l'Etat. Cela donne aussi un garde fou face au premier ministre élu (le monarque ayant des pouvoirs, bien que limité, qu'il peut utiliser en temps de crise.

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Même dans les républiques, la séparation des rôles de chef d'État inaugurateur de chrysanthèmes et chef de gouvernement efficient est importante. Irlande, Allemagne, à peu près l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, en fait.

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Mais justement, on trouve souvent les monarchies parlementaires au dessus des républiques parlementaires. Et les USA, sans cette distinction entre le chef de l'état et le chef du gouvernement, ne s'en tire pas si mal (relativement aux autres) non plus. Sans compter que la Suisse n'a ni prince ni président.

 

Outre le fait que ça incite plus fortement au parlementarisme stricte que les républiques parlementaires (et encore, le Liechtenstein et Monaco laissent encore un rôle assez conséquent à leurs princes), je pense que le principal avantage de la monarchie est son ridicule. La gratuité et l'absurdité du pouvoir y apparaît très distinctement, on s'y attache quand même, parce que c'est marrant, mais ça conduit à ne pas prendre l'état trop au sérieux, ou pas beaucoup plus que l'élément de folklore qu'il est fondamentalement. Alors qu'au contraire, dans une république, on risque de se mettre à vraiment croire que l'état est une sorte d'incarnation du peuple.

 

Et c'est pour ça qu'il nous faut un empereur d'Europe.

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Sur ce sujet, une de mes lectures préférées n'est pas l’œuvre d'un constitutionnaliste ou d'un philosophe, mais de ce bon vieux Heinlein : Double Star.

 

Depuis que j'ai refermé ce livre, je suis convaincu qu'une bonne hygiène constitutionnelle n'implique pas seulement de séparer l'exécutif, le législatif et le judiciaire, mais aussi de séparer le decorum et l'imperium, pour des raisons qui relèvent du psycho-politique. C'est un des avantages des monarchies parlementaires et un point sur lequel la cinquième république a totalement failli.

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Mmmh... On peut parler de l'échec de la monarchie constitutionnelle italienne si vous voulez... (Enfin, ceci-dit, certains avancent que la présence de Victor-Emmanuel III et d'une constitution auraient permis de freiner certaines ardeurs de Mussolini. Bon, euh, ok).

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il y a 21 minutes, Cortalus a dit :

Sur ce sujet, une de mes lectures préférées n'est pas l’œuvre d'un constitutionnaliste ou d'un philosophe, mais de ce bon vieux Heinlein : Double Star.

 

Depuis que j'ai refermé ce livre, je suis convaincu qu'une bonne hygiène constitutionnelle n'implique pas seulement de séparer l'exécutif, le législatif et le judiciaire, mais aussi de séparer le decorum et l'imperium, pour des raisons qui relèvent du psycho-politique. C'est un des avantages des monarchies parlementaires et un point sur lequel la cinquième république a totalement failli.

Tu me donnes envie de le relire, tiens. :)

 

il y a 28 minutes, Mégille a dit :

Alors qu'au contraire, dans une république, on risque de se mettre à vraiment croire que l'état est une sorte d'incarnation du peuple.

Disons que ce n'est pas radicalement faux quand la république a la taille d'une ville (de taille classique, pas de taille moderne) et d'un peu de hinterland autour. Et coucou Montesquieu par la même occasion.

 

il y a 34 minutes, Mégille a dit :

Et c'est pour ça qu'il nous faut un empereur d'Europe.

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il y a 8 minutes, NoName a dit :

 

 

L'article est encore pire que ce que laisse penser le titre 

Le justiciable se voit nommer « Monsieur Pigeon » au lieu de Monsieur « Rossignol », ce qui le met hors de lui et lui fait dire que son dossier a été traité à la chaîne. On lui reproche l’infraction de proxénétisme alors qu’il comparait pour conduite en état d’ivresse

 

Si ça c'est pas du gros foutage de gueule ! C'est lamentable, une honte.

 

Ah, et c'est de pire en pire :(

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Je suis surpris que vous soyez surpris.

Le problème étant surtout ici que la presse ne relate pas ce foutage de gueule intersidéral partout, tout le temps, dans la Justice française. 

 

Ceux qui disent actuellement "j'ai confiance dans la justice de mon pays" sont ou bien très cons, ou bien pas Français et attendent l'extradition.

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il y a 13 minutes, h16 a dit :

"j'ai confiance dans la justice de mon pays"

C'est un mantra, rassurant. On ne le lâche pas comme ça.

On y croit, même si on voit bien que ça s'érode.

On y croit tant qu'on passe à travers (et on serre les fesses pour que ça continue).

On y croit parce qu'à la TV, tous les soirs, les séries nous montrent des exemples où ça gaze.

 

Au final, c'est juste un service public de plus parmi tous ceux qui ne fonctionnent pas.

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28 minutes ago, Bézoukhov said:

Ce qui commence à devenir amusant en France, c'est que le problème n'est même plus idéologique ou politique, mais un simple problème de compétence managériale.

 

 

Vraiment? De quel niveau managerial parles-tu?

 

En Belgique, pour ce dont je me souviens (articles dans la presse)

- c'est en sous-effectif par rapport aux estimations du necessaire)

- très peu de numérisation des documents, des processus, etc

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Turquie : un Français victime de torture en prison, ses proches interpellent Emmanuel Macron

 

Citation

Fabien Azoulay est incarcéré dans le nord-est de la Turquie depuis quatre ans et subit de nombreux sévices. Le quadragénaire a été condamné à 16 ans de prison pour la consommation d'un stimulant dont il ignorait l'illégalité. Ses avocats et sa famille ont sollicité l'Élysée.

 

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Si vous avez vu le film Midnight Express d'Alan Parker, l'histoire de Fabien Azoulay va vous sembler familière. Il ne s'agit pas d'une fiction mais d'une triste réalité. Ce Français de 43 ans est détenu en Turquie depuis quatre ans. En 2017, il a été condamné à 16 ans de prison pour avoir consommé un produit stimulant dont il ignorait l’interdiction sur le sol turc. Ses avocats peinent à obtenir son transfèrement dans une prison française. Inquiets pour sa vie, ils ont décidé, jeudi 8 avril, de sortir cette affaire du complet silence dans laquelle elle était jusque-là. Fabien Azoulay a, selon eux, subi des tortures en détention. Ils en appellent à Emmanuel Macron.

 

Avant sa descente aux enfers en Turquie, Fabien Azoulay tenait un spa à New-York et naviguait entre les États-Unis et la France. En 2017, il part quelques jours à Istanbul. Il y a pris rendez-vous pour se faire poser des implants capillaires. Sur place, depuis sa chambre d’hôtel, il commande sur internet avec sa carte bleue, pour sa consommation propre, du GBL. Ce solvant industriel, longtemps en vente libre, est pourtant interdit dans le pays. Interdiction que le quadragénaire dira, de bonne foi, ignorer. Le GBL est parfois détourné comme excitant, comme stimulant sexuel notamment dans la communauté gay.

 

Dès la livraison du produit à sa chambre d’hôtel, le Français se fait interpeller par des policiers turcs. Jugé pour consommation et trafic de drogue, il écope le 27 février 2018 d’abord de 20 ans de prison. Puis sa peine est ramenée à 16 ans et 8 mois. "Une audience expéditive et une condamnation anormalement lourde", commentent ses avocats et son comité de soutien dans un communiqué publié jeudi 8 avril.

 

Actuellement détenu à Giresun, au bord de la mer noire, à 800 km au nord-est d’Istanbul, Fabien Azoulay est désespéré, disent ses avocats. Il est isolé et il est devenu très compliqué pour sa famille et ses amis de venir le voir. Dans les lettres qu’il parvient à envoyer à ses proches, il décrit les scènes de violences quotidiennes auxquelles il a pu assister et dont il a été la cible. Il explique n’avoir plus la force de rester en vie. "Mon client a été, en détention, victime de nombreux sévices, raconte maître François Zimeray, avocat au barreaux de Paris et de Genève. Un de ses codétenus a même été condamné pour torture à son égard."

 

François Zimeray, ex-membre du Parlement Européen et ancien ambassadeur de France chargé des droits de l’Homme ajoute : "Je sais combien les relations diplomatiques sont tendues entre Paris et Ankara mais nous connaissons aussi la volonté d’apaisement de part et d’autre. Le transfèrement en France de Fabien Azoulay serait un geste humanitaire qui participerait de cet apaisement. Il faut un geste humanitaire".

 

Le torchon brûle entre le président français et son homologue ces derniers mois. Récemment, Recep Tayyip Erdogan est même allé jusqu'à interroger "la santé mentale" d'Emmanuel Macron. Et le dossier de Fabien Azoulay est d'autant plus délicat que les demandes de transfèrement de détenus avec des pays comme la Turquie se résolvent souvent en travaillant sur des demandes croisées de rapatriement de prisonniers.

 

Inquiets et agacés de voir leurs demandes via les voies classiques au point mort, les proches et avocats de Fabien Azoulay ont demandé jeudi 8 avril à Emmanuel Macron de s'impliquer personnellement. "Pas de commentaire", répond-on à l’Élysée. De son côté, le Quai d’Orsay fait savoir que ses services sont "pleinement mobilisés sur le sort de ce Français" et s’enquièrent régulièrement "de sa situation et de sa demande de transfèrement". Ils soulignent aussi sans en préciser la fréquence que "notre compatriote fait l’objet de visites consulaires" en détention.

 

 

 

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