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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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Il se passe un truc étrange dans nos campagnes : une série de mutilations sur des équidés. Dernier exemple, le 19 juin : un âne retrouvé mort, un œil crevé et une oreille coupée près de Forges-les-Eaux (Seine-Maritime)⤵️
 
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Selon @actufr, le propriétaire de l’animal se demande « si ces massacres ne seraient pas un genre de challenge auquel s’adonneraient de tristes individus via Internet. Sinon comment expliquer l’oreille coupée ? ». Et pour cause... ⤵️
 
Le 17 mai, un poney est retrouvé mort, l’oreille coupée également, dans une pension pour chevaux, à Berny-en-Santerre (Somme). Très bizarre : selon le propriétaire de la pension, l’animal n’a subi aucun coup apparent, « on ne sait pas comment il est mort » dit-il à France3 ⤵️
 
D’autant plus bizarre que trois jours plus tôt, un autre animal a subi le même sort, au même endroit. Une jument « sans doute été assommée » selon sa propriétaire. L’animal avait aussi l’oreille coupée. Et ce n'est pas fini. ⤵️
 
Moins d’un mois plus tôt, autre cas, à Quierzy, dans l’Aisne. Une pouliche égorgée, oreille coupée, dans un haras pour futurs chevaux de courses. Cette nuit-là, deux autres pouliches ont aussi été blessées, l’une à la tête, l’autre à la hanche. » ⤵️
 
Le mois précédent, le 4 mars, un poney a été retrouvé mort à Neuvy-en-Sullias (Loiret). L’animal a été poignardé à plusieurs reprises et s’est vidé de son sang. A priori, pas d'oreille coupée même si l'une des photos est équivoque ⤵️
 
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Un mois plus tôt, en février 2020, on compte deux autres cas. Le 12, Gold, cheval d’un lycée agricole de Château-Salins (Moselle), tué et mutilé. Oreille en moins. Puis le 15, le trotteur Démon du Médoc. Amputé de son oreille droite. ⤵️
 
Apparemment, Démon du Médoc était une petite star dans le milieu hippique. Son massacre a été relayé dans la presse spécialisée et commenté sur les forums où quelques théories fleurissent. Acte d'un désaxé ? Vengeance ? ⤵️
 
Si l’on remonte à 2019 et 2018, on trouve d’autres sévices, cette fois localisés dans le Puy-de-Dôme. En juin, Oasis, jument de l’école nationale d’ostéopathie animale de Châtel-Guyon, découverte "un trou béant à la place de l’oreille droite" ⤵️
 
Et en décembre 2018, à Loubeyrat, la pouliche nommée First Avenue retrouvée morte, son oreille droite "coupée net". L’affaire n’a été médiatisée qu’à la lumière des suivantes. Ce qui laisse penser que certains cas peuvent passer en dehors des radars.
 
Si l’on remonte encore le temps, on trouve en août 2016 le cas de « Surprise » en Belgique. Ce poney de 19 ans s’est fait trancher l’oreille mais au moins son bourreau lui a laissé la vie sauve. chevalmag.com/Actualites/Div…!
 
On pourrait remonter encore plus loin. Je repense à ce cas de janvier 2014. Dans la Loire, aux portes de l’Auvergne, on retrouve alors un cheval massacré : étranglé avec une corde, œil amputé, crinière découpée et…oreille sectionnée.
 
Pour la petite histoire, c’est moi qui ai signé ce court article. Quelques heures après la publication, j’ai reçu l’appel d’un type persuadé qu’il s’agissait d’un rituel sataniste. A l’époque, des sites d’infos rapportaient des cas de l’autre côté de la Manche.
 
J’ai contacté le procureur d’Amiens, qui prend très au sérieux ces affaires. Il n’y a pas de groupe d’enquête sur l’ensemble des faits mais les parquets et gendarmeries s'échangent des infos sur les investigations. ⤵️
 
Une note a été diffusée au sein de la gendarmerie pour que les constatations sur d’éventuelles futures scènes de massacre soient réalisées avec minutie. Des rapprochements sont étudiés également avec d’autres violences commises à l’arme blanche sur des équidés. ⤵️
 
Mais pour le moment, les différents enquêteurs semblent buter sur un même obstacle : l’absence de mobile apparent. A suivre.
 
Actualisation : la Seine Maritime devient manifestement un « cluster » de mutilations. Outre le cas de Forges-les-Eaux (19 juin), il y a eu celui de Grèges le 6 juin dernier : une jument à la tête déchiquetée, oreille droite coupée.
 
Et France Bleu nous informe qu’il y aurait deux autres cas dans le département mais pour lesquels les propriétaires d’équidés n’ont pas porté plainte
 

Nouveau cas de mutilation sur un cheval : à Nouvion (Somme), hier, cette jument semble avoir reçu un coup de hache en pleine tête.

 

Pas d’oreille coupée cette fois : pas de lien avec la série actuelle ? C’est en tout cas le 4ème cas en Picardie.

 

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Révélation

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Encore un cas de mutilation : un poney égorgé et éventré, oreille droite coupée, à Saint-Germain-les-Arpajon (Essonne). Une plainte a été déposée. Les faits remontent à la nuit du 1er au 2 août 2020. Les enquêteurs sont prudents sur un éventuel lien avec la série de mutilations.

 

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Révélation

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C'est au moins le deuxième cas en "zone police". Neuf autres plaintes sont traitées par la gendarmerie depuis le début de l'année. Pistes creusées : un défi lancé sur internet ? Rite sataniste ? Fraudes à l’assurance dans certains cas ? Vengeances personnelles dans certains cas ?
 
Et encore un nouveau cas de cheval retrouvé mort avec une oreille coupée. Cette fois c’est à Cortambert (Saône et Loire), nous apprend @lejsl. Dixième enquête de la gendarmerie cette année sur de tels faits.
 
La scène a été d’une grande sauvagerie. Outre l’amputation de l’oreille droite, d’autres mutilations sur cette pouliche de 18 mois rappellent au moins un cas précédent en Picardie. (Sources proches de l’enquête)
 
Nouveau cas d’une jument massacrée, cette fois à Thoiria (Jura) : un œil arraché, une jambe mutilée.
 
C’est au moins le douzième cas depuis le début de l’année (sans compter les faits qui n’ont pas entraîné de plainte).

A lire les propriétaires d’équidés sur Facebook, c’est pas le moment de s’attarder devant un pré pour contempler des chevaux
 
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J’apprends à l’instant un nouveau cas : un cheval retrouvé mort, une oreille coupée, un œil aurait également été arraché. Ça s’est passé à Sainte-Colombe-sur-Gand (Loire) le 14 août dernier. Une enquête ouverte et confiée à la brigade de Balbigny.

 

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Le nouveau maire de Marsal démissionne deux mois et demi après son élection : "La charge est trop lourde"

 

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Pour ce cheminot de 39 ans, il a fallu choisir : "C'est vraiment la charge. La fleur au fusil, je m'étais dit pourquoi pas. Je voyais ça comme un boulot, quinze heures par semaine. Mais là, c'est du 24h/24. Vous avez vu tel administré qui vous a demandé ci ou ça, vous avez oublié, vous vous réveillez à deux heures du matin, en vous disant mince : ça déborde".

 

Maire 15 heure par semaine même pas un temps partiel.

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C'est aussi à dire que grâce à toutes les couches de ci et de ça rajoutées au fil des ans,

le maire se retrouve membre de plein de trucs ... qui se réunissent, qui pondent des rapports à lire, qui demandent de faire ci et ça.

Et aussi, les maires ont globalement pris l'habitude d'exécuter servilement absolument toutes les dingueries (nombreuses) que leur demandent l'état et ses administrations.

Là où il aurait fallu et ou il faudrait freiner un grand coup, ignorer, voire refuser, ils s'empressent hélas de mettre en oeuvre.

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Je surprend de temps en temps mon maire (1200 habitants) à s'occuper des espaces verts, à désherber et arroser les fleurs. Effectivement, la charge dans les petits bleds est particulièrement intense.

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C'est simple, ils n'ont pas le choix. Soit ils le font, soit ce ne sera jamais fait. Et puis quand t'es dans un petit village tout le monde te connait, donc tout le monde ose te demander des services, etc.

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Le truc surtout à lire son témoignage c'est que c'est quelqu'un qui ne sait pas dire non.

 

Et savoir dire non, à qui tu peux le faire, à qui tu ne peux pas le faire et comment le faire, c'est une qualité indispensable pour un homme politique, même au niveau de maire de village.

 

 

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Oui mais la pression sociale y est beaucoup plus forte que dans une grande ville où tu affiches bien ta date de permanence et que t'as une petite secrétaire toute gentille qui te verrouille tes RDV...

 

C'est quand même dur d'envoyer chier (façon de parler) à l'échelle de ces petits villages.

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N'oubliez pas que le maire est le seul élu à portée d'engueulades. C'est pourquoi, il est le seul personnage pour qui je vote encore.

 

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il y a 7 minutes, DiabloSwing a dit :

Au passage, notons que la députaillerie n'hésite pas à monter au créneau.

On les entend moins lorsqu'il s'agit de problèmes d'insécurité ou de justice, normalement domaine régalien. 

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A Reims, entre Dimanche et Lundi il y a eu une douzaine de bagnoles brûlées au Quartier Croix Rouge sur fond de trafic de drogues. Pour vous donner une idée Croix Rouge, c'est la tess locale ( les Kouachis habitaient là bas à une époque) accolée à la fac de lettres, quand je suis arrivé là bas le mot d'ordre était de pas se balader avec son ordi dans une malette à ordi parce que les auvergnats du quartiers attendaient les fins de cours pour dépouiller les gens sur le parking.

 

Bref,tour ça pour dire que c'est la joie en ce moment. La réaction de Arnaud Robinet ne s'est pas faite attendre avec le lot de gogoleries habituelles si vous voulez lire

https://www.google.com/amp/s/www.lunion.fr/id184221/article/2020-08-20/couvre-feu-suppression-des-allocations-les-mesures-envisagees-par-le-maire-de%3famp

 

 

Seulement là on a quelque chose d'un peu plus intéressant

 

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encouragé le gouvernement « à ouvrir une réflexion sérieuse sur le sujet de la légalisation du cannabis » sachant que « les trafics de stupéfiants sont à l’origine de tous ces règlements de compte ».

 

 

Après ça serait un peu plus crédible s'il avait pas validé l'amende forfaitaire de 200€ il y'a trois mois. 

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il y a 9 minutes, NoName a dit :

on a quelque chose d'un peu plus intéressant

Légaliser la vente et la conso du cannabis est effectivement une excellente chose. Mais croire que ça va pacifier l'ambiance dans les quartchiers, bof bof. Les prisons devraient logiquement se vider, (vente et conso) et c'est déjà bien, mais les actes de violence ne vont pas cesser par enchantement. Tous ceux qui en vivent vont continuer à se battre pour maintenir leurs marchés locaux officiels ou pas.

Il faudrait pour cela que des commerces officiels puissent ouvrir, genre épicerie/droguerie. Mais même dans ce cas, il faudra du temps, certains y perdront, et pas des plus gentils.

 

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Le 20/08/2020 à 07:04, Rübezahl a dit :

 

Et aussi, les maires ont globalement pris l'habitude d'exécuter servilement absolument toutes les dingueries (nombreuses) que leur demandent l'état et ses administrations.

Là où il aurait fallu et ou il faudrait freiner un grand coup, ignorer, voire refuser, ils s'empressent hélas de mettre en oeuvre.

 

C'est surtout que si le maire refuse de faire les conneries de l'Etat le préfet peut le faire à sa place et ce dernier peut même enclencher une procédure de destitution du maire.

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il y a 18 minutes, NoName a dit :

Je sais par des amis que dans le coin l'essentiel des violences Croix Rouge Wilson Kennedy sont liés au traffic d'herbe 

Oui oui, bien sûr, mais même dépénalisé, tu penses que les trafiquants vont faire du commerce tout mignon, comme ça, pouf ? Je dis pas qu'il ne faut pas le faire, hein. Mais penser que tout va se régler par la magie du marché, c'est un peu naïf. En tout cas au démarrage.

Ensuite, les actes de violence des camés pour trouver de la thune vont se réduire, si en trouver devient moins compliqué et moins cher, c'est vrai, mais faudra pas croire que en face, les vendeurs vont pas continuer à se foutre sur la gueule. Les relations commerciales entre fournisseurs ne vont pas être pacifiées comme ça

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"On n'est pas loin d'une guerre civile, si l'on continue comme ça" (Marianne)

 

Citation

Ensuite, dans la brume du 7 août, une manifestation est organisée « contre la délinquance, la racaille et l'insécurité ». Par la grâce de Facebook et du bouche-à-oreille, quelque 200 « excédés » défilent, attirant, en ce creux estival, les caméras de BFMTV, de TF1 et des médias de la « fachosphère », où l'on entend résonner leurs slogans : « La racaille dans le canal ! ».

 

Elle est loin l'époque d'Anthony Dupray à Pavalas ! 

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