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Aujourd'hui, en France


FabriceM

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Ils ont essayé, ils n’ont pas réussi et le train a un horaire de départ pour les centaines d’autres passagers. 
La SNCF ne dédommage pas vraiment les retards alors elle n’aurait rien à se faire dédommager. 
On garde son animal dans une caisse et on ne l’ouvre pas dans la gare. 

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11 minutes ago, Lancelot said:

Ce n'est pas un génocide mais ils n'avaient personne avec 5 minutes pour récupérer le bidule ? Il doit bien y avoir des protocoles en place au cas où c'est une personne qui tombe sur les rails. Quitte à se faire dédommager salement par les propriétaires pour leur négligence et le temps perdu. Bref encore une histoire où sans plus de détail je pars du principe que tout le monde est con.

Les faits sur lesquels tous s'accordent:

-Le chat s'enfuit et se réfugie sous le train.

-La propriétaire va parler au personnel en gare pour dire qu'elle a perdu son chat.

-Le train part à l'heure et écrase le chat.

 

Version de la SNCF:

 

-Si le chat avait disparu nous n'avions aucune idée de là où il était.

 

Version Propriétaire:

 

-On savait mais ils ont refusé de reculer le départ du train pour un chat.

 

 

Sinon, un protocole existe mais pour des animaux de taille mouton.

Pour des animaux plus petit il n'y a rien.

(si on devait arrêter les trains pour chaque rat sur les rails... ).

 

 

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Il y a 10 heures, Lancelot a dit :

Ce n'est pas un génocide mais ils n'avaient personne avec 5 minutes pour récupérer le bidule ?

 

Vas-y chercher un chat caché sous un train. Je te regarde. Et si tu mets moins de 5 minutes, tu as une caisse de bière.

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Citation


https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/mort-d-un-adolescent-apres-avoir-pris-un-bain-avec-son-telephone-portable-a-marseille-2261317.html

Pas la premiere fois que j'entends parler de tels accidents mais je n'ai pas vraiment vu d'explication convainquante. Qu'est ce qui peut expliquer ca ? Car en theorie 5V ne pose pas de probleme meme sous l'eau, il y a normalement isolation galvanique entre le 220AC et le 5V DC en sortie ect Et s'il y a defaut d'isolation galvanique et electrocution le disjoncteur differentiel ne devrait-il pas sauter ?

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5 hours ago, Salim32 said:


https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/mort-d-un-adolescent-apres-avoir-pris-un-bain-avec-son-telephone-portable-a-marseille-2261317.html

Pas la premiere fois que j'entends parler de tels accidents mais je n'ai pas vraiment vu d'explication convainquante. Qu'est ce qui peut expliquer ca ? Car en theorie 5V ne pose pas de probleme meme sous l'eau, il y a normalement isolation galvanique entre le 220AC et le 5V DC en sortie ect Et s'il y a defaut d'isolation galvanique et electrocution le disjoncteur differentiel ne devrait-il pas sauter ?

- sous l'effet du court-circuit, le chargeur a pu chauffer, et perdre son isolation galvanique,

- surtout si on ajoute l'humidité ambiante, qui peut faciliter le court-circuitage (bain chauf avec plein de vapeur?)

- et un chargeur un peu cheap, voire endommagé

 

et puis même à 5v, il peut y avoir danger, suivant le courant dispo (et la résistance du corps).

et si le courant est assez élevé, il peut provoquer un arret cardiaque avant que le différentiel saute.... (+ vieux différentiel, vieille installation?)

 

ne rien charger et ne rien utiliser dans le bain, consigne de base je dirais... 

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L'association Anticor perd son agrément judiciaire (techniquement, il ne lui sera plus possible de voir les dossiers en justice):

Visiblement à la suite de bisibilles internes.

 

https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/l-association-anticor-perd-son-agrement-lui-permettant-d-agir-contre-la-corruption-et-cela-ulcere-la-gauche_219648.html

 

 

 

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À peine sortis de l’école, le burn-out des jeunes diplômés

 

Citation

« Ces deux derniers mois, j’ai pleuré chaque soir en rentrant du travail », confie Manon*, récemment diplômée d’une école de journalisme. Elle qui rêve de son métier depuis qu’elle a 12 ans, avait malgré les stages « une vision idéalisée du métier ». En entreprise pendant son alternance, elle ne pensait qu’à une chose : retrouver les bancs de l’école. En cause, une hiérarchie qui se fait sentir et ses propositions jamais acceptées. Celle qui aime sa liberté, créer et proposer des idées est propulsée dans un univers qu’elle n’apprécie pas.

[...]

Comme Manon, depuis la crise sanitaire, plus de la moitié des 18-24 ans s’estime être davantage en recherche de sens et d’engagement dans le cadre de leurs études ou de leur vie professionnelle. Martin* a, lui aussi, vécu cette perte de sens que ressent aujourd’hui Manon. Diplômé d’une école de commerce réputée et d’une école d’ingénieur, il a très récemment terminé sa licence de droit en parallèle de son poste dans le marketing qu’il qualifie de « bullshit job ». « J’ai toujours été très angoissé par la vie professionnelle. Alors, j’ai tout fait pour repousser ce moment. C’est compliqué de quitter un environnement très confortable ». En septembre prochain, Martin espère être admis en licence de philosophie. « Ça a été un choc quand je suis entré dans le marketing. »
[...]

Pour Daphnée Breton, psychologue du travail : « On attend de ces jeunes qu’ils soient comme des moutons à cinq pattes, qu’ils soient les meilleurs. Ça leur provoque des craintes, alors ils cherchent à acquérir toujours plus de connaissances académiques pour reculer ce moment ». Ce cumul d’études, Michèle Ferrier-Barbut l’a constaté dans ses recherches, « c’est une façon de repousser l’entrée sur le monde du travail, car il faut être force de proposition en entreprise. Les jeunes veulent garder cet espèce de cocooning qu’il y a dans les universités, le travail doit être le continuum d’une vie personnelle épanouie », souligne-t-elle.
[...]

Pour certains jeunes, la pandémie de Covid-19 a été la goutte de trop. « C’est un peu le parcours du combattant, rien que le fait de se lever… « , a décrit Julien. Alors qu’il allait rentrer en master à Sciences Po Bordeaux, il a tout arrêté. [...] Le lendemain de ce fameux exposé, juste avant les vacances de la Toussaint, marque son dernier jour à l’école. La suite s’enchaîne entre les urgences psychiatriques et les anti-dépresseurs. « J’ai tenté de reprendre les études, mais ça n’a pas marché. Si on me parle de rendu, d’emploi du temps… ça m’angoisse », explique Julien. Aujourd’hui, toujours sous anti-dépresseurs, il s’est tourné vers un service civique où il y a trouvé « du sens. Je me fais de l’argent, sans détruite ma santé »..

[...]

Pour Agathe* aussi tout a commencé pendant la pandémie. « J’ai pu finir mes études et ç'a été la chose la plus dure de ma vie. J’ai fait de grosses crises de nerf, je me grattais beaucoup, je restais dans mon lit pendant des heures à ne rien faire. J’ai développé une anxiété sociale. » Son stage de fin d’études dans un cabinet de notaire l’a « dégouté du travail ». « J’ai réalisé que je ne me définissais pas comme le monde du travail le voulait. Je ne voulais pas ne pas avoir de temps pour moi, je ne me voyais pas entrer dans ce moule », ajoute-t-elle.

 

Pour r/AntiTaff :D

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15 hours ago, Tramp said:

Le problème d’anticor c’est que s’ils ont quelques combats sympathiques, c’est quand même essentiellement de gros gauchistes. 

Possible que ce soit la raison de leurs problèmes actuels.

 

J'ai vu un LREM et un RN avoir le même discours:

"Nous n'avons pas besoin d'association pour lutter contre la corruption dans un état de droit. Nous avons tous les moyens pour lutter contre".

 

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13 hours ago, Adrian said:

Plusieurs éléments intéressants là dedans. Déjà on constate les dégâts de la réponse politique au covid sur la santé mentale, et on n'a pas fini d'en entendre parler.

Ensuite pour "Manon" c'est le cas classique du choc entre fantasme et réalité. Elle s'imaginait, en tant que novice, être immédiatement entendue et respectée avec le pouvoir de décider de ne bosser que sur des trucs qui l'intéressent. Normalement c'est une occasion de mûrir, d'utiliser cette opportunité pour apprendre la réalité du métier, acquérir les compétences nécessaires à la réalisation de ses ambitions, ou au pire admettre que sa vision idéalisée est impossible à réconcilier avec les faits et se reconvertir, mais là elle préfère rester en souffrance plutôt que de lâcher quoi que ce soit.

La gueule du parcours de Martin est bizarre : école d'ingé into école de commerce into licence de droit into licence de philo ? Et avec son supposé diplôme d'ingé le job alimentaire qu'il a trouvé c'est "dans le marketing" ? Je sens la tentative d'enfumage. Quelqu'un qui ne veut pas quitter l'université, ce qu'il fait ce n'est pas enchaîner des formations en recommençant à chaque fois depuis le début, mais pousser jusqu'au doctorat pour faire de la recherche (j'en sais quelque chose).

Et bien sûr les experts sont à côté de la plaque. "On attend de ces jeunes qu’ils soient comme des moutons à cinq pattes, qu’ils soient les meilleurs", non on attend d'eux qu'ils fassent le boulot qu'on leur demande mais c'est difficile quand ils veulent brûler les étapes et perçoivent toute contrainte comme le signe d'un "bullshit job". "Les successions de crises, climatique, économique et sanitaire, ont généré des problèmes en termes de perspectives", ben voyons, ce n'est pas de notre faute de leur avoir mis cette merde dans la tête, c'est juste le monde qui est comme ça. "Ils ont envie d’apporter quelque chose socialement et environnementalement" et rien qu'avec cette phrase je comprends que tu fais partie du problème. "Avant, avec les métiers passions, on s’oubliait soi-même, mais aujourd’hui, les jeunes ne veulent plus être mal traités alors, on demande aux entreprises de prendre en compte les questions d’estime de soi" donc tu veux les avantages d'un métier passion sans les inconvénients. Et on revient sur le cas de Manon où, si elle ne veut rien lâcher, c'est qu'elle espère au fond que c'est la réalité qui va céder à son caprice, ce qui est "la prochaine révolution du monde du travail" selon l'experte. Réjouissant.

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il y a 27 minutes, Lancelot a dit :

La gueule du parcours de Martin est bizarre

 

École d'ingénieur de second rang suivi d'un master spécialisé dans une école de commerce du top 10 parce que ça le gavait de faire de la SII. Comme il s'emmerdait au boulot, il a dû faire comme moi, une licence de droit à distance avec admission directe en L3.

 

Les diplômes universitaires sont devenus assez simples pour en avoir 3 ou 4 à 25 ans.

 

il y a 27 minutes, Lancelot a dit :

Ensuite pour "Manon" c'est le cas classique du choc entre fantasme et réalité.

 

C'est vachement dur. Les deux premières années de carrière doivent être intégralement destinées à fuir les équipes où les gens parlent de foot.

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il y a 28 minutes, Lancelot a dit :

ce qui est "la prochaine révolution du monde du travail" selon l'experte

 

Honnêtement, le conseil en RH et une bonne partie des RH sont des clowns.

 

Les jeunes demandent deux choses : du salaire, et de la reconnaissance sous forme de plan de carrière. Et en fait, les vieux demandent pareil. Et au lieu de bosser individuellement sur chaque profil pour dire : combien il vaut ? Quelles perspectives de carrières pertinente on peut lui donner ? Et d'aller faire pression sur le management pour sortir les sous et réaliser les plans de carrière...

Ben ça ne bosse pas et invente des concepts fumeux sur ce que veulent les jeunes ; et que gnagnagna il faut que les managers organisent des afterworks et qu'on fasse des journées à aider les sans abris.

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7 hours ago, Bézoukhov said:

 Quelles perspectives de carrières pertinente on peut lui donner ? 

Je suis septique comme une fosse sur point. Je ne pense pas qu'un plan à x années avec montée d'échelons soit si pertinent pour un jeune. Ce que je vois en data c'est que les jeunes veulent faire du state of the art, et se retrouvent sur du legacy à compter des sous ou des clients.

 

(Mais je suis biaisé, je suis un vieux mercenaire qui va voir à gauche à droite où l'herbe est plus verte.)

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il y a une heure, Bézoukhov a dit :

Et c'est pour ça qu'il faut que les RH bossent ;)

Et si elles ne le font pas, autant externaliser toute la fonction. 

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Il y a 19 heures, Bézoukhov a dit :

Quelles perspectives de carrières pertinente on peut lui donner ? Et d'aller faire pression sur le management pour sortir les sous et réaliser les plans de carrière...

Un plan de carrière ?!? 

1. S'il fallait prévoir un plan de carrière pour tout le monde on ne s'en sortirait pas. On prévoit pour ceux qui apportent de la valeur. Pour les autres on fait semblant. Et c'est d'ailleurs pour cela que les RH inventent des trucs débiles. Ils ne sont pas moins compétents que les autres, on leur demande de faire quelque chose d'irrealisable.

2. Qu'ils fassent leurs preuves avant de prétendre à quoi que ce soit. Depuis quand on réclame des trucs quand on ne sait rien faire ? Qu'ils montrent qu'ils sont capables d'apporter quelque chose de concret et alors on verra ce qu'on peut faire avec eux

3. D'accord avec @Lanceloton leur a bourré le crâne en leur laissant penser qu'en étant des moutons ils sont disruptifs. Comment voulez vous qu'ils comprennent quelque chose à la réalité ? On leur dit a tout bout de champ qu'il faut changer le monde et qu'ils ont bien raison de militer pour la planète et que la génération d'avant - c'est à dire leurs chefs - sont les responsables de tous les malheurs du monde actuels. Voilà le résultat, et après on vient expliquer que c'est la faute des RH. Ils sont obligés de faire avec ce qu'ils ont.

 

Virez moi toutes ces aides et autres subventions et ils arrêteront ce chouiner.

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il y a 27 minutes, BirdyNamNam a dit :

on leur demande de faire quelque chose d'irrealisable

 

Oui, le nombre de personnes que j'ai pu récupérer en faisant le job qu'aurait dû faire la RH montre que ce n'est pas vraiment irréalisable.

 

il y a 29 minutes, BirdyNamNam a dit :

On prévoit pour ceux qui apportent de la valeur.

 

Bien sûr. Et donc va demander comment on définit "ceux qui apportent de la valeur", en dessous du niveau cadre dirigeant (ou de l'antichambre de ce niveau). C'est la première étape. Et je n'ai jamais vu aucun grand groupe avoir ne serait-ce qu'une stratégie là-dessus.

 

Bon, un des problèmes qu'on a en Europe, c'est aussi que la fonction RH est aspirée par la négociation sociale. Et faire plaisir à des syndicats qui ne sont plus qu'au service de leur électorat de branleurs-boomers, ça prend du temps qui n'est pas utilisé à faire marcher le reste de l'entreprise [et ça interdit la mise en place d'une méritocratie affichée].

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il y a 32 minutes, BirdyNamNam a dit :

Qu'ils fassent leurs preuves avant de prétendre à quoi que ce soit.

 

Y a un truc important dans ce que j'appelle un "plan de carrière", qui n'est absolument pas un chemin tout tracé. C'est expliquer aux gens quelles sont les preuves qu'il faut faire. C'est normal que ces gamins soient perdus, quand il n'y a plus vraiment de système qui leur explique ce qu'ils doivent apprendre avant de faire autre chose.

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Il y a 2 heures, BirdyNamNam a dit :

2. Qu'ils fassent leurs preuves avant de prétendre à quoi que ce soit. Depuis quand on réclame des trucs quand on ne sait rien faire ? Qu'ils montrent qu'ils sont capables d'apporter quelque chose de concret et alors on verra ce qu'on peut faire avec eux


Sauf que les RH ne font pas ça du tout. Ou plutot si tu as raison : c’est on verra ie cause toujours. Le gars qui apporte quelque chose, à la fin il se retrouve mis dans le même sec que les glandeurs et leur seule façon de progresser c’est de partir ailleurs. Et derrière tu te prends un incident opérationnel à 5 millions d’euros. 

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59 minutes ago, Bézoukhov said:

[et ça interdit la mise en place d'une méritocratie affichée].

 

57 minutes ago, Bézoukhov said:

C'est normal que ces gamins soient perdus, quand il n'y a plus vraiment de système qui leur explique ce qu'ils doivent apprendre avant de faire autre chose.

Bonne remarque, qui s'applique encore plus peut être durant l'éducation. On n'est pas sortis de l'auberge.

 

Dans mon boulot ça se traduit concrètement par des doctorants qui ont tout plein de grandes idées sur la crise de la science, pourquoi tout le système est pourri, personne ne comprend rien et il faudrait réformer tout ça, mais à côté de ça ils n'ont aucune motivation de bosser au sein d'un tel système. Ils passent leur temps à se plaindre, à broyer du noir, comparé aux autres ils n'ont aucune niaque pour faire avancer leur projet, c'est très difficile de leur apprendre des trucs.

Généralement ils quittent la recherche à moyen terme (et c'est là qu'intervient ma théorie du complot que tout le foin autour de la "crise de la science" est en fait une vaste opération cachée d'écrémage).

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Il y a 4 heures, Lancelot a dit :

 

Bonne remarque, qui s'applique encore plus peut être durant l'éducation. On n'est pas sortis de l'auberge.

 

Dans mon boulot ça se traduit concrètement par des doctorants qui ont tout plein de grandes idées sur la crise de la science, pourquoi tout le système est pourri, personne ne comprend rien et il faudrait réformer tout ça, mais à côté de ça ils n'ont aucune motivation de bosser au sein d'un tel système. Ils passent leur temps à se plaindre, à broyer du noir, comparé aux autres ils n'ont aucune niaque pour faire avancer leur projet, c'est très difficile de leur apprendre des trucs.

Généralement ils quittent la recherche à moyen terme (et c'est là qu'intervient ma théorie du complot que tout le foin autour de la "crise de la science" est en fait une vaste opération cachée d'écrémage).

Mais a quel coût ! Plutôt que de s'en débarrasser rapidos ils passent un temps fou à partir voire pire ils restent faute de mieux et pourrissent ce qui marche encore.

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Il y a 4 heures, Tramp a dit :


Sauf que les RH ne font pas ça du tout. Ou plutot si tu as raison : c’est on verra ie cause toujours. Le gars qui apporte quelque chose, à la fin il se retrouve mis dans le même sec que les glandeurs et leur seule façon de progresser c’est de partir ailleurs. Et derrière tu te prends un incident opérationnel à 5 millions d’euros. 

C'est vrai que ça existe. Une organisation qui fait cela merite ce qui lui arrive. Je l'ai beaucoup vu. Quand on n'ose pas discriminer, on court à sa perte.

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Il y a 4 heures, Lancelot a dit :

(et c'est là qu'intervient ma théorie du complot que tout le foin autour de la "crise de la science" est en fait une vaste opération cachée d'écrémage)

Tu voudrais un peu développer ?

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2 hours ago, Rincevent said:

Tu voudrais un peu développer ?

L'aspect théorie du complot est farfelu, mais le résultat de tout ça est largement que les personnes peu motivées, mentalement pas assez résistantes ou trop susceptibles à la propagande sont incitées à aller voir ailleurs. Ou au pire se retrouvent à emmerder le monde dans des poches faciles à identifier et ignorer (genre les départements de "méta-science").

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Le 24/06/2023 à 15:43, Lancelot a dit :

on attend d'eux qu'ils fassent le boulot qu'on leur demande mais c'est difficile quand ils veulent brûler les étapes et perçoivent toute contrainte comme le signe d'un "bullshit job"

 

Le 24/06/2023 à 15:43, Lancelot a dit :

et rien qu'avec cette phrase je comprends que tu fais partie du problème.

Tu entends quoi par là ? 

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