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FabriceM

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Le Monde.fr - Comptes cachés : Serge Dassault condamné à 5 ans d’inéligibilité et 2 millions d’euros d’amende

Le PDG du groupe Dassault est condamné pour avoir dissimulé au fisc des dizaines de millions d’euros pendant quinze ans. Il va faire appel.

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/02/02/comptes-caches-serge-dassault-condamne-a-5-ans-d-ineligibilite-et-2-millions-d-euros-d-amende_5073490_1653578.html

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C'tait 5 000 dans mes souvenirs

 

 

mais bon ça change pas grand chose au chimilib...au chmibili...au cmilibi...au truc. Et Hollande fait partie des super-super-riches au vu de ses propres catégories, ce qui devrait dans un monde normal être mi lol en barre mi facepalmique mais qui ne semblait pas avoir choqué grand monde à l'époque de lafinancemonennemi

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lafinancemonennemi

J'arrive toujours pas à comprendre comment ils ne se rendent pas compte que les états et leurs emprunts sont la principale source de pouvoir de la "finance".

(enfin Mélanchon se fait un peu chambrer quand il emprunte pour ses campagnes mais c'est tout.)

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J'arrive toujours pas à comprendre comment ils ne se rendent pas compte que les états et leurs emprunts sont la principale source de pouvoir de la "finance".

(enfin Mélanchon se fait un peu chambrer quand il emprunte pour ses campagnes mais c'est tout.)

Parce qu'ils pensent (en tout cas, disent) que ce n'est pas l'État qui emprunte mais les sales riches qui empruntent à travers l'État et font reposer la charge sur le pauvre petit peuple.

Alors que si l'État était contrôlé par les bonnes personnes...

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J'arrive toujours pas à comprendre comment ils ne se rendent pas compte que les états et leurs emprunts sont la principale source de pouvoir de la "finance".

(enfin Mélanchon se fait un peu chambrer quand il emprunte pour ses campagnes mais c'est tout.)

 

 

Parce qu'ils pensent (en tout cas, disent) que ce n'est pas l'État qui emprunte mais les sales riches qui empruntent à travers l'État et font reposer la charge sur le pauvre petit peuple.

Alors que si l'État était contrôlé par les bonnes personnes...

 

 

Les libéraux oublient trop souvent une composante essentielle de la politque parce qu'ils l'abordent trop souvent avec une mentalité de petit comptable de province : c'est l'efficacité symbolique, comme n'importe quel rituel.

Les étatistes l'ont bien compris et c'est pour ça qu'ils gagnent toutes les batailles.

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Les libéraux oublient trop souvent une composante essentielle de la politque parce qu'ils l'abordent trop souvent avec une mentalité de petit comptable de province : c'est l'efficacité symbolique, comme n'importe quel rituel.

Les étatistes l'ont bien compris et c'est pour ça qu'ils gagnent toutes les batailles.

 

Je ne sais pas si les libéraux échouent à formuler leur doctrine d'une manière qui lui donne une efficacité symbolique simplement par manque du genre de talent rhétorique nécessaire (parce qu'ils auraient des mentalités de petits comptables de province), ou parce que cette doctrine se prête moins facilement à ce genre de poétisation, ou parce que le style rhétorique originel du libéralisme (je ressasse toujours la conf de McCloskey) n'a plus d'écho culturellement et doit être réadapté, ou bien parce que l'éthique intellectuelle des libéraux (qui est peut-être aussi celle des petits comptables de province) les incite à éviter des formulations qui leur semblent abuser d'autres ressorts que de ceux qui relèvent de l'argumentation logiquement rigoureuse, et qui leur semblent ainsi tromper leur auditoire.

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Les libéraux : leodagan-est-trop-gentil_o_6878267.jpg

Faudrait passer le cap Mélenchon : raconter tellement de conneries que les deconneurs &co ne prennent même plus le temps de les debunker, et s'attirer par là même la douce sympathie condescendante de Ruquier.

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Faudrait passer le cap Mélenchon : raconter tellement de conneries que les deconneurs &co ne prennent même plus le temps de les debunker, et s'attirer par là même la douce sympathie condescendante de Ruquier.

 

Le pire c'est que c'est pas loin d'être ça. Quand tu arrêtes d'essayer de jouer au jeu de la vérité et de la cohérence (ce vieux jeu grec), les gens arrêtent progressivement de te juger sur ce critère.

 

C'est une observation qui a quasiment de la profondeur anthropologique.

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Je ne sais pas si les libéraux échouent à formuler leur doctrine d'une manière qui lui donne une efficacité symbolique simplement par manque du genre de talent rhétorique nécessaire (parce qu'ils auraient des mentalités de petits comptables de province), ou parce que cette doctrine se prête moins facilement à ce genre de poétisation, ou parce que le style rhétorique originel du libéralisme (je ressasse toujours la conf de McCloskey) n'a plus d'écho culturellement et doit être réadapté, ou bien parce que l'éthique intellectuelle des libéraux (qui est peut-être aussi celle des petits comptables de province) les incite à éviter des formulations qui leur semblent abuser d'autres ressorts que de ceux qui relèvent de l'argumentation logiquement rigoureuse, et qui leur semblent ainsi tromper leur auditoire.

 

Je pense que ce qui explique, du moins en partie, le succès du libertarianisme, c'est son approche "live and let live".

L'affiche du PLIB belge pour ça était un petit coup de génie marketing, si cela n'a eu qu'un échos très limité, je pense que c'est plus du au bricolage inhérant à une petite structure amatrice mais si le Plib avait la force de frappe d'un PTB, par exemple,  ça aurait eu un tout autre écho.

 

Je ne suis pas convaincu par l'explication culturelle, à moins de penser qu'on serait culturellement étatiste. La méfiance envers l'Etat était la norme jusqu'à l'avènement du socialisme et sa longue marche à pied qui a duré un siècle, disons avant les début de la 3eme république et l'après guerre, avec le coup de pouce du front pop'.

L'étatisme s'embarasse peu des faits, il fait penser et laisse penser qu'il fait le bien, qu'il est nécéssaire et que sans cela, homo homini lupus est

 

On parle trop souvent de populisme dans tous les sens mais la vraie efficacité de la politique est elle est symbolique. Elle soulève les foules, elle fait se réunir des millions de gens dans les rues et sur les places, elle créent des élans. Obama, du symbole. Le cirque des roses au panthéon mittérandien, du symbole.

D'une efficacité redoutable. "Sans nous, c'est la faim, la soif, la guerre", alors on pardonne les erreurs, les accros. Le prochain sera le bon. C'est messianique.

La réponse libérale "on va baisser les impots et diminuer les fonctionnaires", en plus d'être un dévoiement du libéralisme historique parce qu'on se sert d'une vulgate economiciste comme marteau de mousse pour dégager la composante philosophique et juridique des fondement libéraux, on passe pour des fillonistes avides de fric.

A qui ça parle ? Aux medecins bourgeois proches de leurs sous, aux banquiers de province trop loin du pouvoir pour bénéficier de ses largeurs, à quelques indépendants qui crèvent sous les épreuves fistale et normatives de l'étatisme. La masse, le libéralisme de comptable, elle s'en masse le jonc et à raison.

Vivre et laisser vivre, faire rêver, rendre le pouvoir aux gens, mélenchoniser le libéralisme, lui donner une symbolique qui, faisant rêver sera son efficacité, oui. Est-ce culturel ? Mais non. Conjoncturel peut-être.

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Faits divers en France: attaque à la machette sur une patrouille de militaire au Louvre.

 

 

Caseneuve propose de créer des patrouilles de protection des patrouilles vigipirate.

Leroux propose le classement des machettes en arme de catégorie A, interdit à la vente et à la détention.

La commission européenne  propose la fermeture de tous les jardiland responsables du trafic de machettes.

Sarkozy demande l'enferment préventif de ceux qui consultent les sites faisant l'apologie du jardinage.

 

 

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C'est con mais plus courageux que les autres enflures de son acabit.

Au moins, on saura que les chargeurs sont opés et que les militaires savent abattre un mec sans abattre toute la foule autour.

Coup de bol. 5 balles de FAMAS ça traverse.
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Ce sont des fanatisés, pas des êtres rationnels et donc pas des cons. Des fanatisés

 

Quand tu cherches le martyr ça peut être un bon moyen. En plus ça suit clairement le schéma de martyr qu'on a vu en Israël non?

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On parle trop souvent de populisme dans tous les sens mais la vraie efficacité de la politique est elle est symbolique. Elle soulève les foules, elle fait se réunir des millions de gens dans les rues et sur les places, elle créent des élans. Obama, du symbole. Le cirque des roses au panthéon mittérandien, du symbole.

D'une efficacité redoutable. "Sans nous, c'est la faim, la soif, la guerre", alors on pardonne les erreurs, les accros. Le prochain sera le bon. C'est messianique.

La réponse libérale "on va baisser les impots et diminuer les fonctionnaires", en plus d'être un dévoiement du libéralisme historique parce qu'on se sert d'une vulgate economiciste comme marteau de mousse pour dégager la composante philosophique et juridique des fondement libéraux, on passe pour des fillonistes avides de fric.

A qui ça parle ? Aux medecins bourgeois proches de leurs sous, aux banquiers de province trop loin du pouvoir pour bénéficier de ses largeurs, à quelques indépendants qui crèvent sous les épreuves fistale et normatives de l'étatisme. La masse, le libéralisme de comptable, elle s'en masse le jonc et à raison.

Vivre et laisser vivre, faire rêver, rendre le pouvoir aux gens, mélenchoniser le libéralisme, lui donner une symbolique qui, faisant rêver sera son efficacité, oui. Est-ce culturel ? Mais non. Conjoncturel peut-être.

 

Tout à fait d'accord. Pour le dire d'une formule: le libéralisme aurait besoin d'un zeste de passion romantique pour réchauffer les eaux glacées de son rationalisme analytique. Pour ça, le retour à Condorcet me semble indispensable (certains discours de Tocqueville claquent aussi):

« On ne subjugue point une nation de vingt-six millions d'hommes qui veut rester souveraine et libre. »

« Détestons les coupables, éclairons ceux qui sont égarés, restons unis avec des frères qui, comme nous, veulent l'égalité et la liberté. »

« C'est à cette liberté, c'est à cette égalité que nous avons fait tous les sacrifices ; aucun de nous ne s'occupe plus ni de ses intérêts, ni de sa vie, ni de son bonheur personnel, ni même de sa gloire.

Assurons-nous donc de laisser à nos enfants ce précieux héritage. »

-Condorcet, Sur la nécessité de l'union entre les citoyens, septembre 1792.

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