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École & éducation : Le temps des secrets


Messages recommandés

il y a 9 minutes, poney a dit :

Probablement pas les chefs par contre.

 

Clain n'a pas vraiment cherché à faire d'études il me semble ; ça n'apparaît dans aucune de ses biographies en tout état de cause. Abaaoud a vaguement été scolarisé à Uccle à un moment ; dans le genre collège d'élite, ça se tient. Benghalem, je crois que c'était un petit racaillou devenu bandit.

Pour les noms de "cerveaux" les plus connus.

 

il y a 18 minutes, poney a dit :

Note aussi que la distinction n'est pas entre studieux et non studieux. Il dit très clairement  dans l'article que la distinction se fait entre bon et mauvais lycée. 

Un bon élève, studieux, de mauvais lycée qui se rend compte à 18 ans qu'on lui a mentionné, qu'il n'est bon a rien et qu'il se retrouve relégué peut devenir islamisé parce qu'il y voit un échappatoire. 

 

Dans le texte, il parle des rêves cassés des élèves "méritants" des mauvais lycées. Je pointais simplement le fait qu'entre ces élèves méritants et ceux qui n'étaient pas méritants dans ces mauvais lycées, il faudrait montrer que les premiers sont plus touchés par l'islamisme.

 

Sur cette distinction entre bon et mauvais lycée, c'est vraiment important de noter que Humières parle de sa position d'agrégé de lettres (qui doit d'ailleurs être assez proche de ton milieu professionnel). Effectivement, si tu n'es pas dans les rails à 16 ans, c'est très dur de rattraper le retard pour l'ENS, les Chartes, l'ENA ou l'agrégation (et grosso modo, c'est les seuls débouchés des études de lettres hein). Ça commence à être moins vrai quand on s'oriente vers les études techniques, déjà parce qu'en dehors de Normale/X/Centrale/Mines, il y a des milliers de places dans des écoles de bon niveau. Et si tu es plus littéraire, il y a le droit (c'est assez amusant de se balader dans les rues et de regarder les plaques d'avocat ; on trouve de nombreux noms féminins à consonance maghrébine).

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  • 2 weeks later...

Le premier est vraiment cool. Après le second on se fait un peu chier et le troisième part dans des délires grandiloquents rétrospectivement assez ridicules avant de se terminer dans la gnangnantise la plus absolue.

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«Ce ne sont pas des égoïstes ou de mauvais citoyens». Ouf, on a eu peur. 

Pour le coup, ce ne sont que des atermoiements de bobos qui pleurent sur le sacrifice de leurs idéaux de solidarité alors que bon nombre de parents se damneraient pour avoir les moyens de mettre leurs enfants dans le privé. C'est presque indécent d'écrire des choses pareilles. Prions pour les pauvres enfants des journalistes de Libération ne souffrent pas trop de leur belle éducation et de ce terrible entre-soi. C'est un sacerdoce d'être un être éclairé et conscientisé. 

  • Yea 1
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Well c'est pas non plus hors de prix le privé sous contrat (même si c'est un effort c'est sur surtout si on a pas mal d'enfants), du coup cette historie m'a rappelé l'existence en France de gens qui veulent supprimer l'école privée, je me souviens de vieux débats là-dessus...

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Il y a 10 heures, Bézoukhov a dit :

Le buzz du jour : http://www.liberation.fr/debats/2018/01/17/les-parents-dechires-par-l-ecole_1623163

Ils sont mignons ; je crois que les journalistes sont un peu perdus ; c'est zarbi.

Roooooh, les povtichous qui découvrent avec effroi la dure réalité des conséquences de ce qu'ils défendaient  âprement ! Bien fait pour leur gueule, na !

Récemment, j'ai eu affaire (vente leboncoin) à un couple venu s'installer dans mon bled : artistes danseurs, ils habitaient à Paris dans un arrondissement multicul, et ont flippé grave alors que leur fille ainée devait entrer au collège. Ils ont vendu leur appartement  de 46 m2 10000euros le m2 et avec le pognon ils ont pu acheter 3 fois plus grand..... vive les lois du marché !

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Il y a 4 heures, Fagotto a dit :

Well c'est pas non plus hors de prix le privé sous contrat (même si c'est un effort c'est sur surtout si on a pas mal d'enfants), du coup cette historie m'a rappelé l'existence en France de gens qui veulent supprimer l'école privée, je me souviens de vieux débats là-dessus...

supprimer/entraver l'école privé, c'est un débat permanent (depuis des décennies au moins).

Et chaque génération son alibi, aujourd'hui : le terrorisme.

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13 hours ago, Romy said:

«Ce ne sont pas des égoïstes ou de mauvais citoyens». Ouf, on a eu peur.

 

Tu coupes la fin du paragraphe et c'est bien dommage car l'explication est drôlissime :

" Ce ne sont pas des égoïstes ni de mauvais citoyens. Mais ils tranchent désormais en faveur d’une solidarité restreinte, la solidarité intergénérationnelle en faveur de leur enfant, au détriment d’une solidarité publique."

Ouf, ils sont toujours solidaires : solidaires avec leur enfant. :lol:

 

Donc quand un bourge de droite envoie son enfant en école privé, il fait preuve d'égoïsme, mais quand un bobo de gauche envoie son enfant en école privé, il fait preuve de solidarité intergénérationnelle.

  • Yea 11
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Première phrase : 

 

Citation

C’est un iceberg que personne ne voit venir. 

 

 

Oué...

 

Tout le monde le sait depuis 20 ans sauf les bobos.. que dis-je 20 ans...

 

Mes beaup' qui se sont installés il y a 30 ans en banlieue y étaient confrontés, ils se sont disputés avec pas mal d'amis qui trichaient pour envoyer leurs gosses dans les beaux quartiers, eux avaient décidé de changer leur école en s'y investissant, en donnant des rattrapages, en s'occupant de leurs enfants qu'ils puissent réussir. Et ça a plus ou moins bien marché.

Bref, rien de nouveau. Libération qui redécouvre l'Amérique, c'est rigolo

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Je ne sais pas si cet article est encourageant (il fait état d'une situation bien connue) ou triste (il a quinze trains de retard : tout le monde sait que t'as un effet ghetto et que les gens évitent d'y envoyer leurs gosses). J'ajoute, de mon expérience personnelle, que même les prolétaires évitent certains établissements s'ils peuvent : j'ai triché avec la carte scolaire (tout seul, comme un grand, ce qui me surprend rétrospectivement pour un adolescent en 3ème) en sélectionnant soigneusement mes options pour arriver au lycée à Levallois-Perret (en choisissant "Informatique et Système de Production", qui consiste notamment à savoir programmer des machines-outils pour bosser à l'usine -c'est ironique, pour aller dans un lycée bourgeois, de devoir choisir une telle option, je trouve-) ; ma tante (qui s'occupe de gamins à la crèche) et mon oncle (chauffeur-taxi) ont mis leurs trois gosses dans le privé.
Ma copine (mère femme de ménage, père maçon) a fait ses études secondaires dans le privé aussi.

Ces stratégies-là, elles existent depuis plus de 20 ans.

  • Yea 4
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2 minutes ago, Flashy said:

Je ne sais pas si cet article est encourageant (il fait état d'une situation bien connue) ou triste (il a quinze trains de retard : tout le monde sait que t'as un effet ghetto et que les gens évitent d'y envoyer leurs gosses. J'ajoute, de mon expérience personnelle, que même les prolétaires évitent certains établissements s'ils peuvent : j'ai triché avec la carte scolaire (tout seul, comme un grand, ce qui me surprend rétrospectivement pour un adolescent en 3ème) en sélectionnant soigneusement mes options pour arriver au lycée à Levallois-Perret ; ma tante (qui s'occupe de gamins à la crèche) et mon oncle (chauffeur-taxi) ont mis leurs trois gosses dans le privé.
Ma copine (mère femme de ménage, père maçon) a fait ses études secondaires dans le privé aussi.

Ces stratégies-là, elles existent depuis plus de 20 ans.

 

Il y a une parenthèse non fermée, du coup je pensais que tu faisais une parenthèse dans une parenthèse dont je suis jamais sorti, c'est très troublant.

 

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il y a 1 minute, jubal a dit :

 

Il y a une parenthèse non fermée, du coup je pensais que tu faisais une parenthèse dans une parenthèse dont je suis jamais sorti, c'est très troublant.

 

 

C'est fait exprès (enfin, on va dire que c'est le cas (non je plaisante).

  • Haha 1
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il y a 4 minutes, Bézoukhov a dit :

Tu fais pas partie des gens qui classent leur bibliothèque bizarrement ? C'est décevant).

 

Je ne la classe pas bizarrement (et il y a du laisser-aller : j'ai trop de livres).
Mon classement est logique.

Tu classes tes bouquins par catégorie.

J'ai une bibliothèque avec des livres d'histoire.

J'ai deux bibliothèques consacrées à la SFFF.
Un rayon consacré aux comics.
Un rayon consacré aux biographies.

Un rayon consacré à la poésie et au théâtre.
Un rayon consacré aux beaux livres.
Un demi-rayon consacré à mes trucs d'avocats + rhétorique.

Deux rayons consacrés à la philosophie.
Un rayon consacré à mes boîtes de jeux-vidéos.
Deux rayons consacrés à la littérature blanche.

 

Ensuite, tu ranges simplement par taille, puis par éditeur (harmonie des tailles et couleurs).

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il y a une heure, Bézoukhov a dit :

Tu fais pas partie des gens qui classent leur bibliothèque bizarrement ? C'est décevant).

J'avais oublié l'existence de ce débat. Un grand fil encore, a ranger à côté du blason d'or libéral. 

 

Il a l'air marrant votre article, je vais lire ça ce soir.

 

il y a une heure, Flashy a dit :

Je ne sais pas si cet article est encourageant (il fait état d'une situation bien connue) ou triste (il a quinze trains de retard : tout le monde sait que t'as un effet ghetto et que les gens évitent d'y envoyer leurs gosses). J'ajoute, de mon expérience personnelle, que même les prolétaires évitent certains établissements s'ils peuvent : j'ai triché avec la carte scolaire (tout seul, comme un grand, ce qui me surprend rétrospectivement pour un adolescent en 3ème)

 

Tiens c'est marrant quand j'y repense, je me suis retrouvé dans la même situation. À prendre art pla pour pas me retrouver dans e lycée de secteur complètement pété. A l'époque tu te rends pas compte que tu triche avec la carte scolaire. Tu te dis juste "attends, je vais dans ce lycée de merde ? Comment jesquive ?" 

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il y a une heure, Flashy a dit :

Ces stratégies-là, elles existent depuis plus de 20 ans.

Mon amie méchanconniste a vite fait changé son fils d'école ( il a aujourd'hui 40  ans), et l'a inscrit dans une école privée du centre ville, dès l'école primaire, quand elle s'est aperçue du niveau de l'école publique de son secteur, en face de chez elle (enfin.... de l'autre coté de la garonne, à 5mn à pied) dans la cité joyeuse d'Empalot.

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16 hours ago, Bézoukhov said:

Le buzz du jour : http://www.liberation.fr/debats/2018/01/17/les-parents-dechires-par-l-ecole_1623163

Ils sont mignons ; je crois que les journalistes sont un peu perdus ; c'est zarbi.

 

L'article et les réactions sont amusantes. Ceci dit, le premier paragraphe aurait pu être tiré de valeurs actuelles.

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Quelle bande de trou du culs.

 

C'est toujours mieux que ceux qui sacrifient effectivement leur enfant, mais les gens qui tiennent ce discours ("mon enfant vaut plus que mes principes") sont la lie de l'humanité. Ils savent que leurs idées sont pourries, mais surtout n'en changeont pas.

 

Il faut avoir un sacré niveau de perversité pour continuer de défendre un système qu'on sait malfaisant, tout en se persuadant d'être dans le camps du bien. Avant/après avoir eu leurs enfants, ces gens sont les premiers à tenter de faire interdire le privée ou à défendre la carte scolaire, et forcer les autres à vivre dans l'enfer de leurs rêves.

  • Yea 2
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