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École & éducation : Le temps des secrets


Messages recommandés

38 minutes ago, Boz said:

Ce que ces recherches ont établi c'est une liste de paramètres (par exemple le fait d'introduire les nouveautés par petites étapes, ou la fréquence des questions posées aux élèves pour tester leur compréhension, ou la célérité des feedbacks, ou la qualité de ses exemples travaillés etc j'ai abondamment sourcé dans des posts précédents) qui, toutes choses égales par ailleurs, avaient le plus d'impact sur les progrès des élèves.

 

Je ne comprends pas pourquoi tu cherches à opposer (ou du moins à rendre indépendants) ces bonnes pratiques avec le fait de mettre en place des classes de niveau.

Mon point de vue est qu'une classe plus homogène facilite la nécessaire adaptabilité pédagogique de l'enseignant, et donc rend possible la mise en œuvre de ces bonnes pratiques.

 

Edit : j'ai écrit ce post en parallèle de celui que tu as posté précédemment. Tu y réponds déjà en partie.

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Voilà, je n'oppose pas. Avant je pensais comme toi ou Lancelot, mais je suspends mon jugement sur les classes de niveaux en l'état actuel de mes connaissances sur le sujet (qui sont très limitées). Ca peut changer n'importe quand si je tombe sur des recherches convaincantes.

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7 hours ago, jubal said:

Je suis personnellement pour les classes de niveau, en tant que parent déjà je veux que la classe soit adaptée au niveau de mes mômes (bon ou mauvais), ça ok c'est la base.

Ça tombe bien parce que c'est ce que je dis du coup je ne comprends pas trop pourquoi on persiste à venir m'emmerder.

 

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Il y a de nombreux paramètres a prendre en compte

"C'est plus compliqué que ça" n'est pas un argument ou même quelque chose d'intelligent à dire parce que c'est toujours trivialement vrai.

 

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Tu devrais y croire, ça arrive.

"Il y a des exceptions" n'est pas un argument ou même quelque chose d'intelligent à dire parce que c'est toujours trivialement vrai.

 

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Note que ça ne pose pas de problème avec des classe de niveau dans un cadre flexible

Exactement ce que j'ai dit à plusieurs reprises, donc ?

 

6 hours ago, jubal said:

Non pas forcement.

C'est comme le communisme, si on a le pouvoir de la foi un jour ça marchera.

 

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Pour tes articles, s'il y en a trois "anti" et deux "pro", en quoi est-il clair qu'il n'y a que des effets positifs et pas de négatifs ?

L'effet positif (plus ou moins fort selon les conditions d'applications mais en tous cas jamais un effet négatif) sur le niveau scolaire d'une part est admis désormais du bout des lèvres même par les anti (qui auparavant disaient que cet effet n'existait pas et maintenant disent qu'il est petit).

Les effets psychologiques sur les élèves d'autre part sont maintenant le champ de bataille principal. Les anti disent qu'il y a un effet négatif sur l'estime de soi des mauvais élèves, les pro disent qu'ils ne retrouvent pas un tel effet. Conclusion : un tel effet négatif n'est pas clairement établit. À ça j'ajoute qu'on devrait aussi prendre en compte les effets psychologiques sur les autres élèves.

 

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Pas forcément. Les meilleurs profs dans la pratique (qui se retrouvent souvent avec les meilleures classes, dans la pratique) ne correspondent pas forcément entièrement au profil idéal établi par les recherches sur les pratiques efficaces.

On a des dizaines d'études sur 100 ans et dans des pays divers (avec donc des cultures pédagogiques variant violemment dans le temps et l'espace). Jusqu'à preuve du contraire c'est contrôlé.

 

1 hour ago, Boz said:

je souligne simplement que la recherche actuelle, que ça nous plaise ou non, n'a pas atteint de consensus sur la question

Et je souligne que c'est faux si on prend en compte le vrai état actuel de la recherche. C'était le dogme accepté il y a 10 ans. Il faudrait songer à se remettre à la page.

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Apprendre, c'est progresser. Comment progresser si on me colle parmi des élèves ayant un niveau 10 alors que le mien est à 5 ? Comment un enseignant peut-il adapter son cours si dans sa classe certains sont à 10 et d'autres à 5 ? C'est un peu comme si on me collait en master, direct, sans passer par la licence, non ?

J'ai le plus souvent entendu dire qu'il était stimulant pour des élèves faibles d'être entourés de meilleurs qu'eux. J'aurais plutôt tendance à penser que ça peut être très décourageant pour les mauvais, et chiant pour les meilleurs.

J'ai été au niveau collège dans un bahut privé ; il n'y avait pas de classe déterminée, mais un brassage en fonction des niveaux dans chaque matière. Ça me semblait un bon système, de respecter le niveau des élèves 

  • Yea 1
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Discussion toujours intéressante.

Est ce que certains ont des références de manière d'apprendre ou d'enseigner qui s'appuient sur des recherches scientifique récentes ?

Il n'y a pas de pb à classer les élèves par niveaux, mais il faut savoir par niveaux de quoi ? 

Le fonctionnement de l'intelligence des uns et des autres est peut être différent, la motivation aussi est différente certains ont besoin de donner du sens, d'autres ont besoin de faire, d'autres de se tromper, d'autres encore auront une motivation différente.

Pourquoi le regroupement par niveaux, alors qu'on ne sait même pas de quel niveau on parle (quelle matière, quel type d'exercice, quel type de compétence), serait la meilleure manière de faire progresser une classe ?

Certains ont des a priori qui ne semblent pas justifié par les faits mais plutôt par une mauvaise expérience personnelle.

Enfin, il faut aussi savoir quel but on assigne à l'école pour savoir quelle méthode on veut employer.

Bref, comme toujours, j'ai beaucoup de questions mais peu de réponses.

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3 hours ago, Lancelot said:

L'effet positif (plus ou moins fort selon les conditions d'applications mais en tous cas jamais un effet négatif) sur le niveau scolaire d'une part est admis désormais du bout des lèvres même par les anti (qui auparavant disaient que cet effet n'existait pas et maintenant disent qu'il est petit).

Les effets psychologiques sur les élèves d'autre part sont maintenant le champ de bataille principal. Les anti disent qu'il y a un effet négatif sur l'estime de soi des mauvais élèves, les pro disent qu'ils ne retrouvent pas un tel effet. Conclusion : un tel effet négatif n'est pas clairement établit. À ça j'ajoute qu'on devrait aussi prendre en compte les effets psychologiques sur les autres élèves.

Si tu le formules ainsi, je suis déjà plus en accord.

 

3 hours ago, Lancelot said:

Et je souligne que c'est faux si on prend en compte le vrai état actuel de la recherche. C'était le dogme accepté il y a 10 ans. Il faudrait songer à se remettre à la page.

Ben non. Par exemple dans Hattie qui met à jour son classement de facteurs régulièrement, l'ability grouping est toujours à 0.3 en taille d'effet pour les gifted et 0.12 en général : http://www.evidencebasedteaching.org.au/hatties-2017-updated-list/

Ce qui ne veut pas dire qu'Hattie a raison, hein, mais c'est toujours débattu. Et dire que c'était un dogme il y a 10 ans...tu utilises des mots beaucoup trop forts. 

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3 hours ago, Bisounours said:

Apprendre, c'est progresser. Comment progresser si on me colle parmi des élèves ayant un niveau 10 alors que le mien est à 5 ? Comment un enseignant peut-il adapter son cours si dans sa classe certains sont à 10 et d'autres à 5 ? C'est un peu comme si on me collait en master, direct, sans passer par la licence, non ?

J'ai le plus souvent entendu dire qu'il était stimulant pour des élèves faibles d'être entourés de meilleurs qu'eux. J'aurais plutôt tendance à penser que ça peut être très décourageant pour les mauvais, et chiant pour les meilleurs.

Dans mon expérience, j'ai connu tous les profils de classe : des classes excellentes sur le papier qui se sont révélées décevantes parce que les élèves se tiraient dans les pattes ou glandaient, se pensant trop bons pour avoir besoin de travailler. Des classes excellentes sur le papier excellentes dans la réalité, des classes faibles avec une vraie ambiance studieuse genre "on va faire des progrès" (c'est rare mais très gratifiant). Des classes faibles remplies de cas sociaux/d'élèves complètement figés dans l'idée qu'ils étaient nuls alors à quoi bon, des classes trop hétérogènes où les groupes de niveaux se formaient finalement d'eux-mêmes et personne n'en profitait mais aussi des classes hétérogènes où les bons en tutorant les moins bons se voyaient forcés d'affiner leurs représentations pour les reformuler à leurs camarades et progressaient aussi (c'est ce point qui est souvent mis en avant par les pro hétérogénéité pour que les bons en profitent). J'ai vu des gamins faibles prospérer au contact de bons. Evidemment, ils ne sont pas devenus bons aux-mêmes dans le même sens, mais ils ont fait beaucoup mieux qu'eux-mêmes l'auraient cru.

Evidemment, un témoignage n'a pas grande valeur, j'en suis conscient. En plus, rien ne me prouve que ce n'était pas à cause de moi quand ça se passait mal (ou disons, dans quelle mesure j'aurais pu mieux faire).

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@Boz bien sûr qu'il n'y a pas de règles fixes et figées, et tu auras toujours des exemples pour étayer l'idée inverse. Une classe, ce sont des individus qui interagissent entre eux, et à ce titre tu auras des groupes qui fonctionneront bien, et d'autres moins.

On pourrait partir du pré-supposé que c'est plus "logique" de procéder par niveaux et ensuite réajuster le tir en fonction de ce qui apparait 

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46 minutes ago, Boz said:

Si tu le formules ainsi, je suis déjà plus en accord.

Ça tombe bien parce que c'était déjà exactement le message qui ressortait de ma synthèse. Il paraît que la pédagogie est l'art de la répétition :mrgreen:

 

46 minutes ago, Boz said:

Ben non. Par exemple dans Hattie qui met à jour son classement de facteurs régulièrement, l'ability grouping est toujours à 0.3 en taille d'effet pour les gifted et 0.12 en général : http://www.evidencebasedteaching.org.au/hatties-2017-updated-list/

Ce qui correspond parfaitement à ce que je dis :

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L'effet positif (plus ou moins fort selon les conditions d'applications mais en tous cas jamais un effet négatif) sur le niveau scolaire d'une part est admis désormais du bout des lèvres même par les anti (qui auparavant disaient que cet effet n'existait pas et maintenant disent qu'il est petit).

 

46 minutes ago, Boz said:

Et dire que c'était un dogme il y a 10 ans...tu utilises des mots beaucoup trop forts. 

Déformation professionnelle peut-être. Dans la recherche on construit des histoires et on alimente le débat avec des conclusions provocantes.

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Il y a 9 heures, ttoinou a dit :

Ça existe officiellement à l'EdNat le regroupement des élèves par niveaux ?

Non, c'est complètement interdit. Mon collège le faisait de manière complètement illégale et l'arrête pour cette raison.

 

 

 

Il y a 7 heures, Bisounours a dit :

Apprendre, c'est progresser. Comment progresser si on me colle parmi des élèves ayant un niveau 10 alors que le mien est à 5 ? Comment un enseignant peut-il adapter son cours si dans sa classe certains sont à 10 et d'autres à 5 ? C'est un peu comme si on me collait en master, direct, sans passer par la licence, non ?

J'ai le plus souvent entendu dire qu'il était stimulant pour des élèves faibles d'être entourés de meilleurs qu'eux. J'aurais plutôt tendance à penser que ça peut être très décourageant pour les mauvais, et chiant pour les meilleurs.

 

Il y a 3 heures, Boz a dit :

Si tu le formules ainsi, je suis déjà plus en accord.

 

Ben non. Par exemple dans Hattie qui met à jour son classement de facteurs régulièrement, l'ability grouping est toujours à 0.3 en taille d'effet pour les gifted et 0.12 en général : http://www.evidencebasedteaching.org.au/hatties-2017-updated-list/

Ce qui ne veut pas dire qu'Hattie a raison, hein, mais c'est toujours débattu. Et dire que c'était un dogme il y a 10 ans...tu utilises des mots beaucoup trop forts. 

Alors dans les écoles de prof, ils enseignent la pédagogie différenciée. Qui se fait en analysant des groupes de besoins. C'est pour ça que si c'est un peu un dogme puisque même le mot est un peu interdit.

 

Un exemple d'un cours en pédagogie différenciée que j'ai fait : Sur une heure, avec des 6em, on étudie les premières cités État. Du coup, étude de cas sur la cité d'Ur en Mésopotamie. L'objectif : que les gamins pigent pourquoi et comment de grandes cités ont commencé à se développer au lieu des petits villages du néolithique. J'avais fait trois groupes de 10, 2 tables de 5. Les repères (spatiotemporels) avaient étés au chapitre d'avant au néolithique sur le croissant fertile et la naissance de l'agriculture.

Le groupe de niveau 1 (le plus faible) devait comparer un plan de la ville à l'époque et une photo du site de fouille, et déterminer quels bâtiments étaient les plus importants (réponse : C'est ceux qu'on voit encore 5 000 après) et quel type de bâtiments c'était (réponse : politique et religieux).

Le groupe de niveau 2 devait comparer le plan de la ville avec une carte des cités états en Mésopotamie et comprendre que la différence avec le néolithique c'était le commerce (la ville est organisée autour d'un fleuve et au croisement de routes commerciales), et que le commerce était rendu possible par l'écriture. (il  avait aussi une photo d'une tablette en cunéiforme qui faisait la liste des ânes, des créances et des dettes d'un marchand)

Le groupe de niveau trois (le plus fort) étudiait un texte sur la loi et une statue d'un roi-dieu et devaient trouver l'origine du pouvoir royal dans la cité état. (la religion et les taxes sur les marchands).

Au bout d'une demie heure à les guider, je désigne un volontaire (c'était pas prévu mais bon) pour aller présenter les conclusions de chaque groupe à la classe et le quart d'heure restant sert à recopier la trace écrite. Si il te reste du temps tu peux en profiter pour faire faire aux gamins une petite évaluation formative (ça veut dire pas noté) de 5 minutes pour voir s'ils ont pigé les conclusions de chaque groupe et dans l'idéal tu fais corriger les copies de chaque gamins par d'autres gamins.

 

C'est cool un cours comme ça... si ça roule. D'une part il faut avoir fait suffisamment d'évaluations diagnostiques et assez attention aux liens entre les gamins pour créer des groupes qui fonctionnent et il faut avoir un contrôle impeccable sur ta classe pour être sur qu'ils bossent et ne se chamaillent pas quand ils sont en groupe et qu'ils écoutent pour de vrai ceux qui font les compte rendu de la séance.

 

Bref la problématique des différents niveaux entre les élèves les gars de l'EdNat ne sont pas non plus complètement abrutis citation needed ils y réfléchissent. L'idée c'est que les groupes de niveau à l'intérieur d'une classe permet d'avoir des classes équivalentes et pas deux classes qui fonctionnent et 15 ou c'est la foire.

 

 

.

 

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2 hours ago, Lancelot said:

Ça tombe bien parce que c'était déjà exactement le message qui ressortait de ma synthèse. Il paraît que la pédagogie est l'art de la répétition :mrgreen:

Non. Mais c'est vraiment hilarant, je savais que je lirais exactement ce genre de réponse. Tu as oublié que la pédagogie c'est aussi l'art de la clarté du propos.

 

2 hours ago, Lancelot said:

Ce qui correspond parfaitement à ce que je dis

Bon, moi je n'ai jamais dit le contraire non plus, puisque je n'ai jamais dit qu'il n'y avait aucun effet, j'ai juste dit qu'il était considéré comme non significatif (et 0.3 c'est non significatif, sans parler de 0.12).

 

2 hours ago, Lancelot said:

Déformation professionnelle peut-être. Dans la recherche on construit des histoires et on alimente le débat avec des conclusions provocantes.

Oui j'ai remarqué aussi que tu sortais toujours ça, dans ces moments là. En pédagogie, les effets de surprise c'est pas mal aussi tu sais...

 

En tous cas on est finalement d'accord, c'est une bonne nouvelle. En effet, puisque les chercheurs ne sont pas tous d'accord entre eux, c'est qu'il n'y a pas de consensus.

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3 minutes ago, Jean_Karim said:

Alors dans les écoles de prof, ils enseignent la pédagogie différenciée. Qui se fait en analysant des groupes de besoins. C'est pour ça que si c'est un peu un dogme puisque même le mot est un peu interdit.

Dans l'éducation nationale, oui. Mais on parlait plutôt du monde de la recherche.

3 hours ago, Bisounours said:

@Boz bien sûr qu'il n'y a pas de règles fixes et figées, et tu auras toujours des exemples pour étayer l'idée inverse. Une classe, ce sont des individus qui interagissent entre eux, et à ce titre tu auras des groupes qui fonctionneront bien, et d'autres moins.

On pourrait partir du pré-supposé que c'est plus "logique" de procéder par niveaux et ensuite réajuster le tir en fonction de ce qui apparait 

Je suis d'accord. (Mais c'est utopique en l'état actuel, malheureusement).

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29 minutes ago, Boz said:

Non. Mais c'est vraiment hilarant, je savais que je lirais exactement ce genre de réponse.

Bah oui quand je répète 5 fois la même chose et qu'à chaque fois mon interlocuteur réagit comme si c'était différent, ce genre de remarques risque d'arriver. Et d'ailleurs...

 

Quote

 je n'ai jamais dit qu'il n'y avait aucun effet, j'ai juste dit qu'il était considéré comme non significatif

C'est la même chose.

Rebelote : il y a un effet qui est positif et significatif sur les résultats scolaires. Personne (plus personne) ne discute ça. La discussion porte sur un potentiel effet psychologique négatif (dont l'existence n'est pas claire) sur les élèves mis dans les classes de moins bon niveau, et qui contrebalancerait l'effet positif sur les résultats scolaires.

 

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Oui j'ai remarqué aussi que tu sortais toujours ça, dans ces moments là.

J'ai la faiblesse de croire que sur liborg, en première approximation, je peux débattre sans mettre de gants. Parfois je me trompe.

 

Quote

En tous cas on est finalement d'accord

Non, voir plus haut.

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9 minutes ago, Lancelot said:

J'ai la faiblesse de croire que sur liborg, en première approximation, je peux débattre sans mettre de gants. Parfois je me trompe.

 

Oh pas de problème en ce qui me concerne, c'est dans l'adn du forum de toutes façons, et puis j'apprécie (presque) toujours tes contributions. D'ailleurs : merci pour les articles que tu t'es donné la peine de chercher et que je ne manquerai pas de lire en détail. C'est juste ta pirouette finale qui est toujours la même, c'est amusant (même cette phrase à laquelle je réponds, maintenant que j'y pense). Mais ce genre de jeu ne m'intéressant pas vraiment, je te laisse avec plaisir avoir le dernier mot ! 

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Le 30/06/2018 à 15:23, Johnathan R. Razorback a dit :

Très intéressante conférence sur les origines catholiques de l’Éducation nationale et la crise actuelle consécutive à la massification:

 

En effet, il y a des choses intéressantes. 

JM Daniel, quand il parle des sociologues, cites Dubet comme le seul traduit en anglais. 

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il y a 46 minutes, Neuron a dit :

Dubet

 

à noter que Jean-Paul Brighelli le déteste. Je pense que ça vient entre autres du fait que Brighelli juge l'objectif des "80% d'une classe d'âge au Bac" démagogique.

 

On pourrait aussi reprocher à Dubet une position quelque peu "résignée". Il présente le déclin de l'institution comme le résultat de "processus anonymes" (massification, concurrence internationale, développement des mass média, désenchantement du monde, etc.) dont il ne faut pas nier l'importance, mais il évite de mentionner le rôle des facteurs idéologiques (en gros la pédagogie libertaire -et en dernière analyse anti-éducative- dont un "philosophe" comme Rancière exprime la doctrine de façon chimiquement pure), facteurs sur lesquels il serait pourtant possible d'agir.

 

Les uns comme les autres ne tirent hélas pas de conclusion en faveur de la liberté scolaire.

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Il y a 22 heures, Jean_Karim a dit :

...

Un exemple d'un cours en pédagogie différenciée que j'ai fait : Sur une heure, avec des 6em, on étudie les premières cités État. Du coup, étude de cas sur la cité d'Ur en Mésopotamie. L'objectif : que les gamins pigent pourquoi et comment de grandes cités ont commencé à se développer au lieu des petits villages du néolithique. J'avais fait trois groupes de 10, 2 tables de 5. Les repères (spatiotemporels) avaient étés au chapitre d'avant au néolithique sur le croissant fertile et la naissance de l'agriculture.

Je suis bien content de ne pas être gamin aujourd'hui pour faire ce genre de pédagogie.

Les bases; un bon manuel, du travail personnel avec des notes. J'ai tjs fait comme cela. Les cours magistraux ne me servaient à rien. Je lisais les manuel avant le cours.

 

Mais bon peut-être que certains ont besoin d'un prof.

  • Yea 1
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il y a 3 minutes, Jean_Karim a dit :

 

Environ 90% de l'humanité depuis sa naissance, et un peu moins depuis la naissance de l'écriture, oui.

Donc 10% de l'humanité supporte ce martyr.

J'ai lu à 15 ans I Illich, deschooling society, ça décoiffe, on est loin de l'école-armée que Napoléon a créée.   

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il y a 9 minutes, GilliB a dit :

Donc 10% de l'humanité supporte ce martyr.

J'ai lu à 15 ans I Illich, deschooling society, ça décoiffe, on est loin de l'école-armée que Napoléon a créée.   

 

Baaah, t'es trop fort ? C'est ça que tu voulais comme réponse ?

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il y a 17 minutes, Jean_Karim a dit :

 

Baaah, t'es trop fort ? C'est ça que tu voulais comme réponse ?

Non, c'était l'époque, les baba cools, le rock, Charlie hebdo avec son "bal tragique à Colombey 1 mort", Maxime le forestier et San Francisco. C'était cela ou l'ORTF. Tu as vite fais le choix.

Et puis faire partie des 10%, c'est pas terrible.

 

Revenons à nos moutons; l'éducation. L'EN est magistral pour dégouter un gamin de tout. Et en plus même pas capable de t'apprendre à parler anglais :(.

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il y a 5 minutes, Largo Winch a dit :

Les manuels ne s'écrivent pas tout seul. 

C'est ce à quoi je faisais référence quand je parlais du nombre de gens qui ont besoin d'un prof depuis l'invention de l'écriture : depuis ce temps, ton prof peut être mort mais tu peux quand même suivre ses cours.

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Il y a 5 heures, Jean_Karim a dit :

C'est ce à quoi je faisais référence quand je parlais du nombre de gens qui ont besoin d'un prof depuis l'invention de l'écriture : depuis ce temps, ton prof peut être mort mais tu peux quand même suivre ses cours.

Donc un bon prof est un prof mort. Merci de confirmer mon intuition.

  • Haha 1
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Le 01/07/2018 à 18:37, GilliB a dit :

Je suis bien content de ne pas être gamin aujourd'hui pour faire ce genre de pédagogie.

J'ai tjs fait comme cela. Les cours magistraux ne me servaient à rien. Je lisais les manuel avant le cours.

Mais bon peut-être que certains ont besoin d'un prof.

 

Le 01/07/2018 à 19:47, GilliB a dit :

J'ai lu à 15 ans I Illich, deschooling society, ça décoiffe, on est loin de l'école-armée que Napoléon a créée.   

 

Le 01/07/2018 à 20:26, GilliB a dit :

Et puis faire partie des 10%, c'est pas terrible.

Revenons à nos moutons; l'éducation. L'EN est magistral pour dégouter un gamin de tout. Et en plus même pas capable de t'apprendre à parler anglais :(.

 

Il y a 1 heure, GilliB a dit :

Donc un bon prof est un prof mort. Merci de confirmer mon intuition.

Rho mais il insiste en plus !

 

J'ai rarement vu un enfant aussi égocentrique. Bravo pour être aussi intelligent, mais je suis désolé de t'annoncer que les professeurs ne construisent pas l'instruction de tous les enfants par rapport à ton cas. Ca tombe bien, l'école n'est pas faite pour les supers génies dans ton genre. Vu que tu n'as jamais eu besoin d'elle, le problème  est reglé.

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Il y a 9 heures, Jean_Karim a dit :

 

 

 

Rho mais il insiste en plus !

 

J'ai rarement vu un enfant aussi égocentrique. Bravo pour être aussi intelligent, mais je suis désolé de t'annoncer que les professeurs ne construisent pas l'instruction de tous les enfants par rapport à ton cas. Ca tombe bien, l'école n'est pas faite pour les supers génies dans ton genre. Vu que tu n'as jamais eu besoin d'elle, le problème  est reglé.

Oui, bon..  mon dernier post était une petite provocation à deux balles.

Rassures toi, je ne suis pas un génie, juste un gamin qui s'emmerdait ferme à l'école.

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