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École & éducation : Le temps des secrets


Messages recommandés

On 7/22/2020 at 5:34 AM, poney said:

C'est "amusant", il y a quelque chose ici.
J'ai dans mon entourage plus ou moins proche 3 ou 4 parents qui parlent anglais à leurs enfants (au moins un des deux) et j'ai la forte impression (à la fois personnelle et d'en avoir discuté avec les parents) que les enfants répondent toujours dans la langue dominante de leur environnement : le français.

 

Pareil. J'ai un ami dont le beau père mexicain lui parle en espagnol. Mon ami lui répond systématiquement en anglais alors que son beau-père ne le parle que très peu.

Mais c'est surtout lié au fait que mon ami déteste son beau-père.

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Je conseille fortement:

 

The Bilingual Family

Un recueil de témoignages et conseils sur les familles bilingues ou plurilingues.

https://www.amazon.com/Bilingual-Family-Handbook-Parents/dp/0521004640

 

Growing up with Three Languages: Birth to Eleven

Le témoignage + beaucoup de résultats de recherches scientifiques sur les familles trilingue.

https://www.amazon.com/Growing-Three-Languages-Parents-Teachers/dp/1847691064

 

Ils sont complémentaires et pas trop redondants.

Ça nous a beaucoup aidé les premières années (2 voire 3 langues à la maison + une langue différente autour de nous).

 

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Moi j'ai été beaucoup élevé par mes grands parents et on parlait le wallon liégeois, avec les accents de Malmedy, dans la maison, sauf mon grand père quand il s'enervait, c'était toujours en allemand. 

Das ist sehr klischeehaft :D

 

Je ne sais pas si le wallon compte comme seconde langue :mrgreen:

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Justement, les autres ont raison, t'as fait sciences humaines et maintenant t'es dans l'administration. Alors que si tes grands parents t'avaient parlé en anglais en mettant du Mozart sous ton oreiller pendant les années critiques, imagine ce que tu aurais pu devenir !

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il y a 31 minutes, poney a dit :

Moi j'ai été beaucoup élevé par mes grands parents et on parlait le wallon liégeois, avec les accents de Malmedy, dans la maison, sauf mon grand père quand il s'enervait, c'était toujours en allemand. 

Das ist sehr klischeehaft :D

 

Je ne sais pas si le wallon compte comme seconde langue :mrgreen:

 

Dans la même lignée, la première fois que j'ai vu "Bienvenu chez les Chtis", je me suis rendu compte avec effroi que je comprenais absolument tout ce qui se disait, sans aucune difficulté. Et moi, je ne savais même pas que "se dire quoi", c'était du chti. Je l'utilise tout le temps. 

 

Mais je dois quand même bien avouer que lors de mon premier job d'été à l'usine, j'avais beaucoup de mal à comprendre certain de mes collègues.  

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il y a 53 minutes, Boz a dit :

Justement, les autres ont raison, t'as fait sciences humaines et maintenant t'es dans l'administration. Alors que si tes grands parents t'avaient parlé en anglais en mettant du Mozart sous ton oreiller pendant les années critiques, imagine ce que tu aurais pu devenir !

 

Ingénieur informatique ? :mrgreen:

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il y a 16 minutes, Waren a dit :

 

Dans la même lignée, la première fois que j'ai vu "Bienvenu chez les Chtis", je me suis rendu compte avec effroi que je comprenais absolument tout ce qui se disait, sans aucune difficulté. Et moi, je ne savais même pas que "se dire quoi", c'était du chti. Je l'utilise tout le temps. 

 

Mais je dois quand même bien avouer que lors de mon premier job d'été à l'usine, j'avais beaucoup de mal à comprendre certain de mes collègues.  

Pk avec effroi ? 

 

Moi j'aime beaucoup les patois. Le Wallon me manque et le brusseleir m'intrigue et m'amuse beaucoup. 

Les deux ont en commun d'être très taquins et irrévérencieux, je pense d'ailleurs que c'est une caractéristique des patois populaires. 

 

Quand tu dis à Liège à quelqun d'aller chier dans la Meuse, c'est quand même savoureux et ça rend moins bien en français. 

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Le patois n'aide pas à éviter le stigmate du provincial.

C'est déjà suffisamment difficile de passer pour quelqu'un de civilisé auprès de parisiens (cette sale race) alors dès qu'ils apprennent que tu comprends/parles un peu le picard, c'est mort.

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28 minutes ago, Neomatix said:

Le patois n'aide pas à éviter le stigmate du provincial.

C'est déjà suffisamment difficile de passer pour quelqu'un de civilisé auprès de parisiens (cette sale race) alors dès qu'ils apprennent que tu comprends/parles un peu picard, c'est mort.

 

Le parisien s'est tellement imprégné des banlieues que les parlers du reste de la France me sont bien plus agréables. Sauf le marseillais peut être :mrgreen:

L'agressivité permanente me gave.

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il y a 9 minutes, Mister_Bretzel a dit :

 

Le parisien s'est tellement imprégné des banlieues que les parlers du reste de la France me sont bien plus agréables. Sauf le marseillais peut être :mrgreen:

L'agressivité permanente me gave.


wallah fait pas ta pute

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il y a 50 minutes, poney a dit :

Pk avec effroi ? 

 

 

C'était ironique, parce que je viens d'une famille style Le Quesnoy et que le chti est généralement plus parlé par des Groseilles ?

Mais sinon fricoter avec la fille du fermier du village voisin m'a beaucoup aidé dans ma compréhension de la langue. ?

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Citation

« Pour la première fois de son histoire, le recteur de l'académie de Paris n'est ni un chercheur, ni un professeur d'université, fait remarquer Thierry Ananou, pour le syndicat national des enseignements du second degré (SNES). C'est une franche rupture avec la tradition qui veut que le recteur possède au moins une habilitation à diriger des recherches. C'est l'aboutissement d'une carrière universitaire et administrative ».

[...]

Christophe Kerrero bénéficie d'un décret publié le 4 octobre 2018 par... son ancien patron, qui supprime deux conditions principales pour devenir recteur d'académie : posséder un doctorat et avoir au moins dix ans d’expérience dans l’éducation (ou trois ans comme directeur d’administration centrale). Désormais, le gouvernement peut nommer 40% de recteurs non-universitaires.

 

L’aboutissement d'une carrière d'universitaire : diriger une administration.

 

Citation

Tout un programme. Plus cocasse encore, l'Ifrap proposait en 2018 de « supprimer les rectorats et les académies »...

 

Oui

 

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Il y a 5 heures, Tesla a dit :

 

J'ai jamais trouvé l'Ifrap libéral, ils veulent que l'état soit performant mais pas s'en débarrasser. 

 

C'est déjà énorme pour la France.

Et si on commence par là, la totalité des think tank libéraux comme l'IREF, l'Institut Molinari, GL et SFL (je sais que ces derniers ne sont pas un think tank) ne sont pas libéraux.

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  • 4 weeks later...

La rentrée approche, avec plusieurs interrogations sur les procédures, le mutisme du gouvernement pendant l'été etc.

En ce moment, le grand débat parmi les profs c'est sur l'obligation légale de l'Etat à fournir des masques aux profs et aux élèves. J'ai lu que certains profs anticipent déjà d'acheter eux-mêmes des masques aux élèves (au cas où ils l'oublient) position à laquelle je serais assez opposée.

Bref, vous en pensez quoi ?

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il y a 36 minutes, Pegase a dit :

En ce moment, le grand débat parmi les profs c'est sur l'obligation légale de l'Etat à fournir des masques aux profs et aux élèves.

Le fait est que si l'État t'oblige à consommer un truc, c'est la moindre des choses qu'il participe à te le procurer (au moins en te le finançant, à défaut d'y pourvoir directement).

  • Huh ? 1
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il y a 17 minutes, Rincevent a dit :

Le fait est que si l'État t'oblige à consommer un truc, c'est la moindre des choses qu'il participe à te le procurer (au moins en te le finançant, à défaut d'y pourvoir directement).


Ca ne fait qu’augmenter le coût de l’opération en devant financer les fonctionnaires qui gèreront le tout. 

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Le fait est que si l'État t'oblige à consommer un truc, c'est la moindre des choses qu'il participe à te le procurer (au moins en te le finançant, à défaut d'y pourvoir directement).
Pas vraiment. Il y a plein de choses obligatoires (à commencer par des assurances, des comptes en banque, un chéquier fût un temps, un domicile, l'entretien de ta famille, etc.) et clairement pas gratuites. Pour le coup ce que tu proposes est plutôt l'exception. Et sur le principe, je suis assez contre ce que tu proposes. Si l'état impose des choses aux gens, je n'ai pas envie d'en plus payer pour les autres.
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Il y a 2 heures, Liber Pater a dit :
Il y a 23 heures, Rincevent a dit :
Le fait est que si l'État t'oblige à consommer un truc, c'est la moindre des choses qu'il participe à te le procurer (au moins en te le finançant, à défaut d'y pourvoir directement).

Pas vraiment. Il y a plein de choses obligatoires (à commencer par des assurances, des comptes en banque, un chéquier fût un temps, un domicile, l'entretien de ta famille, etc.) et clairement pas gratuites. Pour le coup ce que tu proposes est plutôt l'exception. Et sur le principe, je suis assez contre ce que tu proposes. Si l'état impose des choses aux gens, je n'ai pas envie d'en plus payer pour les autres.

Tu aurais adoré vivre dans un pays de grande gabelle. :)

 

Indice : ce n'est pas du tout un hasard si la gabelle était considérée comme un des impôts les plus révoltants.

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