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École & éducation : Le temps des secrets


Messages recommandés

LA CRISE DU FRANÇAIS (1910)

 

Amusant texte de 1910 car les arguments sont presque les mêmes qu'aujourd'hui :

 

  •  Programme trop chargé
Citation

Les lycéens, quel que soit le cycle qu’ils aient adopté, ayant un programme énorme de notions à absorber, n’ont presque aucun temps à donner à l’étude du français, qui est une étude qui demande beaucoup de loisirs, de lectures lentes, de lectures méditées ; qui exclut toute hâte, toute précipitation et toute préoccupation dispersée. La question de la crise du français est toute dans ce mot de Flaubert à George Sand : « Ah ! ces bonshommes du XVIIe siècle ! Comme ils savaient le latin ! Comme ils lisaient lentement ! » Savoir le latin et lire lentement, voilà les deux conditions nécessaires pour apprendre le français. L’une des deux, je crois, suffirait à la rigueur. Mais il faut au moins l’une ; et l’une et l’autre n’est point tout à fait surabondance. Nos lycéens ont trop à faire, soit pour apprendre le latin, soit même pour lire lentement des auteurs français.

 

  • « Les jeunes ne lisent plus ou mal »
Citation

Notez enfin que ces jeunes gens sont détournés de la lecture des auteurs français par les influences extérieures autant que par les influences intérieures. A l’intérieur, les créateurs de la langue française, à savoir les auteurs du XVIIe siècle, leur sont interdits, ou tout au moins peu recommandés, ne figurent pas, ou figurent très peu, sur leurs programmes à cause de leurs opinions religieuses, philosophiques et politiques jugées dangereuses dans une démocratie, point sur lequel il y aurait beaucoup à discuter, mais sur lequel je n’ai pas le loisir de m’étendre. — Extérieurement, l’attrait des journaux, que je reconnais qui est grand, les détourne encore plus des livres. Or les journaux sont mal écrits, parce qu’ils sont écrits très vite, pour d’autres causes peut-être encore. La première page en est encore rédigée approximativement en français ; dès la seconde, on tombe dans une collection de barbarismes dans laquelle, pour se divertir, on n’a qu’à choisir. Or c’est là qu’est la littérature de la plupart de nos lycéens. C’est précisément ce style que les professeurs des facultés retrouvent et reconnaissent dans les dissertations de baccalauréat et de licence.

 

Avant le mal c'était les journaux ; maintenant ce sont les mangas ou l'audiovisuel.

 

 

Citation

Donc, la crise du français n’est pas une crise, c’est une décadence ; c’est une décadence définitive et sans retour, compensée par des progrès qui ont lieu dans un autre ordre de choses. On n’écrira plus le français, voilà tout. Il ne sera plus écrit que par un certain nombre d’hommes très restreint, qui en auront le goût par un phénomène d’atavisme et qui seront tympanisés par les petits journaux, comme grotesques. Il y aura deux langues : l’une, le français, écrit par quelques personnes et compris par ces personnes-ci et quelques autres, peu nombreuses ; l’autre, une langue pour laquelle on trouvera un nom, très imprécise, très vague, amorphe, confuse, que personne, à cause de cela, ne comprendra très bien, mais qui servira pourtant de moyen de communication un peu rudimentaire, un peu barbare, entre les hommes et qui aura avec le français quelques rapports éloignés, à peu près reconnaissables encore.

 

Citation

Pour enrayer cette décadence, les lycées pourraient peut-être quelque chose ; les facultés ne peuvent rien du tout, à moins qu’on ne veuille qu’elles recommencent le travail du lycée, ou plutôt qu’elles fassent ce que les lycées faisaient autrefois dans les classes de troisième, seconde et rhétorique. Je le veux très bien et je dirai même que je le souhaite ; mais le cursus studiorum des facultés étant déjà de trois ans, qu’on sache bien que c’est six ans d’études dans les facultés qu’il nous faudrait pour que les étudians devinssent des professeurs à la fois humanistes comme ceux d’autrefois et spécialisés comme ceux d’aujourd’hui.

 

Exactement ce que font les facultés : des cours de remise à niveau en français.

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Lire des histoires aux enfants, pourquoi c’est important

 

Citation

Selon la professeure, le cerveau de l’enfant à qui on lit des histoires se prépare à lire bien plus tôt que ce que l’on pourrait penser. Par exemple, le traitement de mots comme « elfe » ou d’expressions comme « il était une fois », que l’on rencontre rarement dans les conversations ordinaires, familiarisera l’enfant de façon précoce à la « langue des livres ».

Ainsi, les deux activités qui se produisent en parallèle pendant la lecture partagée, « entendre la langue écrite et ressentir un sentiment d’amour », seraient « les meilleures fondations de ce long apprentissage qu’aucun spécialiste des sciences cognitives ou de l’éducation ne peut mettre en œuvre », poursuit Maryanne Wolf.

 

[...]

 

La mise en place avant l’âge de deux ans d’une habitude de lecture partagée exposerait l’enfant à une variété de stimuli linguistiques qui stimulent le développement de son langage et posent les jalons d’une pratique régulière de la lecture.

Ainsi, les enfants à qui on a fréquemment lu des histoires entrent à l’école avec un vocabulaire plus important et de meilleures capacités de compréhension. Cet effet significatif pourrait s’expliquer, au moins en partie, par le fait que les livres pour enfants contiennent trois fois plus de mots peu fréquents que les contenus télévisés ou que les conversations entre adultes et enfants selon Donald Hayes et Margaret Ahrens dans un article publié dans Journal of Child Language en 1988.

 

[...]

Ainsi, la lecture partagée aurait un impact significatif sur le développement des enfants en favorisant les habiletés nécessaires pour apprendre à lire et en suscitant une attitude positive vis-à-vis de la lecture.

 

Les résultats de la méta-analyse de 2011 vont dans le même sens en pointant les corrélations positives entre les activités de lecture partagée avec des enfants entre 2 et 6 ans et leur niveau de langage oral, tout comme l’étendue de leur vocabulaire et la capacité à l’utiliser et, enfin, le niveau atteint par la suite en lecture.

 

[...]

Après avoir mis en évidence dans un premier temps la corrélation positive (0,41) significative entre les capacités de lecture et le goût pour la lecture chez ces enfants, les auteurs de l’étude ont fait une analyse statistique supplémentaire qui leur a permis d’en conclure que ce sont les capacités de lecture, variables d’un enfant à l’autre, qui déterminent le goût pour la lecture plutôt que l’inverse.

 

Ainsi, selon les résultats de cette étude, c’est l’aisance par rapport à la lecture qui amènerait les enfants âgés de 7-8 ans à lire davantage pour le plaisir et non pas le goût pour la lecture qui déterminerait les capacités de lecture.

 

[...]

selon lequel la lecture partagée déclenchera la mise en marche d’une causalité spirale : la lecture partagée stimulera le développement des capacités de langage et de lecture, ce qui en retour stimulera le goût pour la lecture.

 

Aussi un argument pour l'apprentissage tôt de la lecture.

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La mixité sociale forcée comme horizon indépassable. Je recommande d'ailleurs la lecture de l'intégralité des tweets du zozo en question, son patronyme méritant d'être prononcé à la sudiste.

 

Etape 1 : mixité sociale (en fait scolaire) forcée dans les collèges et lycées

Etape 2 : fuite massive vers le privé de tous ceux qui le peuvent, à nombre total d'élèves constant

Etape 3 : ?

 

L'étape 3 dépend de l'ectoplasme qui tient lieu de direction à l'Enseignement Catholique sous contrat.

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Quand on parle de calculatrice:

 

Quote

En revanche, l’absence de calculatrice ne saurait justifier qu’on ne mène pas le calcul de la division euclidienne de 4567 par 2048, ni de celle de 573448 par 2048. De trop nombreux candidats trouvent dans ce dernier cas un résultat non seulement faux, mais d’un ordre de grandeur manifestement incorrect. Certains écrivent explicitement que, faute de calculatrice, il ne leur est pas possible de mener ce calcul ; une telle déclaration, dont on ne sait pas bien si elle constitue un aveu ou une critique, ne peut que susciter la consternation du jury. Les divisions posées sont en effet au programme de primaire.

https://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/agreg_externe/84/0/rj-2022-agregation-externe-informatique_1428840.pdf

 

On parle de l'agrégation externe d'informatique, pas du bac L.

 

 

JRML: Cela m'arrange, car c'est ce qui a fait que j'ai réussit mon dernier concours (savoir faire une division à la main).

Mais mon dernier concours était d'un niveau réclamé Brevet...

  • Huh ? 1
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16 hours ago, Adrian said:

Le calcul de 4567 par 2048 se fait de tête... 2048*2 = 4096 et 4567-4096 = 471.

Cela ne donne pas le résultat final, cela sera 2.23 (si on s'arrête à deux chiffres après la virgule), mais oui c'est clairement pas le plus dur.

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Les sanctions sont sévères en France pour s'être approprié le travail de tes étudiants quand tu es enseignant:

Pendant 2 ans tu ne seras pas promu. Heureusement il continuera d'avancer dans ses échelons.

 

https://etudiant.lefigaro.fr/article/un-enseignant-de-paris-viii-sanctionne-pour-avoir-plagie-la-these-de-sa-doctorante_cc9090fc-8a7d-11ed-8918-d6f0a9adf883/

 

Quote

Le signalement de ce plagiat remonte à 2019. Cette année-là, un maître de conférences de la même université prend connaissance de l’ouvrage Gestion énergétique dans les réseaux de capteurs sans fils, publié en 2017. Il fait alors le lien avec la thèse d’une doctorante, soutenue en 2015 sur un sujet similaire. L’enseignant prévient rapidement l’ancienne étudiante, qui constate une «photocopie» de sa thèse, «mot pour mot», explique-t-elle à l’AEF. En juin 2019, la faculté informe l’intéressée qu’une expertise est lancée par les deux vice-présidents de l’université. Corroborées par un juriste et un spécialiste de la gestion énergétique, ces analyses concluent dans le même sens: le plagiat.[...]Une fois l’université prévenue, il faut attendre 2022 pour que la section disciplinaire de Paris-VIII se réunisse et condamne le plagieur. Ce dernier écope donc d’une interdiction d’accéder à une classe, grade ou corps supérieurs pendant une durée de deux ans.

 

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La logique de Pap N'diaye :

1/3 des élèves qui sortent de primaire n'ont pas le niveau requis en français et en maths... DONC il faut réformer le collège...

 

C'est cette même logique qui a d'ores et déjà été mise en oeuvre dans le supérieur : on donne le bac à tout le monde... DONC on demande à l'université de faire le travail qui n'a pas été fait jusqu'ici : cours de français, de projet Voltaire, apprentissage de la règle de trois, etc.

 

 

DONC on va demander aux instits qui n'ont pas fait le travail en primaire de faire une heure hebdomadaire de rattrapage au colège... :toufou:

En 1 heure hebdo pour apprendre le français à des illettrés, ça va tout résoudre, c'est sûr. C'est comme les 1h30 de maths par semaine au lycée...

 

Et bien sûr, autre mesure indispensable, par souci d'égalitarisme, on va étendre au collège la connerie faite en primaire avec le succès que l'on sait : interdire les devoirs à la maison, les devoirs seront faits en classe...

 

 

 

  • Sad 1
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il y a 42 minutes, Mathieu_D a dit :

C'est interdit les devoirs à la maison au primaire ? Mes filles en ont. (Dans le public )

En Soviétie il y a un monde entre interdiction théorique et pratique.

En fait, tout dépend des enseignements, s'ils sont jeunes et soumis au dogme alors de devoirs il n'y aura point, mais s'ils sont plus âgés ou ont eu un mentor un peu traditionnel il y a de grandes chances qu'ils donnent des devoirs à la maison. 

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2 hours ago, Mathieu_D said:

C'est interdit les devoirs à la maison au primaire ? Mes filles en ont. (Dans le public )

Autorisé si ce n'est pas un devoir écrit à rendre.

Tu peux lui demander d'apprendre ses tables du multiplications, etc.:

 

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21842

 

 

Pour info, ce n'est pas nouveau, cela date primitivement de 1956.

http://dcalin.fr/textoff/devoirs_1956.html

 

 

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Etudiants, science et croyances irrationnelles

 

Quels étudiants croient le plus aux pseudo-sciences (astrologie, parasciences et sciences occultes) ? Les étudiants de sciences sociales et de sciences politiques ? C'est ce que j'imaginais... Eh bien non : ce sont les étudiants en médecine/pharmacie/santé qui sont les plus crédules et ont des croyances farfelues.

 

J'ai trouvé ces informations en fouillant dans une enquête de l'Ifop, menée auprès des jeunes, « visant à mesurer leur porosité aux contre-vérités scientifiques au regard de leur usage des réseaux sociaux », relayée ici par Le Point.

 

  • Part des jeunes (18-24 ans) qui considèrent que "l'astrologie est une science" : 49%

Profil des étudiants qui considèrent que "l'astrologie est une science" :

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Eh oui, vous lisez bien : ce sont les plus "scientifiques" qui sont davantage convaincus que l'astrologie est une science.

 

  • Proportion des jeunes croyant en au moins l'une de ces disciplines de mancie : astrologie, voyance, sorcellerie, numérologie, ligne de la main, cartomancie : 61%

(50% croient en l'astrologie, 38% voyance, 36% sorcellerie, 34% numérologie, 33% ligne de la main, 27% cartomancie)

 

Profil des étudiants croyant en au moins l'une des disciplines de mancie :

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  • Proportion des jeunes croyant en au moins l'une de ces superstitions à caractère occulte : esprits, mauvais oeil, réincarnation, fantômes, démons, marabouts, sorcières : 59%

(48% croient aux esprits, 44% mauvais oeil, 35% réincarnation, 23% fantômes, 19% démons, 13% marabouts, 13% sorcières

 

Profil des étudiants croyant en au moins l'une de ces superstitions à caractère occulte :

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  • Qui sont les rationalistes ?

Ce ne sont pas les études supérieures qui immunisent les jeunes des idées loufoques, mais la catégorie sociale : 

 

Quote

À 31 % seulement, les jeunes sondés qui rejettent toutes ces croyances farfelues sont nettement minoritaires. Les filles sont un peu plus crédules que les garçons. 73 % d'entre elles adhèrent à une contre-vérité scientifique au moins, contre 66 % « seulement » des garçons. Le milieu social semble jouer beaucoup. Les rationalistes restent majoritaires dans les catégories aisées, avec 54 % des sondés n'étant ni platistes, ni conspirationnistes, ni adeptes du spiritisme, etc. En revanche, les études immunisent mal contre les croyances loufoques. 59 % des personnes interrogées de niveau master en avouent au moins une.

 

 

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Pour ceux qui veulent aller fouiller dans l'étude, c'est ici https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2023/01/Presentation_119379_Reboot-FJJ-Volet-A_11.01.23.pdf

 

Je n'ai tenu compte que de la partie B de l'étude (le rapport aux parasciences). La partie A de l'étude (le rapport aux vérités scientifiques) est àmha mal fichue : questionnaire mal fait (mauvaise formulation des questions, confusion contrevérité scientifique/désinformation) et traitement erroné (des donnnées sont agrégées alors qu'elles ne devraient pas l'être)...

 

À noter que les croyances diffèrent selon la confession religieuse : ce sont surtout les jeunes catholiques qui croient en l'astrologie (catholiques 58%, musulmans 31%), tandis que les musulmans sont davantage sensibles aux superstitions a caractère occulte (musulman 94% croient à au moins une superstition a caractère occulte, catholiques 63%).

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20 minutes ago, Bézoukhov said:

Tu es sur que ce n'est pas explicable par le sex ratio ?

 

Je viens de rajouter une partie au post précédent au même moment où  tu as posté.

Effectivement, les femmes sont plus crédules que les hommes sur les différentes questions. 

 

Mais si on compare les chiffres des étudiants en Médecine par rapport à ceux en Art par exemple, on a le même niveau de croyance dans les parasciences mais pas dans les sciences occultes.

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Il y a 3 heures, Bézoukhov a dit :

Tu es sur que ce n'est pas explicable par le sex ratio ?

J'y pensais fort aussi. Pareil pour les "mancies".

 

Ceci étant, les médecins continuent bien à croire que seils les essais randomisés apportent une parole d'Évangile, alors bon, l'astrologie... ;)

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Ces derniers jours, deux collègues, situés dans deux universités différentes, qui ne se sont donc pas concertés, m'ont relaté la même anecdote absolument ahurissante.

 

Le premier me raconte qu'une étudiante lui demandait l'heure durant une épreuve qu'il surveillait. Le collègue lui a montré l'horloge (à aiguille) présente dans la salle d'examen ainsi que l'horaire de fin d'épreuve écrit au tableau. Mais l'étudiante a insisté : elle n'était pas capable de déduire le temps qui lui restait...

 

Son anecdote m'a semblé un peu grosse.

Sauf qu'aujourd'hui, un second collègue me raconte une anecdote similaire. Une étudiante lui demande l'heure. Le collègue voit qu'elle a une montre (à aiguille) au poignée. Il lui répond : "Bah, regarde sur ta montre !" Elle insiste. "Ah non, mais ça c'est juste un bijou qu'on m'a offfert"...

 

Eh oui, aujourd'hui, en France, on intègre des étudiants en premier cycle universitaire qui ne savent plus lire l'heure sur une horloge ou une montre...

  • Huh ? 1
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Vous êtes jeune. On vous appelle pour une enquête ou sondage. On vous demande si vous croyez en la sorcellerie. Eh ben... vous dites oui.

 

Je pense que l'on surestime cette enquête. Je pense que beaucoup de gens mentent dans les enquêtes ou sondages, non ?

 

De plus, combien de personne ont confondu astrologie avec astronomie ou astrophysique ? Beaucoup je pense.

  • Yea 3
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Médecine, pharmacie et autres santés donc il faut aussi compter les infirmiers (en autre), qui, je pense, sont plus croyants dans les pseudosciences que les médecins. Par exemple, il me semble que les infirmiers étaient plus anti-vaccin que les autres professions de santé.

  • Yea 1
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19 minutes ago, John Roberts said:

Vous êtes jeune. On vous appelle pour une enquête ou sondage. On vous demande si vous croyez en la sorcellerie. Eh ben... vous dites oui.

Vous êtes vieux : vous cotoyez des jeunes étudiants depuis 25 ans. Vous constatez un déclin de la culture des étudiants avec une très forte accélération depuis les 10 dernières annnées (voire les 5 dernières). Du coup, vous croyez cette étude.

 

D'autant plus que l'étude fournit des chiffres qui confortent cette idée de déclin rapide.

Exemple : le même genre d'étude en 2004 montrait par exemple que 40% des étudiants déclaraient croire aux esprits (aujourd'hui ils sont 48%) ; 20% déclaraient en 2004 croire en la réincarnation, aujourd'hui ils sont 35%.

 

Peut-être que les étudiants de 2023 sont plus taquins que ceux de 2004. Ce n'est pas l'impression qu'ils me donnent.

 

Quote

De plus, combien de personne ont confondu astrologie avec astronomie ou astrophysique ? Beaucoup je pense.

 

Si c'est le cas, c'est tout aussi problématique.

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il y a 25 minutes, Largo Winch a dit :

Ces derniers jours, deux collègues, situés dans deux universités différentes, qui ne se sont donc pas concertés, m'ont relaté la même anecdote absolument ahurissante.

 

Le premier me raconte qu'une étudiante lui demandait l'heure durant une épreuve qu'il surveillait. Le collègue lui a montré l'horloge (à aiguille) présente dans la salle d'examen ainsi que l'horaire de fin d'épreuve écrite au tableau. Mais l'étudiante a insisté : elle n'était pas capable de déduire le temps qui lui restait...

 

Son anecdote m'a semblé un peu grosse.

Sauf qu'aujourd'hui, un second collègue me raconte une anecdote similaire. Une étudiante lui demande l'heure. Le collègue voit qu'elle a une montre (à aiguille) au poignée. Il lui répond : "Bah, regarde sur ta montre !" Elle insiste. "Ah non, mais ça c'est juste un bijou qu'on m'a offfert"...

 

Eh oui, aujourd'hui, en France, on intègre des étudiants en premier cycle universitaire qui ne savent plus lire l'heure sur une horloge ou une montre...

 

L'heure sur le téléphone, sur le réveil etc... est numérique. Tout simplement.

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