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École & éducation : Le temps des secrets


Messages recommandés

Le 19/07/2017 à 21:28, Neuron a dit :

Blanquer avance doucement. 

Il ne fait pas de grandes déclarations. En revanche, il prend des décisions qui ne coûtent rien et donnent de la souplesse. 

J'ai des connaissances (proches de syndicats étudiants) qui le qualifient assez souvent de "dogmatique" et "conservateur", notamment quand il a libéralisé (en quelque sorte) le choix de la semaine de quatre jours. L'ironie.

Il y a 2 heures, Adrian a dit :

...et ces sorties ne vont pas les calmer :icon_tourne:

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interview de JM Blanquer

 

Quelques points que j'ai pu relever (je paraphrase): 

  • A la question : préférez vous la liberté à l'égalité ? Il répond qu'il est très attaché à l'égalité véritable, non à l'égalité uniformisante : faire la même chose partout, tout le temps est contreproductif pour les plus fragiles. C'est par la liberté qu'on va aller vers plus d'égalité. Il dit être un passionné d'égalité. Il veut atteindre l'égalité par des choses concrètes et cela passe par plus de liberté pour les acteurs. 
  • Sur une question sur le fil directeur qu'il veut mener de la maternelle au lycée, il dit qu'il a une philosophie de l'éducation qui consiste à donner plus de liberté de construction, d'émancipation à l'enfant
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  • 4 weeks later...
54 minutes ago, Romy said:

Note d'intention du ministre: http://www.europe1.fr/societe/lecture-jean-michel-blanquer-veut-abandonner-la-methode-globale-3418040

 

Abandon de la méthode globale et "discussion sereine" autour du recrutement direct des professeurs par les chefs d'établissement. On attend les réactions ;)

C'est un beau titre de journaliste pour mettre le feu au poudre. :D

 

Car aucun prof (et aucun syndicat de prof donc) pense que la méthode globale est utilisée et encore moins que ce serait une bonne chose de l'utiliser.

Ils défendent, au mieux, de prendre une version qui ne serait pas purement syllabique.

 

D'ailleurs, Blanquer, ne dit pas qu'il va l'abandonner. Il dit juste qu'il prendra une nouvelle méthode, qui est une méthode syllabique et non une méthode globale.

 

 

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il y a une heure, Marlenus a dit :

C'est un beau titre de journaliste pour mettre le feu au poudre. :D

 

Car aucun prof (et aucun syndicat de prof donc) pense que la méthode globale est utilisée et encore moins que ce serait une bonne chose de l'utiliser.

Ils défendent, au mieux, de prendre une version qui ne serait pas purement syllabique.

 

D'ailleurs, Blanquer, ne dit pas qu'il va l'abandonner. Il dit juste qu'il prendra une nouvelle méthode, qui est une méthode syllabique et non une méthode globale.

 

 

 

 

Très curieusement, quand j'ai eu connaissance de ce débat il y a quelques années, j'ai interrogé plusieurs personnes autour de moi, des profs, des instit', des logopèdes, ... tout le monde me disait que c'était nul, abandonné, que personne faisait ça, ...

Puis quand tu demandais comment ils enseignaient, tu te rendais compte qu'ils en faisaient tous un peu à différentes échelles, et quand je le faisais remarquer, c'était le sauve qui peut et le "oui mais c'est pas pareil".

 

 

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1 minute ago, poney said:

 

 

Puis quand tu demandais comment ils enseignaient, tu te rendais compte qu'ils en faisaient tous un peu à différentes échelles, et quand je le faisais remarqué, c'était le sauve qui peut et le "oui mais c'est pas pareil".

 

 

Il y a une grosse différence entre:

 

-Ce que l'on enseigne est la méthode globale

 

Et:

 

-On utilise, parmi d'autres outils, des façons de faire venant de la méthode globale.

 

 

La première est fausse, la seconde est juste.

 

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il y a 29 minutes, poney a dit :

Très curieusement, quand j'ai eu connaissance de ce débat il y a quelques années, j'ai interrogé plusieurs personnes autour de moi, des profs, des instit', des logopèdes, ... tout le monde me disait que c'était nul, abandonné, que personne faisait ça, ...

Puis quand tu demandais comment ils enseignaient, tu te rendais compte qu'ils en faisaient tous un peu à différentes échelles, et quand je le faisais remarquer, c'était le sauve qui peut et le "oui mais c'est pas pareil".

Ça s'appelle une subversion parfaitement réussie.

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Il a l'air plutôt bien ; disons que vu le niveau de l'EN, le moindre technocrate pas trop con devrait pouvoir faire des miracles. Alors un technocrate vaguement intelligent...

 

Par contre, le recrutement des profs par le directeur d'établissement, c'est sûrement très bien sur le papier, mais je me demande ce que ça va donner après le passage dans l'administration.

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1 hour ago, Bisounours said:

En tout cas le recrutement des profs par le directeur d'établissement est une bonne chose, non ?

En France le directeur d'établissement est en moyenne un gros nul pédagogogiste.

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10 hours ago, Bisounours said:

En tout cas le recrutement des profs par le directeur d'établissement est une bonne chose, non ?

 

Oui c'est très bien, mais il manque un point encore plus essentiel: la possibilité pour le directeur de virer les profs.

Mais bon c'est un début.

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Pourquoi en France les profs n'ont pas un bureau individuel dans le ou les établissement dans lesquels ils exercent où en dehors de leurs cours, ils bosseraient à les préparer, à recevoir les parents d'élève, à corriger les copies...?

N'existe-t-il pas un statu de Professeur indépendant qui exercerait "en libéral" et signerait des contrats avec tel ou tel établissement ou université ou indépendant?

Quelle est la proportion en France de professeur non fonctionnarisé?

 

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36 minutes ago, Reykjavik said:

N'existe-t-il pas un statu de Professeur indépendant qui exercerait "en libéral" et signerait des contrats avec tel ou tel établissement ou université ou indépendant?

Ça s'appelle un vacataire.

Par exemple je donne cette année 24h de cours dans une école d'ingé.

 

Sinon au collège/lycée les chefs d'établissement sont des courtisans catastrophiques en moyenne il ne faut surtout pas leur donner plus de pouvoir en l'état.

  • Yea 1
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Le 24/08/2017 à 22:00, Bisounours a dit :

Ben au plus prêt du lieu de travail c'est mieux que via le rectorat 

Oui mais comme le fait remarquer Mathieu_D le souci c'est que l'avancement des directeurs dépend pour beaucoup de leur capacité à sucer les couilles de l'inspection de l'ednat.

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Paris ne s'est pas fait en un jour, et la révolution libérale c'est pas le style de la maison France, donc on va se réjouir de minuscules avancées (encore que dans ce cas, c'est  assez novateur) et espérer que d'autres suivent

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il y a une heure, Bisounours a dit :

Paris ne s'est pas fait en un jour, et la révolution libérale c'est pas le style de la maison France, donc on va se réjouir de minuscules avancées (encore que dans ce cas, c'est  assez novateur) et espérer que d'autres suivent

 

Il faut être attentif à la manière de faire tout de même. D'autant plus que ce genre de réformes, mal faites, 20 ans plus tard on vous dira encore "mais Macron a essayé la liberté des proviseurs et ça n'a pas marché !".

 

il y a 16 minutes, Tramp a dit :

Du coup, les profs fonctionnaires dont personne ne veulent, ils vont être payé à ne rien foutre ?

 

Je proposerais bien de filer 60k€ à ces profs pour qu'ils se barrent, mais bon, on est en France, le plus probable, c'est qu'on ponde une un logiciel affreux du type APB pour affecter les profs selon leurs préférences et celles des proviseurs (avec des choix "pastille verte" :p).

  • Yea 1
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7 hours ago, Tramp said:

Du coup, les profs fonctionnaires dont personne ne veulent, ils vont être payé à ne rien foutre ?

Ha mon pauvre les mauvais profs sont loin d'être le souci numéro 1 par rapport au mauvais management global de l'Education Nationale.

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Ha par management je ne pensais pas aux rh (qui sont déficientes, oui) mais à la définition des objectifs macros, au gouvernail de la barque.

 

 

Non franchement avant de parler des petites mains il faut se tourner vers le top management de l'éducation nationale qui est * vraiment * intensément nul pour les collèges / lycées.

(pour le supérieur on s'en fout un peu car il y a une vraie ou quasi-vraie concurrence des formations)

 

Pour te dire à quel point il est nul les syndicats de profs semblent sages à côté.

(ils se contentent de défendre un bout de gras carriéristes pour leur mauvais côté)

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