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École & éducation : Le temps des secrets


Messages recommandés

il y a 49 minutes, ttoinou a dit :

Vous aviez des classements d'élèves par classe au collège vous ? Jamais vu ça 

 

Qui n'a pas vécu un rendu de copies par ordre décroissant des notes ne sait pas ce qu'est le stress :D .

 

Et il me semble que tous mes bulletins du lycée incluent le rang dans la classe.

 

il y a 43 minutes, Marlenus a dit :

Surtout dans un monde où le dossier devient plus important que le bac.

 

T'inquiète, les gens savent correctement lire un dossier en vis à vis du lycée et des profs. La plupart des recrutements restent assez locaux.

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il y a 7 minutes, Adrian a dit :

 

L’humiliation devant toute la classe, le classique français.

disagree, le minor n'est pas tellement humilié en fait il est ignoré par tout le monde, puisque tout le monde est en train de lire sa copie quand il reçoit la sienne

a contrario, le major, qui l'a en premier, est présenté devant tout le monde, on l'admire ou on a envie de le balancer dans les escaliers mais au moins ça crée de l'émulation et c'est très sain

j'ai ça en latin avec la prof qui dit le nom et le rang, so 3e république, et dans beaucoup d'autres matières, je l'ai aussi eu au lycée, après on peut aller lire la copie du major, parfois le prof en parle à haute voix et quand c'est toi c'est l'ego trip du siècle!

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Aujourd'hui je ne pense plus que l'émulation compétitive soit une des meilleures façons de tirer les élèves vers le haut franchement.

Il faudrait vraiment que ce soit dans un but d'écrèmage assumé pour que ce soit le plus pertinent.

Après face au concours c'est mieux d'avoir l'habitude d'être classé.

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Il y a 2 heures, Mathieu_D a dit :

C'est amusant, on lit souvent ici que l'école française ce n'est que par coeur et conformisme hors certaines analyses ne pointent pas dans cette direction :

 

On peut noter que les élèves français se débrouillent mieux en raisonnement (score de 502 pour la France, le premier, Singapour, est à 595) qu’en restitution pure de connaissances (480 pour la France et 621 pour Singapour). La stigmatisation du par cœur et l’accoutumance à de l’à peu près (souvent valorisé en évaluation) y sont peut-être pour quelque chose.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/12/08122020Article637430181218329432.aspx (dans l'analyse de TIMSS 2019)

Donc 20 points de différence dans deux items très différents, c'est se débrouiller mieux ? Qu'est-ce que ce serait alors si, sans même changer d'item, un même pays nous foutait une branlée de 90 ou de 120 points dans chacun des items. :lol:

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il y a 11 minutes, Mathieu_D a dit :

Aujourd'hui je ne pense plus que l'émulation compétitive soit une des meilleures façons de tirer les élèves vers le haut franchement.

Ca dépend des élèves. Chez les petits bourges ça marche très bien, comme partout où tu risques de te faire défoncer si tu as une mauvaise note. Et même pour les autres, tu peux offrir la possibilité de remonter la moyenne en travaux supplémentaires (qui en retour font augmenter les résultats aux devoirs). Certes, il faut les intéresser avant à la matière, être pédagogue etc mais ça n'est pas incompatible. Bien sûr que les racailles n'iront pas faire les devoirs supplémentaires mais y a pas de solution scolaire avec eux, c'est pas l'école qui est en cause pour leur racaillitude. Pour les autres cas, je ne vois pas en quoi la vertu de la compétition ne les toucherait pas mais mon expérience est très petite et spécifique et je n'ai pas d'avis tranché.

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3 hours ago, Mathieu_D said:

Ça ne produit pas tellement de différences entre deux classes de noter de 0 à 20 ou de 10 à 20.

Ça pose problème si tu notes selon la convention 2 mais que tu laisses entendre (aux élèves, aux parents...) que c'était selon la convention 1. Enfin, de toute manière les bons savent toujours qu'ils sont bons et les mauvais qu'ils sont mauvais, l'école des fans ne peut brouiller l'info que dans une certaine limite.

 

2 hours ago, Marlenus said:

Surtout dans un monde où le dossier devient plus important que le bac.

Avoir du contrôle continu au bac est déjà une absurdité.

 

1 hour ago, Tramp said:

Dans mon lycée public de province y avait ceux qui faisaient Anglais européenne et les autres.

La même (sauf que j'étais en section européenne allemand).

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Le 08/12/2020 à 19:48, Vilfredo Pareto a dit :

Ca dépend des élèves. Chez les petits bourges ça marche très bien, comme partout où tu risques de te faire défoncer si tu as une mauvaise note. Et même pour les autres, tu peux offrir la possibilité de remonter la moyenne en travaux supplémentaires (qui en retour font augmenter les résultats aux devoirs). Certes, il faut les intéresser avant à la matière, être pédagogue etc mais ça n'est pas incompatible. Bien sûr que les racailles n'iront pas faire les devoirs supplémentaires mais y a pas de solution scolaire avec eux, c'est pas l'école qui est en cause pour leur racaillitude. Pour les autres cas, je ne vois pas en quoi la vertu de la compétition ne les toucherait pas mais mon expérience est très petite et spécifique et je n'ai pas d'avis tranché.

 

J'ai vécu cette exercice toute ma scolarité, jusqu'en troisième, avec le terrible "on passe sous la moyenne", et tous les sanglots qui vont avec. Parce qu'à l'école d'avant, on pleurait encore beaucoup, même jusqu'à l'age de 15 ans. Le tout était dit religieusement par le proviseur, sans aucun état d'âme, avec une appréciation personnalisée pour chacun d'entre nous, expliquant à toute la classe, suivant l'élève qu'il deviendra sans doute un grand chirurgien, ou dans mon cas, qu'il ne sera bon qu'à garder des oies (Dixit). 

 

Il n'empêche que j'ai souvent vu d'étonnants rebonds suite à cette "humiliation". Mais tout comme les nombreuses torgnoles que m'ont données mes profs, cela n'a pas fait de moi un délinquant.   

 

Personnellement, j'appelle cela un bizutage (ou bleusaille pour @poney) à la vie. Et cela vous endurcit beaucoup, croyez-moi.

 

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Je me souviens d'une rencontre parents-profs (oui, ça existait déjà...) quand j'étais en seconde (en 1981-82). Il y avait une maman (pas la mienne !) qui demandait au prof de français (un communiste qui faisait peur à tout le monde) si son fils passerait en 1ere. Réponse du prof avec sa grosse voix: "Pas de problème. C'est impossible". J'ai été pris d'un fou rire nerveux.

 

Le même prof, ramassant deux ou trois cahiers à chaque cours pour vérifier si le travail avait été fait. Ce jour là, dans un silence de mort, il avait pris le cahier d'un certain Valais:

- "Valais, vient ici ! "

Valais s'exécute.

- "Tourne-toi ! "

Valais s'exécute.

S'ensuivit un énorme coup de pied au cul.

 

 

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1 hour ago, Waren said:

 

 

Personnellement, j'appelle cela un bizutage (ou bleusaille pour @poney) à la vie. Et cela vous endurcit beaucoup, croyez-moi.

 

 

Cela endurcit ou cela détruit.

 

Si le but est d'avoir les meilleurs et d'écrémer les autres c'est une bonne méthode.

Si ce n'est pas le but, elle n'est pas vraiment adapté.

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A la fac, le but avoué du bizutage était de t'en faire baver pour que tu sois fier d’appartenir à l'institution.

 

A l'armée, je ne peux franchement parler de bizutage, mais c'était tout comme. Je pense que le but est aussi quand même l'idée de fierté, et de l'honneur.

 

A l'école, c'est difficile à dire. En maternelle, une prof avait la fâcheuse habitude de fesser les enfants, cul nul et "on devait se rhabiller tout seul." Mais à côté de cela, elle était considérée comme une excellente institutrice. Je n'ai jamais eu l'impression qu'il y avait un véritable dessein pédagogique derrière tout cela. C'était assez personnel et les prof avaient sans doute beaucoup plus de latitude que maintenant dans la façon qu'ils percevaient et donnaient l'instruction.  

 

Mais avec le recul, les meilleurs profs que j'ai eu avaient généralement beaucoup d'autorité que ce soit physique ou intellectuelle. 

 

 

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22 minutes ago, Waren said:

A la fac, le but avoué du bizutage était de t'en faire baver pour que tu sois fier d’appartenir à l'institution.

 

 

 

Alors je ne sais pas quel bizutage tu parles.

Ceux dont j'ai entendu parler à mon époque à la fac (95) était festif, pas destiné à t'en faire baver. Et j'en ai pas eu dans la mienne.

Mon frère l'a vécu dans la sienne et en garde un bon souvenir, pas du tout d'en avoir bavé.

 

Si tu me parles de ce genre de bizutage:

https://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/07/bizutage-a-dauphine-huit-mois-de-sursis-pour-quatre-etudiants_4452601_3224.html

 

Qui sont devenus interdits, perso ils ne m'auraient rendu fier de rien du tout.

Je ne vois pas en quoi cela me rendrais fier d'avoir subit ce genre de choses.


A l'armée, à la rigueur, mais à la fac...

 

Et je ne mettrais pas mes gosses dans ce style de fac.

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