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Devenez actionnaire... d’un individu


FabriceM

Messages recommandés

 

M. Adam Steege, un individu bien réel, pourrait presque être un personnage de HSE. Pour financer sa start-up de matériel chirurgical, ce diplômé de Columbia a ouvert un profil sur le site Upstart, créé en 2012. Alors que sur les sites de financement participatif classiques, comme Ulule, c’est le projet que l’on vend aux investisseurs (https://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/RAIM/50696#nb1' title="">1), ici, c’est... l’individu. Le curriculum vitae de M. Steege a visiblement convaincu : l’ingénieur de 27 ans a levé 60 000 dollars (45 000 euros) auprès de vingt-six investisseurs, à qui il doit désormais 6 % de ses revenus annuels pendant dix ans.

[..]

Il se pourrait in fine qu’un crédit bancaire classique coûte moins cher au jeune entrepreneur. Mais ce système lui offre d’autres avantages. D’abord, il ne verse rien les années où il ne gagne rien, et peut donc prendre plus de risques. D’ailleurs, rien ne lui interdit, légalement, de changer subitement d’avis et de partir élever des chèvres dans une ferme bio de l’Idaho. Enfin, l’entrepreneur en herbe bénéficie des conseils et du réseau de ses investisseurs, qui ont intérêt à mettre leur carnet d’adresses et leur savoir-faire à disposition de leur poulain.

 

Logique gauchiste :

 

L'Etat qui te pique la moitié de ton pognon sans te demander ton avis, ça va.

Quelqu'un qui signe un contrat portant sur 6% de ses revenus, bonjour les dégâts.

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En fait, l'info, c'est qu'un gus a réussi a lever de l'argent? :o

 

C'est la méthode qui est pertinente, et principalement le fait qu'il a effectué une levée de fonds via Ullule dans un autre schéma que le crowdfunding habituel. 

  • Yea 1
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Tiens j'ai cru que c'était la personne qui était vendur en actions, alors que c'est juste un type qui s'est passé d'une banque. Why not espérons que cela fonctionne bien pour lui.

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Plus intéressant sur le sujet : http://www.economist.com/news/leaders/21661663-hillary-clinton-and-especially-marco-rubio-have-promising-ideas-how-finance-university et http://www.economist.com/news/finance-and-economics/21661678-funding-students-equity-rather-debt-appealing-it-not
 
 

Under Mr Rubio’s plan, private investors would pay for a student’s education in return for a claim on a chunk of his future earnings (see article). Just as dividends accruing to a shareholder depend on a firm’s profits, so a student’s subsequent payments to the investor would rise and fall with his income. Equity financing would lead to more informed choices because investors would be less willing to fund courses and colleges that offer low returns. And it would squeeze costs because unpopular courses would have to trim their spending.

The logic is impeccable. Nonetheless, the idea of equity financing for college is controversial. There are silly criticisms, for instance that any equity contract on human capital is tantamount to indentured servitude. In fact, these contracts would be less constraining than a student loan that imposes fixed payment obligations and cannot be discharged in America’s bankruptcy courts. It is possible—and sensible—to set caps on the period in which income is shared, the percentage of earnings that can be given away and the total amount paid out.

Marco to market
The more substantive problems involve information asymmetries and moral hazard. Prospective students know better than any investor what they plan to do with their lives. A lawyer who financed his study by issuing equity could, on graduating, afford to choose whether to join a well-paying law firm or to become a public defender without having that decision influenced by the need to repay a mound of debt. From society’s point of view, that freedom to choose has benefits: a debt-laden graduate is less likely to take a risk on setting up a new company and more likely to head for Wall Street instead. But from the investor’s perspective, the risk that students might offer low returns would need to be compensated for by other students pursuing more remunerative paths.

People who think they will do well in later life also have an incentive to opt for the certainty of fixed debt repayments rather than face the possibility of handing over big chunks of future income. Again, there are potential solutions: some fintech startups have experimented with models of future income that enable students with better earnings potential to give up a smaller share of income in return for the same amount of funding as those with dimmer prospects.

Resolving these difficulties will take time and ingenuity. And whatever happens, it makes sense to have a combination of debt and equity, and of private and public money, in the mix. That’s why Mrs Clinton’s proposals are a sensible start, but Mr Rubio’s ideas are worth serious debate.

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La differance entre le diplodocus et the economist, d'un coté analyse de la difference avec le prêt classique et l'influence sur l'université, de l'autre une dissertation sans rigeure qui fini par conclure sur le communisme

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Les sites de financement participatifs sont une belle connerie pour moi.

Déjà ça entretien cette idée que l'argent en malsain car le mec qui finance a à chaque fois, un cadeau, un goodie, une connerie...

Ensuite, tout le monde présente son projet mais peu sont vraiment fiable, si c'est pour satisfaire son égo, je vois pas l'intérêt.

Et pour moi, quand on n'y connait rien dans la création d'une start up, il est indispensable de bien s'entourer un minimum.

 

ça veut pas dire que la méthode classique est parfaite, il y a des arnaqueurs chez les VC (venture capital) et c'est pas parce qu'on donne x% de sa boîte à un incubateur, qu'on aura forcément du succès. Mais bon, c'est toujours plus sérieux que ces gauchistes hippies qui se prennent pour Mark Zuckerberg.

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Les sites de financement participatifs sont une belle connerie pour moi.

Déjà ça entretien cette idée que l'argent en malsain car le mec qui finance a à chaque fois, un cadeau, un goodie, une connerie...

Ensuite, tout le monde présente son projet mais peu sont vraiment fiable, si c'est pour satisfaire son égo, je vois pas l'intérêt.

Et pour moi, quand on n'y connait rien dans la création d'une start up, il est indispensable de bien s'entourer un minimum.

 

ça veut pas dire que la méthode classique est parfaite, il y a des arnaqueurs chez les VC (venture capital) et c'est pas parce qu'on donne x% de sa boîte à un incubateur, qu'on aura forcément du succès. Mais bon, c'est toujours plus sérieux que ces gauchistes hippies qui se prennent pour Mark Zuckerberg.

 

What ?! :w00t:

Je vois pas pourquoi récompenser les personnes qui te font confiance ou bien les appâter avec des goodies, renverrait l'idée que "l'argent, c'est malsain". Et puis franchement, c'est pas un mal de pouvoir prendre des risques, de tenter des choses... même si c'est bancal ou qu'on est pas assez bien entouré. Non, vraiment, je comprends pas ton point de vue.

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En général, pour les bons projets, le "financement" est de la précommande parce que le goodies est le produit. Et ce n'est qu'une forme de crowdfunding. La mutualisation c'est vieux comme la finance.

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What ?! :w00t:

Je vois pas pourquoi récompenser les personnes qui te font confiance ou bien les appâter avec des goodies, renverrait l'idée que "l'argent, c'est malsain". Et puis franchement, c'est pas un mal de pouvoir prendre des risques, de tenter des choses... même si c'est bancal ou qu'on est pas assez bien entouré. Non, vraiment, je comprends pas ton point de vue.

 

Et bien parce que si je prête mon argent c'est pour que ça me rapporte. Je préfère bien mieux les projets de financements dans les pays en voix de développement où tu prêtes 1 500 euros pour qu'une personne ouvre sa boulangerie et te rembourse comme si tu étais une banque. 

 

Plutôt que de laisser ton argent sur un livret A à 0,75%, il serait bon d'encourager le prêt entre particuliers.

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Comme je l'ai dit, c'est de la précommande ou du philanthropisme.

Le prêt entre particuliers est possible avec le crowdfunding : lendix, lending club...

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Les sites de financement participatifs sont une belle connerie pour moi.

Déjà ça entretien cette idée que l'argent en malsain car le mec qui finance a à chaque fois, un cadeau, un goodie, une connerie...

Ensuite, tout le monde présente son projet mais peu sont vraiment fiable, si c'est pour satisfaire son égo, je vois pas l'intérêt.

Et pour moi, quand on n'y connait rien dans la création d'une start up, il est indispensable de bien s'entourer un minimum.

ça veut pas dire que la méthode classique est parfaite, il y a des arnaqueurs chez les VC (venture capital) et c'est pas parce qu'on donne x% de sa boîte à un incubateur, qu'on aura forcément du succès. Mais bon, c'est toujours plus sérieux que ces gauchistes hippies qui se prennent pour Mark Zuckerberg.

Au moins on sait que madaniso ne va pas nous faire une FabriceM.
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Comme je l'ai dit, c'est de la précommande ou du philanthropisme.

Le prêt entre particuliers est possible avec le crowdfunding : lendix, lending club...

c'est surtout que ça doit probablement être mille fois plus pèt couille au niveau des régulations

 

d'un côté c'est de l'argent contre un produit -> commerce

de l'autre, c'est du prêt, donc de la banque indirectement

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Un prêt bancaire ça va. Le vieux crowdfunding qui est la bourse (la bourse c'est un appel public aux épargnants), c'est vrai que c'est tres galère et coûteux. En particulier sous nos latitudes.

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Les sites de financement participatifs sont une belle connerie pour moi.

La bourse aussi, donc. Mmmmhhh...

Déjà ça entretien cette idée que l'argent en malsain car le mec qui finance a à chaque fois, un cadeau, un goodie, une connerie...

Tu veux dire que c'est malsain d'avoir un goodie quand tu achètes un truc ? Mmmmh....

Ensuite, tout le monde présente son projet mais peu sont vraiment fiable,

Tu veux dire, comme ... un projet ou une start-up ? Mmmmmh...

Et pour moi, quand on n'y connait rien dans la création d'une start up, il est indispensable de bien s'entourer un minimum.

Tiens, je sens qu'un Captain va arriver.

ça veut pas dire que la méthode classique est parfaite, il y a des arnaqueurs chez les VC (venture capital) et c'est pas parce qu'on donne x% de sa boîte à un incubateur, qu'on aura forcément du succès. Mais bon, c'est toujours plus sérieux que ces gauchistes hippies qui se prennent pour Mark Zuckerberg.

Ah bah tiens, le voilà, il arrive, il est un peu en sueur d'avoir couru, mais le voilà :

Capt._Obvious.jpg

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Des actions basées sur les futures gains d'un individu, ici un sportif, joueur NFL : Vernon Davis

La valorisation des parts : Graphe Bon c'est un mec qui a fait ça alors qu'il était déjà au sommet de carrière, sur un jeune à fort potentiel doit y avoir des variations gigantestes.

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