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Revenu universel, libéral-compatible ?


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Non car sa vision revient à détruire tout lien que l'individu pourrait avoir au nom de l'émancipation de ce dernier. In fine il ne restera que l'individu sous forme de monade en face de l'État, cad la même situation que dans un État totalitaire.

 

bien sur, ça c'est absolument pire qu'un communiste: choisir entre stlaine ou yves guyot, c'est kif-kif :rolleyes:

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Je me méfie moins d'un stalinien pratiquant que d'un GK. Le premier a pour lui d'avancer ouvertement là ou l'autre le fait avec l'excuse du libéralisme. Et je ne vois pas ce que Guyot vient faire là.

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Un autre point inacceptable avec le revenu universel c'est que cela entraînerait un impôt fortement progressif, autant dire que si on est pour la "flat tax" c'est complètement incompatible avec le RU.

 

Après qu'on dise que Koenig est moins pire qu'un stalinien, soit, et encore heureux, mais je ne vois pas ce qui permet d'affirmer qu'il est libéral. Sur les sujets qu'il aborde le plus il défend des positions très très discutables d'un point de vue libéral.

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la flat-tax est un concept qui m'amuse beaucoup, comme Bigfoot ou le Pere Noel.Je suis pour une flat tax en France comme je suis pour la paix dans le monde.Si ca arrive je me fais tatouer la tronche de Chirac sur la fesse gauche

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la flat-tax est un concept qui m'amuse beaucoup, comme Bigfoot ou le Pere Noel.Je suis pour une flat tax en France comme je suis pour la paix dans le monde.Si ca arrive je me fais tatouer la tronche de Chirac sur la fesse gauche

 

Ce n'est pas impossible que tu doives faire appel à un tatoueur mais je pense que je ne demanderai pas une photo :D

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Je me méfie moins d'un stalinien pratiquant que d'un GK. Le premier a pour lui d'avancer ouvertement là ou l'autre le fait avec l'excuse du libéralisme. Et je ne vois pas ce que Guyot vient faire là.

parce qu'yves guyot au vingtieme et unième, ça donnerait un super koenig.

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parce qu'yves guyot au vingtieme et unième, ça donnerait un super koenig.

 

Pas une bonne nouvelle si ce que tu dis est juste.

 

Ensuite je ne connais bien le personnage ni ses idées donc je ne saisis pas toute la comparaison.

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Un autre point inacceptable avec le revenu universel c'est que cela entraînerait un impôt fortement progressif, autant dire que si on est pour la "flat tax" c'est complètement incompatible avec le RU.

Le RU est un programme de dépenses (à moins d'être techniquement organisé avec un dispositif "d'impôt négatif" qui combine les leviers impôts et dépenses). Rien à voir avec le caractère progressif ou non de l'impôt. On peut avoir un RU avec des impôts progressifs, proportionnels ou dégressifs.

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Le RU est un programme de dépenses (à moins d'être techniquement organisé avec un dispositif "d'impôt négatif" qui combine les leviers impôts et dépenses). Rien à voir avec le caractère progressif ou non de l'impôt. On peut avoir un RU avec des impôts progressifs, proportionnels ou dégressifs.

Ben spontanément si le RU c'est donner la même pension à tout le monde on va penser qu'on ne va pas prélever le même montant à tout le monde, vu le nombre d'insolvables bénéficiaires.

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Oui mais la flat tax est progressive de toute façon. On ne prélève pas la même chose à celui qui gagne 10 000 et celui qui gagne 100 000.

Non. Un impôt progressif, c’est un impôt dont le taux augmente avec le revenu. La flat tax a un taux constant. Et la capitation, elle, est dégressive.
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la flat-tax est un concept qui m'amuse beaucoup, comme Bigfoot ou le Pere Noel.Je suis pour une flat tax en France comme je suis pour la paix dans le monde.Si ca arrive je me fais tatouer la tronche de Chirac sur la fesse gauche

 

 Si on part comme ça, on ne fait rien. 

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Ah non justement pour le débat revenu universel je pense qu'il faut trouver une solution pragmatique, c'est un sujet d'actualité populaire en ce moment et il faut se positionner dès maintenant comme le fait (un peu) GK sur comment ça pourrait apparaître (S'ASSURER que les aides vont disparaître et que ça va pas rajouter une couche, trouver un moyen que l'on décide tous ensemble du montant que ça tombe pas dans un combat de classe, essayer de faire ça avec le plus de transparence, supprimer tous les contrôles inefficaces, etc..).

La conversation que vous aviez avant pour parliez revenu universel comme si il n'y avait pas déjà plein de redistribution malsaine en france :o .

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 Si on part comme ça, on ne fait rien. 

 

si tout le monde est la a se creuser la tete pour savoir quoi faire c'est parce qu'il n'y a rien a faire.Wikiberal informe les gens sur la realite du liberalisme, et apres il y a les blogs et Contrepoints...et voila.Le reste c'est le zeigeist.

Je me suis casse de fRance parce que je n'ai pas le temps d'attendre 60 ans que le pays aille mieux pour avoir une vie interessante.

Dans les annees qui viennent, les victimes de l'etat vont en reclamer plus et blamer la liberte.Les revolutions technologiques vont saper le pouvoir de l'etat qui deteste la concurrence et prefere la guerre civile a la liberte de ses citoyens, ca risque d'etre tendu.

Si tu as une meilleure solution que l'exil dans un pays moins con, ca interesse tres fort tout le monde :) , mais ca releve clairement du pari.

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 Il y a une différence entre admettre qu'on va perdre et ne rien faire. 

 

 Pourquoi on s'emmerde avec tous ces sites d'après toi ? Car on peut pas juste quitter le match et ne rien essayer.

 

 Et puis, une fois qu'on sera passé par le moment totalitaire à la française, qui aura ruiné la fRance, peut-être que les gens se tourneront avec plus de sympathie vers les libéraux - ou par défaut. Et faudra bien que quelqu'un fasse le boulot politique et pédagogique à ce moment. 

 

 Hayek ne croyait pas un seul instant à la victoire de son combat quand on lit la Route de la Servitude, n'a-t-il rien écrit pour autant ? 

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Du coup, autant prêcher l'anarcapie.

Autant croire au père Noël !

Alors que bon, sans aller jusqu'à un État réduit à ses strictes missions régaliennes, ce qui relève autant du pur délire, on peut toujours rêver d'un allègement du poids de la bête, après tout, cela s'est produit dans certains pays, dans certains domaines, comme en Suède, en Nouvelle Zélande, au Chili.

Mais le remue-méninges est toujours constructif en ce sens qu'il permet de remettre en cause des tas et des tas d'idées préconçues

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 J'aime bien ce texte de Hoppe sur le sujet : 

 

 

En outre,  quand  on combat  le mal,  on doit  être disposé  à accepter  le fait  qu’on n’atteindra  probablement jamais  la “réussite”.  Il n’y a pas  de richesses  à gagner,  pas d’avancement foudroyant,  pas de prestige  professionnel.  En réalité,  la célébrité  intellectuelle  doit être tenue  dans le plus grand soupçon.

En fait,  on ne doit  pas seulement  accepter  le fait  qu’on sera  marginalisé  par l’establishment universitaire ;  il faudra  accepter l’idée  que vos collègues  essaieront  de vous couler  par tous les moyens.

Regardez  seulement  Ludwig von Mises  et Murray Rothbard :  les deux  économistes  et philosophes  de la société  les plus grands  du XX° siècle.  Ils étaient  tous deux  fondamentalement inacceptables  et inemployables  par l’establishment universitaire.  Et cependant,  tout au cours  de leur vie,  ils n’ont jamais  reculé  d’un pouce.  Ils n’ont jamais  perdu  leur dignité  ni succombé  au pessimisme.  Bien au contraire,  face  à une adversité  constante,  ils sont demeurés  intrépides  et joyeux,  travaillant  à un niveau  ahurissant  de productivité.  Ils se contentaient  d’être dévoués  à la vérité,  et à rien d’autre  qu’à la vérité.

C’est ici  que ce qui reste  des élites naturelles  entre en jeu.  En dépit  de tous les obstacles,  il fut possible  à Mises  et à Rothbard  de se faire entendre.  Ils n’étaient pas  condamnés  au silence.  Ils enseignaient  et publiaient  quand même.  Ils tenaient  quand même  des discours publics  et leurs idées,  leur clairvoyance  étaient  la nourriture morale  de nombreuses personnes.

Cela  n’aurait  pas  été  possible  sans l’aide  d’autrui.  Mises avait  Lawrence Fertig  et le William Volker Fund,  qui payaient  son salaire  à New York University,  et Rothbard  avait  le Mises Institute, qui lui donnait assistance,  l’aidait  à publier  et à promouvoir  ses livres,  et fournissait  le cadre institutionnel  qui lui permettait  de dire  et d’écrire  ce qu’il était nécessaire  de faire savoir,  et qu’il n’est plus possible  de propager  au sein  du milieu universitaire  ou des média officiels,  étatistes,  de l’establishment.

Au temps  où l’esprit  de l’égalitarisme  n’avait  pas encore  détruit  la plupart  des gens indépendants  par la fortune  et par l’esprit,  ce devoir  de soutenir  les intellectuels impopulaires  était assumé  par des particuliers.  Mais qui,  de nos jours,  peut se permettre  à lui tout seul  d’employer  un intellectuel  à titre privé,  en tant  que secrétaire  personnel,  conseiller  ou précepteur  de ses enfants ?  Et ceux  qui en ont  les moyens  sont,  plus souvent  qu’à leur tour,  profondément compromis  dans le concubinage  toujours plus pervers  entre les hommes  de l’Etat  totalitaire  et la haute finance,  et ils font  la promotion  de ces mêmes crétins  intellectuels  qui dominent  l’Université. Pensez seulement  à Rockefeller  et à Kissinger,  par exemple.

De sorte que  le devoir  de soutenir  et de maintenir en vie  les grandes vérités  de la propriété privée,  de la liberté  des contrats,  de la liberté  de s’associer  (et de se dissocier)  et de la responsabilité  personnelle,  le soin  de combattre  les erreurs,  les mensonges  et la perversion  de l’étatisme,  du relativisme,  de la corruption morale  et de l’irresponsabilité,  ne peuvent  désormais  être assumés  que collectivement,  en mettant  en commun  les ressources  et en soutenant  des organisations  telles que  le Mises Institute,  association  indépendante  de promotion  des idées,  consacrée  aux valeurs  qui sous-tendent  la civilisation  occidentale,  sans compromis  et fort éloignée,  aussi bien  intellectuellement  que physiquement,  des corridors du pouvoir.  LeMises Institute n’est  rien de moins  qu’un îlot  de rigueur  intellectuelle  et morale  dans un océan  de perversion.

Certes,  l’obligation première  de tout homme honnête  existe  envers lui-même  et sa famille.  Il  doit gagner  le plus d’argent  possible  —sur le marché libre,  c’est-à-dire  par des moyens  honnêtes—  car  dans ce cas,  plus  il aura  “fait”  d’argent,  et plus  il aura rendu  de services  à son prochain.

Mais  ça ne suffit pas.  Un intellectuel  doit servir  la vérité,  que cela paie  ou non  à court terme. De même,  l’élite  naturelle  a des obligations  qui s’étendent  bien au-delà  d’eux-mêmes  et de leur famille.

Plus ses membres  réussissent  financièrement  ou professionnellement,  plus  leur succès  est reconnu,  et plus  il est important  qu’ils donnent l’exemple :  qu’ils s’efforcent  de se conformer  aux exigences  les plus hautes  de la conduite morale.  Cela implique  qu’ils acceptent  comme un devoir  —noblesse oblige—  de soutenir  ouvertement,  fièrement  et aussi  généreusement  qu’ils le peuvent  les valeurs qu’ils reconnaissent comme justes et bonnes.

En retour  ils reçoivent  l’inspiration,  la nourriture,  la force  intellectuelle,  sachant  en outre  que leur nom  vivra  à jamais  comme celui  de personnages  hors du commun  qui se sont  élevés  au-dessus  de la masse  pour offrir  une contribution  durable  à l’humanité.  Avec  le soutien  de l’élite naturelle,  leMises Institute peut être  un organisme  puissant,  un modèle  pour la restauration  d’un enseignement authentique,  une quasi-université  pour l’enseignement  et l’excellence,  à laquelle  vous pourriez  confier  vos enfants,  et auprès  de laquelle  vous pourriez  embaucher  vos collaborateurs.

Même si  nous n’assistons pas  au triomphe  de nos idées  au cours  de notre vie,   nous saurons,  et serons  éternellement  fiers  de savoir  que nous leur avons  tout donné,  et que  nous avons fait  ce qu’il était  du devoir de toute personne honnête  de faire.

 

http://www.hanshoppe.com/translations/les-elites-naturelles-les-intellectuels-et-letat/

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Tell us more ?

Comme Koenig, c'est d'abord et avant tout un emancipationniste dans l'ame. Ils sont tous les deux en faveur d'une sociét d'individus rendus indépendant grâce à l'état, voient la liberté comme un moyen de combattre les déterminismes sociaux, ils aiment la science et la technique. Le tout c'est de bien se rappeler que ce qui guide la boussole c'est "comment offrir le plus de pouvoir possible aux individus, surtout les plus faibles" et pas "comment offrir le plus de liberté à la société"

 

 

 Comme tu veux. Tant que tu craches pas sur des solutions intermédiaires en attendant. 

evdemment que si, surtout quand tu vois la qualité des propositions intermédiaire qui dans les 3/4 des cas posent autant de problemes qu'elles en règle, et qui seraient aussi difficile à passer qu'une réforme 100% liberhallal. C'est comme le 49-3: quitte à le sortir, sort le pour une bonne raison, de toute façon les gens vont gueuler pareil

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Comme Koenig, c'est d'abord et avant tout un emancipationniste dans l'ame. Ils sont tous les deux en faveur d'une sociét d'individus rendus indépendant grâce à l'état, voient la liberté comme un moyen de combattre les déterminismes sociaux, ils aiment la science et la technique. Le tout c'est de bien se rappeler que ce qui guide la boussole c'est "comment offrir le plus de pouvoir possible aux individus, surtout les plus faibles" et pas "comment offrir le plus de liberté à la société"

 

Tout ça c'est du gauchisme en gros, pas du libéralisme. Et le concept de "rendre les individus indépendants grâce à l'Etat" est vraiment flippant. En fait le projet de Koenig c'est la centralisation et la suppression des corps intermédiaires au nom de l'émancipation de l'individu, alors que les corps intermédiaires sont fondamentaux dans toute société libre. Le libéralisme est avant tout basé sur l'association volontaire et le principe de subsidiarité, pas sur l'isolement de l'individu face à un Etat jacobin.

 

Du coup ce n'est pas étonnant qu'il soit pro-UE, Koenig n'est sans doute pas libéral mais il a au moins le mérite d'être assez cohérent en fin de compte.

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Du coup ce n'est pas étonnant qu'il soit pro-UE, Koenig n'est sans doute pas libéral mais il a au moins le mérite d'être assez cohérent en fin de compte.

 

Reste un problème qui est le détournement du mot "libéral" et de ses principes. Koenig se réclame du libéralisme et contribue donc à propager une vision fausse de ce courant, comme d'autres - parmi lesquels on retrouve des technocrates ou des économistes d'ailleurs.

 

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