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La tribune de Martinez ou la CGT en mode turbo-stalinien.


FabriceM

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 Je suis en train de m'embrouiller avec un pro-CGT/Mélenchon ailleurs. C'est rigolo. 

Je sais pas comment tu as argumenté, mais perso je demanderais simplement si demain Hollande faisait un référendum pour valider la loi El Khomri par le peuple français et que celui-ci la validait que devrait faire la CGT ? Car après tout le problème principal vient du fait que la CGT s'imagine représenter "l'intérêt général". C'est complètement idiot de discuter d'autre chose en France. À partir du moment où les gens n'ont que le rapport de force en tête et qu'il s'imagine oeuvrer pour le plus grand nombre tous les coups leur semble permis.

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Ah oui mais ils sont au coude à coude avec la CGT SNCF pour la première place sur le podium des syndicats mafieux en France hein. :v

La CGT SNCF sont clairement dans la cour des petits joueurs pour les mafieux.

Cela fait longtemps qu'ils n'ont plus le monopole du syndicalisme dans leur entreprise, et pour passer à l'échelle industrielle, cela aide beaucoup

 

Si tu veux voir ce que c'est que des syndicats mafieux, va voir du côté des dockers de Marseille.

 

 

 

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Si tu veux mon avis il faut quand même distinguer ce qui relève de la grève de ce qui relève de l'occupation ou du blocage. De ce point de vue faire une critique groupée des grèves, blocages en en regroupant une partie sous le terme "censure" et en se demandant "qui a la légitimité de diriger" me semble ajouter à la confusion ambiante.

Après on peut critiquer l'attitude des cgtistes sur un plan moral, mais si on appelle "censure" une grève des imprimeurs (sélective, certes), je ne vois pas en quoi des "institutions libres" empêcheraient cette censure.

Bref je suis circonspect, mais je comprends que c'est un billet d'humeur. Le problème de la CGT est que c'est une organisation de gros cons influents, et que le reste de la société civile n'a pas encore appris à s'en défendre.

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Ah oui les dockers de Marseille j'en ai déjà entendu parler oui.

Il existe encore le port industriel? Je croyais qu'il était mort (ou tout du moins qu'il avait largement dégringolé de sa place de grand port industriel européen).

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Et c'est légal ça? Personne n'as jamais pu prouver que les mecs bloquaient les recrutements en cas de non inscription à leur syndicat? (Je sais, c'est une question naïve).

Dans une histoire comme ça, l'opposition serait maligne, elle pourrait déboulonner le pré carré de la CGT. Mais bon, là aussi on peut rêver.

Faudrait ressusciter Thatcher.

Ces gars ont volé et caché 5000 armes après la faillite de Manufrance et n'ont pas été poursuivis.

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Si tu veux mon avis il faut quand même distinguer ce qui relève de la grève de ce qui relève de l'occupation ou du blocage. De ce point de vue faire une critique groupée des grèves, blocages en en regroupant une partie sous le terme "censure" et en se demandant "qui a la légitimité de diriger" me semble ajouter à la confusion ambiante.

Après on peut critiquer l'attitude des cgtistes sur un plan moral, mais si on appelle "censure" une grève des imprimeurs (sélective, certes), je ne vois pas en quoi des "institutions libres" empêcheraient cette censure.

Bref je suis circonspect, mais je comprends que c'est un billet d'humeur. Le problème de la CGT est que c'est une organisation de gros cons influents, et que le reste de la société civile n'a pas encore appris à s'en défendre.

Légalement, la grève implique l'arrêt total du travail. Tu ne peux pas choisir quelle partie de ton boulot tu vas faire.

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Légalement, la grève implique l'arrêt total du travail. Tu ne peux pas choisir quelle partie de ton boulot tu vas faire.

 

Okay mais ce que je veux dire c'est qu'il ne devrait pas être illégal de ne faire que la moitié de son boulot s'il n'est pas illégal de ne pas faire du tout son boulot (à conditions de licenciement égales). Tu peux ne pas appeler ça une grève mais c'est à peu près la même chose que quand la SNCF fait rouler un train sur deux.

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Faire la moitié de son boulot c'est plus de la grève mais du sabotage.

Ce n'est pas la SNCF qui est en grève et decide de faire rouler un train sur 2. Et meme si elle décidait de faire ca, ca n'aurait rien à voir avec une grève. Il y a un train sur 2 parce qu'il n'y a pas assez de personnel pour faire rouler tous les trains parce qu'ils sont en grève.

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Tu dirais que faire rouler un train sur deux c'est du sabotage dans un sens qui rende cette démarche illégale alors que n'en faire rouler aucun serait légal ? Le cas des imprimeries qui ne font que de l'Humanité me semble plus proche du cas d'un train sur deux que d'un cas de sabotage. Je dirais qu'on peut appeler sabotage des cas où la manière dont le travail est effectué le rend moins profitable (ou moins désirable pour le propriétaire) que l'absence de travail. Ce n'est pas le cas des imprimeries dont on parle ni de la SNCF qui fait rouler un train sur deux.

 

Ce n'est pas la SNCF qui est en grève et decide de faire rouler un train sur 2. Et meme si elle décidait de faire ca, ca n'aurait rien à voir avec une grève. Il y a un train sur 2 parce qu'il n'y a pas assez de personnel pour faire rouler tous les trains parce qu'ils sont en grève.

 

Là d'accord, je vois. Mais si ça se trouve c'est juste que tous les imprimeurs qui impriment autre chose que l'Humanité se sont mis en grève.

 

Enfin je n'ai pas envie d'entrer dans des pinaillages trop acrobatiques mais je ne vois pas ce qu'il y a de légitimement illégal dans le fait de n'imprimer que l'Humanité. Je ne pense pas que ce soit du sabotage ni de la censure dans des sens pertinents pour ce qui nous intéresse ici, à savoir les "Vrais Droits" aussi appelées "institutions libres" dans le billet.

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Je crois qu'il n'y a qu'un imprimeur en monopole. C'est comme ça qu'ils peuvent se permettre d'imprimer sélectivement en disant : "les responsables de vos quotidiens sont en grève." Si c'était pas un monopole mafieu, l'organisation du travail serait differente et le personnel présent serait évidemment mis au service de tous les clients.

Et après, il y a le problème de la lâcheté encouragé par un code du travail qui rend difficile de se débarrasser des fauteurs de trouble : employeur et procureur ne poursuivent jamais ni ne prennent de mesures disciplinaires par peur de représailles.

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Je crois qu'il n'y a qu'un imprimeur en monopole. C'est comme ça qu'ils peuvent se permettre d'imprimer sélectivement en disant : "les responsables de vos quotidiens sont en grève." Si c'était pas un monopole mafieu, l'organisation du travail serait differente et le personnel présent serait évidemment mis au service de tous les clients.

Et après, il y a le problème de la lâcheté encouragé par un code du travail qui rend difficile de se débarrasser des fauteurs de trouble : employeur et procureur ne poursuivent jamais ni ne prennent de mesures disciplinaires.

 

Proviso ces remarques, je suis d'accord, ou tout du moins je reconnais qu'elles caractérisent cette zone grise dans laquelle la situation pourrait être améliorée par des institutions libres.

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Pour en savoir un peu plus:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Presstalis

 

AJA que la distribution de la presse est un monopole légal. C'est juste fou quand même. A l'extrêêêême rigueur, les monopoles naturels types voies de chemins de fer, ça reste du domaine de pas complètement dément à première approche, des trucs "stratégiques" comme les centrales, on peut y réfléchir deux minutes avant de donner un avis...

 

Mais un boulot de livreur ?????

 

 

:reflet:

 

 

Edit : et je vois que dans les motivations de la loi de 1947 il y a la libre diffusion de la presse et le plus grand accès à l'information. MOUAHAHAHAHAH

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La grève, c'est une cessation collective, concertée et complète du travail.

 

Faire du travail sélectif, c'est faire du sabotage ou un boulot de merde, ce n'est pas faire grève.
De ce fait, ils ne font pas grève....et ne bénéficient pas de la protection accordée aux grévistes.
Ils devraient donc être sanctionnés.
Ils ne le seront pas.

 

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Surtout que surveiller le bon fonctionnement d'une centrale nucléaire, je doute que le premier pékin venu sache le faire. Donc je pense qu'on ne peut pas dire d'un ingénieur dans une centrale nucléaire qui surveille les cadrans indiquant que la fission ne s'emballe pas qu'il "ne fait rien". :D

 

... je préfèrerais largement qu'on paye des troufions à surveiller les cadrans et que les ingénieurs soient occupés à imaginer des situations d'urgence et à s'entrainer à y répondre efficacement.

 

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Pour en savoir un peu plus:

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Presstalis

 

La partie sur le trafic de bobines de papier et la cache d'armes pour le grand soir est épique.

 

La grève, c'est une cessation collective, concertée et complète du travail.

 

Faire du travail sélectif, c'est faire du sabotage ou un boulot de merde, ce n'est pas faire grève.

De ce fait, ils ne font pas grève....et ne bénéficient pas de la protection accordée aux grévistes.

Ils devraient donc être sanctionnés.

Ils ne le seront pas.

 

Oui je sais bien, mais là tu me parles du droit français, où le droit de grève est une protection contre le licenciement et où la sanction équivaut à une perte de cette protection, où donc le licenciement obéit à une norme légale. Rien à voir donc avec la question de comment grève et sabotage seraient définis dans des institutions libres.

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ok alors dites moi si je me trompe, j'ai de plus en plus l'impression que ces revoltes ne sont pour les raisons invoquees que de maniere tres superficielle.Selon moi nous assistons au resserrement de la frequence des reclamations sociales defilantes et bloquantes, comme si leur presence tenait a des parametres qui echappent au controle conscient de la population.

C'est le debut de l'ete, traditionnellement depuis trente ans on a l'habitude d'un degonflement des mouvements en ete, mais on a aussi l'habitude de retour a la lutte en septembre, exactement comme si le retour  du camping apres l'ete  par les fonctionnaires de base expliquait parfaitement la reprise des gogoleries sociales.

j'ai la sensation qu'on va voir les periodes traditionnellement vides de lutte sociale se remplir , et alors la je me pose la question magique : la frange de la population la plus syndicaliste, bruyante et cassante va t-elle prendre le controle du pays, ou bien les chomeurs pas d'accord ( ceux qui ont le temps donc ) et autres bloques de force vont-il pouvoir se rebeller, le tout sous le regard indifferent du gouv?

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C'est ce que je disais.

La Chimie, le Pétrole, la SNCF, le Livre : les franges les plus radicales protestent.
Quand tu vois leur statut collectif, tu pouffes.

Il manque plus que la banque/assurance vienne défiler en dénonçant le manque de RTT/congés.

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ok alors dites moi si je me trompe, j'ai de plus en plus l'impression que ces revoltes ne sont pour les raisons invoquees que de maniere tres superficielle.Selon moi nous assistons au resserrement de la frequence des reclamations sociales defilantes et bloquantes, comme si leur presence tenait a des parametres qui echappent au controle conscient de la population.

C'est le debut de l'ete, traditionnellement depuis trente ans on a l'habitude d'un degonflement des mouvements en ete, mais on a aussi l'habitude de retour a la lutte en septembre, exactement comme si le retour du camping apres l'ete par les fonctionnaires de base expliquait parfaitement la reprise des gogoleries sociales.

j'ai la sensation qu'on va voir les periodes traditionnellement vides de lutte sociale se remplir , et alors la je me pose la question magique : la frange de la population la plus syndicaliste, bruyante et cassante va t-elle prendre le controle du pays, ou bien les chomeurs pas d'accord ( ceux qui ont le temps donc ) et autres bloques de force vont-il pouvoir se rebeller, le tout sous le regard indifferent du gouv?

La CGT joue sa survie. Elle n'existe pas dans les entreprises, seulement dans les branches et la loi va réduire l'obligation de recourir aux branches.

La CFDT c'est l'inverse et eux soutiennent le projet de loi.

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C'est ce que je disais.

La Chimie, le Pétrole, la SNCF, le Livre : les franges les plus radicales protestent.

Quand tu vois leur statut collectif, tu pouffes.

Il manque plus que la banque/assurance vienne défiler en dénonçant le manque de RTT/congés.

Ils se battent pour que tout le monde aient les mêmes avantages qu'eux ^^ 

 

 

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La CGT joue sa survie. Elle n'existe pas dans les entreprises, seulement dans les branches et la loi va réduire l'obligation de recourir aux branches.

La CFDT c'est l'inverse et eux soutiennent le projet de loi.

 

 

Oui, cela expliquerait le déchaînement de la CGT, c'est une lutte pour continuer d'exister.

Du coup, ils risquent de ne rien lacher

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Tu veux bien développer ? :)

Autrefois les gens habitaient bien plus près qu'aujourd'hui de leur lieu de travail. La vie quotidienne était ainsi il me semble organisée de manière plus locale que maintenant, avec par exemple la place du marché, les salles communes, les lieux de travail (les champs par exemple), la sortie de l'église, etc. comme lieux de rassemblement de groupes dont les membres, liés par des relations de voisinage, des liens professionnels, des liens familiaux, etc. - pouvaient discuter, s'échauffer les uns les autres, et parfois entreprendre une action violente, une émeute, un lynchage, parce que la colère a besoin du partage du verbe pour s'exercer. Les agitateurs et polémistes d'autrefois utilisaient ces processus d'hystérisation collective par la parole, mais aujourd'hui les gens dans un espace public devenu un lieu de passage anonyme ne se connaissent pas les uns les autres au hasard des rues, il y a de la retenue, on ne sait pas qui est qui, qui pense quoi, si bien que chacun garde sa colère de manière très privée ce qui donc empêche son hyperbolisation collective.

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Bien, la FGTB wallonne infiltrée depuis quelques années par le PTB fait exactement comme en France.

Grève au finish à la SNCB et dans les sévices publics, manif de 60 000 personne le WE passé (mais comme le faisait remarquer un journaliste, ça ne fait jamais que 33% des supporters de foot au stade chaque WE, lol). Les prisons francophones toujours en grève depuis 15 jours.

Le PTB qui fait d'ailleurs une grosse poussée dans les sondages en Wallonie et devient le 3ième parti.
Aucune grève et aucun soutient en Flandes, pas même chez les syndicats.

Fuck that shit. Je vais quitter la Wallonie, région peuplée de connards socialistes qui ne méritent que se faire rattacher à la France, m'expatrier en Flandres, faire du vélo et entrer au Taal Aktie Comitee (en demandant qu'il change le mot "comitee" qui est bien trop francophone pour être digne de la Flandres)

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Je pense aujourd'hui que la difficulté de se sortir des mouvements sociaux vient de la configuration politique actuelle. Je m'explique : il y a un président de gauche (ou tout du moins qui revendique son appartenance à la gauche), impopulaire et peu charismatique d'un côté et de l'autre un syndicat de gauche (même carrément stalinien), qui radicalise un mouvement social. La droite est hors de l'équation et ne soutient pas le texte de toute façon, qu'il s'agisse de la droite républicaine qui souhaite un texte plus "audacieux" ou de la droite extrême qui souhaite l'abandon du texte (ce qui montre bien que sur le plan économique et politique les "fascistes" et les "antifascistes" se ressemblent plus qu'ils ne veulent bien le dire ou le croire).

 

L'absence d'un quelconque soutien au gouvernement est parfaitement délétère et cela à cause de plusieurs facteurs : le Président flirt avec l'abîme de l'impopularité, son Premier ministre le suit dans son naufrage et surtout la ministre en charge du projet n'est pas crédible.

J'aimerais maintenant vous présenter le contre-exemple, qui révèle bien la différence de contexte politique : mai 68. En mai 1968, la France connaît un mouvement social peut-être pire que celui que nous connaissons maintenant (on érige des barricades avec des véhicules à Paris tout de même) et il y a un risque de pénurie énergétique (notamment l'essence). Cependant, un tournant va être la manifestation du 30 mai 1968 qui est une manifestation Gaulliste. En effet De Gaulle était toujours populaire chez une large part de la population (contrairement à Hollande) et avait des gouvernants crédibles (qu'on soit d'accord avec leurs idées ou non, on avait affaire à des "hommes d'Etat"). De plus l'affrontement était beaucoup plus binaire, puisque on avait le gaullisme d'un côté, plutôt à droite et les manifestants de 68 complètement à gauche.

Le manque de leadership et de charisme des gouvernants, l'absence de la droite dans le débat, empêche pour moi la constitution de contre-manifestations pour le moment. Je pense cependant que les réseaux sociaux peuvent, si le mouvement social s'intensifie et que le ras le bol gagne la vraie majorité des français (pas cette pseudo-majorité soi-disant représentée par la CGT), servir de creuset a des contres manifestations plus "citoyennes". Le souci c'est que le peuple de droite ainsi que les personnes à tendance libérale n'ont pas, contrairement aux soviets, la culture de la manifestation.

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Je pense pas que la contre manifestation de mai 1968 soit due aux médias (notamment pour les Parisiens qui n'avaient pas besoin des médias pour savoir que dans les rues c'était la chienlit : il suffisait d'ouvrir les fenêtres). Je pense qu'elle est bien plus issue d'un sentiment d'exaspération d'une partie des français qui était liée par une personnalité, celle de De Gaulle, populaire parmi ces français.

En ce sens, à mon avis la résultante aurait pu être différente si : la droite était au pouvoir ou hollande populaire ou si Emmanuel Macron avait porté ce texte puisque populaire chez une large frange des français (pas de gauche, donc opposés aux syndicats de façon presque manichéenne).

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Du coup tu veux qu'on contre manifeste sur les réseaux sociaux ? Perso je me contente de troller c'est plus marrant.
Ou peut être aller infiltrer des manifs IRL pour discuter avec les gens et essayer d'inséminer nos idées ?

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