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La tribune de Martinez ou la CGT en mode turbo-stalinien.


FabriceM

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Du coup tu veux qu'on contre manifeste sur les réseaux sociaux ? Perso je me contente de troller c'est plus marrant.

Ou peut être aller infiltrer des manifs IRL pour discuter avec les gens et essayer d'inséminer nos idées ?

 

Quitte a perdre son temps, mieux vaut troller, au moins on s'amuse. Et on marque davantage les esprits.

Chercher a convaincre c'est un truc de pragmatistes.

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En ce sens, à mon avis la résultante aurait pu être différente si : la droite était au pouvoir ou hollande populaire ou si Emmanuel Macron avait porté ce texte puisque populaire chez une large frange des français (pas de gauche, donc opposés aux syndicats de façon presque manichéenne).

 

Personnellement, je pense que même si c'était Macron qui avait porté le texte, nous aurions cette situation.

Le droit du travail est un domaine ultra-sensible pour les syndicats et le fait que Macron ait été banquier le desservirait encore plus que dans ses actions précédentes.

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Si tu veux mon avis il faut quand même distinguer ce qui relève de la grève de ce qui relève de l'occupation ou du blocage. 

Point crucial. Refuser de travailler et empêcher les autres de travailler grâce à la menace de l'usage de la force, ce sont des choses différentes. Les protestations habituelles contre les grèves parce qu'elles bloquent le pays suggèrent, dans la mesure où elles traitent indifféremment les deux, une revendication de "droit à".

La différence devrait être claire dès qu'on se rend compte qu'empiriquement, l'offre de travail est rarement à pleine capacité, quel que soit le taux de salaire. Dès lors que quiconque a une demande de loisir, n'accepte pas de travailler à pleine capacité, il refuse dans cette mesure de servir autrui. Autrement dit, tout le monde est plus ou moins "en grève" en temps normal. Si le simple fait de refuser de travailler était problématique, il s'ensuivrait:

1. que tout le monde est plus ou moins coupable, même en temps normal.

2. que chacun doit aux autres de travailler pour eux, autrement dit que les autres sont propriétaires de lui, i.e. que chacun doit être un esclave des autres.

Rien à voir avec un quelconque libéralisme en tout cas.

Dans l'histoire de la CGT, on peut parler de censure dans un sens incompatible avec la liberté, que dans la mesure où l'usage de la force est impliqué. C'est le monopole qui est décisif ici, légal et illégal, légal avec la licence quasi exclusive semble-t-il donnée à l'entreprise sous l'emprise de la CGT chargée de l'impression des journaux, et illégal dans la mesure où par dessus le marché, le syndicat semble coutumier des menaces physiques. Le chantage de la CGT donc s'apparente à de la censure dans la mesure où les journaux sont empêchés par la violence de se tourner vers d'autres imprimeurs, et non dans le seul fait que les ouvriers encartés CGT du livre refusent d'imprimer des journaux sans le tract de Martinez. Autrement, tout est censure. Ne pas publier Martinez est de la censure. Ne pas donner une tribune à Black M ou Eagles of Death Metal est de la censure, etc., et on finit par dévaler la pente absurdiste d'un Jean Robin prétendant à qui veut bien l'entendre que ne pas parler d'un livre est de la censure et est donc anti-libéral. 

 

 

 

 

Si l’on reste en France, la violence est heureusement moins présente, mais on retrouve toujours cette forme plus ou moins subtile de censure, le cas récent du groupe Eagle of Death Metal venant ici à point nommé pour illustrer mon propos : si, bien sûr, les organisateurs d’un concert ou d’un festival ont tout à fait le droit de déprogrammer un groupe qui ne leur plairait plus, on ne peut s’empêcher de noter les raisons, parfaitement idéologiques, qui poussent au retrait de ce groupe spécifique

Si des raisons de ne pas faire quelque chose sont idéologiques, so what? N'importe quel journal par exemple, doit faire des choix éditoriaux, idéologiques si c'est son terrain. Est-ce que c'est de la censure si Contrepoints ne publie pas d'auteurs communistes? Et pourquoi ne pas crier à la censure dans le cas de Black M?

  • Yea 2
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Au dela de 2 litres c'est délicat de finir le verre avant que le fond ne tiédisse, reconnaissons le.

Mmmmmmmh

 

Le probleme c'est l'hypocrisie et le DPDM.

Le manque de reperes aussi c'est grave.Genre du rap a une ceremonie officielle bordel

Oui, c'est surtout ça.

 

Il était sur BFM tout à l'heure, j'ai tenu 5 minutes durant lesquelles en substance, c'était : pas de ma faute, c'est les salariés qui arrêtent ou qui poursuivent la grève.

Eux n'envoient pas de mails, ne font pas de pancartes, pas de tracts, pas d'interviews et pas de tribunes.... c'est des saints. De vrais communistes libéraux qui revendiquent le droit d'être communistes dans embêter personne.

Petalol... ou pas.

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Le probleme c'est l'hypocrisie et le DPDM.

Le manque de reperes aussi c'est grave.Genre du rap a une ceremonie officielle bordel

...comme si le sujet était sur la question du caractère plus ou moins opportun d'inviter ce type à ces cérémonies...

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:angry3:
 

Loi Travail : Denis Robert oute des twittos "nauséabonds"

« j'ai jeté un oeil sur les débats autour de la loi Travail et ai été bluffé par la violence des détracteurs de la grève. [...] un certain nombre de comptes très virulents jouent de leur anonymat pour propager des idées nauséabondes en terme d'ultra-libéralisme [...] Du coup, on s’interroge : combien sont-ils, ainsi, de grands argentiers à jouer au Zorro ultra-libéral sur Twitter ? Sur Facebook ? À suivre les amis et à compléter...  »

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Apparemment, accorder une insulte au féminin quand on insulte une femme c'est du sexisme.

Les deux ne sont pas en France et la justice française ne devrait donc pas etre compétente même si elle s'est enflammée récemment.

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Je soupçonne que Danone est autant cité pour qu'il perde son job. Ironique de la part de gens qui veulent empêcher les licenciements. Mais bon : "qui n'obéit pas ne mange pas."

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Point crucial. Refuser de travailler et empêcher les autres de travailler grâce à la menace de l'usage de la force, ce sont des choses différentes. Les protestations habituelles contre les grèves parce qu'elles bloquent le pays suggèrent, dans la mesure où elles traitent indifféremment les deux, une revendication de "droit à".

La différence devrait être claire dès qu'on se rend compte qu'empiriquement, l'offre de travail est rarement à pleine capacité, quel que soit le taux de salaire. Dès lors que quiconque a une demande de loisir, n'accepte pas de travailler à pleine capacité, il refuse dans cette mesure de servir autrui. Autrement dit, tout le monde est plus ou moins "en grève" en temps normal. Si le simple fait de refuser de travailler était problématique, il s'ensuivrait:

1. que tout le monde est plus ou moins coupable, même en temps normal.

2. que chacun doit aux autres de travailler pour eux, autrement dit que les autres sont propriétaires de lui, i.e. que chacun doit être un esclave des autres.

Rien à voir avec un quelconque libéralisme en tout cas.

Dans l'histoire de la CGT, on peut parler de censure dans un sens incompatible avec la liberté, que dans la mesure où l'usage de la force est impliqué. C'est le monopole qui est décisif ici, légal et illégal, légal avec la licence quasi exclusive semble-t-il donnée à l'entreprise sous l'emprise de la CGT chargée de l'impression des journaux, et illégal dans la mesure où par dessus le marché, le syndicat semble coutumier des menaces physiques. Le chantage de la CGT donc s'apparente à de la censure dans la mesure où les journaux sont empêchés par la violence de se tourner vers d'autres imprimeurs, et non dans le seul fait que les ouvriers encartés CGT du livre refusent d'imprimer des journaux sans le tract de Martinez. Autrement, tout est censure. Ne pas publier Martinez est de la censure. Ne pas donner une tribune à Black M ou Eagles of Death Metal est de la censure, etc., et on finit par dévaler la pente absurdiste d'un Jean Robin prétendant à qui veut bien l'entendre que ne pas parler d'un livre est de la censure et est donc anti-libéral. 

 

 

Si des raisons de ne pas faire quelque chose sont idéologiques, so what? N'importe quel journal par exemple, doit faire des choix éditoriaux, idéologiques si c'est son terrain. Est-ce que c'est de la censure si Contrepoints ne publie pas d'auteurs communistes? Et pourquoi ne pas crier à la censure dans le cas de Black M?

UN ARTICLE POUR CP PLEAAAAAAAASE

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