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On 11/09/2017 at 4:05 PM, Rincevent said:

En fait, pas tant que ça. Les djihadistes ont souvent découvert leur passion sur le tard et de manière assez brutale, le plus souvent après une vie de délinquant. Ce n'est pas le cas des quiétistes (non pas qu'ils ne posent pas eux aussi des problèmes, mais si ils en posent, ce sont des problèmes différents).

Il me semble qu'il y a quand même un lien. On a confié a pas mal d'imam quiétistes le soin de "calmer" les délinquants en zonzon avec la promesse que ce qu'ils découvriraient les sortiraient de la violence. Or l'enseignement en question est extrêmement contraignant et pousse à l'exclusion sociale dont les profils psychiques sont déjà très fragiles.

 

Ensuite j'ai cru comprendre ,mais je peux me tromper, que les valeurs morales sont sensiblement les mêmes entre djihadistes et quiétistes et une des raisons principales qui poussent les quiétistes à ne pas passer se mobiliser pour la guerre vient du fait que selon eux, il n'y a pas de guerre contre l'Islam, mais s'il y en avait une alors le djihad deviendrait légitime. Je ne donne pas la forme que devrait prendre ce combat selon eux car je l'ignore complètement, mais j'imagine que pas mal d'ex délinquants l'ignorent aussi complètement.

 

Donc en sortie de prison on a des délinquants violents instables mentalement qui s'isolent du monde normal à la suite d'un enseignement qui leur fait adopté un mode de vie très contraignant.

Partant de ça, il ne me parait pas extravagant d'imaginer que les délinquants passés entre les mains des quiétistes deviennent des espèces de bombes à retardement.

Dans ce cadre là émerge une organisation qui leur donne accès directement via internet à une propagande les incitants à prendre conscience de la guerre contre l'Islam qui se joue dans tel ou tel pays avec souvent une mise en accusation direct de l'Occident. Là on a le détonateur qui les décident à passer à l'action. 

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On 9/11/2017 at 1:06 PM, Kassad said:

Un article qui traite de questions évoquées ici (qu'est ce qui motive les terroristes au fond ?) : https://www.nature.com/articles/s41562-017-0193-3

 

Je ne sais pas mais ça semble un peu captain obvious et les questions intéressantes :

 

 

sont ouvertes en fin d'article. Existe-t-il des articles sur le sujet un peu moins enfonceurs de portes ouvertes ?  Est-ce qu'il y a des recherches un peu sérieuses sur le sujet (et là c'est Nature pourtant) ?

 

On 9/11/2017 at 2:51 PM, poney said:

Les rapports qui sont ressortis des sociologues, anthropologues et autre -ogues qui ont pris le temps de mener des entretiens avec les terros en prison en Europe ont déjà été linkés ici ?

 

De mémoire, les raisons de la colère sont multiples :

 

-sentiments de déclassements dans la société d'acceuil

-rage au sujet politiques internationales

-"redécouverte", forme de born again, de l'islam par les intertubes

-théorie du complot (les juifs, l'empire américain, anti islam mondial, ...)

-décalage/rupture avec la culture des parents (pour les djeunz terros nés chez nous) et même rejet de leur vision du monde/de l'islam

-djihadisme comme substitut identitaire

-... pleins d'autres que j'oublie

 

 

Je ne peux que chaudement conseiller

http://www.start.umd.edu

 

(j'avais suivi leur cours sur la menace terroriste, sur Coursera)

 

http://www.start.umd.edu/publications

 

 

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il y a 3 minutes, Antoninov a dit :

Je ne peux que chaudement conseiller

http://www.start.umd.edu

 

(j'avais suivi leur cours sur la menace terroriste, sur Coursera)

 

http://www.start.umd.edu/publications

Déjà cité plus haut (mais ils méritent amplement qu'on rappelle régulièrement leur existence).

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 Je viens de voir la photo des deux jeunes filles tuées par l'enflure. Elles étaient belles et visiblement brillantes - l'une était en troisième année de médecine avec 15 de moyenne -, c'est un vrai drame. 

  • Yea 1
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il y a 4 minutes, Nigel a dit :

 Je viens de voir la photo des deux jeunes filles tuées par l'enflure. Elles étaient belles et visiblement brillantes - l'une était en troisième année de médecine avec 15 de moyenne -, c'est un vrai drame. 

 

C'aurait été moins dramatique si elles avaient eu un CAP esthéticienne et avaient été des laiderons?

  • Nay 1
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Un projet d’attentat fomenté depuis la prison de Fresnes

 

Citation

Charles-Henri M., un Camerounais de 28 ans, et Maxime O., un Français de 22 ans, tous deux condamnés pour des faits de vols et de violences, devaient être libérés d’ici à la mi-octobre. Mais une enquête ouverte par le parquet de Paris en décembre 2016 a révélé qu’ils ourdissaient depuis leurs cellules un projet d’attentat hors les murs. Les deux hommes, extraits de prison pour être entendus lundi, ont été réincarcérés vendredi après leur mise en examen de façon opportune, à quelques jours de la date prévue de leur libération.

 

C’est un renseignement obtenu à l’extérieur de la prison fin 2016 par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui a permis de déjouer ce projet d’attentat. Des fouilles diligentées dans les cellules des deux suspects, connus pour leurs accointances islamistes, ont permis d’exploiter leurs téléphones portables et de mettre au jour des conversations évoquant différents projets d’action à l’extérieur de la prison.

 

Aucune cible n’était précisément désignée, mais des policiers, des surveillants de prison ou encore un braquage de bijouterie devant financer l’achat d’armes étaient évoqués, précise une source proche du dossier. Les suspects étaient par ailleurs en relation téléphonique avec d’autres détenus radicalisés.

Charles-Henri M., décrit comme un meneur influent en prison, était lui-même en contact avec un djihadiste présent dans la région irako-syrienne. Selon LCI, il aurait reconnu en garde à vue un projet d’attentat, sans en dévoiler les contours. « Leur radicalisation ne fait aucun doute, ni leur volonté de passer à l’acte, mais ils en étaient encore au stade du financement », confie une source pénitentiaire.

 

Ce n’est pas la première fois qu’un attentat est élaboré derrière les barreaux. Le 4 septembre 2016, Bilal T., 24 ans, condamné à cinq ans de prison pour un projet de départ en Syrie, avait tenté d’assassiner un surveillant à l’aide d’une lame artisanale confectionnée en cellule. Cette attaque au sein de l’unité de prévention de la radicalisation de la prison d’Osny (Val-d’Oise) avait sonné le glas de cette expérimentation un mois plus tard. Selon une source pénitentiaire, d’autres renseignements faisant état de « projets d’action embryonnaires » ont déjà été remontés au parquet de Paris par le passé.

 

L’administration pénitentiaire est engagée depuis plusieurs mois dans la mise en place d’un véritable service interne de renseignement à marche forcée. Tous les recrutements ne sont pas encore effectués malgré les promesses faites en début d’année par Jean-Jacques Urvoas, l’ancien garde des sceaux. Mais les échanges d’information avec les autres services, en particulier la DGSI, deviennent plus fluides.

 

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Procès Merah: la gaffe secret-défense du policier qui avait repéré le terroriste

 

Citation

"Si on vous avait écouté monsieur, on ne serait sans doute pas là aujourd'hui. Vous avez donné une indication qui ne figure pas au dossier", lance l'avocat. Le 15 mars 2012, jour de l'attentat de Montauban qui a coûté la vie à deux militaires, Christian Balle-Andui se remémore en effet avoir transmis à sa direction une note. Ce document comporte une douzaine de noms de djihadistes toulousains qu'il a identifiés et parmi lesquels se trouve selon lui le suspect. Parmi eux, celui de Mohamed Merah. Mais à ce moment précis, sa hiérarchie est sur la piste de l'ultra-droite. Son intuition restera sur des feuilles de papier. 

 

"L'Etat est incapable de reconnaître ce que nous savons aujourd'hui, qu'il y a eu des fautes lourdes, inadmissibles de l'Etat. Le nom de Mohamed Merah était sur une fiche", martèle maître Morice. Long silence. L'ex-patron du renseignement toulousain cherche ses mots. "Je suis dans une position difficile car la note n'a pas été déclassifiée." L'homme, dont tous les avocats des parties civiles saluent le "courage", est mal à l'aise. Il réalise alors la portée de ses mots. 

 

Abdelkader Merah faisait-il lui aussi partie des individus identifiés? Nouvel embarras. Avec "regret", il affirme qu'il ne peut répondre. Il a "signé une note auprès de sa (direction) centrale" pour ne "pas évoquer" toutes les informations classées "secret défense". Pourtant, il l'a dit un peu plus tôt: "J'avais à Toulouse des terroristes de premier ordre, la suite nous a malheureusement donné raison". Parmi eux "l'émir blanc Olivier Corel, les frères Clain, voix des attentats du 13-novembre, ou encore le djihadiste Sabri Essid.  

 

Depuis trois heures, une certaine amertume pointe dans les mots de cet homme qui estime ne pas avoir été entendu. Sa déposition spontanée détaille une accumulation de failles et de dysfonctionnements du renseignement et du judiciaire. Le 15 mars 2012, Christian Balle-Andui a demandé à avoir accès aux images de vidéo-surveillance de la tuerie de Montauban, ce qu'on lui refuse. 

 

Avec le recul, ce fin connaisseur du terreau délinquant et salafiste local estime qu'il aurait pu "à 60%" identifier le tueur au scooter au vu de sa silhouette. Il aurait pu le mettre sous surveillance. Or, quatre jours plus tard, Mohamed Merah tue un adulte et trois enfants devant l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse. Mohamed Merah aurait-il pu être arrêté plus tôt? C'est toute la question qui transparaît dans sa déposition. 

 

Dès le 15 juin 2011, il fait une première demande de judiciarisation concernant Mohamed Merah. Une procédure qui vise à transmettre les informations dont il disposait sur le futur tueur à la moto au procureur, afin qu'il évalue ces renseignements pour donner une suite, ou non. Une deuxième demande suivra le 29 juin. En vain, là aussi. Dans ses requêtes restées lettres mortes, l'ancien patron de la DDRI de Toulouse note l'"attitude inquiétante" du jeune des Izards. 

 

Les failles du renseignement, le manque de coordination entre le niveau local et national sont au coeur du dossier Merah. Christian Balle-Andui devait initialement être auditionné anonymement ce lundi. Mais le "témoin numéro 5" a fait le choix de venir en personne devant la cour d'assises spéciale. Quitte à le regretter. 

 

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il y a 2 minutes, Johnnieboy a dit :

J’ai quand même envie de dire : tout le monde a son nom noté sur une fiche en France, ça doit pas aider.

 

Tout le monde n'est pas sur une fiche visant à recenser les djihadistes toulousains, je pense. Il y en aurait une douzaine.

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Quote

Ce document comporte une douzaine de noms de djihadistes toulousains qu'il a identifiés et parmi lesquels se trouve selon lui le suspect.

 

Ce n'est pas un recensement des djihadistes toulousains mais une liste plus réduite, basée sur l'analyse ou l'intuition de l'agent en question. Si la fiche avait été suivie, on aurait pu lui proposer de visualiser les images et peut-être cela aurait accélérer l'identification...

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https://www.ft.com/content/f5309ff8-a521-11e7-9e4f-7f5e6a7c98a2

 

Citation

 

In May 2015, Halim Abdelmalek had an unusual encounter as he sat on his motorbike near his mother’s home in the 13th arrondissement of Paris. Talking to his wife Malika on the telephone, a police officer walked towards him with a camera, took several pictures and ran away.

 

Shortly after, Mr Abdelmalek was interrogated by anti-terror police, who informed him that he had been spotted near the home of the editor of Charlie Hebdo, the satirical magazine that had been attacked by armed Islamist extremists earlier that year — in the first of a new wave of deadly terror attacks in France. Mr Abdelmalek said he did not know the location’s significance. He was released, for lack of evidence.

 

Six months later, in the wake of the murders of 90 concertgoers in the Bataclan venue and the killing of 40 others in streets and cafés by Isis suicide bombers, Mr Abdelmalek received a letter from the interior ministry asking him to report to his local police station — which he did. The 35-year-old father of two realised that the burden of proof was no longer on the police, but on him.

 

The day before, president François Hollande had declared a state of emergency. Mr Abdelmalek was told he was a terror suspect because he attended a mosque considered “radical” by the police and because his name had appeared in a stolen cars case involving suspected Islamists (he was in fact only a witness in the investigation).

His presence near Charlie Hebdo editor’s home was also deemed suspicious. Mr Abdelmalek, the son of Algerian immigrants who was in trouble with the police when he was a teenager but has kept a clean record ever since, was to stay home every night, report three times a day to the police and not leave Vitry-sur-Seine, a suburb south of Paris.

“I thought ‘wow’. It was enormous. I was in shock,” recalls Mr Abdelmalek, who has since been exonerated. “It’s as if they had put a tag on my face: ‘bearded terrorist’.”

Mr Abdelmalek is one of 439 French citizens — most of them Muslims — who have been placed under house arrest as part of the state of emergency, according to the interior ministry. The majority have been cleared, although 69 individuals remain under house arrest. The state of emergency, which has been extended six times, has also allowed 4,336 police raids on homes and mosques, leading to the closure of 16 mosques.

Emmanuel Macron, who was elected president in May, had been planning to let the emergency provision expire. During the campaign, the liberal politician sided with a parliamentary report that concluded that the expansion of police powers had produced only “modest” results. In his book, Revolution, published a year after the Bataclan attack, Mr Macron wrote that recent laws boosting the powers of counter-terror judges and surveillance tools for intelligence agencies were sufficient to tackle the terror threat.

However, since coming to power, the 39-year-old leader has changed his position dramatically. Before the decree expires on November 1, he is planning to transform the bulk of the state of emergency powers into ordinary law.

Mr Macron’s shift underlines the intense pressure felt by the French authorities after Islamist-related terror attacks have left 239 dead in the past two years. France is the number-one target for Isis in the west, accounting for 30 per cent of attacks or foiled plots related to the extremist group, according to the Paris-based Center for the Analysis of Terrorism. After the fatal stabbings of two women near Marseille train station by a Tunisian citizen on Sunday, far-right National Front leader Marine Le Pen, who lost to Mr Macron in the presidential runoff, has requested he toughen up security measures to tackle “acts of war”.

Centre-right politicians have pushed for an extension of the state of emergency. However, critics say Mr Macron’s plan to make some of its measures permanent — in a bill to be adopted by parliament later today — will enshrine infringements of civil liberties. Judges and lawyers warn it will further erode the presumption of innocence in matters of terrorism and, as such, will “contaminate” the rule of law and the justice system as a whole. They also note it could lead to more police mistakes, with suspects identified using sometimes flimsy, anonymous intelligence.

 

Amnesty International says the legislation will “trample” the very rights that Mr Macron was “elected to uphold”. Jacques Toubon, the country’s ombudsman in charge of defending civil liberties, warned it would threaten social cohesion by stigmatising Muslims, who account for 7 per cent of the population.

“Terror attacks have trapped French politicians in a security spiral from which they can’t get out, they don’t want to be cast as impotent,” says William Bourdon, Mr Abdelmalek’s lawyer, who points out that the state of emergency powers have led to only 20 terror-related prosecutions. “It’s true everywhere, but it is most acute in France. This mindset is slowly reversing the burden of proof on to defendants.”

First introduced in 1955, when France was convulsed by the Algerian war of independence, the state of emergency provision gives tremendous powers to police. Officers are allowed to raid and search homes day and night, detain and place suspects under house arrest, and shut down organisations if they are deemed a threat to public order. They can operate without warrants or approvals from a judge, and largely on the basis of unconfirmed intelligence reports and anonymous testimony. Of all the European countries that have suffered attacks — the UK, Belgium, Spain, Germany — France has been the only one to impose a state of emergency.

 

The government says it has no choice in the face of terror groups that exploit the weaknesses of western legal systems that are more protective of defendants.

“Looking at the number of cases our intelligence services are working on, I tell myself that the threat is still extremely high,” Gérard Collomb, interior minister, told parliament in July. Potential terrorists are no longer part of structured cells like the one behind the Bataclan attack, he said. Police are now faced with isolated individuals inspired by Isis propaganda who are therefore difficult to identify. “We moved from an exogenous threat to an endogenous one,” Mr Collomb said.

In February, a couple planning an imminent suicide bombing in the centre of Montpellier, southern France, was arrested after an impromptu police raid of the mosque they attended, according to Coralie Dubost, one of the cohorts of recently elected MPs under Mr Macron’s party, La République en marche, and who sits on the National Assembly commission examining the bill.

“We’re not talking about big numbers. There are perhaps 20 dangerous individuals. But we can’t miss them because they can cause big harm,” says Ms Dubost, a former human rights lawyer. “Yes, this is disrupting our judicial culture. But we need to adapt to the threat. We need a mechanism that allows officers to clear doubts very quickly.”

 

The new legislation is not as sweeping as the full state of emergency, which covers any threat to public order, not just acts of terrorism. MPs have also added safeguards and toned down some measures. Suspects will have a wider perimeter to move within and will be given the choice of wearing electronic bracelets. But critics argue that judges will have little power to counter the so-called notes blanches or white notes, the unsourced intelligence reports from that form the basis of their decisions.

Ms Dubost admits the legislation would be dangerous in the wrong hands. “I wouldn’t want to see the National Front use it,” she says. The government has included a sunset clause in 2020, to allow a sweeping review of the measures two years before presidential elections.

She also acknowledges that the quality of intelligence can be a problem, including bias among some officers. “They will see a beard and jump to conclusions,” she says. “We’re not saying the legislation is perfect.”

Since 2008, French counter-terrorism services have undergone multiple overhauls that resulted in thinning out a network of field officers built up over half a century. A parliamentary report last year concluded too much emphasis has been placed on high-tech tracking of “strong signals” from the top echelons of terror groups, such al-Qaeda, at the expense of low-level, French-born terrorists.

Opponents to Mr Macron’s anti-terror bill also fear the legislation will revive a form of behaviour that marked the darkest hours of France’s occupation by the Nazis: denunciation.

It took some time for Tony Gelé, a 34-year-old father of two who converted to Islam when he was a teenager, to understand why special forces blew up the door of his apartment with explosives at 4am on November 20 2015.

The four-hour search, in front of his screaming wife and children, left Mr Gelé with a wound on his skull. Police escorted him out handcuffed in front of neighbours. He was interrogated for 30 hours and placed under house arrest until February 26, when the order was lifted. Mr Gelé, a member of a shooting club, learnt later he had been reported by the club’s president. “Officers had come to check out the licences and had asked about members with ‘different religions’,” Mr Gelé says. “The club’s president wanted to avoid problems.”

French courts have ruled that Mr Gelé and Mr Abdelmalek’s house arrests were not justified. But their lives have been upended — the former’s health has been impaired and the latter’s mechanic business has struggled. They have yet to receive any damages from the state.

Perhaps even more than house arrests, though, the focus on mosques has fuelled a feeling that the measures were not just targeting terrorists, but were being used as a way to put France’s Muslim community on notice.

 

The police have closed a number of mosques controlled by Salafists, a radical form of Islam which some academics such as Gilles Kepel, a Sciences Po professor advising Mr Macron, believe have provided an intellectual basis for 

jihadism.

 

“But who is to judge ideas? This is extremely dangerous,” says Vincent Brengarth, a lawyer who represents a Salafist mosque in Ecquevilly, north-west of Paris. “We’ve entered an era of widespread suspicion.”

 

The searches on mosques, at times violent in the first few months of the state of emergency, has caused dismay among many Muslims because they appear to be indiscriminate, according to Mohammed Henniche, a representative of several mosques in one suburb of northern Paris. “Regulars wonder: I am attending a radical mosque? How come I didn’t notice anything?” he says. He tells of the shock when one of the mosques under his supervision, in Stains, was closed because a known terrorist, Fabien Clain, had attended it and because the imam once asked in a sermon “to pray for our brothers in Syria”, according to the “white notes” used to justify its closure. Mr Henniche pleaded in court that the imam did not know Mr Clain and that his remarks on Syria were a reference to civilians in the war-torn country, not Isis fighters. But it was not until he offered to sack the imam that authorities considered reopening the mosque. Mr Henniche has also offered to install video surveillance in the prayer room so that it would deter would-be jihadis from attending the mosque. The new imams have also vowed to highlight the danger of radicalisation in their sermons. The mosque is to reopen this month.

 

“They say they are pursuing terrorists, but it feels like everybody is suspected of being guilty until we can prove otherwise,” Mr Henniche says.

The counter-terrorism bill, which the French parliament is expected to adopt later today, is the seventh piece of legislation since 2012 to boost the powers of police and intelligence services, as the country grapples with a pervasive threat of homegrown jihadis.

The latest law is designed to absorb exceptional powers used under the state of emergency into ordinary law. The main feature of these powers is the near absence of the judiciary and the lack of tangible evidence required in police decision-making. The interior ministry will be able to restrict movement and search people and vehicles within security perimeters that it can impose if it perceives a terror-related threat. Private security guards will also be granted similar powers under police supervision.

The interior ministry will be able, based on intelligence reports, to shut down “places of worship” for up to six months if it detects ideas, theories, sermons or activities that encourage or cause violence or terror acts in France or abroad. Those religious sites will have two days to lodge an appeal to suspend the decision. The state can restrict the whereabouts of individuals suspected of having sympathies for, or links to organisations or individuals that encourage, facilitate or participate in terror acts. Suspects can ask to wear electronic bracelets if they want to live a less restricted life. They are still supposed to be able to continue their jobs. The restrictions can be renewed after six months for up to one year with “new or complementary” information. Police will also be able to raid homes but will have to request authorisation from a judge. The bill includes a sunset clause for December 31 2020 for raids and house arrests. Critics say that after three years, the measures, which mostly affect France’s population of around 4m Muslims, will come to feel “normalised” for a majority of French nationals.

 

 

Ou tu apprends que les methodes des flics consistent a prendre en photo tous les barbus qui passent devant le domicile de Charlie Hebdo. Paye ton infiltration des milieux intégristes.

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  • 2 weeks later...
Citation

20% des combattants français identifiés sur zone irako-syrienne continuaient à toucher des allocations sociales, révèlent nos confrères du Figaro, qui s'appuie sur des chiffres donnés par la brigade criminelle en charge de la lutte contre le terrorisme. En passant au peigne fin les comptes des combattants identifiés de Daesh, les policiers se sont aperçus que dans un cas sur cinq, ces derniers continuaient à recevoir des allocations

"Munis de leurs cartes avec photos, des parents percevaient les fonds venant de Pôle emploi ou de la caisse d'allocation familiale, avant de les envoyer par mandat en direction des zones de combats via la Turquie notamment", explique Stéphane, chef du groupe financier de la brigade criminelle.

Au total, ce seraient 420 virements frauduleux qui auraient été mis au jour pour la seule année 2016. Depuis, les familles sont surveillées de très près, d'autant qu'en pleine déroute dans les zones de combat, Daesh n'a plus de revenus propres. L'organisation ne peut donc plus rétribuer ses combattants comme avant alors que ceux-ci doivent toujours payer leurs logements, leur nourriture et même leur équipement. Les familles et les entourages restés en France sont donc sollicités pour faire acheminer de l'argent frais.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/10/25/01016-20171025ARTFIG00254-ces-djihadistes-francais-en-syrie-qui-touchaient-encore-leurs-allocations.php?redirect_premium

 

Surveillé de près mais  aucune poursuite pour financement du terrorisme ?

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Entendu aujourd'hui à la radio, fin de l'état d'urgence en france. Passage de certaines de ses dispositions dans le droit commun, (nouvelle loi sur le terrorisme).

edit:

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/ce-qui-change-entre-la-loi-antiterroriste-et-l-etat-d-urgence-997535.html

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il y a 5 minutes, Flashy a dit :

J'espère qu'Abdelkader Merah sera acquitté, ainsi que Fettah Malki.

:huh: peux tu expliciter, même si je subodore que pour toi, le fait qu'il n'y ait pas eu passage à l'acte doit être un critère ?

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il y a 13 minutes, Bisounours a dit :

:huh: peux tu expliciter, même si je subodore que pour toi, le fait qu'il n'y ait pas eu passage à l'acte doit être un critère ?

 

Il n'y a aucune preuve d'une quelconque complicité pour le premier, si ce n'est qu'il a assisté (de très loin) au vol du scooter et qu'il aurait filé des sous pour l'achat d'un blouson. C'est mince, très mince. Le reste, ce sont des suppositions. Je serais fort mécontent si on condamnait quelqu'un, fut-ce un rétrograde de la pire espèce, sur le fondement de suppositions.


Pour le second, on présume l'intention terroriste de la vente d'armes...alors qu'on parle d'un trafiquant d'armes, qui a menti aux policiers quand il a vu qu'on voulait lui mettre les meurtres des militaires & juifs sur le dos (parce qu'il a eu peur, ce qui paraît...hé bien crédible).

 

  • Yea 3
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4 hours ago, Alchimi said:

Entendu aujourd'hui à la radio, fin de l'état d'urgence en france. Passage de certaines de ses dispositions dans le droit commun, (nouvelle loi sur le terrorisme).

edit:

http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/ce-qui-change-entre-la-loi-antiterroriste-et-l-etat-d-urgence-997535.html

Et puis bientot on aura non seulement ce droit commun pourri , mais aussi une extension de l'Etat d'urgence, les deux en même temps.

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