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Le burkini, sa vie, son oeuvre


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Même ici on arrive à lire que la moquerie et la caricature amputent le débat.

 

o_O

 

Parce que c'est absolument vrai. Au contraire d'un argument, un dessin est ambiguë. L'ironie et la caricature permettent de supporter tout une série de positions plus ou moins extrêmes sans qu'on aie à s'engager à en défendre une en particulier. Concrètement, tu exagères une situation, en disant qu'elle tend vers telle caricature. Si on te dit que la situation n'en est pas exactement là, tu peux dire que c'est une exagération, sans dire exactement où tu penses que la situation en est arrivé. Et ce n'est qu'un problème parmi tous ceux que le caractère suggestif du dessin de presse engendre.

 

Bref, les dessins de presse et les caricatures nuisent à la rationnalité débat, ça me paraît évident. L'idée qu'ils véhiculent une forme de pensée est le plus grand naufrage intellectuel que la culture du journalisme ait causé.

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Meuh non, les dessins de presse permettent de saisir bien souvent l'idiotie quotidienne en 2 secondes et avec un peu d'humour.

C'est trèèèès bien.

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Wauquiez :

 

 

@laurentwauquiez sur les arrêtés anti #burkini : "le politique ne doit pas se soumettre à la loi, mais faire la loi" #BFMPolitique

 

 

Laurent Wauquiez : "J'en ai assez que l'on s'abrite derrière la Constitution." #BFMpolitique

 

Je suis pessimiste de nature. Mais suis-je le seul à trouver que nos politiciens dépassent le stade de l'incompétence et du cynisme pour verser vers une forme d'autoritarisme décomplexé? Ou ce genre de propos est habituel?

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Ce n'est pas non plus le propos d'un dessin de presse, d'alimenter le débat.

 

En tout cas ça ne devrait pas, puisque ça n'en est pas capable. Dans les cas où c'est tenté, c'est nuisible, voilà tout ce que je dis.

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Je partage cet opinion.

La médiocrité des politiciens devient générale et à mon avis, l'une des raisons est à chercher du côté de l'explosion de la main-mise de l'Etat sur nos vies quotidiennes.

Quand tu dois t'occuper du régalien, tu peux faire des conneries énormes même en t’appelant Churchill (Dardanelles, what else).
Mais quand la politique vers contemporaine te demande d'intervenir pour les Pokemons à l'école ou le port du voile à la plage, tu ne peux que te vautrer dans le déshonneur et le n'importe quoi de compétition.
A force de vouloir faire n'importe quoi et gérer les problèmes quotidiens des gens, les politiciens toute la grandeur qu'ils pouvaient éventuellement avoir à l'époque où on leur demandait de bosser sur des sujets sérieux (tu pouvais être en désaccord mais ils avaient quand même l'air bien moins teubé qu'aujourd'hui)

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Jean-Jacques Urvoas : «La droite veut-elle légaliser l’arbitraire ?»

 

Je n’ai pas aimé les débats qui se sont tenus à l’Assemblée nationale durant la nuit de mardi à mercredi dernier. Pour la première fois depuis que j’ai pénétré dans cet hémicycle en 2007, je m’y suis senti mal à l’aise. Il m’a semblé qu’un point de bascule s’y était produit, une limite venait d’être franchie, que quelque chose venait de rompre. Les députés étaient réunis pour débattre et décider de la prolongation de l’état d’urgence. L’enjeu était important et le moment solennel comme en témoignait le nombre des parlementaires présents durant tous les échanges qui durèrent jusqu’à 5 h du matin. La tension était vive, les paroles souvent fortes, les interpellations parfois excessives marquant ainsi, sans doute, la résonance de l’émotion qui a étreint le pays depuis le carnage de Nice. J’avais – hélas – déjà ressenti une telle ambiance lourde. Les murs de cette noble enceinte gardent de nombreuses traces, y compris durant l’actuelle législature, d’attaques outrancières et de philippiques rageuses. Mais pourtant cette nuit-là fut différente.

 

En effet, pour la première fois, c’est le cadre même de nos débats qui a été moqué. Ce sont les fondements de notre vie publique qui ont été méprisés, les règles qui garantissent la paix publique qui ont été contestées. Ainsi cherchant à réfuter avec rigueur des amendements déposés par l’opposition, j’ai été confronté à une franche, déterminée et sourde hostilité. Voulant expliquer qu’à mes yeux, les propositions avancées étaient manifestement entachées d’inconstitutionnalité, une puissante bronca s’est immédiatement élevée dans les rangs des députés conservateurs qui grondèrent avec colère «Et alors ?».

 

Spontanément, venus de nombreux bancs, les mêmes mots étaient rageusement choisis pour contester la force jusque-là partagée de la norme constitutionnelle. Cela n’aurait pu rester qu’un incident, un égarement explicable par l’âpreté des débats. Mais la même dureté se répéta à chaque fois que je me référais à la jurisprudence de notre Cour suprême ou à celle de la Cour européenne des droits de l’homme. Les bornes du droit que j’avançais étaient ainsi systématiquement, presque brutalement, rejetées comme illégitimes. Foin du droit, voulaient-ils me dire, foin même de la Constitution, les circonstances exceptionnelles exigent selon eux une exception aux principes fondamentaux garantis par notre Constitution… C’est cette transgression qui m’a heurté et laquelle je veux répondre.

 

Les principes intangibles qui fondent notre système démocratique

 

Résister, ce n’est pas se renier. C’est au contraire, dans l’épreuve, réaffirmer avec force à la face du monde que nous ne consentirons jamais, quelles que soient les circonstances, à brader les principes intangibles qui fondent notre système démocratique. Cette nuit-là, j’ai pensé au Royaume-Uni qui, seul, en 1940-1941, soumis au bombardement quotidien de ses villes, sut s’opposer avec succès à la coalition des totalitarismes nazi, soviétique et japonais sans jamais renoncer à l’Etat de droit. La droite française est-elle à ce point désemparée pour que le joyau que les Britanniques sont parvenus à préserver dans un contexte autrement plus dramatique constitue pour elle un obstacle rédhibitoire dont la pression des événements exige la levée ? Quel aveu de faiblesse ce serait, et quel triomphe, surtout, pour nos ennemis ! Nourrie de la conviction que la sécurité de nos concitoyens doit prévaloir sur toute autre considération, «Les Républicains» s’affranchissent de toutes les règles juridiques forgées par des années de respect du cadre constitutionnel et conventionnel. Ils veulent par exemple, sur décision administrative, placer «dans un centre fermé ou assigné à résidence avec un bracelet électronique pour une durée qui devra être portée à trois mois» «tout ressortissant français ayant des connexions, directes ou indirectes, avec un groupe terroriste». Ils en oublient ainsi les enseignements de l’histoire qui conduisent immanquablement à se défier de telles options, aussi séduisantes puissent-elles fugacement apparaître à certains.

 

Ne cédons pas sur l’Etat de droit  

 

Sous l’Ancien régime, le recours immodéré aux lettres de cachet a contribué à déchaîner la libératrice Révolution française. Pareillement, les lois des suspects adoptées sous la terreur jacobine (1793) et sous Napoléon III (1858) auront durablement flétri ces périodes de notre Histoire. Ne se rendent-ils pas compte que décider de la dangerosité supposée sur la base de la seule volonté du prescripteur ouvre la porte à toutes les dérives ? La colère obstrue le raisonnement et l’émotion éteint la conscience. Mais je crains que les expressions publiques de nombreux responsables de l’opposition ne s’expliquent pas ainsi. Les dénigrements contre les contraintes posées par la Constitution révèlent en réalité une plus grande confiance dans la force que dans le droit. Et de tels expédients ne font honneur ni à ceux qui proposent d’y recourir, ni aux peuples qui accepteraient de les tolérer. Ils sont, de surcroît, parfaitement inopérants, voire contre-productifs et ne servent au final que les intérêts de ceux qui prétendent nous terroriser.

 

Dans une démocratie moderne qui ne peut se conjuguer qu’avec l’État de droit, c’est-à-dire un système institutionnel dans lequel les pouvoirs publics sont soumis au droit, c’est la hiérarchie des normes juridiques qui garantit la protection des citoyens. Les décideurs ne peuvent agir qu’en conformité avec ces normes afin d’éviter que le bon plaisir des uns ou les peurs des autres remplacent l’autorité de la loi. Faire de l’arbitraire un guide pour l’action, c’est omettre qu’il s’agit d’une arme dont le grand nombre de tranchants coupera fatalement les doigts de ceux qui la manient. L’Etat de droit et la démocratie, les fondements même de la République, voilà ce que veulent abattre les terroristes. La responsabilité politique face à cette pression, c’est de maintenir coûte que coûte ce précieux bien commun, la racine même du vivre ensemble. L’histoire démontre que ceux qui cèdent aux sirènes du populisme dans ces périodes sombres nous ont conduits au désordre et au chaos. Alors aujourd’hui comme hier, ne cédons pas sur nos valeurs, ne cédons pas sur l’Etat de droit, ne cédons pas sur la République.

 

 

http://www.liberation.fr/debats/2016/07/21/jean-jacques-urvoas-la-droite-veut-elle-legaliser-l-arbitraire_1467731

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Je partage cet opinion.

La médiocrité des politiciens devient générale et à mon avis, l'une des raisons est à chercher du côté de l'explosion de la main-mise de l'Etat sur nos vies quotidiennes.

Quand tu dois t'occuper du régalien, tu peux faire des conneries énormes même en t’appelant Churchill (Dardanelles, what else).

Mais quand la politique vers contemporaine te demande d'intervenir pour les Pokemons à l'école ou le port du voile à la plage, tu ne peux que te vautrer dans le déshonneur et le n'importe quoi de compétition.

A force de vouloir faire n'importe quoi et gérer les problèmes quotidiens des gens, les politiciens toute la grandeur qu'ils pouvaient éventuellement avoir à l'époque où on leur demandait de bosser sur des sujets sérieux (tu pouvais être en désaccord mais ils avaient quand même l'air bien moins teubé qu'aujourd'hui)

 

Exact.

Il y a aussi une sorte de dérive de la démocratie qui pousse les politicards à faire croire de plus en plus qu'ils "ressemblent" à leurs électeurs, et donc à aller chercher les sujets les plus 'quotidiens' pour s'occuper des "vrais" questions...

A mettre aussi en parallèle avec le fonctionnement non-démocratique de la technocratie qui mets en place les grandes lignes politiques, laissant aux politiciens le bac à sable.

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Il y a aussi une sorte de dérive de la démocratie qui pousse les politicards à faire croire de plus en plus qu'ils "ressemblent" à leurs électeurs...

 

Le pire chez les gouvernants, c'est leur grande ressemblance avec leurs électeurs.

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Franchement, je suis nostalgique de l'époque d'un Thiers, d'un Poincarré, d'un Clémenceau ou d'un De Gaule.

Il y a bien sur des centaines de reproches à leur faire (la gestion de La Commune par Thiers, le presidentialisme interventionniste de De Gaule, ...) mais ça reste des gens respectables dont les écrits sont très interessants, intelligents, agréables (je suis en train de lire du Clémenceau, c'est pour ça que j'y pense).


Quand tu compares à Sarkozy ou Hollande, t'as l'impression que les premiers de classe se sont fait niquer par les pitres et les bons à rien. Alors les premiers de classe, tu peux trouver qu'ils ont la mauvaise solution mais au moins, elle a de la gueule et t'as pas envie de te facepalmer en l'écoutant.

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Quand tu compares à Sarkozy ou Hollande, t'as l'impression que les premiers de classe se sont fait niquer par les pitres et les bons à rien. Alors les premiers de classe, tu peux trouver qu'ils ont la mauvaise solution mais au moins, elle a de la gueule et t'as pas envie de te facepalmer en l'écoutant.

 

 

les pitres et les premiers de classe sont l'essence de tout ce qui est beau et bien.Le danger, ce sont les nuls au milieu qui ne savent pas ce qu'ils font la, ni pourquoi, ni ou ils vont, et n'ont rien d'autre de special qu'un  conformisme assourdissant.

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Et majeur de promo à l'ENA aussi apparement.

Je n'ai pas le fétichisme des grandes écoles/universités non plus. Mais ça permet quand même de se rendre compte que c'est n'est pas quelqu'un au potentiel intellectuel faible.

S'il parait aussi bête et inculte c'est bien qu'il le fait, au moins en partie, exprès.

 

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les pitres et les premiers de classe sont l'essence de tout ce qui est beau et bien.Le danger, ce sont les nuls au milieu qui ne savent pas ce qu'ils font la, ni pourquoi, ni ou ils vont, et n'ont rien d'autre de special qu'un  conformisme assourdissant.

 

Oui, j'ai dit ça mais je faisais partie de la catégorie "pitre et bon à rien", je le suis toujours un peu d'ailleurs.

 

Mais tu as absolument raison, le problème est que ce sont les moyens, les mous, les médiocres qui sont là.

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Et majeur de promo à l'ENA aussi apparement.

Je n'ai pas le fétichisme des grandes écoles/universités non plus. Mais ça permet quand même de se rendre compte que c'est n'est pas quelqu'un au potentiel intellectuel faible.

S'il parait aussi bête et inculte c'est bien qu'il le fait, au moins en partie, exprès.

 

a 19 ans je suis arrivé à l'université avec énormément d'appréhension, d'attente, de fierté, de peur, de manque de confiance, ...

Premier universitaire de ma famille, fils ainé, dans la capitale, à l'université. Truc de ouf. Je n'oublierai jamais mon tout premier jour, jamais.

 

Et ben je me souviens avoir déchanté sur certains trucs et notamment le fait que je n'avais jamais croisé autant de cons qu'a l'université et spécialement dans les premiers de classes et qui, d'ailleurs pour beaucoup, se sont ramasser violemment a partir du Master quand il a fallu faire autre chose que régurgiter des milliers de pages par coeur et remplir des QCM. Et la séance des mémoires de fin d'étude furent une presque parfaite inversion entre les mauvais du Bachelier/licence et les bons du Master (catégorie dont j'ai fait partie).

 

Donc réussir à l'école, c'est bien, mais ça ne garanti en rien que t'es pas un neuneu quand il s'agit d'agir par toi même et plus étudier par coeur (ce qui me semble être le cas de l'ENA ou de Normal Sup).

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Wauquiez :

Je suis pessimiste de nature. Mais suis-je le seul à trouver que nos politiciens dépassent le stade de l'incompétence et du cynisme pour verser vers une forme d'autoritarisme décomplexé? Ou ce genre de propos est habituel?

Non, je trouve aussi que la cinglerie des politiciens français suit une croissance hyperbolique. Je veux dire, je voyais bien qu'ils sont de plys en plus autoritaires depuis des années, mais cette croissance, je la voyais gentiment polynomiale. Puis depuis la Criiiiise, plutôt exponentielle. Et depuis Novembre 2015, je la crois hyperbolique. :(
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Je n'ai pas le fétichisme des grandes écoles/universités non plus. Mais ça permet quand même de se rendre compte que c'est n'est pas quelqu'un au potentiel intellectuel faible.

S'il parait aussi bête et inculte c'est bien qu'il le fait, au moins en partie, exprès.

Une grande tradition française. (je pense à Krazuki)

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Ah, j'étais persuadé que c'était De Gaule avec un seul "l"

 

 

 

Le nom « de Gaulle » semble être issu d'une ancienne forme germanique : De Walle, signifiant le mur (d'enceinte), le rempart, où De = le et Walle = mur, le w germanique ayant évolué en g.

 

Selon Albert Dauzat, « de Gaulle » serait un nom d'origine flamande, calqué du flamand van de Walle, « du Rempart »2, pourtant rien dans la généalogie de la famille de Gaulle n'indique une quelconque origine flamande. Charles de Gaulle est certes né à Lille, cependant sa famille paternelle n'était aucunement originaire du Nord3.

 

Certains auteurs prétendent que le nom « De Gaulle » proviendrait du mot flamand « De Walle »Note 1.

 

Remarquons que dans l'église Notre-Dame de la Chapelle à Bruxelles se trouve un monument commémoratif de Marie de Gaule (1647) épouse de Charles d'Hovyne (1596-1671).

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Gaulle#Origine_du_nom

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