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Association caritative libérale


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Intéressé par un projet d’association caritative libérale ?  

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  1. 1. Envie de participer à un projet d’association caritative libérale ?



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Je vous trouve vraiment très optimistes tout de même. Ce n'est pas pour vous décourager mais avez-vous déjà participé à une association caritative ? C'est quelque chose d'assez lourd à mettre en place et à tenir ensuite, surtout lorsque des gens commencent à vous faire confiance pour les aider. Il vaut mieux s'entourer de personnes expérimentées avant de monter quelque chose de nouveau.

Un premier niveau d'action plus abordable à mon sens concerne la visibilité de certaines associations ou initiatives. Je sais que les libéraux ne sont pas nombreux en France mais mettre à profit un réseau pour diffuser et faire connaitre les démarches d'associations déjà existantes, est quelque chose de plus simple à mettre en place et qui engage moins les participants. Chez les gauchistes militants, on parle de "vigies" ou de "veilles" pour faire remonter des infos particulières / pratiques et les partager sur des réseaux sociaux par exemple. Ça fonctionne bien dans une perspective communautaire, pour de l'entraide, des conseils ou encore des manifestations (dans le sens événements, présentations publiques) mais il est tout à fait possible d'étendre le dispositif pour toucher plus de gens.  :icon_wink:

 

Sinon, il me semblait que le conseil juridique était quelque chose d'assez vicieux en France ? Que ça pouvait engager la responsabilité des conseillers sur certains points / à partir d'un certain stade ? Ou quand ça loupe et qu'on peut se retourner contre eux ? :jesaispo:

 

 

C'est pour ça que, sans vouloir minorer l'enthousiasme des uns et des autres, j'insiste beaucoup sur l'aspect pratico-pratique : ça demande du temps, de l'énergie, de l'argent et des compétences. Si l'un de ces éléments manquent, impossible de prospérer.

 

Il me paraît essentiel de recruter et d'associer dès le départ des personnes expérimentées pour cadrer les choses et éviter de disperser les énergies dans cent projets dont aucun n'aboutira à quoique ce soit. Se concentrer sur des projets plus modestes, abordables au vu des compétences & fonds réunis, voilà la démarche qui permettra de survivre.

Cela dit, j'essaie de ne pas doucher l'enthousiasme des uns et des autres : la pire défaite, c'est cette idée qu'on n'a pas osé partager de peur de paraître ridicule ou présomptueux. 

 

Quant au conseil juridique, ta responsabilité peut toujours être engagée quand tu dis manifestement n'importe quoi. Cela étant posé, la responsabilité pour faute dû à un mauvais conseil juridique concerne avant tout les professions juridiques (avocats, notaires, huissiers, commissaires priseurs...) qui sont tenus à des obligations de loyauté, de diligence, de prudence, de conseil...

Un type bénévole qui accompagne un gugusse dans ses démarches ne sera pas, je pense, tenu à des obligations aussi fortes.

Mais même sans cette responsabilité accrue, il me paraît normal de ne pas être affirmatif quand on n'est pas sûr et de toujours préciser quand on donne un fait et quand on donne son avis.  

Bref, je ne vois rien de rédhibitoire tant que c'est fait sérieusement.

  • Yea 1
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J'en parlais il y a quelques pages. Pour ceux qui sont intéressés par des initiatives plutôt libérales-compatibles, un petit exemple (oui, bon, ça reste la CNP qui finance derrière ; mais qui n'est pas crony chez les assureurs ? :D) : https://www.mediapart.fr/journal/france/011116/le-casse-tete-de-mourir-pauvre-mais-digne?onglet=full .

 

 

C’est pour faire face à ce genre de situation (et de dilemme) qu’ATD-Quart monde a lancé l’idée d’une micro-assurance obsèques pour les personnes ayant très peu de ressources, en général simplement allocataires du RSA. « Quand on interroge les militants d’ATD sur ce qu’est une bonne couverture, avant les yeux ou les dents, ils disent vouloir avoir de quoi enterrer leurs morts dignement sans s’endetter », explique Huguette Boissonnat, qui est chargée du projet pour l’association. Le 21 octobre, les militants ont signé un partenariat avec la Caisse nationale de prévoyance (CNP) à Paris, pour lancer, sur le territoire de la Lorraine, une micro-assurance obsèques (qui n’est pas prévue dans le dispositif ACS, l'aide au paiement d’une complémentaire santé). Dans ce « panier obsèques » original, sont prévus la toilette et l’habillage du défunt, un linceul, un cercueil correct et l’organisation d’une cérémonie, religieuse ou civile.

 

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