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Démantèlement de la jungle de Calais et "répartition" des migrants en régions


Astha

Messages recommandés

C'est pour ça que Tramp est contre. Tu comprends ? 

Non. Explique.

 

Rien que la logistique et la paperasse administrative nécessaires pour une expulsion devraient horrifier tout libéral qui se respecte. Mais bon, quand on est bien xénophobe, on perd un peu la raison.

Ahah, ça peut se régler sans problème. C'est juste de la paperasserie.

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qu'est-ce qui coute le plus cher, expulser ou mettre en tole?

 

d'ailleurs a part les criminels, je ne vois pas l'interet d'expulser les clandestins.Ils ne sont clandestins que vis a vis de l'administration, qui est une entite parasite et deletere.Donc on les garde, on leur fait une jolie fete d'accueil avec des cupcakes et du kouign-amann et puis on les laisse se mettre au travail pour se faire une nouvelle vie.Mais l'etat redistributif deteste cela.

  • Yea 4
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Distribuer ne fera que se propager un (éventuelle) problème, l'idée de transformer la France entière en une grande Calais, n'est pas une bonne idée.

 

D'abord résoudre le problème en Calais.

 

Il semble que la France veut réinventer la roue et  cette fois-ci carrée...

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Démantèlement du camp de migrants : la crainte d’un «fiasco»

 

Pour que l’évacuation de la zone nord du bidonville de Calais, promise par Bernard Cazeneuve, se fasse dans de bonnes conditions, plusieurs questions restent à trancher sur le sort des réfugiés.

 

C’était il y a quatorze ans. A l’automne 2002, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, décide de procéder à la fermeture du centre d’accueil des réfugiés de Sangatte, qui abrite 1 800 personnes. L’opération, menée à grand renfort de communication, se révélera pourtant un cuisant échec. Dispersés, les exilés ne disparaissent pas pour autant et les campements informels ressurgissent rapidement dans le Calaisis. Un précédent que Bernard Cazeneuve, actuel locataire de la place Beauvau, avait assurément en tête lorsqu’il a annoncé il y a quelques semaines sa volonté de démanteler la zone nord du bidonville de Calais.

 

Le pari est de taille : entre 7 000 et 10 000 migrants vivent aujourd’hui dans la «jungle», dans des conditions de sécurité et d’hygiène catastrophiques. Pour les associations comme les élus locaux, la situation est devenue intenable. Chaque jour, martèlent-ils, un drame est évité : tensions communautaires à l’intérieur du bidonville, intrusions régulières de migrants sur la rocade menant au terminal Eurotunnel…

 

«Réfléchi»

«On est très favorable à l’évacuation, si cela consiste à offrir une solution d’hébergement aux habitants du bidonville, pointe Jean-Claude Lenoir, président de l’association Salam. Cette opération peut être l’honneur de la France, à condition que tout soit bien réfléchi en amont. En revanche, ça sera un fiasco si ça n’est pas préparé.» Le ministère de l’Intérieur souhaite procéder au démantèlement «avant l’hiver». C’est à cette fin que Bernard Cazeneuve a sollicité le réseau préfectoral afin de mobiliser «au plus vite» quelque 9 000 places d’hébergement sur l’ensemble du territoire dans les centres d’accueil et d’orientation (CAO), première étape avant l’éventuel dépôt d’une demande d’asile. La région Auvergne-Rhône-Alpes doit par exemple fournir 1 405 places, l’Occitanie 1 091. Selon le dernier décompte effectué à Beauvau, «plus de la moitié des places demandées ont été recensées».

 

En revanche, le ministère reste plus discret sur les conditions dans lesquelles l’évacuation se déroulera. Celle-ci prendra plusieurs jours et mobilisera des centaines d’autobus et d’importantes forces de police et de gendarmerie. Elle devrait être précédée d’un diagnostic social des habitants de la «jungle», auquel les associations souhaitent être associées.

 

Empreintes

Plusieurs questions restent à trancher : l’orientation vers les CAO se fera-t-elle de manière inconditionnelle ? Parmi les Afghans, Soudanais, Irakiens qui ont trouvé refuge dans la lande, ils sont nombreux (de 50 % à 80 % selon les sources) à avoir laissé leurs empreintes dans un autre pays européen (Italie, Grèce, Allemagne). Ils relèvent donc du règlement européen de Dublin III, qui stipule qu’un migrant ne peut demander l’asile que dans son pays de premier accueil. Selon nos informations, le ministère de l’Intérieur se serait engagé à ne pas procéder à des «réadmissions» vers ces pays, afin de rendre son opération de démantèlement attractive.

 

Reste à déterminer ce qui adviendra de ces personnes après leur séjour d’un mois dans les CAO. La France leur permettra-t-elle de demander l’asile sur son territoire, les expulsera-t-elle, ou les laissera-t-elle dans un entre-deux juridique ? Cette dernière éventualité pourrait mener très vite à la reformation de campements de fortune dans le nord de la France. D’autant que Bernard Cazeneuve ne semble pas décidé à engager de bras de fer avec le Royaume-Uni, qui a délocalisé sa frontière en terre française après les accords du Touquet, signés en 2003 par un certain Nicolas Sarkozy, et qui bloque toute entrée de réfugiés sur son sol.

 

 

http://www.liberation.fr/france/2016/09/21/demantelement-du-camp-de-migrants-la-crainte-d-un-fiasco_1505588

 

 

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Le démantèlement de la "Jungle" de Calais débutera lundi matin

 

 

Le démantèlement de la "Jungle" de Calais doit commencer lundi 24 octobre, à 8 heures. Plus de 7 000 migrants seront évacués en trois jours, davantage si nécessaire.

 

 

C'est à 8 heures, lundi 24 octobre, que débutera le démantèlement de la "Jungle" de Calais. En début de semaine, plus de 7 000 migrants quitteront les lieux pour rejoindre les centres d'accueil et d'orientation (CAO) répartis sur tout le territoire. Le tout en l'espace de trois jours, plus si nécessaire.

 

Comment va se dérouler le démantèlement ?

 

Les autorités ont loué un hangar de 3 000 m² pour accueillir les migrants de la "Jungle". "Nous l'avons organisé comme une gare routière", explique Fabienne Buccio, préfète du Pas-de-Calais.

 

Les migrants s'y présenteront sur le mode du volontariat et seront répartis en quatre files distinctes : une pour les majeurs qui pourront partir en groupe s'ils le souhaitent, une deuxième pour les personnes vulnérables, une troisième pour les familles et enfin une quatrième pour les mineurs isolés étrangers qui resteront quelques jours à Calais.

 

Deux destinations seront proposées aux migrants. En fonction de la région choisie, un bracelet de couleur leur sera remis. Ils seront ensuite accueillis par la sécurité civile dans une deuxième salle où seront dressées six tentes de 50 places chacune. Dès qu'une tente sera pleine, un bus viendra récupérer ses occupants.

 

Soixante bus partiront le premier jour, 45 les deux jours suivants, puis autant que nécessaire les jours suivants. Le dispositif a été calibré pour 7 000 migrants.

 

Ces bus prendront la direction des centres d'accueil et d'orientation (CAO) répartis dans tout l'Hexagone, excepté l'Île-de-France et la Corse. C'est une fois installés dans ces CAO que les migrants pourront faire leur demande d'asile.

 

 

http://www.francetvinfo.fr/france/nord-pas-de-calais/migrants-a-calais/le-demantelement-de-la-jungle-de-calais-debutera-lundi-matin_1883077.html

 

 

 

 

La fête du slip va pouvoir commencer ...

 

Robert Ménard, maire de Béziers apparenté au Front national, a lancé dans sa ville une campagne de communication hostile aux migrants, via une affiche placardée dans les rues de la ville. Un coup de com’ en réaction à l’arrivée, courant novembre… de quarante réfugiés.

 

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L’affiche est placardée dans les rues de Béziers. Savant montage photographique, elle montre des réfugiés, de dos et de profil, sous un ciel chargé de nuages. Derrière eux, en fond, s’élève la cathédrale de Béziers. Le tout est encadré d’un texte pour le moins anxiogène, en lettres capitales noires et jaunes : "L’Etat nous les impose. Ça y est ils arrivent… Les migrants dans notre centre-ville !"

 

 

http://www.lci.fr/societe/beziers-menard-degaine-une-affiche-anti-migrants-pour-40-nouveaux-arrivants-2007188.html

 

 

 

GIRONDE : UN CENTRE QUI POURRAIT ACCUEILLIR DES MIGRANTS DE CALAIS INCENDIÉ

 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, deux départs d’incendie ont endommagé le centre de la Caisse centrale d'activité sociale (CCAS) d'EDF à Arès (Gironde). Situé sur le Bassin d'Arcachon, il doit accueillir une trentaine de migrants venus de la "Jungle" de Calais. L’origine criminelle est privilégiée.

 

Nouvel incident visant un centre devant accueillir prochainement des migrants de Calais. Après l’incendie du centre de Forges-les-Bains dans l’Essonne, début septembre, après les coups de feu tirés en direction des centres de Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, et de Saint-Hilaire-du-Rosier, en Isère, c’est cette fois le portail et la porte d’entrée du bâtiment principal d’un potentiel site d’accueil de migrants qui ont été visés dans la nuit de jeudi à vendredi à Arès, en Gironde. 

 

 

http://www.lci.fr/faits-divers/gironde-un-centre-qui-pourrait-accueillir-des-migrants-de-calais-incendie-2007869.html

 

 

 

 

Migrants : à Forges-les-Bains, la colère gronde

 

Manifestations pour faire barrage aux migrants, et parfois même incidents violents : la répartition des réfugiés à travers le pays échauffe les esprits. Loin de notre tradition d'accueil.

 

Manifestations, pétition, invectives. A Forges-les-Bains, commune de l'Essonne de 3 700 habitants, l'arrivée récente de 44 migrants afghans ne s'est pas déroulée sans heurts. Une partie du site destiné à les accueillir a même été incendié il y a un mois. Depuis, réunions et conseils municipaux houleux se succèdent. Un collectif, actif sur le site Forgeonslavenir.com, qui demande que le nombre d'hommes accueillis soit limité, est plus actif que jamais. Aujourd'hui encore, il organise une manifestation devant l'école.

 

 

http://www.leparisien.fr/politique/a-forges-les-bains-la-colere-gronde-08-10-2016-6185409.php

 

 

L'arrivée de migrants divise le village de Troisgots dans la Manche

 

Après le démantèlement de la «jungle» de Calais, dix à quinze migrants pourraient venir s'installer provisoirement à la Chapelle-sur-Vire, un lieu-dit rattaché à ce village de 300 habitants. Une annonce qui suscite des remous au sein de la population locale.

 

Il y a une chose sur laquelle les habitants de la Chapelle-sur-Vire semblent s'accorder: «Il n'y a rien à faire à la Chapelle-sur-Vire». Dans ce lieu-dit rattaché à la commune de Troisgots (320 habitants) dans la Manche, l'installation prochaine d'un centre d'accueil et d'orientation (CAO) de migrants de la jungle de Calais suscite l'incompréhension. D'abord, «pourquoi avoir appris la nouvelle par la presse?», se demandent les résidents. C'est en effet la radio locale Tendance Ouest qui a révélé la semaine dernière que le centre serait installé dans les locaux d'un ancien Institut médico-éducatif (IME), situé juste en face de la chapelle. Il accueillerait 60 migrants, de jeunes hommes âgés de 18 à 25 ans. «Pourquoi pas des familles?»

 

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/20/01016-20161020ARTFIG00183-l-arrivee-de-migrants-divise-le-village-de-troisgots-dans-la-manche.php

 

 

 

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Calais : Londres va injecter jusqu'à 40 millions d'euros pour ses contrôles aux frontières

 

La Grande-Bretagne souhaite maintenir ses contrôles aux frontières à Calais. Pour cela, le pays va injecter jusqu'à 40 millions d'euros et s'assurer que la « jungle », en plein démantèlement, reste fermée, a annoncé la ministre de l'Intérieur britannique, Amber Rudd, lundi.

 

« Les contrôles juxtaposés sont un élément important de la sécurité aux frontières du Royaume-Uni. C'est pourquoi le gouvernement britannique contribuera jusqu'à hauteur de 36 millions de livres (40 millions d'euros) pour maintenir ces contrôles, soutenir le démantèlement du campement et faire en sorte que ce dernier demeure fermé sur le long terme », a déclaré la ministre devant le Parlement.

 

 

http://www.lepoint.fr/monde/calais-londres-va-injecter-jusqu-a-40-millions-pour-ses-controles-aux-frontieres-24-10-2016-2078277_24.php

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Encore un évènement totalement imprévisible qui vient surprendre l'Etat. Mais ne vous inquiétez pas, citoyens. La force publique saura faire face, parce que telle est sa charge  et qu'elle l'assume, avec détermination, avec courage.

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https://twitter.com/RemyBuisine/status/793039715469590528

 

A Paris :

 

 

:icon_ptdr: Pires que des shadoks.

 

Bon en même temps la dispersion était prévisible. Surtout qu'il y avait 10.000 réfugiés dans la jungle début septembre selon les humanitaires et la police. Tandis que le gouvernement avait prévu 6.000 places d'hébergement. 

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Encore un évènement totalement imprévisible qui vient surprendre l'Etat. Mais ne vous inquiétez pas, citoyens. La force publique saura faire face, parce que telle est sa charge et qu'elle l'assume, avec détermination, avec courage.

Au détail près que ce n'était pas une évacuation. Donc il est normal qu'ils se soient réinstallés.
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Au détail près que ce n'était pas une évacuation. Donc il est normal qu'ils se soient réinstallés.

 

Dans tous les cas, ça reste une opération idiote. Même sans moyen de relogement, ce n'est pas comme si mettre des barrières temporaires et un gardien étaient hors de portée de la police.

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Il s'agissait d'un nettoyage des ordures pour raison sanitaire. Rien d'autre.

Ainsi, l'état n'a pas été surpris. La préfecture à fait ce qu'elle a décidé. Il n'y a donc pas lieu de faire beaucoup de remarques sur ce point.

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Il s'agissait d'un nettoyage des ordures pour raison sanitaire. Rien d'autre.

Ainsi, l'état n'a pas été surpris. La préfecture à fait ce qu'elle a décidé. Il n'y a donc pas lieu de faire beaucoup de remarques sur ce point.

Le nettoyage des ordures sanitaires, une des nombreuses excuses pour intervenir
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Bon en même temps la dispersion était prévisible. Surtout qu'il y avait 10.000 réfugiés dans la jungle début septembre selon les humanitaires et la police. Tandis que le gouvernement avait prévu 6.000 places d'hébergement. 

6 000 places, c'est ce qui est prévu, hein, c'esr sans compter les centres incendiés, et les coins à connard du genre Bézier où c'est évident que les mecs ne vont pas rester plus d'une semaine.

 

Il s'agissait d'un nettoyage des ordures pour raison sanitaire. Rien d'autre.

Ainsi, l'état n'a pas été surpris. La préfecture à fait ce qu'elle a décidé. Il n'y a donc pas lieu de faire beaucoup de remarques sur ce point.

Ah, les raisons sanitaires. Où quand l'Etat décide qu'il vaut mieux que tu crève de faim plutôt que de manger un truc qui a trainé par terre.

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