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Le libéralisme a-t-il un avenir ?


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Si je lis l'article la montée de l'extrême droite est liée davantage à des questions identitaires et securitaires. Du coup ça contredit totalement l'idée développée ici que seul le pognon compte.

Pour défendre la cause du libéralisme. Après, les êtres humains sont influencés par d'autres passions, personne ne dira jamais le contraire. Mais j'en vois peu (aucune ?) qui pourraient aider notre cause.

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Le probleme c'est que les interdits qui pesent sur les autres ont un impact sur toute la societe et donc sur ta vie a toi, independamment du fait que tu suives les regles ou pas. Plus il y a de regles, plus une societe est triste, plate et grise.

 

 

pas besoin d'etat, les gens organisent cela naturellement sans qu'on leur demande rien.Les femmes en particulier

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Pour défendre la cause du libéralisme. Après, les êtres humains sont influencés par d'autres passions, personne ne dira jamais le contraire. Mais j'en vois peu (aucune ?) qui pourraient aider notre cause.

La passion de l'égoïsme (coucou tatie Rand).

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C'est pour ça que, à mon avis, l'économicisme libéral, celui qui consiste à trop souvent approcher la politique et le débat par la baisse d’impôt est contre-productif.

Jusqu'il y a 100 ans, prélever plus de 15 ou 20% du revenu du peuple, c'était courir le risque de voir se soulever des Jacqueries. Le niveau de vie des gens était trop limite.

Aujourd'hui tu peux prélever 80% sur les revenus, les moutontribuales ont encore le frigo rempli, même si ça peut-être galère pour les plus pauvres, une télé, un téléphone portable et l'occasion de faire quelques week-end de vacance. Et en plus, l'habitude d'avoir un tas de services, bons ou mauvais, fourni par l’État et donc par l’impôt est catastrophique pour la mentalité. Quand on est une mère célibataire qui galère à joindre les deux bouts, penser le monde sans ça, c'est surtout voir sa situation s'aggraver. Les mecs qui se pointent face à elle en disant "on va baisser les impots et diminuer les prestations sociales", c'est mort de chez mort et ça ne parle qu'aux "riches" (ou aux libéraux déjà convaincus).

Sans parler tous les problèmes d'images que ça charrie.

C'est comme d'être dans une voiture sans ceinture de sécurité. Il y a 30 ans, ça ne posait pas de problème. Ensuite ça a été obligatoire et rien n'a changé. Ensuite les policiers ont verbalisé et alors tout le monde l'a mise. Aujourd'hui, si on retirait cette obligation, il ne se passerait rien. Tout le monde trouverait que ce serait irresponsable de l'enlever. Perdre la sécurité sociale, ce serait comme enlever la ceinture de sécurité. Ça n'arrivera pas. Au jeu de "je-te-protège-malgré-toi", les administrations ne peuvent que gagner. C'est foutu en fait. Il faut quitter.

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Pour défendre la cause du libéralisme. Après, les êtres humains sont influencés par d'autres passions, personne ne dira jamais le contraire. Mais j'en vois peu (aucune ?) qui pourraient aider notre cause.

Mais justement, la soif de liberté n'est-elle pas une passion parmi d'autres? Quant au pognon, les libéraux ont des choses à exposer. Sur l'identité également, m'enfin c'est vrai qu'on est moins à l'aise.
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Un matin les gens se sont réveillés et sont devenus xénophobes alors ?

En Suisse aussi on te bombarde de migrants à la tv. Effet anxiogène sur les plus rustres et les plus racistes garanti.

L'UDC joue là-dessus à donf, en exagérant énormément sur son électorat ruro-rural qui n'a pas un seul étranger dans sa vallée. Trop facile.

Les gens ne sont pas devenus xénophobes. Ils l'étaient mais n'en faisaient pas l'expression politique par absence de potentiel de sollicitation de leur xénophobie.

Ensuite, pour les urbains, l'UDC c'est un truc ambigu parce que ça n'est pas du tout le FN. Ca va de plus à droite à la gauche des Républicains pour comparer. Sur certains points, ça peut être valable.

Comme tous les partis qui marchent bien en Europe, ils sont assez malins pour être trop larges pour avoir une vraie position commune sur pas mal de sujets (CDU par exemple... un truc pas très lol à droite et presque liberhalal à gauche).

 

C'est comme d'être dans une voiture sans ceinture de sécurité. Il y a 30 ans, ça ne posait pas de problème. Ensuite ça a été obligatoire et rien n'a changé. Ensuite les policiers ont verbalisé et alors tout le monde l'a mise. Aujourd'hui, si on retirait cette obligation, il ne se passerait rien. Tout le monde trouverait que ce serait irresponsable de l'enlever. Perdre la sécurité sociale, ce serait comme enlever la ceinture de sécurité. Ça n'arrivera pas. Au jeu de "je-te-protège-malgré-toi", les administrations ne peuvent que gagner. C'est foutu en fait. Il faut quitter.

Sauf que si tu ne t'attaches pas, tu vas effectivement avoir des problèmes en cas d'accident.

Avec la sécu, il y a beaucoup d'autres options :D

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En Suisse aussi on te bombarde de migrants à la tv. Effet anxiogène sur les plus rustres et les plus racistes garanti.

L'UDC est donc alimentée par la RTS (Radio-Télévision Socialiste, comme chacun sait). Seems legit. :D
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https://www.lewrockwell.com/2016/11/jeff-deist/time-rebrand-libertarianism/

 

 

Silver Lining: The Media has Lost Control of the Narrative

I want to talk about some of the silver linings in this awful election, and one of the most obvious is this: technology really has allowed us to override the media gatekeepers, challenge the official narrative, consume real news and real facts, and threaten the political establishment’s grip on public opinion. The information genie is out of the bottle, and it’s not going back. In the digital world, people are abandoning what Tom Woods calls the 3×5 index card of allowable opinion and having real debates, without any media filter.

It’s possible to get the “news” from social media feeds tailored to one’s own viewpoint. So when CNN, for example, shows poll results that suggest a certain trend, we’re all supposed to accept this as gospel truth. But if CNN never shows up in your social media feed, and you don’t watch CNN (and I know you don’t), it’s as though the poll never happened, at least for you. And there are more and more people turning off and going around the gatekeepers. The bottom line is that the media and the parties have lost control of the approved narrative.

Instant Access to Current Spot Prices & Interactive Charts

Our challenge is not getting information; it’s sifting through all of it. The avalanche of 24-hour news, websites, and social media creates so much white noise that the political class actually hides its criminality in plain view. They just hope it gets drowned out. In the Watergate era, one simple story — a burglary — held the country in thrall for months. Today, every WikiLeaks dump seems to contain the seeds of a thousand Watergates. The information is there for anyone who wants to find it. So it’s not that we don’t know what politicians are up to, it’s that we know too much — and a kind of fatigue sets in that entices us to shrug and accept it.

Silver Lining: Progressives Have Been Exposed

Consider another silver lining: Progressives and Democrats have been fully exposed as the illiberal authoritarians they’ve always been, regardless of their stated policies or objectives. The election has made plain their real character, their reactionary tactics, and their now-open agenda. The idea that conservatives exist, or even participate in elections, is an affront to them. The 2016 election has brought this reality home to average people in so many ways — but it is especially visible in the open hatred and contempt for Trump supporters. Whatever you think of Trump, this public unmasking of the Left is something new.

People in this room already know what real liberalism is. But the people who stole that word, today’s progressives, do not. They are not building a blue-collar working class movement, to put it mildly. These are not your father’s liberals, organizing union halls or telling us to make love, not war. They care nothing about civil liberties, and as for peace, well, just look at the who’s who of neoconservatives endorsing Hillary Clinton. And we’re not just talking about crazy college kids who will grow out of it or a handful of Marxist radicals. Mainstream Democrats, including Hillary and Obama, are directly responsible for using identity politics to further themselves by inflaming hatred and distrust.

And as for the Left’s sacred love for democracy, they now openly discuss abandoning democratic outcomes when the retrogrades have the audacity to vote the wrong way. We’ve seen this with the Brexit vote in the UK, and we’ve seen it here when the New York Timesponders how to nullify votes from unwanted segments of the electorate.

Notice the progressive tactic of floating outrageous trial balloons, and then retreating to a halfway position that by comparison sounds almost sensible. So when a small group starts demanding that we all use 31 gender pronouns, we can laugh it off as absurd. But it plants a seed for the future. When an actress posts an animated video celebrating the extinction of white males, we can dismiss her as a hateful lunatic. But where will the conversation be in a few years?

And yes, progressives use the state to advance their goals. Many of you probably heard about the University of Toronto professor who is under fire for refusing to use those 31 gender pronouns. He may well lose his job, and beyond that may be summoned before a government tribunal to pay a stiff fine. If you think that criminal speech codes are not coming soon to America because of the First Amendment, I have to disagree.

And even when no criminal sanction is forthcoming, progressives set out to destroy the lives of those who disagree with them. Case in point is the NYU professor who created a pseudonym to tweet mocking criticisms of campus PC. He has been thrown under the bus by his administrators, placed on leave, and may well be fired. So while he may never face criminal sanctions like his Canadian counterpart, he will live the rest of his life in a jail cell of sorts. His academic career, relationships, and finances will all shrink. He will be boxed in and his life will get smaller.

This is who progressives are today: religious enforcers of an approved worldview based on an ever-shifting PC code. One thing is certain, and this is where so many libertarians go wrong: the overwhelming threat to liberty today is from the Left, not the Right. It’s frankly silly to pretend otherwise, much as we correctly insist that we are not conservatives. The existential threat to liberty is not posed by 5 skinhead idiots running around in the woods somewhere wearing bedsheets, it’s posed by millions of progressive authoritarians who are everywhere— like the one teaching civics at your kid’s school. But they’ve overplayed their hand in the 2016 election and awakened millions of Americans as a result.

Silver Lining: The Right has Self-Destructed

Let’s not kid ourselves, though, that the right is any better just because it lacks power. But talk about silver linings: we are witnessing the death of the Republican Party before our eyes. It’s incredible to watch, even though it was always inevitable: demographic changes in states like Texas and Florida already doomed the GOP to extinction as a national party. But Trump and the election have accelerated this reality.

Let’s face it: Today’s conservatives don’t conserve anything, except political jobs. And the GOP is a party that never stood for much of anything, except war and banks.

The modern GOP is a globalist, militarist, corporatist, and anti-populist. The Right chose neoconservatism over non-interventionism, Wall Street over Main Street, city over the country, and the managerial state in DC over federalism and state’s rights. They chose the Fed over gold, Lockheed Martin over Woolworth, and Goldman Sachs over your Hometown Bank and Trust. They rejoiced in the rise of the 20th-century imperial presidency. They chose supply-side over laissez-faire, Milton Friedman over Mises, tax credits over constitutionalism. They embraced the welfare and regulatory states, instead of making the optimistic case for capitalism and ownership and opportunity. They’ve allowed the Left to cast them as racists and reactionaries. They blessed entitlements just to keep their cushy seats in Congress and their political perks. They chose to nationalize social issues and cede huge amounts of illegal power to the Supreme Court. They chose John McCain and Mitt Romney over Ron Paul!!!

Ladies and gentlemen, this is a movement that deserves to perish! Conservatives, and their Republican Party vehicle have lost any claim to the mantle of private property and personal liberty. They exist solely to be “less progressive” than progressives while accepting the underlying principle that the state runs our lives: the only questions are how it does so, to what degree it does so, and toward what ends it does so.

The Way Forward is Right in Front of Us

While we can celebrate the decline and fall of the media and 2 parties, we also have to recognize that we have been given a gift. A gift of clarity, as the facade of democratic elections cracks. A gift of dissatisfaction, of animosity toward the state and the political class. A gift of populism, with all of its inherent opportunities and dangers.

The 2016 election is a gift, and our job is to unwrap it: to turn the nation’s contempt for politicians into contempt for politics itself. But to do this we need the courage to rebrand libertarianism.

I didn’t say we need a “new” libertarianism because there is no such thing. Liberty is simply the negation of state power in society — not a political third way between Left and Right and not a hybrid ideology. No, what we need is a new libertarian branding, we need better sales and marketing, not a new product. We already know liberty works. Theory and history prove this. But liberty hasn’t endured, has never been widely understood or accepted, and is always under assault.

We might even have to reconsider the term “libertarian,” much as it pains me to say it. As Mises predicted, socialists successfully hijacked our rightful label — liberalism — and we don’t have decades to reclaim it. As a brand, libertarianism — at least the milquetoast version being peddled very unsuccessfully by Gary Johnson and Bill Weld — needs a makeover. We are not “low-tax liberals,” we don’t impress anyone by parroting meaningless progressive slogans like “social inclusion,” and we don’t advance liberty by claiming to share progressive ends. Our winning message is not Democrat-lite, Republican-lite, and it’s definitely not libertarian-lite!

The Johnson/Weld approach has resulted in a huge wasted opportunity to reach out and win this election’s biggest prize — millions of disaffected conservatives ready to abandon the GOP for a candidate as unlikely as Trump — all because of some masochistic need to convince progressives that we’re not mean heartless right wingers. And yet how many angry Bernie-ites or Occupy Wall Streeters will actually vote for Mr. Johnson, rather than Hillary or Jill Stein?

But it’s not just the current campaign. Libertarians have for decades made the enormous mistake of appearing hostile to family, to religion, to tradition, to culture, and to social institutions — in other words, to civil society itself! Yet civil society is by definition the very means by which we organize human affairs without the state. And do we really not understand that family is the first, last, and most important line of defense for the individual against the government?

The strategic cost has been incalculable. Liberty has been sold as an ideology for atomized individuals, for soulless economic actors concerned only with getting rich in the gig economy, for drug and sex-obsessed libertines, for people without any allegiance to anything other than their own immediate self-interests.

What a mistake! If we know anything about human nature, it is that we all desire to be part of something bigger than ourselves. Just because we as libertarians don’t want that something to be the state doesn’t change this! Yes, nationalism that goes hand in hand with statism and militarism is dangerous. But we can’t wish away the entirely natural human impulse to form in-groups and alliances in a dangerous and unpredictable world. Should we denounce Cherokee nationalism? Should we shut down Oktoberfest and St. Patrick’s Day, on the grounds that it’s wrong to celebrate identity in every sense?

Liberty shouldn’t separate us from our families or the fabric of our communities; on the contrary, it should enhance the community. I look forward to the day when being a libertarian is unremarkable, like having green eyes or being Catholic or having particular tastes in music. Liberty should offer the binding glue of cooperation, not some unnatural hyper-individualism, divorced from human experience.

So let us promote a different vision of liberty, a robust, muscular, pragmatic vision that accords with reality and human nature. One that is not at war with culture, tradition, family, religion, and community. One that fits the world as it is: hardboiled, pragmatic, results-oriented, focused on issues and market solutions.

An effective libertarian message must be:

  • proudly pro-property, pro-ownership, pro-trade, and anti-welfarism;
  • unapologetically anti-state, anti-Fed, anti-globalist, and anti-war;
  • openly supportive of decentralization, secession, and localism;
  • unafraid to appeal to populism and bourgeois materialism; and
  • welcoming toward religion, tradition, and family.

In other words, we should re-brand libertarianism to fit the world as it is, to sell in the marketplace of human action. This is the moment liberty-minded people have been waiting for — the biggest political and social upheaval since the 1960s. The way forward is right in front of us, if only we choose to see it. Thank you very much.

 

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The strategic cost has been incalculable. Liberty has been sold as an ideology for atomized individuals, for soulless economic actors concerned only with getting rich in the gig economy, for drug and sex-obsessed libertines, for people without any allegiance to anything other than their own immediate self-interests.

N'imp*10000.

Le Mises ...lol

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 Ca m'a fait rire aussi, on aurait dit du Zemmour ou du Onfray^^

 

 Mais je pense que Rothbard aurait approuvé ce message, comme il aurait approuvé et soutenu Trump. Le Mises Institute ne déconne donc pas, il a toujours été "de droite". 

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Ca m'a fait rire aussi, on aurait dit du Zemmour ou du Onfray^^

Mais je pense que Rothbard aurait approuvé ce message, comme il aurait approuvé et soutenu Trump. Le Mises Institute ne déconne donc pas, il a toujours été "de droite".

Oui, Zemmour ou Onfray.

Par contre sur Rothbard on ne le saura jamais. Ron Paul n'a pas soutenu Trump par exemple

  • Yea 1
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Rothbard supportait aussi des populistes de gauche quand il y voyait un intérêt. Enfin, c'est ce qu'en raconte papi Walter Block.

 

C'était probablement lors de son alliance avec la New Left, anti-impérialiste et anti-militariste, après il est rapidement retourné du côté de la Old Right et des paléo-conservateurs, d'où son soutien envers la candidature de Pat Buchanan (qui tenait des positions et une stratégie assez similaires à celles de Trump) vers la fin de sa vie.

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Rothbard supportait aussi des populistes de gauche quand il y voyait un intérêt. Enfin, c'est ce qu'en raconte papi Walter Block.

 

 Je pense pas 

 

 

 

 il n'y a pas de différence fondamentale entre le populisme de gauche et le système que nous avons aujourd'hui. Le populisme de gauche, exciter le peuple contre les "riches," amène toujours plus de la même chose : impôts élevés, dépenses incontrôlées, redistribution massive des revenus de la classe moyenne et travailleuse vers la coalition dirigeante qui comprend les hommes de l'Etat, les grandes entreprises et la nouvelle classe des bureaucrates, des technocrates et des idéologues, ainsi que les nombreux groupes qui en dépendent. Et ainsi, pendant l'effondrement, le populisme de gauche — populisme bidon — disparaît et toutes les escroqueries seront pardonnées au sein de la puissante coalition Edwards. 

 

http://herve.dequengo.free.fr/index1.htm

 

 Il a toujours aimé les droiteux. 

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Je pense que le libéralisme n'a pas d'avenir en tout cas en France et il n'en a jamais eu de toute son histoire.

Le problème de la France vient du catholicisme. Le catholicisme est une religion qui est construite autour de tabous. Dans le catholicisme il y avait des tabous autour du sexe mais aussi de l'argent.En France,il y a toujours eu un certain puritanisme autour des relations sexuelles et une méfiance envers les moeurs sexuelles trop libres. Ce puritanisme a disparu dans les partis de gauche et du centre dans les années 60 mais il perdure à droite. On peut voir ce puritanisme à travers la manif pour tous. La droite empreinte de catholicisme s'oppose à ce que des individus puissent contracter des mariages et à adopter des enfants comme ils l'entendent.

Après il y a toujours eu des tabous de l'argent. En France à la différence des Etats-Unis,se vanter de sa réussite personnelle et exhiber sa fortune ça a toujours considéré comme indécent,vulgaire,beauf.

Sous l'ancien régime,Louis XIV qui jalousait et détestait Fouquet qui était devenu aussi riche voire plus riche que lui a fini par obtenir son emprisonnement.

 

Les tabous du catholicisme ont été remodelés par l'établishment français post-70. Des nouveaux tabous sont apparus: l'antiracisme,l'écologie,le féminisme.

Il faut à tout prix croire en l'existence du patriarcat et la soumission des femmes à ce dernier sinon on est un odieux sexiste.

Il faut également à tout prix accepter l'immigration massive et le multicultarisme sinon est raciste/fasciste

Il faut également croire au réchauffement climatique,sinon on est un sale type.

 

J'ai remarqué un certain dédoublement de personnalité chez les antilibéraux et autres collectivistes. D'un côté ils se servent de la morale pour dominer autrui mais d'un autre côté ils n'appliquent pas leurs propres morales. La bourgeoise bohême a un mode de vie hédoniste et aime l'argent,elle n'accepte de vivre dans les quartiers des immigrés pauvres qu'elle prétend défendre,elle n'a pas un mode de vie réellement en conformité avec ses idéaux écolos(elle pollue)...

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Le problème de la France vient du catholicisme. Le catholicisme est une religion qui est construite autour de tabous. Dans le catholicisme il y avait des tabous autour du sexe mais aussi de l'argent.

Bon, on dirait que je vais être obligé de dire du bien du catholicisme.

Ton raisonnement n'est pas valable parce que l'antinomie que tu poses entre catholicisme et libéralisme: 1): ne prends pas en compte le syncrétisme que constitues le catholicisme libéral (https://en.wikipedia.org/wiki/Liberal_Catholicism ; rappelons aussi que l'École de Salamanque est composée de penseurs catholiques: http://oratio-obscura.blogspot.fr/2016/02/lecole-de-salamanque-ou-les-origines.html ) ; n'expliques pas pourquoi l'antilibéralisme est aussi fort alors que la religion influence de moins en moins la vie quotidienne et la sphère politique en France. Et cerise sur le gâteau, ta thèse est infondée car tu "substantises" le catholicisme comme quelque chose d'immuable, hostile à l'enrichissement de toute éternité.

Or force est de constater que le capitalisme occidental, qui émerge à partir de la Renaissance, s'est développé dans une Italie on ne peut plus catholique (cf F. Braudel):

« La cité mère du capitalisme (avec Gênes et Florence). […]

Il faut le souligner tant cette fausse évidence envahit les copies des étudiants ou, pis, les écrits des économistes, ce ne sont nullement les tristes cités protestantes issues de la Réforme –dont Genève est l’archétype- qui ont inventé le capitalisme moderne, mais bien, et cela des siècles plus tôt, les joyeuses cités catholiques et médiévales dont Venise est la plus sublime.

Comment Max Weber a-t-il pu se tromper à ce point dans son essai sur L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme ? »

« Jusqu’au XIXème siècle, Venise fut un Etat souverain. Aux XVème et XVIème siècles, la République était, et de loin, la première puissance navale de Méditerranée, l’exemple le plus achevé de ce qu’on appelle la « thalassocratie », la cité qui domine la mer. Chaque année, le jour de l’Ascension, son chef d’Etat, le doge, à l’avant de la galère d’apparat nommée Le Bucentaure, jetait un anneau dans les flots en s’écriant : « Nous t’épousons, ô Mer, en signe de véritable et perpétuelle possession. »

L’architecture de la ville était ce qu’elle est restée : sublime. Philippe de Commynes écrivait de Venise en 1495 qu’elle était « la plus triomphante cité qu’on ait jamais vue ». Dans ce cri, il y a de l’admiration pour sa beauté, mais aussi du respect pour sa puissance.

Car pendant cinq siècles, de 1100 à 1600, Venise demeura ce que fut la Grande-Bretagne au XIXème siècle, la reine du commerce, et une reine redoutable.

De fait, elle dominait un grand empire. »

-Jean-Claude Barreau, Un capitalisme à visage humain : le modèle vénitien, 2011.

Il faut donc repartir d'une analyse matérialiste du social. Le catholicisme n'est un antilibéralisme actif que sous certaines conditions, et ces conditions ne sont pas elles-mêmes religieuses (culturelles), mais sociales, démographiques, technologiques, économiques, voire climatiques, etc. Ce sont ces conditions qui déterminent le contenu et la force d'une religion ou d'une doctrine quelconque (politique, etc.).

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Je pense que le libéralisme n'a pas d'avenir en tout cas en France et il n'en a jamais eu de toute son histoire.

Le problème de la France vient du catholicisme.

...

C'est confondre les causes et les effets.

Dans toute population humaine il y a un gros paquet (irréductible sans doute) de suiveurs, de gens qui sous-traitent l'analyse et la pensée, de bigots qui préfèrent le confort d'une croyance prémâchée à l'effort d'une analyse personnelle.

Face à cette demande d'idéologie ("ce qui pense à votre place") il y a (et aura) toujours de l'offre.

Le catholicisme en son temps.

Le gauchisme.

Le gauchisme et l'écologie bidon aujourd'hui.

 

Le catholicisme n'est pas une cause. Il est juste l'une des matérialisations de ce désir populaire et profond de gober des niaiseries.

Le libéralisme aura de l'avenir

1/ uniquement pour les libéraux

2/ quand on aura trouvé une solution pour que la partie de la population qui veut être gérée comme du cheptel puisse être gérée ainsi, sans que cela soit imposé à ceux qui n'en veulent pas. La solution qui pointe son nez, c'est l'exil des libéraux dans des zones géographiques où ils pourront implémenter leur libéralisme sans être emmerdés. ... c'est probablement inéluctable, mais pour autant ça n'est pas simple.

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Je pense que le libéralisme n'a pas d'avenir en tout cas en France et il n'en a jamais eu de toute son histoire.

Le problème de la France vient du catholicisme. Le catholicisme est une religion qui est construite autour de tabous. Dans le catholicisme il y avait des tabous autour du sexe mais aussi de l'argent.En France,il y a toujours eu un certain puritanisme autour des relations sexuelles et une méfiance envers les moeurs sexuelles trop libres. Ce puritanisme a disparu dans les partis de gauche et du centre dans les années 60 mais il perdure à droite.

 

Comme l'a très bien dit Jonathan non l'argent n'est pas un problème car sinon quid des citées italiennes et même de l'Ordre du Temple qui ont inventé les banques et lettres de changes (le capitalisme internationaliste ce sont des catho qui l'ont inventé).

 

Sinon, en matière de moeurs, tu parles de la France, pays réputés pour sa célébration de l'amour et on ne parle pas exactement de l'amour spirituel dans ce cas. En tout état de cause, il était beaucoup plus agréable de vivre dans la Rome des Papes que dans la Genève de Calvin. En terme de puritanisme tu me pardonneras mes les Protestants ont des sectes largement plus strict que les Catholiques.

 

 

On peut voir ce puritanisme à travers la manif pour tous. La droite empreinte de catholicisme s'oppose à ce que des individus puissent contracter des mariages et à adopter des enfants comme ils l'entendent.

 

Encore une fois, LMPT était axée sur la défense de la famille plus que du mariage. Son soucis 1er était la protection des enfants face aux délires de la SJW qu'est Taubira. Que des gens aient une haute idée de l'institution qu'est le mariage (qui n'est pas, quoiqu'on en dise un contrat) et un grand soucis des enfants ne me parait pas être un facteur de résistance aux idées de libre marché et d'État minimum.

 

 

Sous l'ancien régime,Louis XIV qui jalousait et détestait Fouquet qui était devenu aussi riche voire plus riche que lui a fini par obtenir son emprisonnement.

 

Pour Fouquet, le soucis était bien plus de 1 marquez le coup en défendant son autorité et de 2 prévenir les dégât qu'aurait put faire une tel homme en cas de rébellion (on sort de la Fronde et il possède Belle-Ile). C'est bien plus une affaire politique que financière. Les enfants Fouquet ont, par ailleurs, récupéré une grande partie des biens de l'ancien ministre et certains ont même été ministres de Louis XIV!

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Comme l'a très bien dit Jonathan non l'argent n'est pas un problème car sinon quid des citées italiennes et même de l'Ordre du Temple qui ont inventé les banques et lettres de changes (le capitalisme internationaliste ce sont des catho qui l'ont inventé).

 

Note bien que je n'ai pas dis que ce syncrétisme historique entre catholicisme et ce que Braudel appelait le "commerce au loin" ne soit pas problématique au regard de la doctrine chrétienne, laquelle était à l'origine tout à fait exclusive des activités "mondaines" (cf la fin de ce billet: http://hydre-les-cahiers.blogspot.fr/#!/2016/11/christianisme-et-communisme.html).

Je pense d'ailleurs que la montée en puissance de ce capitalisme catholique italien est l'une des causes de la réaction luthérienne contre l'Église "enrichie", "décomplexée", etc. Ce qui n'a pas empêché les Etats à majorité protestante de devenir à moyen terme tout à fait propice au développement du capitalisme (« Le protestantisme est essentiellement une religion bourgeoise. » -Karl Marx, Le Capital, Livre I, 1867.), précisément parce que la religion, dans cette affaire, est surdéterminée par d'autres facteurs.

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- Le libéralisme a t-il un avenir en France?

 

La pensée libérale doit muer dans un cadre qui lui est défavorable : Média

Prenons un exemple concret : 

Henri Delsol a un boulevard pour démonter la pensée incohérente de son contradicteur. Mais là encore pensée libérale doit se déployer de manière rationnelle dans un environnement irrationnel.

Alors la faute à qui? La faute à Henri Delsol. Ce dernier, sait pertinemment que ce type d'émission ne sied pas à un raisonnement étayé. 

 

Dès lors, il me semble qu'une partie des libéraux font la même erreur qu'Henri Delsol. Les libéraux en effet pèchent par angélisme et naïveté. 

 

A et égard, il me semble que la méthode que use le journaliste Helfed est pertinente à utiliser pour nous libéraux. (La syntaxe de cette phrase est laide. Sorry.)

 

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