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Présentation - Cortalus


Cortalus

Messages recommandés

C'est quoi la différence entre M4 et M16?

 

Le M4 est plus petit, plus léger, plus récent...

 

http://www.diffen.com/difference/M16_Rifle_vs_M4_Carbine

 

Apparemment ça se teste à paris pour ~150€ la séance ! 

 

http://www.tir-initiation.com/reservez-en-ligne-une-de-nos-differentes-offres-dessais-de-tir-aux-armes-de-poing.html

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Tu comptes vraiment rester en France ?

 

J'aimerais vraiment foutre le camp. En Suisse dans l'idéal.

 

Les obstacles sont nombreux cependant. L'idée de déménager ne serait-ce que de trente kilomètres est déjà insupportable pour ma femme...

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J'aimerais vraiment foutre le camp. En Suisse dans l'idéal.

 

Les obstacles sont nombreux cependant. L'idée de déménager ne serait-ce que de trente kilomètres est déjà insupportable pour ma femme...

Ne lui laisse pas le choix. Dans 2 ans, elle pleurera de n'avoir pas fui.
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J'aimerais vraiment foutre le camp. En Suisse dans l'idéal.

 

Les obstacles sont nombreux cependant. L'idée de déménager ne serait-ce que de trente kilomètres est déjà insupportable pour ma femme...

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Je n'aurais probablement jamais l'occasion d'essayer l'un ou l'autre, à moins de changer de pays... Les versions civiles en .22 ça compte pas !

Les versions semi-automatiques en calibre d'origine sont au même niveau d'autorisation que les versions en .22 (catégorie B: un peu de paperasse et beaucoup de patience)

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Les versions semi-automatiques en calibre d'origine sont au même niveau d'autorisation que les versions en .22 (catégorie B: un peu de paperasse et beaucoup de patience)

 

Je ne sais pas pourquoi j'étais persuadé qu'on ne les trouvait qu'en 22 semi auto... Merci de l'info !

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Je ne sais pas pourquoi j'étais persuadé qu'on ne les trouvait qu'en 22 semi auto... Merci de l'info !

 

Le versions en .22 ont du succès parce que jusqu'à il y a peu, le nombre max d'armes de cat B par personne était limité à 12 dont 7 au max en percussion centrale. Donc quand tu avais atteint tes 7 armes de "gros" calibres, tu ne pouvais encore acheter 5 pétoires en .22 mais pas autre chose.

 

Et puis le .22 c'est d'une part une munition pas chère et d'autre part classée dans une catégorie qui te permet d'en acheter autant que tu veux et non 1000 cartouches par arme et par an, ce qui est le cas des calibres de catégories B.

 

Le .22 dans un M4 c'est un peu tristounet mais dans un petit pistolet c'est sympa

 

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  • 3 weeks later...

Tiens c'est marrant ça, au collège je jouais les elfes sylvains (et les bretonniens) à Warhammer. Et ensuite j'étais MJ à Shadowrun. 

 

Tu es de quel Sciences Pipo ?

 

Je viens du saint des saints, Sciences-po Pôris s'il vous plaît.

 

Je me moque, mais je ne regrette pas. J'ai eu des profs de qualité (avec des points de vue bien plus variés que ceux de leurs élèves), appris beaucoup de choses et rencontré d'autres égarés avec qui j'ai passé d'excellents moments.

 

Entrer à Sciences-po, ça revient un peu à s'inoculer un concentré des pathogènes constructivistes de la sous-espèce germano-patrine. On en ressort zombifié ou immunisé.

 

Je grossis le trait, bien sûr. En fait, la plupart des élèves sont déjà zombifiés avant de passer le concours.

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Je grossis le trait, bien sûr. En fait, la plupart des élèves sont déjà zombifiés avant de passer le concours.

Le plus affolant est qu'il y a, en effet, un concours d'entrée.

Pour arriver à ce résultat, ça fait froid dans le dos.

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J'ai regardé, par curiosité, le concours d'entrée.

C'est un bac classé en fait, mais avec juste le programme de terminale (de première pour les maths, faut pas déconner, il y a des potentiels journalistes dans le lot). Ce qui est amusant est la divergence totale des concours entre le privé et le public. Dans ce dernier l'examinateur cherchera à analyser la capacité du candidat a recracher le cours et les méthodes vues en cours, rien d'autre. Dites moi si je me trompe mais c'est ce qui ressort des annales.

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Ben forcément un recrutement post-bac ça teste le programme de terminale, hein.

Ce qui n'a aucun intérêt. Les écoles privées post-bac ne se reposent absolument pas sur le programme mais sur une synthèse et des exercices de logique.
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De mon temps, les mentions très bien pouvaient demander à être dispensé de concours. Il fallait présenter un dossier scolaire très solide et c'était loin d'être automatique. En pratique, il valait mieux avoir les félicitations du jury pour être dispensé du concours (en gros, 18/20 de moyenne au bac).

 

En ce qui me concerne, j'ai dû passer le concours.

 

À la première tentative, juste après le bac, j'étais trop juste.

 

En réalité, rares étaient ceux qui rentraient directement après le bac. En effet, même si le programme à potasser est en théorie celui du lycée, le niveau d'exigence des correcteurs n'a absolument rien à voir. Connaître son cours sur le bout des doigts et avoir une orthographe irréprochable étaient des pré-requis, mais c'était très loin d'être suffisant pour se classer dans la tête du peloton. Je ne me rappelle plus exactement du taux de réussite, mais il était en gros de 4 % l'année où je suis entré. Pour le candidat qui n'a jamais lu d'autres bouquins que ceux obligatoires au lycée, ce n'est même pas la peine de se présenter au concours. En effet, au milieu de la masse des copies, les correcteurs distinguent celles qui font preuve d'originalité. L'épreuve de culture générale était tout particulièrement conçue pour permettre aux candidats de démontrer leur valeur en free style. Celui qui ne se contentait pas des philosophes du bac mais pouvait aborder les problématiques posées avec d'autres angles prenait une grosse longueur d'avance sur la concurrence.

 

En tout cas, ce c'est que disaient les correcteurs dans les commentaires des annales. Tous les ans, ils se lamentaient sur le conformisme intellectuel des candidats.

 

Il y avait aussi une épreuve d'anglais éliminatoire particulièrement redoutable. Absolument rien à voir avec le niveau du bac. Il paraît que c'était plus facile en prenant une autre langue étrangère. Je veux bien le croire.

 

Concrètement, pour atteindre le niveau requis, il m'a fallu une année d'hypokhâgne (avec supplément de cours pour préparer les concours des IEP). Dans ma prépa (provinciale mais huppée), c'est le top 3 sur qui rentraient à Sciences-po Paris, voire le top 4 les grandes années.

 

Faut pas se mentir, quand j'ai appris que j'avais réussi le concours, j'ai eu la sensation d'avoir accompli un truc extraordinaire. C'est le seul jour où j'ai vu mon père pleurer.

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