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Commandante Donald Trump : troll, puis candidat puis président puis putschiste


Messages recommandés

il y a 16 minutes, Tramp a dit :

 

C’est une réalité que les Americains ont tendance à vivre à crédit. Regarde le premier : il est propriétaire alors qu’il n’en a pas les moyens. 

ah oui, tout à fait, c'est impressionnant, c'est vraiment culturel ; d'ailleurs, quand on y prête attention, c'est souvent ce qui ressort des séries américaines.

 

https://www.lesechos.fr/30/01/2018/lesechos.fr/0301223812804_etats-unis---les-defauts-sur-les-cartes-de-credit-continuent-d-augmenter.htm

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Il y a 3 heures, poney a dit :

Faut croire que c'est plus compliqué que ça, parce que les témoignages de profs qui doivent avoir deux jobs, y en a toutes les semaines sur les réseaux sociaux/blog/journeau de la corpo. Beaucoup de témoignages.
Je n'ai aucune idée du cout de la vie dans ces endroits.

 

Ça ressemble à Cuba avec des chirurgiens/ chauffeur de taxis alors.

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Si tu donnes cours downtown, aller habiter à 1h30 de voiture ou de train, la différence de loyer est absorbée par les transports, ça se voit déjà chez nous, j'imagine que c'est pareil là bas.

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il y a 6 minutes, poney a dit :

Si tu donnes cours downtown, aller habiter à 1h30 de voiture ou de train, la différence de loyer est absorbée par les transports, ça se voit déjà chez nous, j'imagine que c'est pareil là bas.

Pour la voiture, que tu habites en centre-ville ou en banlieue lointaine, tu dois de toute façon en avoir une. La différence est le prix marginal du kilomètre, essentiellement le carburant, qui est plusieurs fois moins cher aux USA qu'en Europe. 

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Nan mais là le gars qui gagne $35k vit à Tulsa, OK. Pas vraiment la mégalopole.

Donc une bagnole il doit en avoir une s'il ne veut pas être exclu de la société. Mais les loyers sont ridicules par rapport à NY, LA, Paris ou Londres.

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il y a 3 minutes, Hayek's plosive a dit :

New York,

On ne parlait pas de l'Oklahoma ? Et les USA ne se limitent pas à NYC, accessoirement.

 

il y a 3 minutes, Hayek's plosive a dit :

Paris, Londres, Tokyo ?

On ne parlait pas des USA ?

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Remettons une pièce dans la machine:

 

TRUMP HAS THE I.Q. OF AN INBRED TANNING BED, SAYS A LIBERATED GARY COHN

The former White House adviser was “astounded” by the depths of the president’s stupidity, according to Bob Woodward’s new book.

 

The president-elect offered a solution.

“Just run the presses—print money,” Trump said, according to Woodward.

 

https://www.vanityfair.com/news/2018/09/trump-has-the-iq-of-an-inbred-tanning-bed-says-gary-cohn

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 On est bientôt au midterm de cette présidence que personne n'a vu venir.

 

 Ca fait trois ans (campagne incluse) que les USA sont dans une hystérie quasi quotidienne. L'open ed du NYT montre dans quelles profondeurs est tombé ce pays qui fut le héraut de la liberté depuis la fin de la seconde guerre mondiale.  Une telle rébellion n'est pas loin d'être un coup d'état technocratique, et, au minimum, montre qu'un tel coup d'état est possible (et selon l'auteur de l'op ed désirable en plus). La question que je me pose est : quand est ce que ça a commencé à merder grave ?

 

La date de la question, le 11 septembre, n'est pas innocente. Lors de la première guerre du Golfe (par Bush père) les US s'étaient tenus au mandat délivré par l'ONU  pour la libération du Koweit. J'ai l'impression qu'à partir de là, et d'une part parce que ce fut une réussite éclatante, et d'autre part que l'URSS venait de disaparaitre et la Russie n'apparaissait pas comme un challenger même à moyen terme (et la Chine pas encore non plus), que les US se sont plus sentis pisser et ont continuellement glissé jusqu'à Trump. Je me souviens d'un éditorial, du début du mandat d'Obama, qui listait les coups de canifs d'Obama aux grands principes (sa politique de drone et éxécutions ciblées, la non fermeture de Guantanamo etc.)  et qui disait que cela préparerait le terrain à bien pire. Je me souviens pendant la lecture m'être dit que l'éditorialiste en rajoutait un peu. On avait tord tous les deux car finalement c'est bien pire. Donc quand et où est ce que ça a commencé ? Est ce l'hybris d'avoir gagné la guerre froide qui a entraîné cette chute ?

 

Au passage quand je prends un peu de distance avec l'écume des jours je me souviens des premières tentatives présidentielles de Trump. A l'époque ça faisait franchement rire, mais pour de vrai, qu'il ose simplement proposer sa candidature. Et ce sentiment était largement répandu. Un peu comme si on disait aujourd'hui que JF Copé finira chef de l'état (on a bien eu Hollande ok j'avoue que ce n'était pas loin comme felling non plus). Et donc malgré tout son savoir faire de vendeur de Tapie tapis je pense que Trump a principalement été élu pour des raisons conjoncturelles (dont Obama est un rouage majeur ironiquement).

 

La question qui tue : est ce que c'est une situation sauvable ? Ou bien est ce que les US vont suivre un destin à "l'Argentine" avec une tiers mondisation d'un pays qui fut une puissance majeure, comptant parmi les nations les plus avancées. En tous cas moralement il y a un écroulement spectaculaire que j'ai pu mesurer par moi même et pas uniquement à travers des chiffres ou des livres d'histoire. Quelle tragédie !

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Il y a une extrême polarisation de la vie politique et en effet les USA sont les précurseurs, comme d’habitude, dans ce domaine. Je ne pense pas que le 11 septembre soit la date charnière, pour moi la chute de l'URSS est une date plus importante.
Sans modèle repoussoir la douceur des lendemains qui chantent socialistes reprend la main dans les esprits (même si il ne l'avait pas perdu dans les portes-monnaies), c'est à mon avis la deuxième raison : le phénomène de l'emprise de l’État qui grossis dans tous les pays occidentaux et l'avilissement du clientélisme des politiques redistributives, tout ça date plutôt de la fin de la seconde guerre mondiale, du moins c'est le moment où cela s'amorce.

 

Personnellement je suis pessimiste, je ne vois pas comment tu peux endiguer le clientélisme mis en place par l’État, les USA comme tu dis le héraut de la liberté depuis la guerre est en mauvaise posture ; je ne pense pas à Trump je pense à la débilité de la gauche américaine, quand elle repassera au pouvoir je crains que la liberté ne fasse un sacré bon en arrière.

 

La dessus tu peux ajouter une petite crise identitaire des pays occidentaux (à tord ou à raison) concomitante à la montée de l'immigration et à son accélération inévitable, pression démographique autour de l’Europe, ouverture des frontières, facilité de circulation, etc.

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3 hours ago, Kassad said:

J'ai l'impression qu'à partir de là, et d'une part parce que ce fut une réussite éclatante, et d'autre part que l'URSS venait de disaparaitre et la Russie n'apparaissait pas comme un challenger même à moyen terme (et la Chine pas encore non plus), que les US se sont plus sentis pisser et ont continuellement glissé jusqu'à Trump.

 

L'URSS & le communisme fournissait un adversaire tellement abject que la supériorité morale US était facile à faire passer, malgré toutes les turpitudes internes, depuis les adversaires ne sont plus très évidents(l'islamisme ok, mais niveau puissance & danger y a quelques ordres de grandeur de différence) et du coup la supériorité morale apparait relativement beaucoup plus difficile à imposer.

En gros 1/ c'est pas les US qui sont pires qu'avant mais le reste du monde qui est finalement meilleur. 

2/ Ce qui n'empêche pas de constater une certaine décadence des US eux-mêmes d'ailleurs.

En fait 1/ se relie à peut-être à 2/ si on imagine que les américains eux-même se rendent compte que la supériorité morale US s'effrite, et donc se recherche des ennemis internes plutot qu'externes pour expliquer ce fait, d'où la défiance vis-à-vis des institutions, (voir Trump qui bizaremment avoue que les US ne sont pas mieux que la Russie par ex.) la haine entre les 2 camps qui s'accusent mutuellement de cette décadence, ce qui donne des alliances et des retournements étranges, pour certains Rep Poutine devient meilleur qu'Obama, méfiance vis à vis de l'Europe vs fascination pour des régimes moins démocrates etc... 

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2 minutes ago, Fagotto said:

 

L'URSS & le communisme fournissait un adversaire tellement abject que la supériorité morale US était facile à faire passer, malgré toutes les turpitudes internes, depuis les adversaires ne sont plus très évidents(l'islamisme ok, mais niveau puissance & danger y a quelques ordres de grandeur de différence) et du coup la supériorité morale apparait relativement beaucoup plus difficile à imposer.

En gros 1/ c'est pas les US qui sont pires qu'avant mais le reste du monde qui est finalement meilleur. 

2/ Ce qui n'empêche pas de constater une certaine décadence des US eux-mêmes d'ailleurs.

En fait 1/ se relie à peut-être à 2/ si on imagine que les américains eux-même se rendent compte que la supériorité morale US s'effrite, et donc se recherche des ennemis internes plutot qu'externes pour expliquer ce fait, d'où la défiance vis-à-vis des institutions, (voir Trump qui bizaremment avoue que les US ne sont pas mieux que la Russie par ex.) la haine entre les 2 camps qui s'accusent mutuellement de cette décadence, ce qui donne des alliances et des retournements étranges, pour certains Rep Poutine devient meilleur qu'Obama etc... 

 

  J'amendrais le 1 de la manière suivante : les choses étaient en mouvement.  Une supériorité morale qui n'est que du "virtue signaling" est vite insupportable, et c'est plutôt ce qu'on voit aujourd'hui : que font concrètement les US pour promouvoir la liberté ? Où est le plan Marshall pour le moyen-orient ? Quelles sont les alliances nouvelles (et qu'on ne me parle pas de cet objet en phase terminal qu'est devenu l'OTAN). Il n'y a plus les actions qui suivent. Bref je pense qu'ils avaient la supériorité morale "pour de vrai" et qu'ils ont agi sur le monde à partir de ce point de vue. Ce qui finalement a engendré un monde meilleur (ie la chute du communisme) mais qu'aujourd'hui ils sont en manque de leadership.

 

 Pour le 2 quelque chose de nouveau et qui marque pour moi une limite est la propension de Trump à se torcher le derch avec les traités internationaux (Paris, Iran, Accords de commerces, quoi d'autre encore ?). Comment leur faire confiance une micro seconde sur quelque sujet que ce soit ? Que la décadence en soit arrivé à ce point pour ce pays (qui était très carré, dans lequel on rappelle toujours la constitution et la règle de droit qui doit s'imposer à tous etc.) ça frappe l'imagination quand même. L'état de guerre permanent et injustifié également (cf le flan autour de la Syrie et Idlib).

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50 minutes ago, Kassad said:

quoi d'autre encore

 

Unesco, l'UN pour les réfugiés? même si je crois que le retrait n'est pas total, y a aussi les menaces de Bolton hier vs la cour de justice international.

Ou bien les méthodes pour ramener les palestiniens dans les négos à base de 'on ferme les missions diplos et on coupe les crédits aux hopitaux'.

Je doute pas qu'ils faisaient un peu pareil avant mais c'était moins assumé, et y avait pas de rupture totale avec les institutions, plutot une action à l'intérieur de celles-ci.

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Perso je ne mets pas le financement des machins onusiens et « l’aide » bilatérale sur le même plan que les traités en particulier les traités bilatéraux.

 

Les menaces sur les juges de l’ICC et les gens qui coopéreraient à leur enquete sont clairement scandaleuse. Une attaque sur la souveraineté des autres pays. 

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1 hour ago, Tramp said:

Perso je ne mets pas le financement des machins onusiens et « l’aide » bilatérale sur le même plan que les traités en particulier les traités bilatéraux.

 

Les menaces sur les juges de l’ICC et les gens qui coopéreraient à leur enquete sont clairement scandaleuse. Une attaque sur la souveraineté des autres pays. 

C'est ce que je ne comprends pas venant d'un soit disant deal maker. La règle d'or est de respecter un deal. Sans cela plus rien n'est possible. Comment en est on arrivé à un monde où Putin ou Khamenei font plus confiance, vis à vis des traités bilatéraux,p que le POTUS ? C'est hallucinant.

 

D'un point de vue subjectif : on me faisait moins chier quand j'allais en voyage en Yougoslavie communiste que quand je vais aujourd'hui aux USA aujourd'hui. Et on peut me raconter ce qu'on veut : j'ai vécu les deux situations. Quand j'allais aux USA dans les années 90 c'était véritablement un autre monde qu'actuellement.

 

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On 9/10/2018 at 10:17 AM, poney said:

Faut croire que c'est plus compliqué que ça, parce que les témoignages de profs qui doivent avoir deux jobs, y en a toutes les semaines sur les réseaux sociaux/blog/journeau de la corpo. Beaucoup de témoignages.
Je n'ai aucune idée du cout de la vie dans ces endroits.

De ce que j'ai vu c'est assez similaire à la Suisse. Donc gagné 50k$ par an dans une ville qui dépasse les 100'000 habitants je pense que ça devient vite limite.

On 9/10/2018 at 1:41 PM, poney said:

Je dis pas, mais ici, on parle de gens qui gagnent 60k par an et qui disent "je suis obligé de trouver un deuxième boulot 15h/semaine pour joindre les deux bouts", le niveau de syndicalisme n'est pas la raison de l'explosion du coût de la vie.

La question que je me pose, c'est s'il s'agit de gens vivant séparés. Généralement pour faire tourner un foyer à peu près n'importe où, il faut entre 1 et demi et deux salaires, si le mari ne gagne pas vraiment significativement plus que la moyenne. Aux USA ça doit représenter entre 70'000 et 100'000 par foyer. Du coup s'il s'agit de profs vivant seuls séparés avec des enfants, ben c'est clair que ça va être rude de tourner.

Quelque remarque sinon:

- Il manque une grosse info sur chacun des full-time job. Combien d'heures font-ils ? Ok bien sûr les heures en classe != des heures travaillées, mais toulmême. Quand tu vois certains profs et leur domaine tu te dis que ça doit être chaud d'enseigner 20 ou 30 heures par semaine ce sujet par manque de classe.

- Le ratissage de l'article semble large, la femme a Cape Cod qui gagne 80'000$ par année et qui s'en sort pas. Ok c'est peut-être un endroit où la vie est cher, mais bordel !!! Négocie ton salaire ou tire toi de là !!!! Pour émettre une piste, par exemple si les gamins qu'elle a sont issus de famille plutôt riches mais qu'il s'agit d'une école publique, est-ce qu'on a pas là un cas de robin des bois inversé. C'est à dire que si l'école était privée les frais de scolarité refléteraient le coût de la vie pour les enseignants ou alors elle serait en sous-effectif permanent.

Puis comme dit Tramp les benefits des employés du public sont souvent des frais importants pour chaque département qui grèvent largement les budgets pour les générations suivantes.

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Il y a 6 heures, Noob a dit :

Cape Cod qui gagne 80'000$ par année et qui s'en sort pas. Ok c'est peut-être un endroit où la vie est cher, mais bordel !!! Négocie ton salaire ou tire toi de là !!!! Pour émettre une piste, par exemple si les gamins qu'elle a sont issus de famille plutôt riches mais qu'il s'agit d'une école publique, est-ce qu'on a pas là un cas de robin des bois inversé. C'est à dire que si l'école était privée les frais de scolarité refléteraient le coût de la vie pour les enseignants ou alors elle serait en sous-effectif permanent.

 

Évidemment. Cape Cod est excessivement friqué, avec Martha's Vineyard en face où Obama passait ses vacances. C'est une presqu'île type Deauville++ donc on est clairement comme dans le système français où une élite se fait payer ses études aux frais du contribuable. 

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Une distinction assez intéressante de Sam Harris sur Trump : ce n'est pas juste un menteur. Car un menteur essaye de tenir compte de l'image que je me fais de la réalité. Bref un mensonge pour en être un doit être crédible. Trump est au delà de ça dans le sens où il ne cherche même pas la cohérence. Il empile bullshit sur bullshit sans se soucier ni d'un quelconque rapport avec le réel ou même avec son propre discours. Le pire est que tout le monde sait qu'il dit des conneries. Qu'il en arrive à dire que Kim Jung Un est un chic type est à faire tomber par terre quand on y réfléchit sérieusement. Et ce n'est qu'une micro connerie proférée parmi des milliers. 

 

Les implications sont proprement pharamineuses : comment se fait il qu'une telle personne (disons un bonimenteur) se retrouve à la tête des US et qu'au moins la moitié des US trouve ça "fun" ? 

 

Pour le moment ça tient la route : a t on la preuve par l'absurde ou par Trump que la présidence US est useless ? 

 

J'ai au contraire peur qu'on ne voit pas à quel point le dommage que les US se sont causés va coûter cher. Pour le moment on dirait business as usual mais les erreurs faites notamment sur les ruptures unilatérales de traités vont faire couler de l'argent et du sang à moyen/long terme. 

  • Yea 1
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On 9/11/2018 at 2:59 PM, Kassad said:

 On est bientôt au midterm de cette présidence que personne n'a vu venir.

 

 Ca fait trois ans (campagne incluse) que les USA sont dans une hystérie quasi quotidienne. L'open ed du NYT montre dans quelles profondeurs est tombé ce pays qui fut le héraut de la liberté depuis la fin de la seconde guerre mondiale.  Une telle rébellion n'est pas loin d'être un coup d'état technocratique, et, au minimum, montre qu'un tel coup d'état est possible (et selon l'auteur de l'op ed désirable en plus). La question que je me pose est : quand est ce que ça a commencé à merder grave ?

 

La date de la question, le 11 septembre, n'est pas innocente. Lors de la première guerre du Golfe (par Bush père) les US s'étaient tenus au mandat délivré par l'ONU  pour la libération du Koweit. J'ai l'impression qu'à partir de là, et d'une part parce que ce fut une réussite éclatante, et d'autre part que l'URSS venait de disaparaitre et la Russie n'apparaissait pas comme un challenger même à moyen terme (et la Chine pas encore non plus), que les US se sont plus sentis pisser et ont continuellement glissé jusqu'à Trump. Je me souviens d'un éditorial, du début du mandat d'Obama, qui listait les coups de canifs d'Obama aux grands principes (sa politique de drone et éxécutions ciblées, la non fermeture de Guantanamo etc.)  et qui disait que cela préparerait le terrain à bien pire. Je me souviens pendant la lecture m'être dit que l'éditorialiste en rajoutait un peu. On avait tord tous les deux car finalement c'est bien pire. Donc quand et où est ce que ça a commencé ? Est ce l'hybris d'avoir gagné la guerre froide qui a entraîné cette chute ?

 

Au passage quand je prends un peu de distance avec l'écume des jours je me souviens des premières tentatives présidentielles de Trump. A l'époque ça faisait franchement rire, mais pour de vrai, qu'il ose simplement proposer sa candidature. Et ce sentiment était largement répandu. Un peu comme si on disait aujourd'hui que JF Copé finira chef de l'état (on a bien eu Hollande ok j'avoue que ce n'était pas loin comme felling non plus). Et donc malgré tout son savoir faire de vendeur de Tapie tapis je pense que Trump a principalement été élu pour des raisons conjoncturelles (dont Obama est un rouage majeur ironiquement).

 

La question qui tue : est ce que c'est une situation sauvable ? Ou bien est ce que les US vont suivre un destin à "l'Argentine" avec une tiers mondisation d'un pays qui fut une puissance majeure, comptant parmi les nations les plus avancées. En tous cas moralement il y a un écroulement spectaculaire que j'ai pu mesurer par moi même et pas uniquement à travers des chiffres ou des livres d'histoire. Quelle tragédie !

 

Je souscris à tout ça et je ne peux pas répondre à ta question, mais je viens de me souvenir que je m'étais fait offrir "Obama's wars", livre de Bob Woodward (tiens donc !). Je ne l'ai pas encore lu, je penserai à le faire. 

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Stormy Daniels' tell-all book on Trump: salacious detail and claims of cheating

 

Citation

She describes Trump’s penis as “smaller than average” but “not freakishly small.”

“He knows he has an unusual penis,” Daniels writes. “It has a huge mushroom head. Like a toadstool…

“I lay there, annoyed that I was getting fucked by a guy with Yeti pubes and a dick like the mushroom character in Mario Kart...

“It may have been the least impressive sex I’d ever had, but clearly, he didn’t share that opinion.”

 

Waow les US ont vraiment un point très bas

  • Haha 1
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