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Les Français qui pansent sont tous nuls


Neomatix

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En sociologie, on a quand même eu Crozier et Boudon. En histoire on a eu Jacques Marseille.

 

En économie, on pense bien sûr à Salin, mais il y a aussi Jean-Jacques Rosa.

 

Dans le domaine de l'histoire des idées et de la science politique, on a Pierre-André Taguieff, Philippe Nemo.

 

J'en oublie certainement bien d'autres...

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René guenon a donné toutes les clefs pour réfuter les idéologies contemporaines ..

souvent, les "intellectuels" contemporains- français en particulier- sont en fait des idéologues,incapables de le lire

 

...ceci explique cela,bref...

et pour moi depuis plus de 35 ans ans , oui pertinent 

 

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tiens, un autre "penseur" contemporain à l'oeuvre incontournable...

moi, je peux plus m'en passer...

 Jacqueline Picoche

 quasi inconnue...

http://jpicochelinguistique.free.fr/

 

 

Ou, tiens, en ce moment, je lis un historien Benat Zintzo Garmendia...

 très sérieux travail de terrain...

 

 

Quand on cherche, on trouve...

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je vois pas non plus...bien au contraire...

"Julius Evola et René Guénon [...] en 1938, faisaient l'éloge, respectivement en Italie et en France, [du caractère authentique] des "Protocoles des sages de Sion"."

-Maurice Olender, Usages "politiques" de la préhistoire indo-européenne, in Michel Wieviorka (dir), Racisme et modernité, La Découverte, 1993, p.95.

 

Pour ce qui est de l'antisémitisme, y faut comprendre ça comme un code. "Juif" sert de signifiant, mais le signifié c'est: capitalisme, modernité, fin de la tradition, féminisation de la société, tendances révolutionnaires, urbanisme, technique moderne, communisme (les phobies de la droite extrême en somme). C'est délirant mais c'est comme ça que raisonnent les antisémites. Lorsqu'ils hurlent contre la "domination juive mondiale", c'est une façon symbolique de s'opposer à la progression (réelle ou fantasmée) de ces éléments.

"Depuis un siècle au moins, les Juifs, dans de nombreux pays, personnalisent l'échange, l'argent, l'industrialisation, le capitalisme, les médias corrupteurs de la tradition, ou encore les idées communistes et l'action révolutionnaire ; l'antisémitisme, sans se réduire à cette seule dimension, constitue alors très souvent une expression de la haine ou de la peur de la modernité, ou de l'incapacité à la piloter."

-Michel Wieviorka, Introduction à Racisme et modernité, La Découverte, 1993, (p.14)

Et Guénon était typiquement dans ce délire-là.

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"Julius Evola et René Guénon [...] en 1938, faisaient l'éloge, respectivement en Italie et en France, [du caractère authentique] des "Protocoles des sages de Sion"."

-Maurice Olender, Usages "politiques" de la préhistoire indo-européenne, in Michel Wieviorka (dir), Racisme et modernité, La Découverte, 1993, p.95.

 

Pour ce qui est de l'antisémitisme, y faut comprendre ça comme un code. "Juif" sert de signifiant, mais le signifié c'est: capitalisme, modernité, fin de la tradition, féminisation de la société, tendances révolutionnaires, urbanisme, technique moderne, communisme (les phobies de la droite extrême en somme). C'est délirant mais c'est comme ça que raisonnent les antisémites. Lorsqu'ils hurlent contre la "domination juive mondiale", c'est une façon symbolique de s'opposer à la progression (réelle ou fantasmée) de ces éléments.

"Depuis un siècle au moins, les Juifs, dans de nombreux pays, personnalisent l'échange, l'argent, l'industrialisation, le capitalisme, les médias corrupteurs de la tradition, ou encore les idées communistes et l'action révolutionnaire ; l'antisémitisme, sans se réduire à cette seule dimension, constitue alors très souvent une expression de la haine ou de la peur de la modernité, ou de l'incapacité à la piloter."

-Michel Wieviorka, Introduction à Racisme et modernité, La Découverte, 1993, (p.14)

Et Guénon était typiquement dans ce délire-là.

Et Guénon était typiquement dans ce délire-là.

...Ah bon?

tu me cites des commentateurs qui citent d'autres commentateurs qui ont compris ce qu'ils ont compris, mais dis moi, où dans quel ouvrage,à quelle  page, as-tu trouvé ce genre de "délire"?

moi j'ai jamais lu ça...

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tu me cites des commentateurs qui citent d'autres commentateurs

 

Non. Je cite un historien français qui relate un fait.

 

Sinon, indice de la proximité idéologique entre Guénon et Evola (lequel est pour le coup un fasciste, mussolinien jusqu'au bout):

"Guénon a relevé justement que les rapports entre le Juif et sa tradition diffèrent de ceux observés dans les autres races. Pour le non-Juif qui se détache de sa tradition comme loi religieuse, il existe encore d'autres formes de soutiens : la terre, le sang et la patrie. Mais dans le Judaïsme, la loi tient lieu de tout cela à la fois. Au point que si les Juifs s'en délient, elle devient automatiquement un facteur de dissolution. C'est ainsi que, eux-mêmes sans race, les Juifs deviennent alors l'anti-race; eux-mêmes sans nation, ils deviennent l'anti-nation."

-Julius Evola, Le Mythe du sang, 1942.

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On est responsable de ce que l'on dit,(ou écrit) pas de ce que les autres comprennent...heureusement!

 

Mais quand les autres comprennent correctement ce qu'on dit, on devient responsable de l'influence qu'on exerce sur eux. Et Evola a parfaitement reconnu Guénon comme un guide intellectuel:

 

"L'auteur de la Crise du monde moderne n'est pas seulement un hypothétique compagnon de route de l'Action française, mais une source avérée de la pensée fasciste"

 

"En contre-révolutionnaire classique, Guénon dénonce même à l'occasion le complot judéo-maçon."

 

"Guénon est d'accord avec les maurassiens: le bolchevisme est d'ascendance judaïque."

(cf: http://www.persee.fr/doc/mcm_1146-1225_1991_num_9_1_1038).

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Je suis désolée de mieux connaître la vie et l'oeuvre de René Guénon que ces soit- disant penseurs dépourvus  de toute honnêteté intellectuelle dont il est justement question dans ce fil....

 

 Je suis désolée de pouvoir t'affirmer avec certitude qu'en 1938, Il n'a pas écrit une ligne en Français (excepté éventuellement correspondance privée), ni publié quoi que ce soit en France  en Français...( et fort probablement ne pensait-il même plus en français).... les rares articles de cette époque sont connus, rédigés et publiés en arabe, puis bien bien longtemps après, traduits et publiés en français ( années 50)...et bien entendu, leur sujet n'a aucun rapport avec ces élucubrations...

 

Mais les faits, les faits, hein, sont incontestables

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Jonathan, sur Guénon, sans vouloir paraître sceptique Olender et Lindenberg sont des escrocs militants. Je ne dis pas que ce qu'ils disent sur Guénon est faux (il me semble que ce qu'ils disent sur Evola est approximatif), mais j'aimerais avoir soit des sources de première main, soit des jugements qui ne viennent pas de militants déguisés en chercheur.

 

Tiens d'ailleurs, si tu ne trouves pas d'autres sources, je pense à ça, je pourrai envoyer un MP à David Bisson, que je connais un peu, pour nous éclairer sur le sujet (il a fait sa thèse sur Guénon).

 

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Bon en tout cas, La crise du monde moderne, je trouve ça nul, à part pour un intérêt documentaire, mais sinon je vois pas. Des énormités ésotériques balancées de manière péremptoire.

Cela a certes un peu vieilli, mais quand même...

et de toute façon la partie la moins "intéressante" de son oeuvre (avec ses compte-rendus de lecture)

Quand même, par exemple,  l'idée trés "libérale" que le monde économique est celui de la concurrence et qu'une union entre les peuples ne peut se faire qu'au niveau intellectuel (aujourd'hui on dirait culturel)  était assez osée pour l'époque et n'as pas perdu de sa pertinence, démontrée de façon aussi magistrale!

 

Et  moi quand à moins de 20 ans j'ai lu 

 

.... il y a simplement ce qui est, et qui ne peut pas ne pas être, ni être autre que ce qu’il est ; et c’est ainsi que, si l’on veut aller jusqu’à la réalité de l’ordre le plus profond, on peut dire en toute rigueur que la « fin d’un monde » n’est jamais et ne peut jamais être autre chose que la fin d’une illusion.

 

(René Guénon, Le Règne de la quantité et les signes des temps, Chapitre XL : La fin d’un monde).

C'est sur que ça a changé ma vie et conceptions profondes !

Et c'est  encore super d'actualité, en ce siècle où ou le moindre pet de travers, type élection de Trump est analysé comme une apocalypse ...

 juste la fin d'une illusion...

 et pour de nombreuses personnes le début d'une autre qui un jour ou l'autre s'effondrera à son tour...

juste la fin d'une illusion...

L'étatisme? il s'écroulera un jour, comme le mur de Berlin: juste la fin d'une illusion...

 

Conclusion: 

Ce pays est foutu : Youpi

( sans N, hein, attention :icon_wink: )

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Olender et Lindenberg sont des escrocs militants.

 

Je ne sais pas, Olender je ne le connais que par le propos cité, et Lindenberg, hé bien j'ai lu des passages des Années souterraines, qui m'ont parus insoupçonnables.

 

Mais à la limite je ne me préoccupe pas de savoir s'ils sont fiables en général, je m'en sers juste comme éléments à charge sur un point précis.

 

Sur le côté fascisant de Guénon (je dis bien fascisant et non fasciste, car à la différence de son discipline Evola, Guénon n'a semble-t-il pas fait de politique active), si on lit attentivement La Crise du monde moderne, on s'aperçoit que:

1: Guénon rejette l'individualisme et la démocratie, caractéristique de la décadence moderne:

"C'est encore l'individualisme qui introduit partout l'esprit de discussion."

"Il est trop évident que le peuple ne peut conférer un pouvoir qu'il ne possède pas lui-même ; le pouvoir véritable ne peut venir que d'en haut, et c'est pourquoi, disons-le en passant, il ne peut être légitimé que par la sanction de quelque chose de supérieur à l'ordre social."

2: Il considère que le peuple est absolument incapable de se gouverner lui-même, toujours exposé à la corruption par l'intermédiaire des média, de la consommation (anticapitalisme latent de Guénon), etc:

"La civilisation moderne vise à multiplier les besoins artificiels."

"C'est l'opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s'aperçoit pas, c'est que l'opinion est quelque chose que l'on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l'aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de « fabriquer l'opinion », et cette expression est tout à fait juste."

3: Il cherche à rétablir une société hiérarchique, soumise à une élite spirituelle. Cette élite ne correspond ni aux élites politiques ni aux économiques existantes, elles sera donc formés d'outsiders (droite antisystème ou révolutionnaire, comme dirait Sternhell) et transclasses (donc pas "prolétarienne", comme le voudraient les léninistes):

"C'est d'une élite intellectuelle que nous voulons parler exclusivement, et, à nos yeux, il ne saurait y en avoir d'autres, toutes les distinctions sociales extérieures étant sans aucune importance au point de vue où nous nous plaçons."

4: Puisque la masse est abrutie, l'élite nouvelle doit la gouverner par les moyens affectifs appropriés, naturellement "pour le bien de tous" (thèse déjà présente dans la théorie du mythe mobilisateur de Georges Sorel, que le fascisme reprendra sous la forme des rassemblements de masse et de la propagande cinématographique):

"Si une élite occidentale arrive à se former, la connaissance vraie des doctrines orientales, pour la raison que nous venons d'indiquer, lui sera indispensable pour remplir sa fonction ; mais ceux qui n'auront qu'à recueillir le bénéfice de son travail, et qui seront le plus grand nombre pourront fort bien n'avoir aucune conscience de ces choses, et l'influence qu'ils en recevront, pour ainsi dire sans s'en douter et en tout cas par des moyens qui leur échapperont entièrement, n'en sera pas pour cela moins réelle ni moins efficace."

 

Bref, l'idéologie politique de Guénon est de type Bundish (courant de la Révolution conservatrice allemande axée sur le renversement de la démocratie par un "ordre" d'inspiration féodal, à la fois militaire et mystique).

Pour conclure, je ne sais pas qui est David Bisson, mais un individu qui donne des interviews auprès des fascistes (et je pèse mes mots) de E&R ne m'inspire aucune confiance (cf: (badurl) http://www.egaliteetreconciliation.fr/Rene-Guenon-une-politique-de-l-esprit-22281.html (badurl)).

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Je pense pas que Guénon soit Fascisant, c'est un (ultra?)-traditionnaliste, il serait plus monarchiste ou autre chose. Y a une part de modernisme dans le fascisme qui ne correspond pas à Guénon.

 

Mais enfin l'important c'est surtout qu'il raconte nimp (sur la science par exemple)

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J'aime beaucoup Rosset, "Le Réel : Traité de l’idiotie", "Loin de moi", "Principes de sagesse et de folie" dans ce que j'ai lu.

 

Rien à voir avec Sponville.

 

 

I am Kassad and I approve this message.

Pareil. Rosset est génial

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Je ne sais pas, Olender je ne le connais que par le propos cité, et Lindenberg, hé bien j'ai lu des passages des Années souterraines, qui m'ont parus insoupçonnables.

 

Mais à la limite je ne me préoccupe pas de savoir s'ils sont fiables en général, je m'en sers juste comme éléments à charge sur un point précis.

 

Sur le côté fascisant de Guénon (je dis bien fascisant et non fasciste, car à la différence de son discipline Evola, Guénon n'a semble-t-il pas fait de politique active), si on lit attentivement La Crise du monde moderne, on s'aperçoit que:

1: Guénon rejette l'individualisme et la démocratie, caractéristique de la décadence moderne:

"C'est encore l'individualisme qui introduit partout l'esprit de discussion."

"Il est trop évident que le peuple ne peut conférer un pouvoir qu'il ne possède pas lui-même ; le pouvoir véritable ne peut venir que d'en haut, et c'est pourquoi, disons-le en passant, il ne peut être légitimé que par la sanction de quelque chose de supérieur à l'ordre social."

2: Il considère que le peuple est absolument incapable de se gouverner lui-même, toujours exposé à la corruption par l'intermédiaire des média, de la consommation (anticapitalisme latent de Guénon), etc:

"La civilisation moderne vise à multiplier les besoins artificiels."

"C'est l'opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s'aperçoit pas, c'est que l'opinion est quelque chose que l'on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l'aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de « fabriquer l'opinion », et cette expression est tout à fait juste."

3: Il cherche à rétablir une société hiérarchique, soumise à une élite spirituelle. Cette élite ne correspond ni aux élites politiques ni aux économiques existantes, elles sera donc formés d'outsiders (droite antisystème ou révolutionnaire, comme dirait Sternhell) et transclasses (donc pas "prolétarienne", comme le voudraient les léninistes):

"C'est d'une élite intellectuelle que nous voulons parler exclusivement, et, à nos yeux, il ne saurait y en avoir d'autres, toutes les distinctions sociales extérieures étant sans aucune importance au point de vue où nous nous plaçons."

4: Puisque la masse est abrutie, l'élite nouvelle doit la gouverner par les moyens affectifs appropriés, naturellement "pour le bien de tous" (thèse déjà présente dans la théorie du mythe mobilisateur de Georges Sorel, que le fascisme reprendra sous la forme des rassemblements de masse et de la propagande cinématographique):

"Si une élite occidentale arrive à se former, la connaissance vraie des doctrines orientales, pour la raison que nous venons d'indiquer, lui sera indispensable pour remplir sa fonction ; mais ceux qui n'auront qu'à recueillir le bénéfice de son travail, et qui seront le plus grand nombre pourront fort bien n'avoir aucune conscience de ces choses, et l'influence qu'ils en recevront, pour ainsi dire sans s'en douter et en tout cas par des moyens qui leur échapperont entièrement, n'en sera pas pour cela moins réelle ni moins efficace."

Pour conclure, je ne sais pas qui est David Bisson, mais un individu qui donne des interviews auprès des fascistes (et je pèse mes mots) de E&R ne m'inspire aucune confiance (cf:

 

Je commence par la fin : David Bisson est un universitaire qui enseigne la science politique, et qui a fait sa thèse sur René Guénon. https://tempspresents.com/contributeurs/david-bisson/'>https://tempspresents.com/contributeurs/david-bisson/Qu'il réponde à ER ne regarde que lui, mais ce n'est pas un militant.

 

Pour ce qui est d'Olender et de Lindenberg, ce sont deux stals purs et durs. 

 

Sur les points que tu soulèves : le rejet de l'individualisme et de la démocratie, l'acceptation de la hiérarchie (Guénon en appelle-t-il à une "élite nouvelle" ? Il ne me semble pas, mais là encore, je ne fais appelle qu'à ma mémoire) ou encore le rejet des masses ne caractérisent pas en creux le régime fasciste (sauf, bien entendu, à prendre le terme fascisant dans une acception polémique), mais tous les régimes autoritaires et/ou précapitalistes, y compris ceux qui ne sont pas fascistes (ces caractéristiques pourraient aussi correspondre aux monarchies traditionnelles -thème plus guénonien- ou au régime de Salazar par ex). Encore une fois, je ne crois pas que RG se soit lancé dans le soutien des fascismes ou nazisme, mais je peux me tromper.

 

Pour qu'il y ait fascisme, il faudrait aussi incorporer tout ce qui a de moderne dans le tout pour l'Etat, rien en dehors de lui, dans l'idéologie du Duce, représentant direct de la masse dans son représentant, de son rapport ambigu avec le capitalisme dans les années 20... Le fascisme, c'est effectivement l'antilibéralisme, mais c'est aussi l'état managérial (cf Burnham), la démocratie de masse et le futurisme ;)

 

Ceci étant, je ne veux pas détourner un topic pour aborder ce sujet, et Guénon ne m'intéresse plus outre mesure depuis plus de 15 ans.

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Rosanvallon

Celui qui explique que l'URSS est l'apogée de la logique du marché libre ?

 

je ne crois pas que RG se soit lancé dans le soutien des fascismes ou nazisme, mais je peux me tromper.

Ce n'est pas ce que j'ai dis ; mais on peut le décrire comme fascisant dans la mesure où il a influencé directement le fascisme italien via Evola. Ce n'est pas incompatible avec le fait qu'effectivement, la monarchie absolue est sans doute plus proche de son idéal politique (mais c'est analogue au fait de dire que Sorel est fascisant alors qu'il préfère quand même l'URSS à Mussolini). Un livre comme la Crise du monde moderne participe de toute évidence du climat d'attaques contre la démocratie "bourgeoise" de l'Entre-deux guerres...

Par ailleurs, toi et Fagotto surestimez (mais très légèrement, y a pas de mal), la tendance moderniste du fascisme. C'est une modernité réactionnaire, les moyens peuvent être modernes, mais pas la finalité.

« Le fascisme est l’archaïsme techniquement équipé. »

-Guy Debord, La société du spectacle, IV. Le prolétariat comme sujet et comme représentation, thèse n°109, 1967.

 

Burnham

 

Celui qui a pompé sur Bruno Rizzi sans le dire (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Rizzi) ? ;)

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Par ailleurs, toi et Fagotto surestimez (mais très légèrement, y a pas de mal), la tendance moderniste du fascisme. C'est une modernité réactionnaire, les moyens peuvent être modernes, mais pas la finalité.

 

 

 

Ah mais il n'y a pas d’ambiguïté chez moi, c'est un phénomène purement et simplement moderne, et il n'y a pratiquement rien de réactionnaire dans le fascisme, que ce soit dans les moyens ou dans les fins (et s'il est possible d'ailleurs de dissocier les deux, ce dont je doute).

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Un livre comme la Crise du monde moderne participe de toute évidence du climat d'attaques contre la démocratie "bourgeoise" de l'Entre-deux guerres...

Ce qui ne suffit en rien pour démontrer un rattachement au fascisme. C'est éventuellement un indice, mais pas une preuve.

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"Celui qui a pompé sur Bruno Rizzi sans le dire (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Rizzi) ? ;)"

 

Ah j'avais pas vu ça : disons que c'est un thème commun à une certaine ext gauche, celle qui s'interroge sur la nature du régime soviétique (est-ce un état bureaucratique dégénéré ?). C'est un thème assez courant chez les (ex) trotskistes, de Burnham à Castoriadis par exemple.

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Oula.

Je viens de me rendre compte que chez les libéraux français, après (Alain,) Jouvenel, Aron (et Rueff), il n'y a plus personne. Revel nnnnouiaann, Boudon peut-être. Mais de vivant ? Lepage ?

Vous me stressez, là.

Bah Simonnot (mais il est parti loin loin dans divers délires à droite, et puis il se fait vieux). Leter était très prometteur, mais il est mort. Il y a Jean-Marc Daniel, si on aime ce qu'il y a à gauche. Il est toujours vivant, Philippe Manière ?

J'espère beaucoup de la "génération Ferghane", sinon (et de F.mas, dont le premier livre se fait attendre).

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