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10 hours ago, frigo said:

J'avais écouté Jacquard sur le sujet.

 

Il dit n'importe quoi. Le QI prédit la réussite qu'on le dise a l'enfant ou pas, même si ce qu'on lui dit peut avoir une influence aussi. Son exemple est débile aussi, on aura beau dire a une fille qu'elle est laide, elle restera jolie.

Et sur Enstein sa volonté de comprendre a sûrement été importante, mais ça m’étonnerai beaucoup qu'il ait eu un QI de 80.

J'ai l'impression que Jacquard aime pas la notion de QI et qu'il est prêt a raconter n'importe quoi sans aucune nuance.

Et pourtant je suis un convaincu de son message sous-jacent (il faut dire aux enfants qu'ils ont la capacité pour apprendre ce qu'ils veulent, ce qui est vrai la plupart du temps), mais c'est pas une raison pour nier les faits.

 

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9 hours ago, frigo said:

Je me demande si le QI mesure un stade, une étape, de ta formation intellectuelle ou bien une prédisposition innée? 

les 2 mon colonel. Mais il semble indiscutable, à notre stade de la connaissance, que l'inné joue un rôle

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J'avoue que cette notion de QI ne me plait pas. J'essaie de m'analyser en me demandant si je n'ai pas un biais anti élitiste ou égalitariste, mais il me semble que non, j'admire volontier les talents , j'ai tendance à trouver des qualités chez un grand nombre de personnes, je pense ne pas être jaloux, ni frustré.  Peut être que j'ai la " niaque" comme on dit en Provence, du genre << j'y arriverais moi aussi>>, j'aime pas l'idée que les choses soient fixées par une quelconque fatalité. 

Jacquard a je pense raison de dire que le QI est aussi absurde qu'un << quotient de beauté >> , c'est si subjectif, si culturel, si contextuel .

 

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il y a 27 minutes, frigo a dit :

J'avoue que cette notion de QI ne me plait pas. J'essaie de m'analyser en me demandant si je n'ai pas un biais anti élitiste ou égalitariste, mais il me semble que non, j'admire volontier les talents , j'ai tendance à trouver des qualités chez un grand nombre de personnes, je pense ne pas être jaloux, ni frustré.  Peut être que j'ai la " niaque" comme on dit en Provence, du genre << j'y arriverais moi aussi>>, j'aime pas l'idée que les choses soient fixées par une quelconque fatalité. 

Jacquard a je pense raison de dire que le QI est aussi absurde qu'un << quotient de beauté >> , c'est si subjectif, si culturel, si contextuel .

T'en fais pas, le QI explique une partie de la réussite. Tu trouveras des gens au sommet, mais avec un QI classique, ou des gens qui ont "raté" leur vie avec un QI hors norme. On en connait plein des gens cons qui réussissent ! :lol:

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Quote

j'aime pas l'idée que les choses soient fixées par une quelconque fatalité. 

 

L'explication dans les sciences contemporaines, surtout dans les sciences humaines, qui étudient surtout des dépendances statistiques entre variables, a très peu avoir avec la fatalité ou la nécessité.

 

Quote

Jacquard a je pense raison de dire que le QI est aussi absurde qu'un << quotient de beauté >> , c'est si subjectif, si culturel, si contextuel .

 

Ce qui fait que la notion de QI arrive a rester pertinente c'est que même si elle définit une mesure de la performance à des tâches standardisées, qui n'épuise certainement pas ce qu'on entend communément par intelligence, la mesure qu'il produit a tendance à prédire une part satisfaisante (c'est à dire supérieure à d'autres mesures) d'autres performances à des tâches qu'on a aussi tendance à faire relever de l'intelligence.

 

L'intelligence est évidemment un concept vague, comme tous les concepts de la psychologie naïve. La découper en petits morceaux, que l'on est à peu près d'accord d'appeler des marques d'intelligence, mais qui sont suffisamment bien définis pour faire l'objet d'études scientifiques, et regarder si leurs mesures sont dépendantes, est plutôt d'une bonne manière d'approcher scientifiquement un concept vague. Ensuite, l'intelligence est souvent interprétée comme un concept normatif : chacun a des jugements de valeur sur ce qu'est "la vraie intelligence" (c'est à dire la "bonne intelligence") et est prêt à dénigrer le concept du QI en disant que cela n'y correspond pas, ou au contraire prêt à dénigrer d'autres vertus intellectuelles, dont la mesure ne serait pas corrélée à celle du QI. Je crois que tu ne veux pas dire autre chose quand tu dis que "c'est subjectif". Cette notion de "bonne intelligence", qui est subjective, a beau avoir le même nom, elle ne relève pas de la théorie psychologique mais de la théorie morale.

 

Sinon, je t'invite à lire ces deux articles wikipédia :

Intelligence Quotient

Heritability of IQ

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il y a 50 minutes, frigo a dit :

j'aime pas l'idée que les choses soient fixées par une quelconque fatalité. 

Il y a bel et bien une fatalité pour la statistique globale, ie pour l'allure de la distribution statistique de l'ensemble de tous les individus.

... cette allure générale de la distribution ne dit cependant rien de la promenade des individus inside.

Comme dit, tu as des doctorants en maths qui flippent des burgers et des parfaits trous du cul qui finissent PDG.

 

Jacquard dit que si tu es actif tu t'en sors mieux que si tu pionces 23h/24.

ama il a évidemment raison.

Mais même cette capacité à être actif ou pas, on voit bien que certains l'ont ... et d'autres pas, voire pas du tout.

Perso je crois que c'est une caractéristique assez innée. Tu as des mous, même en leur balançant du 220 volts, 5' après ils repioncent. Comme des koalas.

Le type qui met 30' pour faire ce que d'autres font en 5' ... ben à l'âge de 50 ans, il a à peu près 6 ans. Je force le trait hein.

La curiosité aussi, ça me paraît un trait assez inné.

Tu l'as ou tu ne l'as pas, mais c'est un trait que tu ne crée pas de force ou éducativement chez quelqu'un.

Je pense que c'est une disposition intellectuelle engrammée à la base, et à vrai dire plutôt accidentelle probablement (aka, la plupart des gens ne l'ont pas).

 

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Il y a 1 heure, frigo a dit :

J'avoue que cette notion de QI ne me plait pas.

Comme elle ne plaît pas à la plupart des Français (c'est beaucoup moins le cas ailleurs).

 

À partir de là, deux attitudes sont possibles : la névrose et la psychose, en gros. On peut, bien que ça ne nous plaise pas, accepter que ça existe, le prendre en compte, faire avec malgré tout. Ou bien on peut trépigner, fermer les yeux et fuir la réalité. Et comme disait tatie Rand, on peut toujours fuir la réalité ; mais on ne peut pas fuir les conséquences d'avoir fui la réalité. 

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il y a 10 minutes, Rincevent a dit :

la névrose et la psychose

Un psychotique, c'est quelqu'un qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement satisfait ;  un névrosé, c'est quelqu'un qui sait pertinemment que 2 et 2 font 4 et ça le rend malade

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il y a 44 minutes, Rincevent a dit :

Comme elle ne plaît pas à la plupart des Français (c'est beaucoup moins le cas ailleurs).

 

À partir de là, deux attitudes sont possibles : la névrose et la psychose, en gros. On peut, bien que ça ne nous plaise pas, accepter que ça existe, le prendre en compte, faire avec malgré tout. Ou bien on peut trépigner, fermer les yeux et fuir la réalité. Et comme disait tatie Rand, on peut toujours fuir la réalité ; mais on ne peut pas fuir les conséquences d'avoir fui la réalité. 

 

La dernière solution étant de lire un livre d'Attali pour se dire que décidément, le QI ne fait pas tout.

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Je vois qu'un nouveau parti de type gaulliste s'est lancé, sous la présidence symbolique d'Henri Guaino : http://notrefrance-mouv.fr/

 

Avec Dupont-Aignan, Asselineau et Florian Philippot, plus une partie du FN, le créneau gaullo-bonapartiste / social-conservatisme est déjà bien saturé pourtant...

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Il y a 2 heures, Bisounours a dit :

Un psychotique, c'est quelqu'un qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement satisfait ;  un névrosé, c'est quelqu'un qui sait pertinemment que 2 et 2 font 4 et ça le rend malade

C'était exactement mon allusion. ;)

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Il y a 3 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

Je vois qu'un nouveau parti de type gaulliste s'est lancé, sous la présidence symbolique d'Henri Guaino : http://notrefrance-mouv.fr/

 

Avec Dupont-Aignan, Asselineau et Florian Philippot, plus une partie du FN, le créneau gaullo-bonapartiste / social-conservatisme est déjà bien saturé pourtant...

Du joli. Par contre, nulle mention de NDA, Philippot ou Asselineau sur le site, étrange.

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il y a 32 minutes, Johnathan R. Razorback a dit :

 

Tu ferais de la pub pour tes concurrents directs ?

 

il y a 2 minutes, Liber Pater a dit :

JRR ne dit pas qu'ils sont dans Notre France, mais qu'ils sont sur le même créneau politique.

 

Autant pour moi, j'avais mal compris en effet !

A voir ensuite comment se tisseront les alliances.

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Il y a 6 heures, Bisounours a dit :

Un psychotique, c'est quelqu'un qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement satisfait ;  un névrosé, c'est quelqu'un qui sait pertinemment que 2 et 2 font 4 et ça le rend malade

C'est du Desproges ça !

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8 hours ago, Liber Pater said:

T'en fais pas, le QI explique une partie de la réussite. Tu trouveras des gens au sommet, mais avec un QI classique, ou des gens qui ont "raté" leur vie avec un QI hors norme. On en connait plein des gens cons qui réussissent ! :lol:

la niaque telle que d'ecrite par Angela Duckworth, la combinaison de la passion et de la persistence, joue un plus grand rôle

 

https://www.amazon.fr/Lart-niaque-Angela-Duckworth/dp/2709658550/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1527783887&sr=1-1&keywords=angela+duckworth

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Il y a 7 heures, Rincevent a dit :

Comme elle ne plaît pas à la plupart des Français (c'est beaucoup moins le cas ailleurs).

 

 Hum ? J'ai pas tellement l'impression. Oui, les chercheurs anglo-saxons sont moins coincés du cul. Mais "les peuples", je vois pas en quoi. 

 

 Ca reste un truc qui brise une partie de nos illusions occidentales. 

 

 Après, niveau Asie, oui. J'ai souvenir que Lee Kuan Yew raconte dans sa biographie qu'on lui apprenait à l'école - au temps où il était un colonisé - que les blancs étaient plus intelligents que les "jaunes" et que tout le monde trouvait tout à fait normal. 

 Puis les japonais ont viré les colons, relativisant tout ça. Mais LKY président restait un partisan de The Bell Curve. Nakasome au Japon aussi du reste. (Ce qui n'est pas choquant quand le livre leur donne un QI de 105). 

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19 hours ago, frigo said:

Je me demande si le QI mesure un stade, une étape, de ta formation intellectuelle ou bien une prédisposition innée? 

Ça dépend si on parle du QI relativement à sa classe d'âge ou du QI relativement à la population adulte. Si on prend comme référence les adultes, les enfants "gagnent" des points de QI tous les ans jusqu'à se stabiliser. Mais en pratique on va comparer un gamin de 9 ans à la moyenne des autres gamins de 9 ans sinon quel intérêt ? Et il se trouve que le QI par rapport à la classe d'âge prédit bien le QI à l'âge adulte (sauf circonstances exceptionnelles).

 

9 hours ago, frigo said:

J'avoue que cette notion de QI ne me plait pas.

La réalité c'est ce qui continue d'exister quand on arrête d'y croire comme dirait l'autre.

 

Quote

Jacquard a je pense raison de dire que le QI est aussi absurde qu'un << quotient de beauté >> , c'est si subjectif, si culturel, si contextuel .

Grillé par @Nick de Cusa mais justement les critères de beauté universels il y en a.

 

9 hours ago, Anton_K said:

Ce qui fait que la notion de QI arrive a rester pertinente c'est que même si elle définit une mesure de la performance à des tâches standardisées, qui n'épuise certainement pas ce qu'on entend communément par intelligence, la mesure qu'il produit a tendance à prédire une part satisfaisante (c'est à dire supérieure à d'autres mesures) d'autres performances à des tâches qu'on a aussi tendance à faire relever de l'intelligence.

Comme je disais hier l'existence de quelque chose comme le QI est très contre-intuitive. Pourtant on se rend compte qu'à chaque fois qu'on mesure une performance, on mesure le QI, parce que cette mesure aura tendance à être corrélée avec toutes les autres mesures de performance. C'est très difficile de mesurer autre chose que le QI.

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Peut-être que c'est juste un indicateur parmi d'autres qu'il convient de ne pas utiliser seul. Après tout, l'intelligence, ce sont aussi les capacités d'adaptation, par exemple. L'environnement ne peut pas être exclu.

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il y a 19 minutes, Lancelot a dit :

à chaque fois qu'on essaie de définir un autre indicateur on finit par trouver que le QI le mesure mieux.

rooooooh lala, toujours cette obsession de mesurer.... ça doit être rassurant

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39 minutes ago, Bisounours said:

Peut-être que c'est juste un indicateur parmi d'autres qu'il convient de ne pas utiliser seul. Après tout, l'intelligence, ce sont aussi les capacités d'adaptation, par exemple. L'environnement ne peut pas être exclu.

 

35 minutes ago, Lancelot said:

Mais c'est bien tout le problème, à chaque fois qu'on essaie de définir un autre indicateur on finit par trouver que le QI le mesure mieux.

 

Ce que ça pourrait signifier (c'est un exemple d'interprétation qui n'est pas définitif) c'est que pour réaliser une variété de tâches intellectuelles, on met en oeuvre des compétences qui sont dérivées d'une faculté dont la spécialité "accidentelle" est le genre de tâche apparaissant des les tests de QI. "Accidentelle" car comme les tests de QI n'existent pas dans l'environnement naturel, on ne peut pas dire cette spécialité est due à une sélection naturelle pour les tests de QI, mais plutôt que le test de QI est une situation artificielle, conçue de manière a révéler le mieux possible ces facultés dérivées.

 

D'ailleurs cette interprétation irait assez bien avec l'idée que l'évolution ne consiste pas en une optimisation à la réalisation de tâches écologiques, mais en la favorisation de facultés dont l'efficacité aux tâches écologiques est un produit dérivé. Dès lors ce n'est pas parce qu'on a un QI moyen qu'on ne peut pas réaliser avec succès les tâches pour lesquelles l'intelligence humaine est adaptée. Par contre, ceux chez qui ces capacités sont plus développées seront meilleurs aux tâches spécialement conçues pour les révéler.

 

Ce qui vient compliquer le tableau, c'est que les sociétés humaines valorisent des niveaux de performance croissants à des tâches qui ne ressemblent pas aux tâches intellectuelles "naturelles", mais à des tâches pour lesquelles les gros QI sont meilleurs. Pour cette raison, le QI se met à corréler avec la réussite académique, professionnelle, le revenu etc. Pour cause, les "facultés dérivées" qui sont mesurées par le test de QI nous ont aussi permis de développer la culture technologique dont nos économies sont indiscociables.

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