Aller au contenu

Messages recommandés

  • 3 weeks later...

Bon, je soulignais que même les marxistes (trotskystes) sont devenus écologistes, mais en fait le new mainstream va encore plus loin...

 

Citation

"Cette forte impression, peut-être pessimiste diront certains, de l'impossibilité d'une réaction générale et massive des populations tient au fait qu'elles semblent trop prisonnières, désormais, d'un système de société de consommation qui utilise à la fois la séduction (par la mode, la publicité et le crédit) et la diabolisation des alternatives ou des modèles de société « traditionnelles » c'est-à-dire enracinées et soucieuses de transmettre aux générations futures sans perdre leur âme : quand Margaret Thatcher s'écriait, face aux critiques du libéralisme anglo-saxon, « There is no alternative », son propos ne se limitait pas au domaine économique mais il concernait aussi le modèle, la matrice même d'une société fondée sur la croissance (et son idéologie), l'accumulation démesurée et le refus des limites naturelles.

Quels sont les leviers d'une action écologique d'ensemble efficace ? Bien sûr, les associations environnementalistes, les personnalités et les individus, les communautés de base (familles, quartiers, communes, professions, etc.) peuvent (et doivent) jouer un rôle dans la sensibilisation de nos concitoyens et dans l'opposition aux projets mettant en péril la biodiversité ou les paysages, et l'exemple fameux de la contestation à Plogoff, confirmé, bien des années après, par celui de Notre-Dame-des-Landes, montre que le pire n'est pas toujours certain, et c'est tant mieux ! Mais, de ces victoires écologiques (plus encore qu'écologistes, en fait) très médiatiques, il est aussi une leçon majeure à retenir : c'est le politique qui a toujours le dernier mot, parfois pour le meilleur mais souvent aussi pour le pire, particulièrement quand l’État et les pouvoirs publics sont inféodés aux puissances financières ou économiques, par intérêt ou par fatalisme. En cela, la République, par essence, ne peut être aussi libre qu'une Monarchie royale dans laquelle la magistrature suprême de l’État est libre du joug de l'élection qui est d'abord, aujourd'hui, celui de l'Argent. Il est un autre avantage de la Monarchie, c'est son enracinement dans une histoire longue que le général de Gaulle résumait par la formule « L'avenir dure longtemps », et qui oblige le Roi (ou la Reine) à maintenir aussi complet que possible et, autant que faire se peut, enrichi, un patrimoine destiné aux générations suivantes : « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », pourrait dire le souverain du moment conscient et appliqué à remplir ses devoirs d’État, par un « égoïsme familial » bien compris qui rejoint le Bien commun de tous.

« Si vous avez résolu d'être écologiste, la raison vous impose d'être royaliste », pourrait-on conclure simplement. S'il y a une urgence écologique, c'est par la Monarchie royale qu'elle peut trouver le moyen institutionnel de s'incarner, par cette « écologie intégrale » qui porte couronne, sceptre et main de justice, et qui peut ordonner, au sens fort du terme, une politique et une pratique écologiques de long terme, sur la durée qui reste la meilleure alliée d'une stratégie environnementale et climatique, y compris sur la scène internationale."

http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1509:lecologie-necessaire-aujourdhui-pour-demain&catid=52:2018&Itemid=63

Lien vers le commentaire

Tiens, je lis un article de Reason sur Mencken et l'alt-right (https://reason.com/archives/2018/09/12/the-alt-right-loves-hl-mencken-the-feeli)

 

Comme d'habitude, leur section de commentaires est remplie de droitards. Je remarque que leur nouvelle défense est que ce n'est pas grave que Mencken soit contre le nazisme, vu que les nazis sont des gauchistes.

 

Ça me réconforte dans l'idée que l'amalgame communisme - nazisme est une grave erreur stratégique. L'absence de rigueur intellectuelle chez les libéraux finit par nous retomber dessus à chaque fois.

Lien vers le commentaire
Il y a 9 heures, poney a dit :

 

D'un autre côté on peut difficilement s'étonner que le prêt à penser amène au grand n'importe quoi quand c'est un biais cognitif qu'à peu près tout le monde a, y compris sur liborg, voire même qu'on l'entretient en faisant circuler des associations rigolotes dans ce genre:

 

fascism.jpg

 

Pour reprendre les mots de @Brock, en regardant bien les libéraux peuvent aussi être les architectes de leurs propres malheurs. 

Lien vers le commentaire
On 9/12/2018 at 9:41 PM, Cthulhu said:

Tiens, je lis un article de Reason sur Mencken et l'alt-right (https://reason.com/archives/2018/09/12/the-alt-right-loves-hl-mencken-the-feeli)

 

Comme d'habitude, leur section de commentaires est remplie de droitards.

 

Il n'y a pas que Reason qui a une section de commentaires remplie de droitards.

 

Les commentaires de Contrepoints font également peine à voir.

Par exemple ici : https://www.contrepoints.org/2018/09/15/325149-ce-nest-pas-limmigration-qui-menace-lidentite-francaise

Le nombre de commentaires anti-libéraux par des lecteurs réguliers de CP est impressionnant. Et quand on voit quels commentaires sont plébiscités (avec les "+1"), on se dit que les lecteurs silencieux n'ont pas l'air mieux...

Sous les articles de CP qui portent sur le libre-échange, la mondialisation, le protectionnisme, on a à chaque fois exactement le même genre de commentaires.

 

Ceux qui se déclarent libéraux en France seraient donc majoritairement xénophobes et... contre le libre-échange !?

 

Si on est optimiste, on peut se dire : c'est chouette, de plus en plus de gens de droite nous lisent, on va pouvoir les convertir...

Mais si on est pessimiste, il y a de quoi s’inquiéter si de plus en plus de gens se disent libéraux tout en prônant et défendant des idées anti-libérales.

Lien vers le commentaire

C'est un avis personnel, mais pour être en contact avec des libéraux/libertariens américains et d'Europe centrale (pologne, tchéquie voire ukraine), je trouve qu'il y a un fossé entre l'ambiance de ces mouvements libéraux étranger et l'état du courant libéral français.

Pour les premiers il y a certes des personnes à droite sur le sujet de l'immigration qui fait débat mais ça reste soudé et les divergences ne sont pas suffisante pour mettre en péril la cohésion au sein du mouvement. Le socle des idées libérales est solide et n'est pas mis en danger.

 

En France, j'ai l'impression que si on sors du forum liberaux.org, les mouvements se font phagocyter (et principalement au niveau de la base) par des idéologies externes au libéralisme: soit par la sociale démocratie de Macron soit par la droite dure voire l’extrême droite. Je ne donnerai pas les noms sur le forum.

 

Je crois que le cœur du problème est que nous, libéraux, n’arrivons pas à créer sur le terrain un ciment libéral qui attire suffisamment de gens pour avoir une base solide. Il est clair que dans un pays où l'étatisme est extrêmement bien installé la tache est encore plus ardue mais notre stratégie n'est pas optimale je pense. De manière générale que ça soit en France où ailleurs, je trouve que les libéraux et libertariens ont pour faiblesse d'avoir une stratégie d'action inférieure à la gauche socialiste et l’extrême droite. On est trop concentré sur le développement de nos idées et pas assez sur comment susciter l’adhésion .

 

Je pense qu'au niveau stratégique, il ne faut pas rejeter les personnes qui ont un intérêt pour le libéralisme même si sur certains points ils sont anti-libéraux. Ces personnes borderlines peuvent basculer soit dans notre camp, soit dans le camp opposé du coup il faut essayer de les convertir. Après je reconnais que la tache est difficile en France et je suis aussi pessimiste sur l'avenir du libéralisme en France.

Lien vers le commentaire

Votre problème c'est surtout de croire que les gens qui vous entourent ont une réflexion politique aboutie telle que vous l'avez construite vous mêmes.

La plupart n'en sont pas là, et n'ont aucune envie d'en savoir plus. Pour ceux là, il faut des slogans faciles à retenir et à comprendre mais rien de plus.

On ne peut pas se plaindre de ne pas créer un ciment libéral sur le terrain alors que le terrain est inoccupé par les libéraux.

Occuper le terrain, ça voudrait dire une présence dans les universités, les facs, des tracts, des réunions, prospecter auprès des entreprises, des entrepreneurs, des influenceurs, des dirigeants, des grandes écoles...pour obtenir des soutiens, de l'argent, des voix.

Occuper le terrain, ça voudrait dire avoir un parti politique ou un groupe organisé digne de ce nom, capable de mobiliser des individus, de faire le buzz, de créer l’événement, convoquer les médias, la TV...

Bref, on ne peut pas se plaindre d'être dans l'anonymat et la virtualité digitale si de l'autre côté, on ne fait rien pour être présent dans la société.

Après je ne dis pas que c'est facile ni que j'ai la solution, mais je ne vois pas beaucoup d'initiatives sur le terrain.

Si aucun de nous ne fait rien, hé bien, rien ne sera fait !

  • Yea 3
  • Post de référence 1
Lien vers le commentaire
il y a 23 minutes, Zagor a dit :

Je pense qu'au niveau stratégique, il ne faut pas rejeter les personnes qui ont un intérêt pour le libéralisme même si sur certains points ils sont anti-libéraux. Ces personnes borderlines peuvent basculer soit dans notre camp, soit dans le camp opposé du coup il faut essayer de les convertir. Après je reconnais que la tache est difficile en France et je suis aussi pessimiste sur l'avenir du libéralisme en France.

 

Mais dans quel but? Le libéralisme n'est pas une question de foi mais de raison. Quel intérêt aurions nous à convertir des gens qui pourraient basculer dans l'autre camp?

Je veux dire, quel est l'intérêt de gonfler artificiellement le nombre de libéraux en France?

 

J'écoute régulièrement "les experts" sur BFM Business; il y en a un grand nombre qui se revendiquent libéraux et qui pourtant prennent régulièrement des positions anti-libérales: taxation/démantèlement des GAFAM, taxation lourde des héritages, régulation accrue des échanges, sauvegarde du patrimoine par l'Etat, rétablissement du Service National, rétablissement de l'ISF, etc.

 

Je préfère avoir des gens moins nombreux mais pleinement convaincus plutôt que des tièdes qui tentent de tordre la philosophie libérale afin de la rendre plus conforme à leur délires totalitaires.

Lien vers le commentaire
il y a 4 minutes, Rocou a dit :

 

Mais dans quel but? Le libéralisme n'est pas une question de foi mais de raison. Quel intérêt aurions nous à convertir des gens qui pourraient basculer dans l'autre camp?

Je veux dire, quel est l'intérêt de gonfler artificiellement le nombre de libéraux en France?

 

J'écoute régulièrement "les experts" sur BFM Business; il y en a un grand nombre qui se revendiquent libéraux et qui pourtant prennent régulièrement des positions anti-libérales: taxation/démantèlement des GAFAM, taxation lourde des héritages, régulation accrue des échanges, sauvegarde du patrimoine par l'Etat, rétablissement du Service National, rétablissement de l'ISF, etc.

 

Je préfère avoir des gens moins nombreux mais pleinement convaincus plutôt que des tièdes qui tentent de tordre la philosophie libérale afin de la rendre plus conforme à leur délires totalitaires.

 

Si on n'est pas nombreux, on arrivera jamais à nous faire entendre et on laissera la place aux anti-libéraux qui auront toute latitude d'appliquer leur programme.

On a besoin d'une masse populaire.

 

il y a 8 minutes, POE a dit :

Votre problème c'est surtout de croire que les gens qui vous entourent ont une réflexion politique aboutie telle que vous l'avez construite vous mêmes.

La plupart n'en sont pas là, et n'ont aucune envie de d'en savoir plus. Pour ceux là, il faut des slogans faciles à retenir et à comprendre mais rien de plus.

On ne peut pas se plaindre de ne pas créer un ciment libéral sur le terrain alors que le terrain est inoccupé par les libéraux.

Occuper le terrain, ça voudrait dire une présence dans les universités, les facs, des tracts, des réunions, prospecter auprès des entreprises, des entrepreneurs, des influenceurs, des dirigeants, des grandes écoles...pour obtenir des soutiens, de l'argent, des voix.

Occuper le terrain, ça voudrait dire avoir un parti politique ou un groupe organisé digne de ce nom, capable de mobiliser des individus, de faire le buzz, de créer l’événement, convoquer les médias, la TV...

Bref, on ne peut pas se plaindre d'être dans l'anonymat et la virtualité digitale si de l'autre côté, on ne fait rien pour être présent dans la société.

Après je ne dis pas que c'est facile ni que j'ai la solution, mais je ne vois pas beaucoup d'initiatives sur le terrain.

Si aucun de nous ne fait rien, hé bien, rien ne sera fait !

 

Entièrement d'accord, et ce que je préconise.

Lien vers le commentaire
Il y a 2 heures, Zagor a dit :

 

Si on n'est pas nombreux, on arrivera jamais à nous faire entendre et on laissera la place aux anti-libéraux qui auront toute latitude d'appliquer leur programme.

On a besoin d'une masse populaire.

 

Actuellement, ceux sont des anti-libéraux qui se revendiquent libéraux qui font le buzz. Ils brouillent le message et j'en arrive à me demander s'il n'y a pas d'anti-libéraux patentés qui font de l'entrisme chez les libéraux.

Par conséquent, mieux vaut un noyau dur de libéraux qu'une masse informe qui fait passer des vessies pour des lanternes et pervertit la philosophie libérale.

 

Ce n'est pas en faisant des compromis et des compromissions que l'on fera progresser le libéralisme en France. Bien au contraire, à force de compromissions, le mouvement deviendra peu à peu un gros gloubi-boulga social-démocrate.

  • Yea 4
Lien vers le commentaire
il y a 29 minutes, Rocou a dit :

Je préfère avoir des gens moins nombreux mais pleinement convaincus plutôt que des tièdes qui tentent de tordre la philosophie libérale afin de la rendre plus conforme à leur délires totalitaires.

 

Tu es chaud ? 

J'ai envie de créer un parti libéral digne de ce nom.

Est ce que tu veux faire partie des bienfaiteurs ? Combien tu me donnes ?

  • Haha 1
Lien vers le commentaire

Bah les commentaires, ça permet de prolonger l'article. Il n'est pas rare que la section commentaires soit plus intéressante que l'article lui-même sur CP. Après, il y a les post slogans oui. Pénible. 

 

 Quelque part, il y a que sur CP où les libéraux, les écolos, les cocos, les fachos viennent "débattre".

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 58 minutes, Rocou a dit :

Je préfère avoir des gens moins nombreux mais pleinement convaincus plutôt que des tièdes qui tentent de tordre la philosophie libérale afin de la rendre plus conforme à leur délires totalitaires.

 

Tu crois que les militants connaissent et comprennent le programme de leur candidat ? Les militants FN veulent juste que les étrangers degagent et s'en foutent du reste, alors peu importe si nous avons des militants liberaux tiède ou chaud patate.

 

En France les gens sont très peu concernés par la vie politique, ça n'intéresse personne et ils n'ont que des idées générales à ce sujet. 

Lien vers le commentaire
il y a une heure, Soda a dit :

En France les gens sont très peu concernés par la vie politique, ça n'intéresse personne et ils n'ont que des idées générales à ce sujet. 

 

Pourtant, si on regarde les chiffres de l'abstention ou des partis politiques, c'était exactement le contraire au 20ème siècle, et jusqu'au milieu des années 1980 environ. Mai 68 est passé par-là (cf le mot d'Aron, repris par Castoriadis, sur le "repli sur la maison de vacances").

Lien vers le commentaire

On aime bien la politique en France, c'est un sujet de conversation bien plus fréquent qu'ailleurs, on en parle énormément dans les médias, la télé, les journaux.

Mais le niveau est proche de zéro, et les médias n'arrangent rien.

Ceci dit ce n'est pas forcément un problème, faut juste apprendre à séduire ce type de clientèle, et filer aux médias du prêt à penser qu'il leur évite de réfléchir quand ils font leurs articles.

Il y a là tout un travail de communication, et d'usage des médias qui devrait être fait avec l'appui des think tank libéraux.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
Il y a 1 heure, Soda a dit :

 

Tu crois que les militants connaissent et comprennent le programme de leur candidat ? Les militants FN veulent juste que les étrangers degagent et s'en foutent du reste, alors peu importe si nous avons des militants liberaux tiède ou chaud patate.

 

En France les gens sont très peu concernés par la vie politique, ça n'intéresse personne et ils n'ont que des idées générales à ce sujet. 

 

En fait, ton objectif est qu'un parti politique estampillé "libéral" parvienne au pouvoir quelque soit les convictions des adhérents et la politique des dirigeants.

A part se greffer au parti dans l'espoir de se servir une fois les amis au pouvoir, je n'en vois pas l'intérêt.

Lien vers le commentaire
il y a 6 minutes, Rocou a dit :

A part se greffer au parti dans l'espoir de se servir une fois les amis au pouvoir, je n'en vois pas l'intérêt.

 

C'est comme ça en France, pour moi on est plutôt dans une monarchie républicaine qu'une démocratie, notre système ne profite qu'à quelques privilégiés.

 

Le pouvoir est trop centralisé et on ne demande pas suffisamment l'avis au peuple contrairement à la suisse ou au Etats-Unis, ce qui fait que les français ne sont pas assez impliqués dans la vie politique, il y a un manque de souveraineté populaire.

Lien vers le commentaire
Il y a 3 heures, Rocou a dit :

 

Mais dans quel but? Le libéralisme n'est pas une question de foi mais de raison. Quel intérêt aurions nous à convertir des gens qui pourraient basculer dans l'autre camp?

Je veux dire, quel est l'intérêt de gonfler artificiellement le nombre de libéraux en France?

Hmmm, peser politiquement ? Dans un monde où c'est la règle du jeu politique et où il est impossible de ne pas jouer, ce n'est pas une mauvaise idée...

  • Yea 1
Lien vers le commentaire
il y a 1 minute, Rincevent a dit :

Hmmm, peser politiquement ? Dans un monde où c'est la règle du jeu politique et où il est impossible de ne pas jouer, ce n'est pas une mauvaise idée...

peser pour peser ça ne sert à rien; il faut peser pour défendre tes idées. On fait pas ça en acceptant tout le monde

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Vouloir jouer les puristes ne nous mènera a rien. Ça sert quoi d’être pur si c'est pour représenter même pas 1%  de la scène politique.

Et j'ai envie de dire c'est justement cette volonté de ne faire aucun compromis qui nous rend inaudible. Pourquoi on nous écouterait si au moindre pet de travers ou divergence de vue, on rejette des personnes qui sont proches du libéralisme sur le terrain.

Il suffit de voir comment beaucoup ici se comportent avec Gaspard Koenig ou Charles Gave. Ce n'est pas ça qui va nous aider à défendre nos idées et attirer des gens: personne n'a envie de travailler avec des intégristes idéologues.

 

  • Yea 1
  • Nay 1
Lien vers le commentaire
il y a 5 minutes, Zagor a dit :

Et j'ai envie de dire c'est justement cette volonté de ne faire aucun compromis qui nous rend inaudible.

Non, ça c'est parce qu'il y a autant de partis libéraux en France que de libéraux, et surtout, qu'ils sont nul en com.

Lien vers le commentaire
Il y a 4 heures, Zagor a dit :

On est trop concentré sur le développement de nos idées et pas assez sur comment susciter l’adhésion.

 

Le problème du libéralisme, c'est d'être un rationalisme. Il a l'impression qu'une fois démontré par A+B que l'adversaire a tort, la victoire est acquise -alors qu'il n'y a hélas aucune force intrinsèque de l'idée vraie, comme le notait Camus. De surcroît, le libéralisme répugne à utiliser l'affectivité pour arriver à ses fins:

 

"Aucune secte et aucun parti politique n'a cru pouvoir se permettre de défendre sa cause par le simple appel à la raison. L'emphase rhétorique, la musique et le retentissement des chants, le mouvement des bannières, les couleurs et les fleurs servent de symboles ; les dirigeants cherchent à attacher leurs partisans à leur personne. Le libéralisme n'a rien à voir avec tout cela. Il n'a pas de fleur ou de couleur qui lui soient associées, pas de chant ni d'idoles, pas de symboles ni de slogans. Il a pour lui le contenu et les arguments. Ce sont eux qui doivent le mener à la victoire."
-Ludwig von Mises, Le Libéralisme (1927).

 

D'un certain côté c'est noble. Mais pour paraphraser Aron, si l'on entend survivre dans l'ordre de la politique intérieure, il faut consentir aux moyens efficaces. Et des fois, la survie, ce n'est pas très propre -ce n'est définitivement pas "idéal". Et ceci implique les symboles, les chants, les idoles et les slogans -toute cette panoplie du militantisme de base qui froisse la sensibilité, l' "objectivité" durement acquise des intellectuels, justement parce qu'elle parle aux masses populaires. Le résultat: une tradition intellectuel brillante et aucune forces sociales derrière, aucun parti politique digne de ce nom, donc très peu de personnalités libérales élues et a fortiori de gouvernements libéraux.

 

Le libéralisme a besoin de devenir un peu machiavélien.

  • Yea 2
Lien vers le commentaire
il y a 3 minutes, Wayto a dit :

Non, ça c'est parce qu'il y a autant de partis libéraux en France que de libéraux, et surtout, qu'ils sont nul en com.

 

Faut contacter Clara Morgane, c'est notre meilleur chance :icon_wink:.

 

  • Yea 1
  • Haha 1
  • Ancap 1
Lien vers le commentaire

Je ne pense pas que le libéralisme puisse devenir un parti populaire sans largement diluer son discours. Ou en tout cas, il faudra le présenter différemment.
Il ne faut pas rêver, les libéraux n'ont rien à proposer à la plupart du corps électoral. La politique c'est de la corruption légale, càd mettre un parti qui représente ses intérêts au pouvoir pour pouvoir profiter du trésor étatique. Voter pour un parti qui propose de fermer le robinet de pognon gratuit, d'être tolérants et d'inciter les gens à être responsables, c'est pas vraiment jouer le jeu. 

Il faut arriver à inspirer la population et avoir une superbe stratégie de com. Arriver à vendre du socialisme ou du conservatisme anti-immigration c'est facile, vendre du libéralisme c'est une autre paire de manches. C'est une idéologie qui demande une certaine éducation, une personne qui ne souhaite pas comprendre l'économie aura du mal à accrocher par exemple.

Pour rappel, les communistes sont arrivés au pouvoir en mentant honteusement aux classes paysannes, en manipulant les urnes, puis en éliminant tous ceux qui ont été bernés une fois sur le trône. Il n'y a pas 36000 façons d'accéder au pouvoir quand on est un parti minoritaire, et généralement ça implique de la jouer très sale.

Bref, je ne pense pas qu'un parti strictement libéral puisse arriver au pouvoir. Une alliance en tant que parti minoritaire avec des conservateurs ou des sociaux démocrates est l'issue la plus probable. 

L'autre alternative, c'est de convaincre les élites et les individus au pouvoir. Faire en sorte que les partis existants soient un peu plus libéraux. C'est à mon sens plus facile de la jouer comme ça.

  • Yea 1
Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...